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Pokémon Circus [Song Fic] de Light the Cursed Absol



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Informations

» Auteur : Light the Cursed Absol - Voir le profil
» Créé le 21/05/2016 à 12:02
» Dernière mise à jour le 01/06/2016 à 23:20

» Mots-clés :   Absence de combats   Absence de poké balls   Cross over   Drame   Song-fic

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Pokémon Circus [Song Fic]
J’entends le son de la représentation s’atténuer. Il est l'heure pour moi de passer.


Ce temps est bien fini,
Le show continue,
C'est l'heure du spectacle.

J'entends les spectateurs hurler, ils ne me voient pas. Je me sens mal mais je n'ai pas le choix. Ils ne peuvent me voir, quelque chose me cache.


Après moi ils crient,
Je ne peux pas être vue,
Le rideau fait obstacle

Je me remémore quelques souvenirs. Une pokémon, ma sœur... Elle est ici, avec moi... Magnifique, une voix sublime, elle m’a donné le courage de faire mes représentations.


Un cadeau exploité,
Si bien caché,
Tu étais superbe

Malheureusement, ma sœur est partie. Je ne sais pas où ni pourquoi. Toujours est-il que je ne trouve plus le courage depuis qu'elle n'est plus là. Je regrette tant de ne plus l'avoir à mes côtés...
Les autres pokémon près de moi commencent à chanter.


Mais non je ne peux pas,
Quand ils chantent pourquoi
N'es-tu donc pas là?

Il y a un humain, ces êtres qui nous méprisent, nous autres pokémon. Celui-là est le pire. S’ils ont le sens du partage entre eux, se protègent et créent des liens, lui est avare, sadique et imbu de lui-même.
Je le vois sourire, une lumière inquiétante dans les yeux et le poids lourd des regards du public s’est fait sentir : le rideau s'est enfin levé. Je souffre.
Cette soirée est probablement la pire de toute mon existence.


Quand il sourit
Ne pensant qu'à lui
Je sens leur regard
Sous le ciel du soir.

Je me sens tellement mal... Je veux voir ma sœur... Cela m’aurait fait tellement de bien… Je ne comprends pas pourquoi elle est partie... J'ai besoin de ma sœur...


Je veux te voir,
J'ai besoin de te voir,
Oui je veux te voir.
Que s'est-il passé ?

Depuis que le rideau s'est levé, les spectateurs sont comme possédés. Ils sont violents, nous jettent des objets, retenus par le filet anti-jets. La solitude m'accable, je veux voir ma sœur. Elle est bien trop éloignée à mon goût là où cet humain avare est juste à côté de moi.


Nous montons sur scène
Ils deviennent enragés,
Toi tu n'es pas là,
Et lui bien trop près.

Cet humain chante avec nous. Mais sa voix est fausse, comparée à celle de ma sœur... Mais comment aurais-je pu chanter sans elle, qui a été ma source de courage et mon pilier ? Je ne fais que penser à elle, son image me torture moralement.


Il veut je chante,
Mais je ne peux pas,
Car il n'est pas toi,
Ton souvenir me hante...

La foule crie, me regarde. Je suis prostrée, ne pouvant chanter, la voix éteinte, le regard vide, détruite mentalement. Je ne veux que ma sœur, c'est mon seul désir. J’ai besoin de ses bras, de sentir leur contact sur ma peau quand elle m’enlace, me rassurant et me donnant du courage. Je veux qu'elle soit près de moi.
J’ai cru voir une lueur de compassion dans les yeux d'un spectateur mais cette lueur a disparu bien vite, emportée par l'excitation de la foule.
Pour l'humain qui me maltraite, seule la réussite compte. Peu importe si nous sommes blessés, détruits ou tout simplement fatigués, du moment qu'il gagne de l'argent. Il ne peut voir les blessures de nos cœurs.

Hurlant en silence son propre chant de misère,
Un monstre est prisonnier de son cauchemar.

Il est un tyran cherchant un peu d'air,
Pourquoi l'a-t-elle laissée sans un regard ?

Lui-même est condamné,
A chanter pour nous,

Il ne peut nous voir,
Se moque de tout.


En le voyant si faible
Nous crions en chœur
« Allez debout monstre sans valeur ! »

Pourquoi est-elle partie ? Désire-t-elle que je vole de mes propres ailes dans ce cirque ambulant ? Elle sait pourtant très bien que c'est impossible... Je n'ai jamais pensé qu'elle pourrait m'abandonner comme ça.
Et comment aurais-je pu penser qu'il chanterait avec nous maintenant que tu es partie, lui qui se terre d'habitude ?


