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Secrets en Pagaille de Ice-Kagen



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» Auteur : Ice-Kagen - Voir le profil
» Créé le 29/07/2016 à 12:12
» Dernière mise à jour le 02/03/2017 à 17:41

» Mots-clés :   Absence d'humains   Absence de poké balls   Action   Humour   Suspense

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Chapitre 7: Mêlée dans la banque
Cachés derrière un immeuble, Shikanisu et Escudo Verde ne s’adressaient pas la parole car ils éprouvaient de la colère l’un envers l’autre. Escudo Verde en voulait à Shikanisu pour le comportement puéril qu’il avait eu la veille à l’égard de Lucas, tandis que Shikanisu en voulait à Escudo Verde pour l’avoir comparé à ce Lucario qu’il maudissait tant. Pourtant, s’ils voulaient être efficients, ils n’avaient d’autre choix que de coopérer. Ca, le batracien l’avait bien compris lors de leur combat contre Ray et Bob : ses faiblesses étaient compensées par les résistances de son acolyte et vice-et-versa. Si le hérisson en armure n’avait pas été là pour l’aider, l’amphibien se serait sans doute fait charcuter. Il avait bien fait d’accepter son aide. Ils faisaient équipe depuis à peine un jour; pourtant Shikanisu avait déjà du mal à envisager d’agir à nouveau en solo.
La colère qui animaient les deux Pokémon, n’était pas la seule raison de leur silence : Ils songeaient aussi tout deux à Fairy. Escudo Verde avait de la peine pour elle et s’inquiétait beaucoup du fait qu’elle était devenue totalement paranoïaque et hystérique. Il ne l’avait jamais vue comme ça auparavant. Mais celui qui se faisait le plus de souci pour elle, était son mari. La voir dans cet état lui déchirait le cœur. Et puis, elle lui en voulait alors qu’il n’avait absolument rien fait de mal. Il avait aussi très peur de la perdre, car vu la tournure que la situation prenait, il était probable qu’elle pense au divorce sous peu. Il suffisait qu’il dît la vérité pour que tout cela cessât, mais s’il ne le faisait pas, c’était uniquement pour la protéger. En effet, il savait que s’il lui révélait son secret, elle serait morte d’inquiétude pour lui et serait tentée de s’immiscer dans ses affaires. Le problème, c’était qu’elle était incapable de se battre. Elle n’aurait pas tenu une seconde dans le monde impitoyable des ninjas. Risquer sa vie en permanence, ce n’était pas fait pour elle. C’est pourquoi, son époux préférait la garder loin de tout ça.

Le plumage du Pokémon qui venait de se poser face à l’immeuble était d’un blanc si étincelant, qu’il illuminait toute la ville de Hidden City. Il ressemblait à une sorte de cygne et avait deux plumes bleu glace semblables à des coquillages sur le torse. Son regard gracieux inspirait le respect.
***
Fairy était assise dans la cuisine, la tête sur la table, un pot de glace à la baie Fraigo à la main. Elle regarda à l’intérieur et constata qu’il était presque vide. Elle poussa un soupir. C’allait être le deuxième qu’elle finissait ce jour-là et même si elle était à deux doigts de vomir, elle se sentait capable d’en ouvrir un troisième. La nourriture la consolait dans son chagrin. Seulement, le pot qu’elle tenait était le dernier qui restait dans le congélateur. Tout le reste avait probablement été mangé par Fornacis. Elle s’essuya lentement la bouche et recommença à pleurer.

Soudain, la porte s’ouvrit. La Florges se retourna pour voir de qui il s’agissait et aperçut Claw et Blitzarda, se tenant «main dans la pince ».
« On peut te parler ? » Demanda le crustacé.
« P… pas maintenant ! J’ai besoin d’être un peu seule. »
« Un peu ? Tu es là, toute seule à t’empiffrer dans cette cuisine depuis ce matin ! Un peu de compagnie ne te fera pas de mal. Et puis, ce que nous avons à te dire est très important » répliqua Blitzarda.
« D… Dites toujours ! »
« Nous sommes désolés. »
Le reptile avait prononcé ces mots sur un ton presque inaudible. Il baissa lentement les yeux.

«Désolés ? Désolés pour quoi exactement ? » Interrogea Fairy
« Désolés de t’avoir mis en tête que Shikanisu te trompait.»
« Mais, il le fait ! Vous n’avez pas à vous excuser. Vous m’avez ouvert les yeux et pour ça, je… je vous remercie.»
À ces mots, Fairy se remit à pleurer.

