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Le Tueur du Serpentaire de Lief97



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» Auteur : Lief97 - Voir le profil
» Créé le 06/10/2016 à 21:33
» Dernière mise à jour le 26/10/2016 à 10:01

» Mots-clés :   Fantastique   Policier   Présence d'armes   Présence de poké-humains   Suspense

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Crépuscule
La pente était rude. Tylian, emmitouflé dans un manteau épais acheté dans une petite boutique au pied de la montagne, tremblait de froid malgré tout. La neige sifflait à ses oreilles, accompagnée par un vent glacial dont le souffle balayait tous les espoirs du jeune homme.

Cette montagne sacrée n’avait-elle donc pas de fin ?

Il avait mal aux pieds, et il sentait à peine ses jambes. Il avait préféré opter pour un chemin détourné plus discret et moins prisé des touristes qui auraient eu le courage de s’aventurer ici à cette saison. Car si le climat d’Alola était presque tropical, il suffisait de changer d’altitude pour passer du beau soleil à des températures presque polaires.

Tylian, avec l’impression de marcher en mode automatique et de ne plus contrôler pleinement son corps, leva la tête vers le ciel gris. La neige l’empêchait de voir le sommet de la montagne. Tout ce qu’il pouvait apercevoir, c’était ce qui se trouvait à moins de dix mètres de lui. Des sapins, des rochers, et un sentier presque invisible à cause des trente centimètres de neige qui étaient tombés depuis le matin.

Même les Pokémon sauvages se faisaient rares.

Tylian soupira et continua son chemin en regardant le sol à ses pieds. Il aurait donné très cher pour boire un café bien chaud au coin du feu. Même s’il savait qu’il suffisait de redescendre sous les quatre cent mètres d’altitude pour retrouver une température plutôt clémente…

Il songea brièvement à Nellune. Mais la petite fille ne lui serait plus d’aucune aide. Il lui avait fait part de ses doutes, espérant secrètement se tromper, et elle l’avait mal pris, ce qui était compréhensible. Tylian s’en voulait de plus en plus. Il se demandait sérieusement s’il ne l’avait pas mal jugée. Mais son côté rationnel lui hurlait qu’un être humain, quel qu’il soit, ne pouvait pas posséder de pouvoirs liés à un Pokémon. Ça n’existait pas !

Et pourtant… Il s’était enfui du commissariat mystérieusement, il devait l’avouer. Nellune était-elle affiliée à la Police Internationale, ou… possédait-elle réellement des pouvoirs ?

Une bourrasque violente fit sursauter le garçon. Il frissonna, presque gelé. Il porta une main à son visage et se rendit compte que les sensations avaient presque disparues. Il était glacé.

Il accéléra en espérant tomber sur un abri de fortune. Il en avait déjà vu pas mal depuis qu’il avait commencé à monter, trois heures plus tôt.

Il marcha dix minutes avant que la côte ne devienne un terrain presque plat qui dominait une vallée rocheuse encastrée dans la montagne. Il se dirigea vers un bosquet de sapins en remarquant le sol presque dépourvu de neige. Un endroit parfait où s’abriter.

Il s’assit contre un rocher, tout près du tronc d’un arbre. Il sortit son Lugulabre. Son Pokémon, compréhensif, rapprocha ses flammes de son dresseur, qui soupira d’aise.

—Ah… Heureusement que je t’ai amené à Alola, toi…

Lugulabre lâcha une sorte de soupir satisfait à son tour, apparemment content de rendre service.

Tylian attendit un peu d’être réchauffé pour ouvrir son manteau et en ressortir ses écouteurs et son téléphone. Il ne lui restait plus que 10% de batterie. Seules ses nuits dans des hôtels lui permettaient de recharger son précieux smartphone. Et il n’y avait pas d’hôtel dans les parages, ni à portée des quelques Pokédollars qui traînaient dans son portefeuille.

