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Stalhblume de Clafoutis



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Informations

» Auteur : Clafoutis - Voir le profil
» Créé le 03/08/2016 à 12:30
» Dernière mise à jour le 03/08/2016 à 12:30

» Mots-clés :   Absence d'humains   Action   Aventure   Humour   Région inventée

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Partie 3 : Il faut sauver le soldat Morflam.

Artichtote

 Je jetai un œil à ma bourse ; presque vide. Je soupirai de dépit. C'était bien beau d'avoir de l'argent, mais si c'était pour le dépenser inutilement... J'avais bien l'air maline là, avec une dizaines de peintures, poteries, et autres bricoles inutiles et sans aucune valeur historique entre mes ailes !

Heureusement, la disparition du soleil signifiait aussi la fermeture des magasins. Ce qui signifiait la fin de mon calvaire pécuniaire ! Du moins pour la journée. Je savais que demain je remettrais ça ; il fallait vraiment que je corrigeasse cette sale habitude. Mais c'était plus fort que moi, dès que je voyais quelque chose d'étrange, il fallait que je me l’acquisse.

Ma maison par exemple, elle était tout simplement remplie de babioles en tout genre, tellement qu'on ne voyait même plus le parquet ! Et ça faisait si longtemps que je n'y avais plus mis les pattes qu'il devait en plus y avoir une tonne de poussière... brr... ça ne me donnait pas spécialement envie d'y retourner.

Mais inutile d'y penser, j'avais mon nouveau chez-moi désormais : une chambre au château de Wearl, rien que ça ! Et justement, il s'agissait là de mon prochain arrêt avant le pays de Morphée...

— … waaah !!

Soudain, le château trembla brusquement ; je vis mon corps s'écraser pathétiquement au sol, avant d'être enseveli par ma montagne d'achats !
Qu-Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Encore une muraille qui sortait du sable ?! Non, ce n'était pas le même type de séisme, celui-là était bien plus court. C'était presque comme si quelque chose venait de heurter le château avec une force formidable...


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Affienns

 Les qualités de combattante de Cassis n'était plus à prouver ; en revanche, pour ce qui était de ses capacités de conductrice...

— Je sens que vous voulez tous me dire quelque chose..., grinça la Mysdibule.
— Oh non, déclarai-je ironiquement, ce n'est que ton imagination.
— … j'aurais peut-être une remarque à faire sur l'atterrissage..., marmonna Brazoro.
— Alalah ! chantonna Meloet. On a fait BOUM !
— Je ne veux rien entendre ! s'énerva Cassis. Et puis, nous sommes finalement arrivés, non ? C'est ce qui compte !

Elle avait raison, il fallait voir les choses positivement. Nous étions à Wearl, immanquablement. Le mur du château aussi était immanquable, peut-être parce que nous l'avions heurté à pleine vitesse.

— Vous m'en devez une, souffla la voix de Dunkel. Si je ne vous avez pas protégés d'un bouclier de ténèbres avant l'impact, vous auriez fini aplatis comme des crêpes !

Je tiquai désagréablement à sa remarque. Nous lui en devions une ? N'étais-ce pas lui qui avait détruit notre Confrérie et indirectement tué Azorn ?! …. je savais que c'était inutile de ressasser le passé, mais au fond de moi, je n'étais pas prêt de le lui pardonner.

— Quoi qu'il en soit, éluda Cassis, il faut signaler notre retour aux autres !
— Si tu veux mon avis, soupirai-je, nous l'avions déjà bien signalée...

Avec le bruit que nous avions fait, ce serait étonnant qu'un petit attroupement de Pokémon ne vînt à notre rencontre.

— … qu'est-ce que je disais, soulignai-je.

Et je ne m'étais pas trompé. Deux formes draconiques s'approchèrent vivement, rapidement suivit par d'autres Pokémon bien familiers.