« Arrête de dire des conneries. Que je sache, on n’en a aucune preuve. Ce n’est pas la peine de te mettre dans des états pareils ! » S’indigna l’Iguolta.
« En plus, il y a un détail qui rend cette possibilité peu probable » ajouta son petit ami.
« Lequel ? »
« Si Shikanisu était le seul à cacher des choses dans cette résidence, il y aurait effectivement des chances qu’il te trompe. Seulement, Victor, Ghosty et Escudo Verde semblent aussi avoir un secret. Donc, cette piste ne tient pas la route. »
« Vous avez raison : j’ai été vraiment stupide. Je me suis emporté et Shikanisu et moi, on s’est disputés pour rien.»
Elle sécha ses larmes et afficha un faible sourire.
« Mais… S’il ne me trompe pas, qu’est-ce qu’il fait ? » Ajouta-t-elle, après avoir réfléchi un instant.
« Nous n’en savons pas plus que toi et il vaut mieux que nous évitions de faire des spéculations. Nous ne voulons pas que tu te remettes dans un tel état. Donc, crée-toi toi-même une opinion sur la question. »
« D’accord ! Je crois que je vais même essayer de ne plus y penser. Merci d’être venus me réconforter ! Ca m’a franchement fait le plus grand bien. Et, je ne vous en veux pas de m’avoir fait pleurer, ne vous inquiétez pas. Vous êtes loin d’avoir voulu me faire du mal intentionnellement, alors je ne vois pas ce que j’aurais à vous reprocher. »
Le faible sourire qu’affichait Fairy s’élargit.

« Nous sommes contents de voir que tu vas mieux. Sur ce, nous allons te laisser. Il se fait tard et on est assez fatigués. »
Claw et Blitzarda se dirigèrent vers la porte.
« Attendez ! »
Ils se retournèrent.
« Sans vouloir être indiscrète : vous sortez ensemble ? »
« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Demanda Claw
« Ben, tu tiens la main de Blitzarda dans ta pince. »
«C’est vrai, on… on sort ensemble » répondit-il timidement.
« Et bien, bonheur à vous deux. »
« Merci. »

Le sourire disparut des lèvres de la femme de Shikanisu. Apprendre la formation d’un couple n’était pas un évènement idéal pour lui remonter le moral. Même si elle savait que son mari ne la trompait pas, elle se demandait s’il arriverait à la pardonner pour sa colère de la veille. Elle avait peur de le perdre et dans ces moments où son couple était en danger, ça lui faisait un peu de peine de voir un couple heureux fraîchement éclos.
Mais bon, elle était loin de se sentir aussi mal qu’avant que Claw et Blitzarda ne la réconfortent. Et puis, elle était quand même heureuse pour eux.
***

« Venez, mes chéris ! »
La voix de la Lakmécygne était très suave et rassurante mais contenait aussi une pointe de prétention légèrement désagréable. Lorsqu’elle eut dit ces mots, une dizaine de Pokémon vint se poser près d’elle. Ils lui ressemblaient assez, sauf qu’ils étaient beaucoup plus petits, que leur plumage était bleu ciel plutôt que blanc et surtout, ils étaient beaucoup moins élégants. Elle déploya ses larges ailes et pris son envol, imitée par les petits Couaneton. Le groupe de palmipèdes vint atterrir face à une banque.
« Faites comme moi et attaquez les portes jusqu’à ce qu’elles cèdent ! » Ordonna la Lakmécygne avant d’expulser une série de bulles qui vinrent s’écraser sur les portes de la banque. Suite aux ordres, les Couaneton firent de même.
Soudain, Shikanisu et Escudo Verde bondirent de leur cachette pour rejoindre le groupe de bandits.
« Qu’est-ce que vous comptez faire ? » Interrogea Shikanisu.
« Ca ne se voit pas ? Nous essayons d’entrer par effraction dans cette banque pour commettre un vol»
répondit la Lakmécygne, légèrement agacée
« Nous sommes là pour vous en empêcher ! » Lança fièrement Escudo Verde.
« Vous croyez que vous me faites peur ? Moi, personne ne m’effraie. J’ai décidé que je volerais cette banque, alors je volerai cette banque. Personne ne pourra m’en empêcher. Compris ? J’accepte de vous affronter car ça peut toujours me permettre de me défouler, mais hors de question que ça me ralentisse. Les enfants, continuez de défoncer la porte, pendant que je me charge de ce hérisson obèse et de cette grenouille à la langue trop longue. Je ne vais faire qu’une bouchée de vous ! »
Elle se mit à rire et, juste au moment où elle s’apprêta à fondre sur Escudo Verde pour l’attaquer, les portes cédèrent.
« Merde ! » Soupira Shikanisu.

Maintenant que les portes étaient brisées, on pouvait entendre des voix à l’intérieur de la banque, mais elles étaient trop éloignées pour pouvoir distinguer clairement les mots qu’elles prononçaient. Les Pokémon levèrent la tête et remarquèrent qu’une fenêtre était brisée.
« Quelqu’un a eu la même idée que nous » constata un Couaneton.
« Roooh…. Combien de personnes vont encore nous ralentir aujourd’hui ? » Grommela le cygne au pelage étincelant.

