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Le Luxray d'Illumis de Rush777



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Informations

» Auteur : Rush777 - Voir le profil
» Créé le 11/10/2016 à 00:09
» Dernière mise à jour le 16/10/2016 à 21:23

» Mots-clés :   Kalos   Policier   Présence de personnages du jeu vidéo   Présence de poké-humains   Suspense

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Une aide venue d'Illumis
À 15H30 dans la région d’Alola, plus précisément sur l'île d’Ula-ula. Deux enfants à peine âgés de dix ans, jouaient sur la plage. Ils s’amusaient tellement, qu’ils ne prêtaient pas attention à leur entourage, et s’éloignaient de plus en plus, échappant ainsi à la surveillance de leurs parents. Quand soudain, l’un d'eux trébucha et tomba violemment sur le sol. Il ne semblait pas s’être fait très mal. Il se releva, se nettoya les genoux avec les mains, puis, remarqua le corps d'un homme au teint blafard étendu à plat ventre sur le sable. L’autre garçon se rapprocha armé d'un bout de bois, et les deux enfants examinèrent l'individu. Ils commencèrent par le toucher une première fois sur le dos avec le bâton. Il ne réagissait pas ; ils réessayèrent, mais cette fois ci sur le flanc ; le résultat fut le même. Ils décidèrent alors de lui pincer la joue :

- Mais il sens vraiment rien ce type ! S’exclama l’un.

Ils avaient l'air calme en apparence, mais cette situation avait quand même de quoi donner des sueurs froides à ces deux gamins.

- Il ne réagis toujours pas... Déclara l’autre. Retournons le. Suggéra-t-il.

Mais à peine l’homme inerte retourné, ils se rendirent compte d’une chose. Sa gorge n’était pas dans son état normale. Une énorme plaie lui traversait le cou de gauche à droite. Sans parler de l’expression vide de ses yeux. Pas de doute il était mort.
Ce sont les yeux écarquillés et le corps tremblotant, que les deux enfants stupéfaits par leur découverte, s’enfuirent en hurlant. Un nouveau cadavre était retrouvé.
10 Minutes après la trouvaille du corps, les officiers de police sécurisaient déjà les lieux du meurtre. Il ne manquait plus que le commissaire.

-Mais où est donc le commissaire ?! Fit remarquer un officier.

-Toi tu es nouveau... Rétorqua un autre officier. Ce type a toujours eu un train de retard. D’ailleurs, si jamais il venait à l’heure, on ne le remarquerait même pas... Déclara-t-il.

Bien après le début de la chasse aux indices, un crissement de pneu se fit entendre au loin. Il était possible d’apercevoir le véhicule suivit de près par une traînée de fumée ; plus aigus étaient les grincements, plus proche était la voiture. Arrivée à destination, celle-ci freina brusquement non loin des agents de police. Un homme rondouillard, dont le ventre rebondi était relevé par une veste en cuire, en sortit. Il avait les cheveux ébouriffés et en pics comme les épines d’un Qwilfish. La barbe mal rasée, ainsi qu’un visage affichant le stresse et la fatigue dus aux nombreuses affaires de meurtres encore non résolues. Il s’avança tout en scrutant les lieux avec intérêt jusqu’à ce qu’il arriva près d’un officier et l’interrogea :

- Alors où en êtes vous ? Demanda le commissaire la voix harassée.

- Comme d’habitude... Aucun indice mis à part cette lettre dans laquelle le meurtrier continue de nous narguer... C’est comme si le corps avait été déposé ici... Répondit-il l’air perplexe.

- Mais ce n’est pas vrai ! Qu’est ce qui se passe sur cette île à la fin ! S’écria le commissaire inquiet et désemparé par cette réponse devenue plus qu’habituelle.
Pour se calmer les nerfs, il décida de fumer l’un des cigares qu’il avait dans la poche gauche de sa veste. Quand soudainement, son holokit se mit à sonner ; l’appel venait du commissariat :

- Allô commissaire ?! S’exclama l’agent de police.

- Je vous écoute jeune homme. Répondit le commissaire.

- La situation est critique !! Affirma-t-il ; un corps a été retrouvé au Nord de l’île et deux autres à l’Est ! Expliqua-t-il.

- À ce rythme c’est toue l’île qui va y passer ! Déclara-t-il anxieux.

La police ne savait plus du tout où donner de la tête. Les meurtres non résolus s’entassaient sans que le commissaire ne puisse faire quelque chose . Les habitants perdaient petit à petit foi en les forces de l’ordre. Ils étaient si effrayés qu’ils ne laissaient plus leurs enfants sortir seuls.
Au lendemain de toutes ces découvertes de macchabées, le commissaire décida de réunir les meilleurs détectives d’Alola, à qui il avait demandé du secours pour les aider à résoudre le trop plein de dossier qui s’était empilé jusqu’à maintenant. Il pensait qu’il regagnerait espoir en les mettant sur les affaires, mais quand ils décidèrent, de lui faire part du compte rendu de leur travail, il avait tout de suite compris qu’il s’était fait de fausses idées.

- Comment ça toujours pas d’ indice !? Vociféra le chef des policiers. Comment se fait-il que pas avec 3 ! Ni avec 5 ! Mais avec 10 des meilleurs détectives de notre région, nous soyons aussi peu efficaces ?! Continua-t-il.

Il hurla si fort que tous les Picassaut sur le toit s’envolèrent. Les détectives avaient bien essayé de prendre la parole, mais il les flanquait tous dehors un par un. Personne dans le commissariat n’avait la force de lui tenir tête.
En grommelant, il attrapa l’un des cigares dans sa veste, et l’alluma. Au fur et à mesure qu’il fuma, il s’apaisa. Il s’assit devant son bureau, la main contre la mâchoire, le coude en plus du bras gauche posés sur la table et dit :

- Je vois mal ce qu’on pourrait faire maintenant...

Un grand silence se fit sentir dans le commissariat. Jusqu’à que quelqu’un se dévoua :

- Moi j’ai bien une idée ! Affirma le jeune officier. On peut toujours demander de l’aide au Luxray d’Illumis. Poursuivit le jeune garçon.

- Le Luxray d’Illumis tu dis ? Ça va faire des années qu’on n’entend plus parler de lui. Si ça se trouve il est à la retraite. Rétorqua un autre agent.

- Très bien... Commençons par contacter les forces de l’ordre d’Illumis, ils sauront sûrement où le trouver ; nous n’avons rien à perdre de toute façon. Affirma le chef de police.

Aussitôt dit aussitôt fait, le commissariat d’Illumis fut mis au courant, tout les officiers connaissaient son adresse, mais ce fut à un seul qu’il chargea de faire passer l’information ; il n’y avait plus de temps à perdre, il était parti en trombe sans se rendre compte qu’ il pleuvait des cordes à l’extérieur. Essoufflé, il arriva enfin à destination ; les jambes fléchies et les mains sur les cuisses, il leva la tête et lu l’inscription écrite sur le morceau de papier qu’on lui avait remis : “ Avenue Ventôse 3ème bâtiment sur la droite”. C’était bien ici. Il prit une dernière bouffée d’air, et appuya sur la sonnette.