— Stalhblume ?! s'étonna Roberto-Michel.
— Aglaé ! bondit Wildnis.
— I-Il y a un trou dans le mur ! paniqua Braun. Vite, il faut appeler l'équipe de maçon !
— Il faut surtout les soigner ! s'affola Patch.
— Vous avez retrouvez Affienns ! s'exclama Artichtote.
— Pourquoi vous êtes sur... un nuage noir ? plissa Belcol-Exion des yeux.

Tout le monde parlait en même temps, et il y avait de quoi. J'avais été kidnappé, Cassis – accompagné d'un petit groupe – était parti à ma recherche, et une semaine plus tard, nous réapparaissons comme par magie en détruisant un mur avec un tapis de ténèbres !

— Du calme ! tonna Cassis. Déjà Patch, nous allons très bien ; tu peux ranger ton attirail de baies ! Ensuite, nous avons matière bien plus urgente à discuter. Wildnis, il nous faut tenir une réunion d'urgence, maintenant !


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Belcol-Exion

 Nous restâmes perplexes de très longues minutes. Dans la salle du trône de Wearl, le silence était roi. Si j'avais bien compris, Affienns avait été kidnappé par ses anciens amis d'enfance, qui s'étaient faits manipuler par un être de ténèbres millénaire. Ensuite, ils avaient usé des pouvoir de ce même être millénaire – maintenant transformé en bracelet – pour créer un « Tagique » qui leur a permit de voler à pleine vitesse jusqu'ici.

Mais ce n'était pas le plus gros ; pendant la mission sauvetage, le grand chef de Guilde – le Primonarque – aurait demandé à Morflam de tuer Stalhblume, et suite l'échec de son plan, le Primonarque aurait décidé de téléporter la Roussil à son QG. Normal.

— C'est pourquoi il faut partir le plus tôt possible pour la Guilde, conclut puissamment Stalhblume.

Une proclamation qui nous fit tous frissonner. La Guilde. La plus haute instance d'Iræ, réputée pour être le siège du Primonarque, le plus puissant Alakazam existant ; en fait, c'était sans doute le Pokémon le plus puissant existant.

— Tu ne comptes pas... attaquer la Guilde tout de même ?

Nous partagions tous l'inquiétude d'Artichtote. Je savais que Stalhblume avait pour projet fou de détruire la Guilde un jour au l'autre. Sauf que j'espérais que ce jour arriverait le plus tardivement possible !

— … non, souffla la Mysdibule. Je n'ai pas encore perdu la raison.

Une foule d'expiration de soulagement se firent entendre, dont le mien.

— Cependant, ce n'est pas une raison pour rester les bras-croisés. Morflam fait partie de mon armée ; et je ne me souviens pas lui avoir donnée l'autorisation de s'en aller !
— Et tu comptes faire quoi ? intervint Brazoro. Te présenter à l'accueil et demander gentiment qu'on te rende Morflam ?

Un silence de réflexion alourdit l'atmosphère, et à raison. L'ennemi était le Primonarque, ce qui n'était pas rien.

— … j'ai quelques questions, se fit entendre Artichtote.
— Nous t'écoutons, répliqua Stalhblume.
— Si j'ai bien compris, Morflam devait te tuer, c'est ça ? Mais elle a échoué et le Primonarque l'a ramené à la Guilde.
— Oui, c'est bien cela.
— … donc, si je résume, le Primonarque peut téléporter n'importe qui, où qu'il soit, directement à son QG ?

L’hypothèse de la Canarticho jeta un froid, déjà qu'il ne faisait pas spécialement chaud ici...

— Attends, s'avança Patch. Tu veux dire que s'il le voulait, il pourrait tous nous téléporter, là tout de suite ?!
— Sans oublier qu'il est réputé pour voir tout ce qui se passe sur le continent..., renchérit Roberto-Michel.
— Si ça se trouve, paniqua le Pachirisu, il nous voit en train de comploter contre lui et il s’apprête à tous nous tuer ! Hiiiiii ! Je sens que mes gènes récessifs de cookies sont en train de reprendre le dessus !
— Assez !