***

Trois Pokémon se trouvaient à l’intérieur de la banque. L’un d’eux avait une forme sphérique. Son corps était recouvert d’une carapace métallique rosée et seule une petite partie de son visage était visible. Elle comprenait ses grands yeux ronds ainsi que quatre bras faisant office de canons. Le peu de peau qui était visible était de couleur rouge. Un autre ressemblait à une grande fourmi rouge volante à la silhouette élancée. Sa bipédie et le fait qu’il n’avait que quatre pattes n’étaient pas sans rappeler un être humain. Il avait deux énormes pinces au bout de ses bras ayant chacune un motif circulaire de couleur jaune sur la partie supérieure, les faisant légèrement ressembler à un visage. En dehors des ailes, son corps était totalement fait d’acier. Le troisième Pokémon se rapprochait d’un oiseau de proie et avait lui, aussi un corps métallique, mais qui était cette fois de couleur grise. Sa tête qui se finissait en une crête étendue en pointe vers l’arrière, était relativement petite par rapport au reste de son corps. Ses ailes rouges comme sang, ses dents pointues et son regard assassin laissaient deviner en lui une certaine soif de meurtre.
Le Foretress était en train de pleurer comme un enfant :
« Ouin… »
« Tu vas nous dire ce que tu as à chouiner depuis deux heures comme ça ? » Demanda le Cizayox, agacé.
« Je veux rentrer à la maison ! J’ai peur ! »
« Et pourquoi, Krak ? »
« J’aime pas sortir la nuit. Y’a des cambrioleurs. »
La fourmi d’acier dût se retenir de frapper son ami :
« Pauvre imbécile ! ON est des cambrioleurs, je te signale » répondit-elle en haussant le ton
«Taisez-vous, tous les deux ! Vous allez alerter tout le quartier, à force. On était censés être discret, je vous rappelle» répliqua sèchement l’Airmure.

À ce moment-là, La Lakmécygne et son équipe entrèrent dans la banque.
« On a de la visite » fit remarquer l’oiseau métallique en affichant un sourire enjoué.
« Bonjour ! » Lança simplement Krak.
« Qui êtes-vous et qu’est-ce que vous faites ici? » Interrogea le Cizayox.
« Je m’appelle Alba et voici mes petits Couaneton. Nous sommes venus ici pour voler cette banque. »
« L’argent est pour nous. On ne vous laissera pas vous mettre en travers de notre chemin ! Et puis, on était là, les premiers et comme on dit : «premier arrivé, premier servi » ! »
« Mais, on ne pourrait pas partager ? On m’a toujours dit que c’était bien de partager. Tu n’es pas d’accord, Anton ? » Demanda Krak.
Le Cizayox se frappa la pince contre le visage.
« Pourquoi partagerait-t-on notre butin avec cette bande de canards qu’on ne connaît ni d’Ève, ni d’Adam ? Ca n’a aucun sens ! On serait moins riches, en plus ! Ensuite, je m’en fous complètement que ce soit bien de partager. En fait, je me fous même de ce qui est bien ou mal puisque je suis un PUTAIN DE CRIMINEL. Mets-toi ça en tête une bonne fois pour toutes. Abruti ! »
« Désolé Anton… »
« Votre ami, me fait rire…. Le combat s’annonce facile. Allez, mes chéris ! On leur file une raclée vite fait et à nous la richesse. »
Le sourire qui venait de se dessiner sur le visage de l’Airmure était à glacer le sang.
« Vous ne savez pas à qui vous avez à faire » dit-il.
***
Cachés dans un coin de la pièce, Shikanisu et Escudo Verde observaient tout.
« Qu’est-ce qu’on attend pour les attaquer ? » S’impatienta Escudo Verde.
« Attendons qu’ils entrent dans le feu de l’action. Ce combat pourrait être dangereux. De ton côté, les trois Pokémon acier ont une excellente résistance physique. Ils sentiraient à peine tes coups de poings. En plus, la Lakmécygne est de type Vol, soit le meilleur type possible face à un Pokémon de type Plante et Combat comme toi. En ce qui me concerne, je suis particulièrement vulnérable aux attaques de type Insecte. Le Cizayox ne ferait qu’une bouchée de moi. Bref, nous n’avons pas du tout l’avantage. Du coup, je me suis dit qu’il valait mieux attendre que l’ennemi faiblisse un peu avant d’attaquer. C’est pour notre bien. »
« Je comprends.»
Mais le hérisson poussa quand même un soupir, mourant d’envie de se joindre au combat.