—Allez, dernière fois que je peux me permettre d’écouter la radio, Dit le garçon en plaçant les écouteurs à ses oreilles.

Il chercha la chaîne d’information d’Alola. Les journalistes évoquèrent l’acte du Serpentaire qui s’était produit dans la nuit, puis la fermeture du port de l’île, et…

—La météo… Grogna Tylian. M’en fous.

Il s’apprêtait à éteindre son téléphone pour préserver ses derniers pourcentages de vie, mais la journaliste capta son attention.

—… A haute altitude, la tempête de neige annoncée hier va s’abattre sur la montagne et des flocons risquent de tomber un peu sur l’ouest de l’île. Nous recommandons à tous d’éviter l’escalade aujourd’hui et les randonnées. Le sommet de la montagne a été placé sous une alerte avalanche de niveau 3. L’île de Mele-Mele quant à elle…

Tylian éteignit son téléphone en soupirant.

—Manquait plus que ça !



***


—Tu l’as en visu ? Demanda l’agent S8 de la Police Internationale à son collègue.

Le collègue en question était son supérieur hiérarchique, dont le nom de code était Eldonis. Il marqua un silence et grommela avant de répondre, fidèle à son caractère ronchon :

—J’y crois pas…

Ses jumelles à vision thermiques aperçurent la silhouette d’un jeune homme assis sous un arbre, et en compagnie d’un Pokémon qui dégageait une forte chaleur.

—Il a un Lugulabre. Et c’est le jeune que j’ai arrêté sur Akala hier ! Comment a-t-il quitté le commissariat ?

L’agent S8 fronça les sourcils.

—Quoi, comment ça ? Celui qui cherche aussi le Serpentaire ?

—Oui.

—C’est qui, ce gars-là, exactement ?

—On n’en sait rien. Y’a plusieurs hypothèses, mais la priorité n’est pas d’enquêter sur lui, mais sur le tueur. Pourtant je crois qu’on devrait arrêter ce gosse et le mettre sous les verrous. Il va faire foirer l’enquête.

—Je veux bien, mais attendons que la tempête se calme. Et qu’il range son Pokémon, comme ça pas besoin de risquer un combat. En attendant, installons-nous ici.

Les deux agents se placèrent à l’abri d’un rocher penché et enfoncé dans le sol recouvert de givre. Eldonis garda le garçon dans son champ de vision à l’aide de ses jumelles.

—Il est à cent vingt-deux mètres de nous. Il ne risque pas de nous voir et encore moins de nous entendre…

—Tant mieux, Sourit l’agent S8. Profites-en pour me parler de ces hypothèses, à son sujet. C’est qui, un genre de mercenaire lié au tueur ?

—Non, loin de là. On pense qu’il connaissait une des familles de victimes. Tu te souviens de la journaliste d’Unys qui avait récupéré des infos confidentielles sur l’enquête, au début de cette tous ces assassinats ?

—Oui. On l’a payée pour qu’elle garde le silence et elle nous a rendu les dossiers.

—On a remarqué que les fichiers avaient été repêchés par quelqu’un à distance. Quelqu’un qui connaît pas mal de choses en informatique puisqu’on n'a pas réussi à retrouver sa trace. Enfin, les spécialistes étaient occupés ailleurs, alors ça n’a pas été prioritaire non plus.

—Je vois. Ce jeune s’y connaît en informatique et connaissait une victime… Il voudrait se venger, alors ? Trouver le tueur lui-même ? Tu crois qu’il veut jouer au justicier ?

—C’est probable, oui. Et stupide. A cause de ça, on risque de laisser le Serpentaire s’échapper !

Les deux agents de la Police Internationale restèrent silencieux quelques minutes. Vêtus de manteaux parfaitement adaptés au froid, ils paraissaient parfaitement à l’aise dans l’environnement hostile qui les entourait. Des Hyperball étaient fixées à leur ceinture et des armes de poings restaient dissimulées sous les pans de leurs vestes.