Nous nous retournâmes tous vers Stalhblume. Elle semblait excédée et terriblement irritée. Je le sentais mal, mais alors, très mal ce coup.

— Ne laissez pas la peur nous envahir, c'est justement ce que notre adversaire veut. J'ignore les raisons qui ont poussé le Primonarque à agir de la sorte, cependant, il faut qu'il sache qu'on ne le laissera pas jouer avec nous comme bon lui semble.
— …

Elle avait beau dire, la simple mention du Primonarque nous paralysait sur place. Ce Pokémon était une véritable légende, c'était LE Primonarque, un être dépassant l'entendement ! Capable de tous nous tuer au moins 100 fois avant que l'on ne pût s'en rendre compte !

Malgré tout, même si la terreur me dominait, au fond de moi un étrange sentiment bouillonnait. Pourquoi est-ce que je m'étais entraîné pendant toute cette semaine ? Pourquoi est-ce que j'avais décidé de bouleverser mon mode de vie et de devenir plus fort ? La réponse était simple : je voulais pouvoir rivaliser avec Morflam.

Quel intérêt, maintenant qu'elle était partie ? Non, je ne pouvais pas accepter que tous mes efforts ne fussent réduits à néant à cause d'un type qui ne se sentait plus ! J'attendais avec tellement d'impatience le jour où je pourrait lui montrer mes progrès !

— Stalhblume à raison, lâchai-je. Il faut faire quelque chose.

Mon intervention inattendue provoqua une exclamation générale ; était-ce si surprenant que ça ?

— M-Mais ! s'affola Artichtote. Faire quoi exactement ? On ne peut ni attaquer la Guilde, ni leur demander de nous ramener Morflam !
— Inutile de les affronter, ni même de leur demander l'autorisation, continuai-je. On pourrait, par exemple, les infiltrer et libérer Morflam.
— C'est de la folie ! Et puis, même dans l'hypothèse improbable que nous réussissions cela ne servira à rien puisque le Primonarque pourra la re-téléporter et dans ce cas, retour à la case départ !

Je grimaçai. Effectivement, de ce point de vu, les choses se compliquaient grandement. Fichu Primonarque et ses pouvoirs complètement abusés !

— On réfléchira à ça plus tard ! m'énervai-je. Pour l'instant, l'urgence est de sortir Morflam de là !
— Nous sommes faibles..., marmonna Brazoro.

Le Chimpenfeu s'attira instantanément mes foudres, ainsi que celles de Stalhblume.

— N-Ne me regardez pas comme ça, laissez moi finir ma phrase ! crissa t-il entre ses dents.

Après avoir vérifié plusieurs fois qu'il ne risquait rien, Brazoro reprit la parole.

— Ahem, comme je le disais, nous sommes faibles, surtout comparés à la Guilde. C'est pourquoi je pense que nous risquons rien d'elle. Le Primonarque nous considère sûrement comme des insectes, il ne veut certainement pas gaspiller son énergie pour nous.
— Et donc ? Qu'est-ce que cela nous apporte ? grinça Stalhblume.
— Si je ne me trompe pas, la Guilde siège dans une ville indépendante, non ?
— C'est exact, compléta Artichtote. A Sotarc, la plus ancienne ville d'Iræ, qui n'est reliée à aucune des quatre grandes régions. Il est dit que n'importe qui peut y réclamer une résidence s'il le souhaite, une sorte de havre de paix.

Brazoro hocha la tête, sûr de lui.

— N'importe qui, tu l'as dis toi-même.

J'écarquillai les yeux, comprenant où il voulait en venir.

— Tu ne suggères tout de même pas que... nous partions nous installer là-bas ?!
— Et pourquoi pas ? Le temps de trouver une solution pour Morflam.
— Intéressant, souleva Affienns. Et comme nous sommes « insignifiants » à leur yeux, ils nous laisserons tranquilles...