***
Alba et tous ses sous-fifres se mirent à cracher des bulles, Anton exécuta une danse en imitant avec ses bras, les mouvements d’un épéiste, Krak commença à tournoyer comme une toupie en se dirigeant lentement vers les palmipèdes tandis que l’aile droite de l’Airmure devint sombre comme la nuit. L’attaque qui toucha sa cible en premier était celle de la Lakmécygne. Les bulles vinrent éclater au visage de l’oiseau métallique, lequel donna ensuite un violent coup d’aile dans la poitrine d’un petit Couaneton. Le métal était si tranchant qu’il perça sa peau. Une giclée écarlate jaillit alors du trou qui venait de s’ouvrir et le canard mourut, avant de s’écraser au sol. Juste à ce moment-là, le Cizayox, venant de finir sa danse, s’entoura d’un flux d’énergie orangé qui pénétra aussitôt son corps. Les attaques des Couaneton atteignirent enfin leurs cibles et chacun des Pokémon Acier fut touché par trois séries de bulles, ce qui ne leur infligea pas beaucoup de dégâts.
Toute l’équipe d’Alba accourut aussitôt près du cadavre du petit Couaneton. Des larmes commencèrent à couler de leurs yeux.
« En… Enfoiré ! Pourquoi tu l’as tué ?» Demanda-t-elle, attristée.
« Tu avais l’air de nous sous-estimer, alors j’ai voulu te montrer de quoi on était vraiment capable. Et puis, selon moi, un combat ne peut pas être amusant si je ne tue pas mes adversaires » la nargua l’Airmure.
« T… Tu vas le payer ! » Hurla-t-elle, pleine de rage.
Le rapace métallique se mit à rire.
***

L’amphibien et le hérisson en armure assistaient au combat, écœurés. Le Blindépique déglutit.
« Eh ben ! Cet Airmure n’y va pas de main morte !»
« Tu vois pourquoi je t’avais dit qu’il valait mieux attendre, maintenant ? »

Escudo Verde se contenta de hocher doucement la tête. Les horreurs qu’il venait de voir avaient étouffé la volonté de combattre qui l’animait, à peine quelques minutes auparavant.
***
Krak était si lent par rapport aux autres combattants, qu’il était le seul qui n’avait pas encore atteint sa cible. Il s’arrêta de tournoyer lorsqu’il toucha Alba, qu’il réussit à propulser quelques mètres plus loin. Elle se releva sans trop de difficulté, l’attaque ne l’ayant pas beaucoup fait souffrir. Le Cizayox poussa un grognement de mécontentement avant de lancer un regard désapprobateur à son ami.
« Bah quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait, Anton ? »
« Je rêve ou… tu viens d’utiliser Gyroballe ? »
« Ben ouais. Tu m’as dit que c’était bien comme attaque, non ? »
« Imbécile ! Je t’ai dit ça quand tu as éclaté la fenêtre, parce que pour casser une fenêtre, il n’y a rien de plus efficace et de plus rapide que d’utiliser une attaque Acier. Par contre, utiliser ce genre d’attaques sur un Pokémon de type Eau, ne sert absolument rien. Les bonnes attaques à utiliser dépendent d’une situation à l’autre. N’importe qui avec un minimum de jugeote, est capable de comprendre ça ! »
« Et comment je fais pour savoir quelle attaque utiliser dans quelle situation ? »
« J’ai pas le temps de te faire un cours. On est en plein combat, Krak. »
« Désolé !»
« Tu es vraiment un boulet, tu sais ? »
« Oui, je sais… »
« Hein ? »

Le Cizayox regarda son ami, surpris par sa réaction. Krak avait donc conscience d’être un poids pour l’équipe ?
« Ben oui, pourquoi tu me dis ça ? Je sais bien que je suis un boulet. Ca sert à rien de me le dire. C’est comme si je te disais que t’es une fourmi rouge. C’est quelque chose que tu sais… ça n’a aucun intérêt. »
« J’abandonne ! » Soupira Anton.

La Lakmécygne et l’Airmure se fixaient d’un regard plein de haine. Simultanément, ils baissèrent leurs ailes et se figèrent. Leurs blessures commencèrent à disparaître petit à petit. Les Couaneton recommencèrent à tirer des bulles et Krak commença à se concentrer de toutes ses forces, tandis qu’Anton fonça à toute vitesse vers Alba. Cette fois, c’était l’attaque du Cizayox qui toucha en premier, infligeant de sérieux dommages au gracieux cygne qui alla s’écraser violemment au sol avant de pousser un hurlement de douleur. Mais à peine eut-il fini de crier que les dernières blessures se refermèrent. Il se releva sans le moindre effort, comme s’il n’avait pas subi la moindre attaque. Le Pokémon venait d’utiliser Atterrissage. L’Airmure ayant employé exactement la même attaque, soigna ses blessures, à son tour. Ensuite, quelques séries de bulles explosèrent contre les murs, alors que d’autres réussirent à atteindre les trois Pokémon Acier. En dehors d’Airmure qui était au meilleur de sa forme grâce à Atterrissage, ils commencèrent à légèrement faiblir. L’attaque de Krak s’exécuta encore en dernier. Son corps et celui de ses coéquipiers se mirent à briller d’une intense lumière rosée. À côté d’eux, le plumage d’Alba semblait terne.
« Mur Lumière ? » S’étonna Anton en se retournant vers le Foretress.
« Oui. Il fallait pas ? »
« Si. Au contraire, c’était même une bonne idée. Grâce à ça, tu as augmenté notre résistance aux attaques à distance. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire dans cette situation car, non seulement nos ennemis attaquent principalement à distance, mais aussi car résister à ce genre d’attaques n’est pas notre point fort. Grâce à ton Mur Lumière, la situation se retourne à notre avantage. Ils peuvent nous bombarder de bulles s’ils veulent, on ne le sentira pas. Bien joué, Krak ! »
« Ah bon ? »