—C’est étrange, tu ne trouves pas ? Interrogea l’agent S8. Nos supérieurs nous demandent de fouiller le sommet de la montagne sacrée sans preuve ni indice de la présence du Serpentaire là-haut, et on se rend compte que quelqu’un nous précède. Quelqu’un qui n’a pas de liens avec nos informateurs, pourtant ! Ce jeune est peut-être un ami du tueur, non ?

—Possible, oui. Répondit Eldonis. Ou alors ces fameux informateurs anonymes qui nous aident depuis le début de l’enquête savent des choses que nous ignorons sur cette région paumée…

—Je me le suis demandé aussi. Qu’est-ce qu’on fait, alors ?

—On attend que le gosse bouge ses fesses et on l’arrête. Et après ça, j’ai bien l’intention de parler de ces informateurs à nos supérieurs. Y’a des trucs louches, ici…



***


Tylian attendit une heure avant que la tempête ne se décide à se calmer. Il se leva en s’étirant. Il se tourna vers Lugulabre et se rendit compte qu’il n’avait pas envie de le remettre dans sa Ball. Son Pokémon était à la fois un compagnon, une source de chaleur et un garde du corps. Autant le conserver.

—C’est parti !

Tylian rejoignit le sentier et reprit l’ascension de la montagne à un rythme soutenu. Comme d’habitude, il était trop pressé, mais il avait l’intention d’atteindre le sommet rapidement.

A peine eut-il parcouru quelques dizaines de mètres qu’un appel retentit dans son dos.

—Stop !

Tylian, stupéfait de trouver des hommes si haut sur la montagne malgré l’alerte avalanche, pivota.

Il reconnut aussitôt l’un des deux inconnus qui avançaient vers lui. C’était l’agent de la Police Internationale qui l’avait arrêté un jour plus tôt !

—Vous ? S’étrangla le garçon.

Deux pistolets se braquèrent dans sa direction.

—Rappelle ton Lugulabre, mon gars ! Fit le second agent.

Lugulabre avait commencé à attaquer avant la fin de sa phrase ; usant de son Type Spectre pour devenir presque invisible, il avait rapidement glissé en direction des deux hommes et craché des flammes bleutées à haute température.

Les deux agents lâchèrent leurs armes en criant ; elles venaient de prendre feu. Les deux hommes reculèrent, puis sortirent des Hyperball. Tylian lança l’une des siennes et son Feunard forme Alola en jaillit. Le garçon croisa le regard intelligent de ce nouveau partenaire :

—Fais en sorte qu’ils ne puissent pas me suivre !

Il s’adressa à ses deux Pokémon alors qu’un Mangriff et un Colossinge apparaissaient devant les policiers :

—Et rejoignez-moi au plus vite !

Tylian fit demi-tour, et courut. Il savait qu’il pouvait passer pour un lâche, mais il avait bien une idée de ce qu’allait faire son Feunard. Une petite avalanche serait un bon point pour semer ses poursuivants, et il ne voulait pas être pris dedans. Et puis il ne doutait pas des facultés d’un Pokémon Spectre comme Lugulabre, qui pourrait le retrouver facilement. Tout comme Feunard qui vivait dans son habitat naturel.

En plus, ils avaient des avantages de Type sur les Pokémon des deux agents.

Tylian courut en entendant des grondements, des cris et des bruits de lutte dans son dos. Le combat avait commencé.

Une autre certitude fit sourire le garçon.

La Police Internationale était sur ses trousses, sur la montagne sacrée.

Ça devait bien être une preuve que le Serpentaire était là-haut, non ?



***


Tylian tomba à genoux dans la neige.

Deux heures.

Deux heures qu’il fuyait ces agents !