Stalhblume soupira.

— Je ne veux pas casser vos rêves, mais Morflam avait pour ordre de me tuer. Autrement dit – et sans vouloir me vanter – je ne suis pas si insignifiante pour eux.
— Alors le problème vient de toi, répliquai-je.
— … pardon ?

Oups, vue la mâchoire qui pointait vers moi, j'avais intérêt à reformuler !

— Ce que je voulais dire, continuai-je vivement, c'est que Sotarc n'est pas sûr pour toi, et uniquement toi. Mais nous, nous n'y risquons rien.
— C'est un raisonnement stupide, siffla Stalhblume au tac au tac. Ils savent que vous êtes liés à moi, de ce fait, vous présentez tous un intérêt pour la Guilde, à savoir, celui de m'atteindre.
— Donc, tu préfères à ce que l'on reste ici, à se tourner les pouces ? Nos options sont toutes très limitées et risquées ! Mais il faut impérativement en choisir une si nous voulions avancer !
— Comme si tu avais besoin de me le dire !

Cela ne me ressemblait décidément pas de hausser la voix sur l'un de mes supérieurs, surtout si ce dernier pouvait mettre fin à ma vie d'un simple geste. Cependant, je ne pouvais pas flancher ; je sentais comme une force invisible qui me poussait à toujours répliquer.

— Moi, j'y vais, déclarai-je à voix forte. Brazoro à raison, aller à Sotarc est la meilleure solution. Et puis, que risquons nous ? De se faire attaquer par la Guilde ? Parce que nous en sommes protégées ici ?
— Très bien, concéda Stalhblume. Bien que je n’apprécie pas ton attitude, tu as raison sur ce point. Nous ne pouvons nous cacher de la Guilde ; si cette dernière voulait réellement me tuer, elle l'aurait déjà fait.
— Dans ce cas, rien ne nous empêche de partir pour Sotarc.

Patch bondit dans notre conversation ; il était tout sauf rassuré.

— Cela ne règle pas le problème ! protesta t-il. Que ferions-nous là-bas ?
— Il est vrai que nous avançons à l'aveugle, réfléchis-je. Cependant, nous avançons quand même. Nous ne pouvons pas abandonner Morflam, ce serait comme dire à la Guilde que nous sommes à sa merci !
— Nous aviserons sur place, me suppléa Stalhblume.
— Plus j'y pense, et plus ça me semble une bonne idée..., lâcha Artichtote

La Canarticho pencha la tête, comme pour l'aider dans sa réflexion.

— Sotarc est un peu la fierté de la Guilde. Si nous n'y causons aucun grabuge, je doute qu'ils nous causerons des problèmes. En fait, si l'on veut se protéger de la Guilde, Sotarc semble même être le meilleur endroit !

Euh... oui ? J'avais beau y réfléchir, je ne voyais pas où elle voulait en venir.

— Vous n'avez pas l'air convaincu, soupira Artichtote, je vais être plus claire. Brazoro l'a dit, nous sommes insignifiants par rapport à la Guilde, surtout au niveau de nos forces militaires. Alors, qu'elle image renverrait la Guilde si des êtres insignifiants causaient du remue-ménage dans sa ville ? Pas très bonne, assurément. Cela signifierait qu'elle laisse n'importe qui lui causer du tort. D'autres Pokémon, plus puissants que nous, auront alors l'idée de tenter leur chance. Bien sûr, la Guilde les repoussera tous, mais cela plongera Sotarc en état de guerre.

Artichtote se redressa et ajusta ses petites lunettes.

— Or, la Guilde voudra à tout prix éviter ça ; Sotarc est leur havre de paix. Toutes formes de violence y est proscrite. Évidement, si nous venons en envahisseur, nous serons exterminés sans discuté, en revanche, si nous venons pacifiquement, ils n’enclencheront pas eux-même les hostilités. Dans la même veine, toujours si nous venons en paix, ils ne nous refuseront pas d'entrer, cela voudrait dire que Sotarc n'est pas aussi libre qu'ils le prétendent.