Le Foretress afficha un sourire de fierté. Anton l’avait enfin félicité d’avoir fait quelque chose d’utile dans ce combat, alors qu’il n’avait même pas fait exprès.
***
« Attends ? Ce Cizayox a vraiment failli envoyer la Lakmécygne au tapis avec une simple Vive-Attaque ? » Interrogea Escudo Verde, surpris.
« Oui. C’est parce qu’il a utilisé Danse-Lames. C’est une attaque qui augmente grandement la puissance des attaques au corps-à-corps du Pokémon qui l’utilise. Avec ça, Vive-Attaque peut devenir une attaque monstrueuse, car en plus de frapper à une vitesse fulgurante, elle est aussi beaucoup plus puissante. D’autant plus que sa puissance de base est déjà naturellement supérieure à celle d’une Vive-Attaque normale, sans qu’il ait besoin d’utiliser Danse-Lames. »
« Comment ça se fait ? »
« C’est parce qu’il possède le passif Technicien. C’est une capacité spéciale qui permet d’augmenter la puissance des attaques les plus faibles. »
« Ouah ! Ce Cizayox est vraiment malin. »
« En effet. Nous avons intérêt à être très prudents. Mais, ce Cizayox a tout de même un point faible. »
« Lequel ? » Demanda le Blindépique, intéressé.
« Même s’il est bon pour encaisser les coups, il a déjà reçu pas mal de dégâts et il n’a, contrairement à l’Airmure et à la Lakmécygne, aucun moyen de récupérer de l’énergie et vu son état actuel, je crois qu’il ne tiendra plus très longtemps. Si on rejoint le combat maintenant et qu’on se concentre sur lui, je pense qu’on peut l’achever en un rien de temps. Je propose donc qu’on y aille. »
Escudo Verde hocha lentement la tête en signe d’approbation et déglutit, peu rassuré.
***
« Fini de jouer! Personne ici ne partira avec l’argent. »
Les combattants se retournèrent pour voir qui avait prononcé ces mots et aperçurent Shikanisu et Escudo Verde.
« Encore ? C’est pas possible d’être un peu tranquille, ici ? » Soupira Anton.
« Plus de gens à tuer ? Voilà qui devient intéressant » ricana l’Airmure.
«Ah ! Vous vous êtes décidés à nous rejoindre ? » Dit sereinement la Lakmécygne, trop attristée pour s’énerver ou les narguer.
« Oui, et peu importe si vous êtes forts et nombreux, nous sommes bien décidé à vous mettre une raclée ! »
« Vous allez tous regretter de vous êtres mis en travers de notre chemin. J’espère pour vous que vous apprécierez ce combat… car ce sera le dernier que vous disputerez avant de crever ! » Grommela l’Airmure.
« On va voir ça ! »
Et ils reprirent le combat.