Seule en ce triste lieu
J'aurais dû sentir
Que tu me laisserais.
Il me fixe dans les yeux
Je n'aurais pu prédire
Qu'il te remplacerait...

Pourquoi ne m’a-t-elle expliqué la raison de son départ ? Son regard m’a laissé penser qu'il ne m'expliquera pas pourquoi. La veille de cette nuit sombre, où aucune étoile n’a scintillé dans le ciel d’encre, a été la plus incompréhensible de toute ma vie. Elle est partie au soleil couchant.


Aucune explication
Sur ton au revoir
Juste avant la nuit…

Il y a également deux jeunes Léopardus. Ces deux là ont été nos amis, jusqu'à son départ. Maintenant, ils ne me traitent plus comme tel. Je suis juste un pokémon bon au chant. Serait-il possible qu'ils me détestent mais aiment ma sœur ?


Ces deux jeunes lions,
Maîtres du noir,
M'ont laissés aussi...

La foule hurle, l'humain sadique hurle, les deux Léopardus hurlent. Moi, je suis prostrée, emplie de douleur, de peine, de questions…et d’envie d’entendre sa voix. Mais pourquoi a-t-elle donc arrêté de chanter à mes côtés ?


Ils me crient dessus,
Je ne me relève plus
Que s'est-il passé ?
Ton chant s'est stoppé...

Les deux Léopardus s'avancent vers moi, malgré les ordres de notre humain. Je sens que même lui ne pourra les stopper. Mais je ne m'en préoccupe pas, trop prise dans ma tristesse. Ma sœur m’a donné plein d'espoir, de courage et d'amour. Ne plus la voir est une torture bien supérieure aux autres dans ce monde cruel qu'est le cirque.


Ils n'obéissent pas,
Rien ne les arrêtera.
J'ai besoin d'espoir,
Comme je veux te voir...

Je finis par me relever, la foule hurlant encore plus fort. Mais au lieu de me mettre à chanter, je cours dehors. Je n'en peux plus, il faut que je parte à sa recherche, paniquée à l'idée de mourir dans ce fichu cirque avant de l'avoir retrouvée. Les deux Léopardus me suivent, voulant me tuer, je ne sais pourquoi. Je trébuche et tombe. Je ne me relève pas, je regarde le ciel. Je la cherche mais ne la vois pas. Pourquoi donc ?


Je panique et fuis,
Les deux sont sur moi,
Ils veulent ma vie,
Je cherche ta voix...

J'ai levée les yeux,
Tu n'étais pas là,
Je cherche de mon mieux
La raison de cela...

Je ne veux pas passer plus de temps dans ce cirque monstrueux.
Repose en paix, grande sœur. Je t'aime et je vais te rejoindre.
Avant même que les deux ne me touchent, je me fais léviter d'un Psyko et me fais monter à une centaine de mètres.

- Grande sœur... Attends-moi...

J’ai relâché la capacité et entamé ma chute, la tête la première. Le sol s’est rapproché à une vitesse vertigineuse. J’ai fermé les yeux et ma dernière pensée a été pour ma grande sœur la Gardevoir.

Hurlant en silence son propre chant de misère,
Un monstre est prisonnier de son cauchemar.

Il est un tyran cherchant un peu d'air,
Pourquoi l'a-t-elle laissée sans un regard ?

Lui-même est condamné,
A chanter pour nous,

Il ne peut nous voir,
Se moque de tout.


En le voyant si faible
Nous crions en chœur
« Allez debout monstre sans valeur ! »

Hurlant en silence son propre chant de misère,
Un monstre est prisonnier de son cauchemar.

Il est un tyran cherchant un peu d'air,
Pourquoi l'a-t-elle laissée sans un regard ?

Lui-même est condamné,
A chanter pour nous,

Il ne peut nous voir,
Se moque de tout.


En le voyant si faible
Nous crions en chœur
« Allez debout monstre de malheur ! »

Le corps désarticulé et inerte d’une Kirlia sans nom, esclave d’un cirque, gît au sol. Ses yeux vitreux ne verront plus la lumière du soleil. Mais un léger sourire est dessiné sur son visage.

Repose en paix, puisses-tu retrouver ta sœur.