Ses Pokémon n’étaient pas réapparus. Peut-être avait-il surestimé leurs capacités. Soit ils n’avaient fait que ralentir les agents avant de tomber KO, soit ils avaient du mal à le pister dans la tempête. Il s’inquiétait. Il se releva en se demandant s’il ne devait pas revenir en arrière. Quel dresseur il faisait ! Laisser ses Pokémon affronter seuls des espions surentraînés…

—Lâche… Marmonna-t-il à sa propre encontre en époussetant son manteau recouvert d’une fine couche de neige.

Il releva la tête et sursauta bêtement.

Un chalet.

Le bâtiment, assez petit, n’en était pas moins impressionnant. Il semblait solide, à l’abri d’une paroi et de quelques pins, mais il paraissait surtout abandonné.

Tylian s’approcha en sortant son troisième et dernier Pokémon.

—Salut, Karaclée.

Le Pokémon le salua en s’inclinant légèrement.

—Reste derrière moi. On est sûrement suivis.

Le garçon s’avança vers le chalet et repoussa la neige devant la porte avant de tenter de l’ouvrir. La serrure gelée résista en grinçant. Tylian se tourna vers Karaclée :

—Tu peux l’ouvrir ? Quitte à la casser… J’ai vraiment besoin d’un toit pour me réchauffer avant de repartir.

Le Pokémon aquiesca puis son poing droit s’illumina brièvement, juste avant qu’il ne traverse la serrure dans un bruit monstre. La poignée pendouilla, inefficace désormais. Tylian ouvrit la porte sans mal, puis la referma derrière son Karaclée, du mieux qu’il put.

Il sentit la chaleur d’un feu dans la maison. Il s’inquiéta soudain. Quoi, c’était habité ?

—Y’a quelqu’un ? Lança-t-il, prêt à subir les conséquences de son entrée par effraction.

Il n’y eut aucun bruit en retour. Un silence de plomb. Anormal.

Tylian s’avança. Son Karaclée était tendu. Quelque chose clochait.

Le garçon fouilla deux pièces à vivre, une cuisine, puis tomba sur l’arrière du chalet. Une autre porte donnait sur l’arrière du bâtiment, face à la paroi rocheuse. Il remarqua qu’elle était entrouverte et…

Des traces de pas dans la neige. Qui s’éloignaient dehors. Toutes fraîches.

—Que…

Tylian regarda les traces sans comprendre. S’il avait surpris l’habitant du chalet, celui-ci serait-il vraiment parti de chez lui comme un voleur ? Ou alors Tylian avait-il simplement effrayé un squatteur ?

Karaclée tira le bras de son dresseur pour requérir son attention.

—Qu’est-ce qu’il y a ?

Le Pokémon lui montra une pièce qu’il n’avait pas encore visitée. Tylian entra dans une sorte de réserve et… il lâcha un cri de terreur.

Un Sablaireau pendait à un crochet, au plafond de la salle. Sa peau blanche comme neige était maculée de sang.

Tylian repéra presque aussitôt le message écrit à la main sur un mur. Ecrit à l’aide du sang du pauvre Pokémon.

ABANDONNES OU MEURS

Tylian se sentit pâlir quand il reconnut la signature du Serpentaire juste en-dessous.

Pendant une folle seconde, son cœur se mit à battre la chamade mais il resta parfaitement immobile.

Puis, sans se soucier de la menace ni du Sablaireau, il sortit de la pièce en trombe et se rua sur la porte arrière du chalet, son Karaclée inquiet sur ses talons.

Tylian observa les traces récentes. Un homme, sans aucun doute. Le tueur !

Le jeune homme courut derrière les traces qui se dirigeaient vers le sommet de la montagne.

L’aura sombre qui se dégageait parfois de lui réapparut, et la soif de vengeance naquit au fond de son ventre, obstruant toutes ses autres pensées.



***


L’agent S8 râla :

—Voilà pourquoi je préfère la mer à la montagne !