Shikanisu ouvrit la gueule pour préparer un magistral Hydrocanon qu’il dirigea vers Anton, et Escudo Verde s’avança lui aussi vers la fourmi rouge, le poing levé, faisant légèrement trembler le sol de la banque sous son poids. Les Couaneton pointèrent leur aile droite vers Krak et donnèrent un coup dans le vide. Alba fit de même, mais en pointant son aile vers Escudo Verde. L’Airmure prépara une nouvelle Tranche-Nuit qui serait cette fois destinée à Alba tandis que Krak tentait tant bien que mal, de foncer le plus rapidement possible sur cette dernière.
Le Cizayox évita habilement le jet d’eau qui vint brutalement heurter un mur, y créant un énorme trou et continua de se rapprocher du batracien. Escudo Verde reçut une violente bourrasque en pleine figure qui le repoussa, tout en lui infligeant de graves blessures. Une fois que le vent s’arrêta, il s’écroula. Il était dans l’incapacité de se relever. La Lame d’Air l’avait vaincu du premier coup. L’Airmure frappa la Lakmécygne de son aile sombre. Bien qu’elle saignât un peu, le coup que l’oiseau métallique venait de lui infliger était loin de lui avoir été fatal. Non seulement, car elle encaissait les coups beaucoup mieux que ses petits Couaneton mais aussi car contrairement à sa précédente attaque, il ne s’agissait pas d’un coup critique.
Lorsque l’Amphinobi fut à sa portée, l’hyménoptère l’étreignit de ses deux bras et alla rejoindre son dos, sur lequel il referma ses pinces. Shikanisu se retint de hurler de douleur. Il fut projeté quelques mètres plus loin, avant de retomber au sol, incapable de se relever. Les Lames d’Air des Couanetons frappèrent Krak de tous les côtés, ne lui laissant pas un instant de répit. Le Foretress s’écrasa violemment au sol en créant un mini-séisme. Une légère fissure s’ouvrit sur la partie supérieure de son armure.
« Merde ! Je… je peux plus bouger. C… Comment va-t-on faire pour les empêcher de partir avec l’argent ? » S’affola le Blindépique.
« M… moi non plus. On ne peut plus rien faire, malheureusement. On a échoué. I… Ils vont partir avec l’argent et tout ça sera de ma faute. Si j’avais un peu mieux visé avec mon Hydrocanon, on n’en serait pas là » s’apitoya l’Amphinobi.
À peine eut-il prononcé ces mots, qu’un Lucario au poing chargé d’électricité entra par l’ouverture créée par l’Hydrocanon de Shikanisu. Il fonça à toute vitesse vers Alba, qu’il renversa et mit instantanément hors-jeu. Le cygne drensa de douleur. Les Couaneton cancanèrent pour exprimer leur surprise.
« Lucas ? » S’étonna Escudo Verde en affichant un sourire.
« Oh, non ! Voilà, l’autre ! » Se plaignit l’Amphinobi en levant les yeux au ciel.
« J’attendais que vous soyez dans une situation délicate pour venir vous secourir alors que vous ne vous y attendiez pas du tout. Vous savez… comme le font les héros, dans les films » se vanta le canidé.
« Très drôle ! »
« Encore ? Décidément, c’est la fête aujourd’hui ! » Ironisa Anton.
L’Airmure commença à respirer de façon inquiétante. Sa soif de sang ne faisait que s’accroître.

La Lakmécygne se tourna vers ses sous-fifres :
« Repliez-vous ! On a fait ce qu’on avait faire. Le Grand Maître sera satisfait. Évitons de prendre des risques inutilement. »
Les Couaneton hochèrent la tête en signe d’approbation, vinrent chercher le cygne au plumage étincelant et la soulevèrent avant de quitter lâchement la banque, sans demander leur reste. Tous les combattants se retournèrent intrigués, vers la porte brisée.
« Bande de lâches ! » grogna le Cizayox.
« Ne t’en fais pas Anton… On les retrouvera et on les tuera. Je vais leur montrer, qu’ils ne peuvent pas échapper à leur destin. Mais avant, chargeons-nous du Lucario ! » Répondit l’Airmure sur une tonalité si basse et si lente qu’elle en était effrayante.
« Tu ne me fais pas peur ! » Lança le canidé.
« Alors, tu es inconscient. Tu te rends compte que… tu vas mourir ? »
« Encore un type qui se croit invincible. Les gens comme ça m’agacent. »
Suite à ces mots, Lucas lança un regard à Shikanisu qui se contenta de soupirer.

Le Lucario ferma les yeux et tendit vers Anton, la paume de sa main dont émanait une lueur bleue. Ce dernier se sentant faible, devait se dépêcher d’attaquer avant que Lucas ne lui ôtât ses dernières forces. Pour être sûr de pouvoir lui infliger un minimum de dégâts, il opta pour une Vive-Attaque, l’assurant de frapper en premier et fonça à vive allure en direction du canidé. L’attaque le repoussa quelques mètres plus loin, mais ne lui fit pas extrêmement mal. Le Pokémon ouvrit ses yeux, qui brillaient maintenant de la même lueur qui émanait de la paume de sa main. De cette même paume, fusa un puissant rayon d’énergie bleue qui fit valdinguer le Cizayox, incapable de se redresser. L’Airmure quant à lui, ne maîtrisait aucune attaque capable de contrer efficacement un Lucario. Il décida alors d’utiliser Tranche-Nuit, en comptant sur son excellent taux de critique. Son aile droite redevint sombre et il s’en servit pour frapper le ventre de son adversaire qui poussa un léger cri de douleur avant de tomber. Comme l’oiseau métallique, l’avait espéré, il s’agissait d’un coup critique. Une plaie s’ouvrit dans le ventre du Lucario et un peu de sang s’en écoula. Il se releva, non sans mal et lança un regard mauvais à l’Airmure. Ce dernier se contenta de répondre par un ricanement sinistre.
« Maintenant, ça se joue entre toi et moi ! Je suis en pleine forme et toi, tu es déjà dans un bien sale état. Je vais te vaincre et ensuite, je profiterai de votre incapacité de bouger à tous et je vous tuerai ! » Lui dit-il
« Ne sois pas si sûr de toi ! Rien n’est joué et il peut toujours y avoir retournement de situation.» répondit Lucas.
« Tu as de l’espoir, hein ? On dit souvent que l’espoir fait vivre, pourtant en l’occurrence, c’est ce qui va causer ta perte. »
« Tu la ramèneras moins quand je t’aurai montré de quoi je suis vraiment capable ! »