Le long raisonnement d'Artichtote nous laissa tous pantois. N'empêche, il y avait du vrai dans ce qu'elle disait ; elle n'était pas l'érudite du groupe pour rien ! Se servir de Sotarc, la fierté de la Guilde, pour se protéger de cette dernière... Hahaha ! L'idée était à la fois follement audacieuse et audacieusement brillante, et brillamment folle !

— Nous n'avons rien à perdre et tout à gagner, acquiesça Stalhblume. Et j'avoue que l'idée de me balader impunément chez un ennemi est assez grisant !
— Alors tout le monde est d'accord, cette fois ? voulus-je vérifier.

Aucune protestation. Patch tremblotait encore, mais c'était bien loin des spasmes de terreur d'avant.

— Dans ce cas c'est décidé, conclus-je, nous allons narguer l'ennemi directement chez lui. Nous partons pour Sotarc !


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Aglaé

 De l'action, de l'action, et toujours de l'action. Nous venions à peine de revenir d'une mission qu'une autre pointait déjà le bout de son nez. Et pas n'importe laquelle, celle de se jouer de la Guilde sous son propre nez !
C'était ça, exactement ça la vie que je recherchais. Une vie où je n'avais pas le temps de souffler, sans cesse sous une pression stimulante !

— Aglaé ! se fit entendre une voix derrière moi.

Tss. Moi était partit première dès que la réunion fût terminée justement pour l'éviter. Non, il fallait qu'il me rattrape.

— Wildnis..., me retournai-je à contrecœur.
— T-Tu vas bien ? hésita t-il. Tu m'as manqué tu sais, durant toute cette semaine, je n'ai pas pu fermer l’œil tellement j'étais inquiet...

Par pitié, qu'il arrête de me regarder avec ce regard de chien battu ! Il était pathétique.

— Dis-moi Wildnis, tentai-je de rester calme. Sais tu pourquoi est-ce que je suis partie avec Cassis ?
— …euh... non, pas vraiment... ça devait être ta manière à toi de rembourser notre dette envers elle, non ? Mais pourquoi tu me demandes ça ?

J'en était sûre. Il n'avait même pas réfléchis une seule seconde à mes raisons. Dans sa tête, je devais encore être la petite femme douce et docile.

— Je vais repartir, Wildnis. Je vais à Sotarc moi aussi.
— P-Pardon ? M-Mais... pourquoi ?
— Je ne suis plus la même. J'en ai assez de porter un masque en permanence, je veux être moi-même. Je m'en suis rendu compte que j'ai affronté cette Roserade ; ces sensations qui m'envahissaient, le frisson du combat, c'est ça que je recherche. Et non pas une vie de château morne et répétitive.
— Qu...
— Je suis désolée, je sais que ça doit te faire un choc mais c'est ainsi. Je ne peux pas trouver mon bonheur entre les murs du château, si tu m'aimes vraiment, comprend au moins ça.

J'accélérai le pas, m’empressant de prendre la fuite. Wildnis ne bougea pas d'un pouce, immobile et choqué. Sans doute n'avait-il dû rien comprendre à ce qui venant de se passer. Peut-être que j'aurais dû mieux lui expliquer ce que je ressentais, mais honnêtement, je n'en avais pas la patience.

Pour ma part, j'étais soulagée d'avoir envie pu lui dire ce que j'avais sur le cœur, comme si les derniers liens qui me retenaient venaient de se briser. Désormais, je pouvais enfin me diriger vers ma nouvelle vie, ma liberté, loin de ce château... et je pouvais aussi me concentrer sur mon prochain objectif : me renforcer.

Je devais perfectionner mes pouvoirs et mon World of Rocks, et la prochaine fois que je reverrais cette fichue Roserade, je lui ferais bouffer ses roses !