Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Le Luxray d'Illumis de Rush777



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Rush777 - Voir le profil
» Créé le 11/10/2016 à 01:54
» Dernière mise à jour le 18/10/2016 à 23:26

» Mots-clés :   Kalos   Policier   Présence de personnages du jeu vidéo   Présence de poké-humains   Suspense

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Génie criminel
En seulement quelques minutes, le Luxray d’Illumis réussit là où le commissaire, ses officiers et ces prétendus détectives, faillirent. Pourtant, il restait silencieux. Il mit cette lettre dans une poche de sa veste et se retourna sans dire un mot aux officiers. Ils trouvaient tous son comportement bizarre, mais restaient tous muets.
Soudain, un brouhaha se fit entendre. Le détective, abasourdi par tout ce vacarme, jeta un coup d’œil. C’était un vieux tacot, le vieux tacot du commissaire pour être plus exacte. Il décidait enfin de montrer le bout de son nez. Il sortit de son véhicule pour se rendre sur la scène comme à son habitude. Surpris de voir le détective ici, sans pour autant savoir qui il était, il interpella un officier et dit :

- Comment se fait-il qu’un civil soit aussi près d’une scène de crime ?

- Je ne suis pas un civil, je suis le Luxray d’Illumis... Répliqua Luck en montrant sa carte.

Le commissaire examina la carte attentivement, puis ensuite, dévisagea Luck et reprit la conversation en affichant un grand sourire niais :

- Enfin une bonne nouvelle! Je suis le commissaire de l’île, c’est moi qui ai réclamé votre aide ! S’exclama-t-il en lui serrant la main. Alors qu’avez-vous découvert d’intéressant ? Reprit-il.

- Eh bien, pour l’instant rien que vous n’ayez pas encore trouvé. Je comptais lire le compte rendu de chacun de mes confrères détectives avant tout. S’expliqua Luck.

- Alors j’arrive au bon moment ! Les dossiers sont au commissariat ! Je vous les ferais parvenir dès que nous aurons l’adresse de votre hôtel.

Le transfert des dossiers était achevé bien avant la fin de l’après-midi, et surtout bien avant l’arrivé de Luck à l’hôtel. La police s’était montrée vraiment très efficace sur ce coup. Certainement pour éviter le plus de meurtres possibles. Luck se mit donc au travail. Mais avant la première demi-heure, il était pris de vertiges et il suait beaucoup. Il ne s’était pas encore acclimaté ; Kalos et Alola étaient quand même deux régions avec un climat assez différent. De plus ses vêtements habituels ne faisaient qu’aggraver son cas.
Il décida donc de changer d’habits. Il enfila une chemise avec des Staross imprimés dessus, un bermuda blanc et des tongs. Il se sentait déjà mieux. Ses vertiges s’en allèrent, et grâce à son nouveau style vestimentaire, les brises passaient bien mieux.
Après cette brève interruption, il se remit au travail.
Il ne s’était donc pas trompé. Après avoir longuement étudié tous ces dossiers, il avait maintenant la certitude que ce qu’il voyait comme un indice sur la lettre trouvée un peu plus tôt, en était bien un.
Luck se rendit aussi compte que certains des morts pourraient appartenir au même quartier. Il contacta donc le commissaire, et prit rendez-vous avec lui en fin de soirée.
La ruelle dans laquelle ils s’étaient donnés rendez-vous avait beau être parsemée de lampadaires, elle était quand même sombre. Ils étaient tous les deux présents. Le commissaire engagea donc la conversation :

- Dîtes moi, vous ne perdez pas de temps ! En à peine quelques heures vous trouvez déjà un indice ! Déclara le commissaire.

- Rien d’étonnant à cela. J’ai quand même une réputation à tenir. Affirma-t-il en souriant. Cependant, cet indice était assez compliqué à trouver. Les inscriptions sur leurs bracelets n’étaient pas très claires, mais au moins elles étaient similaires. Déclara Luck en prenant un visage beaucoup plus sérieux.

- Eh bien, c’est un bon début ! Je vous félicite. Dit le commissaire.

Le commissaire remarqua que Luck avait toujours l’air aussi sérieux et regardait vers une zone d’ombre.

- Quelqu’un nous écoute. Qui est là ?! S’écria-t-il.

Une silhouette sortait de la pénombre tout en lui applaudissant. Plus elle sortait de l’ombre, plus elle ressemblait à la silhouette d’une femme. Une jeune femme aux allures de mannequin et au teint bronzé se présentait à eux;

- Je vois que n’avez rien perdu de votre talent. Après des années de silence, le Luxray d’Illumis, l’auto-proclamé plus grand détective, refait surface dans notre belle région.