Le Lucario chargea son poing d’électricité, alors que l’Airmure s’apprêtait à lancer une autre Tranche-Nuit. Les deux Pokémon foncèrent l’un vers l’autre. Le loup, se déplaçant beaucoup plus vite que son opposant, atteignit sa cible en premier et lui asséna un violent coup de poing à la joue qui l’éjecta et l’envoya au sol.
L’oiseau métallique essaya tant bien que mal de se relever pour placer son attaque, mais il n’y arriva pas. Il avait énormément de difficulté à mouvoir son corps, car le Poing-Éclair venait de le paralyser. Lucas profita alors de l’occasion pour lui donner un deuxième coup de poing électrifié qui le fit hurler de douleur. Cette fois, l’Airmure n’avait même plus la force d’essayer de bouger. Il était si affaibli que même si les effets de la paralysie s’estompaient, il n’aurait pas été en mesure de se battre. Le Lucario poussa un soupir de soulagement en voyant que tous ses adversaires étaient enfin vaincus. Il ne lui restait plus qu’à utiliser les médicaments qu’il avait apportés. Il sortit d’abord deux Rappels Max qu’il fit avaler à Escudo Verde et Shikanisu. Les deux compères se relevèrent instantanément en pleine forme et toute trace de blessures avait disparu de leurs corps. Ils le remercièrent en retour. Ensuite, Lucas but une Hyper Potion et fut aussitôt remis sur pied. Ayant fait tout ce qu’ils devaient faire, les trois Pokémon quittèrent la banque.

***

Dehors, à quelques mètres de la banque, Shikanisu, Escudo Verde et Lucas s’étaient arrêtés pour discuter.
« Merci de nous avoir sauvés, Lucas. T’as franchement géré ! » Le félicita le hérisson.
« En effet, je dois reconnaître que nous vous devons une fière chandelle, mais par simple curiosité, j’aimerais savoir une chose. Qu’est-ce qui vous a fait venir jusqu’à nous ? » Demanda l’amphibien
« Vous vous souvenez qu’hier, quand vous êtes venus chez moi, je vous ai dit que j’acceptais de traquer le Grand Maître ? »
« Oui, et donc ? »
« Eh bien, j’ai tenu ma parole. Je savais que vous partiez la nuit inspecter Hidden City pour arrêter ses sous-fifres, alors je me suis dit que si je vous retrouvais, je les retrouverais fatalement aussi. Je me suis donc servi de cette cuillère qui contenait un échantillon de votre salive et je suis parti à votre recherche, dans l’espoir de vous donner un coup de main. »
« Je vois. En tout cas, heureusement que vous étiez là, sinon, je crois bien qu’on y serait restés. J’aimerais vous remercier encore une fois et aussi… »
« Je vous écoute. »
« Je voudrais encore m’excuser pour hier soir. J’ai vraiment été stupide de débarquer chez vous à une heure du matin en prétendant que vous étiez le Grand Maître, tout ça parce que vous aviez découvert mon secret. »
L’Amphinobi baissa la tête.

« J’accepte vos excuses. Ne vous en faites pas ! De toute manière, je pense que j’aurais aussi agi de la sorte si je m’étais retrouvé dans une situation similaire » répondit le Lucario.
« Et, il y a une dernière chose que je voudrais vous demander…»
« Allez-y ! »
« Je comprendrai si vous répondez par la négative, mais j’aimerais que vous vous joigniez à notre équipe. Votre force et votre ruse nous seraient d’une grande aide. »
« Ce serait un plaisir. Comme Escudo l’a si bien dit, nous partageons un même ennemi, donc autant lutter contre lui ensemble, non ? Et puis, je dois avouer que ça me rend assez anxieux de savoir que mon ami Escudo Verde risque sa vie tous les jours. Je préfère être près de lui, pour pouvoir le protéger en cas de nécessité. Le fait de pouvoir vous accompagner me rassurerait donc énormément. »

Les deux rivaux se firent une poignée de main et se regardèrent amicalement. De tous les regards qu’ils s’étaient jusque là adressés l’un à l’autre, c’était le premier qui n’était pas rempli d’animosité. Escudo Verde se réjouissait de voir que ses deux amis eussent enfin décidé de faire la paix et de collaborer et afficha un sourire. Toutefois, quelque chose le tracassait.