Eldonis soupira :

—On n’a pas été assez réactif, c’est tout. Nos Pokémon non plus d’ailleurs. Aucun de nous n’est habitué à combattre dans de telles conditions tout en affrontant une petite avalanche !

—Je sais bien…

Le Feunard du dresseur avait bien vite réussi à faire déferler des tonnes de neige en travers du chemin. Et ce Lugulabre, trop vif et presque intouchable, avait mis KO Colossinge avant de partir rejoindre le dresseur qui avait pris les jambes à son cou.

Les deux agents parvinrent enfin à se stabiliser en haut du tas de neige qui leur obstruait le passage.

—Ils sont déjà loin, je suppose ! Se plaignit l’agent S8 en descendant prudemment de l’autre côté.

—Certainement, mais nous sommes plus tenaces et mieux équipés. Ce dresseur ne pourra pas nous échapper éternellement. Alors cesse de faire le rabat-joie et concentre-toi sur notre objectif.

—Oui, oui…

Les deux agents faillirent dégringoler dans la neige mais réussirent à poser le pied sur la terre ferme. Avant de remarquer la dure épreuve qui les attendait : une montagne à gravir.

Refusant à admettre une potentielle défaite, Eldonis se lança le premier, suivi par con acolyte qui l’interrogea :

—On appelle les renforts ?

—Oui. Donne-leur la description du jeune et dis-leur de commencer les recherches au sommet. Au point où on en est, inutile de faire dans la dentelle. Le Serpentaire est quelque part là-haut, alors dis-leur de ramener un hélico avec radar thermique.



***


Nellune essuya ses yeux humides en reniflant. Debout sur la plage, les vaguelettes venaient lui lécher les pieds à intervalles réguliers, mais elle les ignorait éperdument.

Elle n’avait pas du tout aimé la réaction et les mots de Tylian. Jamais elle n’avait menti, et pourtant le garçon la prenait pour la responsable de tous ses problèmes, ou presque. Elle avait pourtant voulu l’aider !

Elle ne comprenait pas non plus pourquoi les adultes pensaient toujours dur comme fer que leurs idées étaient les seules à êtres vraies. Au nom de la raison, ils étaient toujours prêts à dire que la magie n’existait pas, ou, dans ce cas-là, à penser qu’une petite fille avec des pouvoirs, ça n’existait pas.

Nellune existait bien, pourtant !

Elle toucha son tatouage lumineux au poignet. Evoquant la lune, il n’avait rien de naturel. Pourtant, Tylian la prenait pour une menteuse ! Ah, les grandes personnes étaient vraiment trop sûres d’elles !

—Les adultes sont stupides ! S’écria-t-elle à l’intention du ciel, espérant une réponse.

Elle se tut, et un vent frais vînt lui caresser le visage. Elle renifla une dernière fois et redressa les épaules. Il fallait qu’elle se résigne à aider Tylian. Elle était obligée. C’était ce que voulait le Pokémon qu’elle aidait. Et elle voulait lui rendre service ; c’était le seul à toujours avoir été gentil avec elle. C’était son ami.

Et puis Tylian jouait le gros dur qui ne croyait en rien, mais Nellune était persuadée qu’elle arriverait à le faire changer d’avis. Et qu’il n’était pas aussi méchant qu’il le laissait paraître. Juste un peu maladroit. Mais avec quelques preuves et un peu d’aide, il pourrait peut-être changer d’avis et redevenir son ami ?

Nellune tourna son regard vers la montagne sacrée. Tylian était parti là-haut, elle le sentait au fond d’elle. Il avait dit qu’il ne le croyait pas, mais il y était quand même allé. Ça voulait dire que le garçon croyait quand même un peu en elle.

Elle était loin, la montagne. Mais Nellune savait qu’elle pourrait aller au sommet en quelques secondes. C’était pratique, d’être aidé par un Pokémon très très fort !

Elle sourit, et ferma les yeux.

Puis, d’un coup, elle disparut.

Sur la plage, il n’y avait plus personne.