- Mais qui êtes-vous au juste ? Questionna Luck.

- Ne vous inquiétez pas, je ne suis qu’une journaliste. Je suivais le commissaire à la recherche d’un scoop sur la vague de meurtre. Poursuivait-elle. J'ai eu l'occasion de lire quelques articles à votre sujet. Le plus intéressant a été votre enquête sur le cambriolage du musée d'Illumis. Vous aviez découvert que tous les tableaux ont été remplacé par des versions factices rien qu'en les regardant. Le vol des tableaux dataient d'à peine deux jours et vous étiez le seul à vous en être rendu compte. Et pourtant vous ne faisiez que visiter. Expliqua-t-elle en souriant.

Enfin quelqu'un savait qui il était ! Il était content que trois années n'avaient pas suffit à le faire disparaître. Mais il prit un air stoïque et dit :

-Je vois que vous savez qui je suis...

Le commissaire voyait en cette journaliste une occasion de se racheter aux yeux des habitants. Il prit donc l’ initiative de dire qu’il se rendrait accompagné de Luck dans le quartier où avaient vécu certaines victimes. Luck ne s’y attendait pas du tout. Mais il ne désapprouvait pas l’idée pour autant.
La journaliste réjouie par ses informations, partit en trombe.

- Il commence à se faire tard. Ma femme va s’inquiéter si je ne rentre pas. Dit le commissaire.

- Rentrez donc. Moi personne ne m’attend. Répondit-il.

Le commissaire s’en alla en faisant un signe de la main au détective. Celui-ci le regardait s’en aller jusqu’à ce qu’il se fondit complètement dans le noir.

Le lendemain, Luck accompagné du commissaire, se rendirent dans le quartier des victimes, avec une idée en tête, recueillir le plus d’indices possibles.
L’une des victimes s’appelait Joe SMITH. Il avait acheté une maison non loin du local de son association, “les Sharpedo d’Alola”. Un jeune homme maigrichon au teint extrêmement pâle les interpella au loin.

- Dîtes moi, vous n’êtes pas du quartier vous ? Qu'est ce qui vous amène ici ? Demanda-t-il.

- En effet, nous enquêtons sur la vague de meurtre de ces derniers mois ; et certains indices nous ont mené jusqu’ici. Répondit le commissaire.

- Je me disais bien que je vous avais vu quelque part. Je connaissais assez bien les trois victimes. Ils étaient tous les trois à la tête de leur association. D’ailleurs, plus personne n’a voulu prendre le flambeau après leur disparition. Expliqua-t-il.

- Avez vous des renseignements sur leurs allées et venues ? Questionna Luck.

- Non, j’en suis désolé. La boulangère les côtoyait bien plus souvent. Elle doit sûrement en savoir bien plus à ce sujet. Affirma-t-il.

Ils allèrent donc à la boulangerie du quartier. Une vielle femme au visage tout fripé, était debout au comptoir. C’était la boulangère. Contente de recevoir de nouveaux clients, elle voulait leur présenter des produits de sa propre création. Seulement, nos deux amis avaient autre chose en tête. Après s’être présentés, elle comprit tout de suite qu’ils étaient ici à causes des 3 morts.

- C’est vrai que je les connaissait bien. Mais ils ne passaient pas non plus toute la journée ici. La veille de leur mort je ne les ai pas du tout vu. J’ai entendu dire que le dernier à leur avoir adressé la parole, c’était un membre de leur association. Déclara-t-elle.

Le local se dessinait au loin, ils virent une jeune femme à l'air sportive et à la peau malte en train d’y sortir. Au moment où elle s’apprêta à fermer la barrière, pour ensuite s’en aller, ils l’interpellèrent :

- Attendez ! Dit le commissaire en courant.

Curieuse de savoir qui pouvait bien vouloir la retenir, elle attendit. Exténué, le commissaire ne pouvait plus dire un mot. Luck prit donc la parole :

- Bonjour, nous enquêtons sur la vague de meurtre, et certains indices nous ont mené jusqu’ici. Selon la boulangère du quartier, un membre de l’association aurait eu une conversation avec trois des victimes. Affirma Luck.