Il se tourna vers Shikanisu, pour lui faire part de ses inquiétudes :
« Dis Shikanisu, il y a quelque chose qui me perturbe… Avant de s’enfuir de la banque, la Lakmécygne et ses Couaneton ont dit que de toute façon, ils avaient fait ce qu’ils avaient à faire, mais ils n’ont pas réussi à voler la banque. Alors, ils parlaient de quoi exactement ? »
«Oh, mon dieu, la police ! » S’exclamèrent simultanément le loup et la grenouille, inquiets.
« La police ? » s’étonna le hérisson en armure.
« Oui, leur but premier n’était pas de voler de l’argent, mais d’alerter la police. Tu n’as pas remarqué que c’est la première fois qu’ils attaquent à l’intérieur d’un lieu public ? En fait, ils savaient qu’on allait les retrouver et ils n’attendaient que ça. Demain, tout le monde saura qu’il s’est passé quelque chose dans la banque de Hidden City, vu son état et les traces de sang à l’intérieur. L’information va sans aucun doute être diffusée au journal télévisé et puis, la police mènera une enquête qui la fera venir jusqu’à nous et on se fera interroger. En fait, ce que le Grand Maître voulait, c’était faire découvrir notre secret à toute la ville et éventuellement nous faire arrêter, si ses sous-fifres se montraient assez convaincants au tribunal. »
« Donc, ils ont mis en jeu leur liberté, rien que pour nous mettre des bâtons dans les roues ? »
« Oui. Je ne sais pour quelle raison, mais ils semblent obéir aveuglément aux directives de leur Grand Maître. Lui par contre, n’a rien à craindre. En effet, à moins qu’elle ne le révèle, la police n’a aucun moyen de savoir que la Lakmécygne travaille pour lui. Donc, même si ses Couaneton et elle, se font emprisonner, il ne lui arrivera rien. En fait, on dirait qu’il se sert de subordonnés de façon abjecte. »
« Quel enfoiré ! »
« Je suppose que vous avez tous les deux un casier judiciaire vierge » leur demanda Shikanisu.

Les deux amis d’enfance hochèrent la tête.
« Parfait, moi aussi. Je doute que celui des Pokémon que l’on a affrontés aujourd’hui le soit également. Donc, on ne devrait pas avoir trop de mal à convaincre le juge de notre innocence, si tout se passe bien. »
« Espérons ! »
« En revanche, il va falloir qu’on invente un mensonge crédible pour les autres membres de la résidence, quand la police va débarquer chez nous. Sinon, notre secret sera découvert.»
«Il faudra qu’on y réfléchisse. »

Le Lucario commença à bâiller.
« Eh bien, ce combat m’a épuisé. Je crois que je vais rentrer chez moi, passer une bonne nuit de sommeil. Dites-moi, vers quelle heure, on se retrouve, demain ? »
« Disons 22 heures. C’est habituellement dans ces alentours là que nous commençons notre inspection de la ville. »
« Bien ! À demain, dans ce cas. »
« À demain et merci encore de nous avoir sauvés ! »
« Tout le plaisir est pour moi.»

Les trois acolytes se saluèrent et le Lucario repartit, en direction de sa maison.

***

Shikanisu sonna à la porte de résidence et comme la veille, ce fut Fairy qui ouvrit, mais elle avait cette fois le sourire aux lèvres. Elle étreignit son mari et posa un baiser sur sa bouche.
« Chéri, tu es enfin rentré ! » Lui dit-elle.

Le ninja était assez étonné de voir sa femme de si bonne humeur, alors qu’elle lui en voulait énormément à peine un jour avant. Mais, il ne s’en plaignit pas. À son tour, il noua son ses deux bras autour de la taille de son épouse et répondit à son baiser. Bien que le pire fût à venir, cette étreinte donna l’impression à l’amphibien que tout allait bien dans le meilleur des mondes et lui fit oublier tous ses problèmes. Il se sentait heureux. Heureux de s’être enfin réconcilié avec sa femme qu’il avait si peur de perdre. Escudo Verde affichait une expression satisfaite, content de voir que deux problèmes s’étaient réglés dans la même soirée.

***



Le lendemain à l’aube, un Pokémon était en train de marcher vers la banque, un trousseau de clés à la main. Comme Blitzarda, il ressemblait à un lézard bipède, sauf qu’il était beaucoup plus grand, beaucoup plus massif et que c’était un mâle. La majeure partie de son corps était vert foncé tandis que son menton ainsi qu’une discrète ligne sur son ventre, reliant le haut de ses deux cuisses étaient rouges. Il avait deux feuilles tranchantes sur chaque avant-bras et son dos était recouvert d’énormes graines jaunes. Sa queue quant à elle, était semblable à une grosse branche de conifère. Le Jungko manqua de s’évanouir, lorsqu’il découvrit l’état de sa banque. La porte d’entrée ainsi qu’une fenêtre avaient volé en éclats, il y avait un énorme trou dans un mur et le sol était couvert de taches écarlates. Paniqué, il prit son téléphone et nerveusement, il saisit le numéro de la police de Hidden City.