- C’est exacte. Vous l’avez devant vous. D’ailleurs je suis la seule qu’il reste. Confirma-t-elle. J’imagine que vous voulez des explications ? Ne vous inquiétez pas, vous les aurez. Ce soir là, nous avions une réunion dans le local. Ils n’étaient toujours pas arrivés, alors j’ai décidé d’en contacter un avec mon téléphone portable. Ils prétendaient n’être qu’à quelques minutes de marche du local. On les a attendu mais, ils ne sont jamais arrivés. Après leur disparition, les gens ont arrêté de venir. Ils avaient perdu toutes motivations. Expliqua-t-elle.

N’étant pas convaincu, le commissaire passa un appel au commissariat. Elle disait bien la vérité. Nos deux enquêteurs étaient désormais dans une impasse. Ils rentraient donc bredouilles. Ils restèrent silencieux pendant tout le trajet.

Le lendemain, en fin d’après-midi, Luck demanda au commissaire de réunir tous ces agents dans le commissariat. Ils étaient tous là attendre qu’il se mette enfin à parler. Il avait quelque chose derrière la tête, mais quoi ?

- Bien, j’espère que vous êtes tous là ! Parce qu’il est temps que je vous fasse part de mon raisonnement ! S’exclama Luck. Pour commencer, quand le commissaire et moi sommes aller recueillir des informations hier, il y avait cette femme qui prétendait avoir parlé à 3 des victimes se trouvant dans son quartier le soir de leur mort. Ils étaient donc trois face au meurtrier. En étant trois, ils auraient quand même pu se défendre face à lui. Pourtant il n’y avait aucun de signe de résistance. Jusque là vous me suivez n’est-ce pas ? Demanda-t-il

- Pour l’instant, oui... Continuez donc... Affirma le commissaire.

- Sûrement que ce soir là, le meurtrier n’était pas seul, il ne l’a peut-être jamais été d’ailleurs. Ce matin je suis retourné poser des questions aux mêmes personnes qu’hier.
Ils ont prétendu ne jamais m’avoir rencontré.

- Mais qu’est ce que vous racontez enfin !? S’exclama le commissaire troublé.

- Je ne fais que répéter mot pour mot ce qu’ils m’ont dit. Ils disaient tous que ce jour là, ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes, qu’ils se sont endormis subitement, et se réveillaient quelques heures après. J’ai tout de suite pensé que ça ne pouvait être qu’un Pokemon. Toutefois, n’étant pas un expert, je suis donc allé me renseigner auprès d’un professionnel de la région, le Professeur Euphorbe, résidant sur l'île de Mélé-mélé.

- Un Pokemon... Auraient pu tuer tous ces gens selon vous ? Interrogea le commissaire.

- Pas exactement. Je me suis donc penché sur le cas des Pokemon de type Psy, car 3 lignes d’évolutions de ce type sont capables de maîtriser en plus d’Hypnose, la capacité Téléport : Abra, Balbuto et Tarsal. D’autant plus qu’elle coïnciderait avec les autres corps découverts sans aucun indice.

- Donc selon vous, un Pokemon de type Psy aurait hypnotisé les victimes, puis les aurait téléportées dans un autre lieu ? Cela me parait plausible. Mais pourquoi un Pokemon ferait cela ? Avez-vous oubliez les lettres ? Questionna le commissaire.

- Chaque chose en son temps commissaire. Ce Pokemon ne ferait qu’obéir aux ordres de quelqu’un. Cette personne est aussi celle qui écrivait les lettres. Continua Luck.

- Mais ce fichu meurtrier est impossible à dénicher ! S’écria le commissaire.

- Et si je vous disais qu’on l’a déjà rencontré à maintes reprises ? Répliqua Luck en affichant un sourire narquois.

- Je ne vous suis plus du tout là ! Dit le commissaire complètement dépassé.

- Les lettres dont vous parliez à l’instant, étaient en fait signées sous forme d’énigme.
Les premières lettres de chaque ligne forment un mot. Expliqua Luck.

- Alors ces lettres étaient donc un indice... Mais je ne vois toujours pas le bout du tunnel...
“NOELCEC”... Je suis désolé mais ce mot n’a aucune signification. Dit le commissaire perplexe.

Luck monta sur le bureau le plus proche, prit un grand une grande inspiration, et termina son explication :

-Tout simplement parce que ce mot doit être lu à l’envers. En le lisant nous obtenons “KECKLEON”. L’orthographe n’est pas le même mais la signification l’est ! Ce criminel pourrait être ici comme il pourrait être autre part ! C’ est un maître dans l’art du déguisement ! Les trois individus que nous avons interrogé étaient en fait une seule et même personne ! C'est une sorte de Keckleon du crime !