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Rubis & Saphir - The Origins de Feather17



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» Auteur : Feather17 - Voir le profil
» Créé le 15/07/2014 à 22:54
» Dernière mise à jour le 24/08/2020 à 13:29

» Mots-clés :   Action   Aventure   Drame   Hoenn   Présence de personnages du jeu vidéo

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001. 1x01 - Le début d'un long voyage 1/2
Pokémon #201r
Le soleil brillait de mille feux dans le ciel bleu transparent. Une brise légère rafraîchissait la température étouffante d’une fin de saison estivale. Sofian passa la tête à travers la fenêtre ouverte du camion de « Démachocagement » et huma la douce odeur fleurie du Bourg-en-vol qui les accueillait en début d’après-midi. Au volant du véhicule, Nathalie démarra en direction de l’adresse de leur nouveau foyer dans Hoenn tandis que derrière eux s’éloignait déjà le bateau sur lequel ils venaient de traverser l’océan depuis leur région d’origine, Kanto. Sofian voyait déjà les hauts bâtiments de la ville l’accueillir, des buildings qui lui offriraient, il en était sûr, un nouveau départ, une nouvelle vie loin de toutes les souffrances et de la peine qu’il ressentait dans son Kanto natal. Car cela faisait longtemps que Sofian ne souriait plus et il était décidé à retrouver son humeur joviale qui l’avait quitté depuis bien longtemps.
Ils pénétrèrent très vite dans la partie silencieuse et calme du Bourg-en-vol, le petit village reconnaissable grâce au large bâtiment muni d’un moulin à vent, au sommet d’une minuscule colline. Jusqu’à ce moment, ils n’avaient encore rencontré aucun pokémon. Mais à présent qu’ils avançaient dans les chemins de la campagne, les Goélise étaient nombreux dans le ciel et quelques Mystherbe se promenaient dans les champs fleuris. Lorsqu’ils passèrent devant la colline au moulin à vent, sa maman lui annonça qu’il s’agissait de la demeure du fameux Professeur Seko ; Sofian répondit par un simple hochement de tête nonchalant.
Enfin, le camion ralentit et s’arrêta face à un large bungalow chaleureux.
– Sofian, dis bonjour à notre nouvelle maison, dit Nathalie en coupant le moteur.
– Alors, c’est ici…
Sofian sortit du camion en prenant une pokéball de la boîte à gant. Sa maman ouvrit la porte d’entrée et ils pénétrèrent tous deux dans un vaste salon complètement vide. Sofian lança sa pokéball dans les airs et celle-ci s’ouvrit en laissant s’échapper une lumière blanche qui se transforma bientôt en une petite boule toute ronde et rose. Le Rondoudou qui venait d’apparaître sur le plancher de bois scruta les environs.
– Alors, elle te plaît notre nouvelle maison ? demanda Sofian qui n’avait lui-même pas l’air convaincu.
Rondoudou se tourna vers son maître et approuva jovialement, ce qui eut pour effet de rassurer un peu l’adolescent. Mais le pokémon afficha très vite un air triste que Sofian ne connaissait que trop bien.
– C’est Kanto qui te manque, n’est-ce pas ? devina Sofian. Ne t’inquiète pas pour ton ami qu’on a laissé derrière nous, nous y retournerons un jour et je suis sûr qu’il sera heureux de te revoir. Et puis, papa a dit que les championnes de l’arène allaient s’occuper de lui.
Consolé, Rondoudou sauta dans les bras de son maître et se blottit contre lui.
– En avant, pokémons ! dit Nathalie en lançant trois pokéballs en l’air qui laissèrent échapper trois monstres musclés.
Deux étaient des Machopeur, et le dernier un Mackogneur, leur forme évoluée.
– Les cartons sont dans le camion et vous savez comment ranger les affaires, expliqua Nathalie. Au travail tout le monde !
Tandis que les pokémons débutèrent l’emménagement, Sofian prit un carton qui contenait des affaires personnelles et se dirigea dans une chambre vide qu’il décida de s’attribuer. Le premier objet qu’il sortit du carton fut l’horloge qu’il avait reçue le jour de son dixième anniversaire et la mit à l’heure. 13h45, l’heure à laquelle il était né seize ans plus tôt.
Sofian Match venait en effet de fêter son seizième anniversaire la veille et n’avait eu qu’une hâte depuis : emménager à Hoenn pour commencer une nouvelle vie. Il avait rêvé partir en voyage depuis des années afin de réaliser son rêve le plus cher : devenir un champion d’arène comme son père Norman Match, ancien champion d’arène d’Azuria et nouveau champion d’une ville de Hoenn depuis un an. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle Nathalie avait décidé de vivre dans cette vaste région au climat chaleureux : les voyages entre Hoenn et Kanto étant trop longs et chers, Norman n’avait plus eu beaucoup d’occasions pour retourner revoir sa famille et le manque était devenu trop important pour sa femme et son fils qui avaient décidé de le rejoindre sur le continent éloigné.
Perdu dans ses souvenirs, Sofian n’entendit que le troisième appel précipité de sa mère. Il courut dans le salon, précédé par son Rondoudou qui, dans sa hâte, fonça droit sur un Machopeur et ricocha contre un mur en tombant au sol.
– Vite, viens voir ! appelait Nathalie qui était face au poste de télévision déjà branché.
Sofian la rejoignit et prit en son milieu un documentaire sur la nouvelle saison de la Ligue Pokémon de Hoenn. On interviewait quelques dresseurs privilégiés qui partaient des villes de la région vers le Bourg-en-vol afin d’aller chercher leur premier pokémon. Sofian augmenta le volume lorsqu’un dresseur au regard électrique et déterminé annonçait qu’il serait le Maître Pokémon de l’année. Enfin, on montra des images des arènes de la région et un journaliste tendit le micro à un homme de la quarantaine que Sofian et Nathalie reconnurent au premier regard.
– C’est papa ! s’exclama Sofian qui n’eut pas besoin de lire la légende qui indiquait « Norman Match : Nouveau champion de Clémenti-ville ».
Et petit changement de type pour l’arène de Clémenti-ville cette année, disait le journaliste alors que des images de Norman combattant un dresseur à l’aide de pokémons aquatiques défilaient à l’écran. Étant donné que l’arène d’Atalanopolis accueille un nouveau champion de type eau, l’ex-champion d’Azuria de Kanto retransforme son arène en dojo de type normal. La saison 2011 – 2012 de la Ligue Pokémon de Hoenn promet d’être extraordinaire !
S’ensuivit un enchaînement rapide d’images des combats de la finale de la saison précédente de la Ligue Pokémon de Hoenn. Mais alors qu’ils allaient passer à l’interview du Maître Pokémon en titre, la télévision s’éteignit instantanément et Nathalie et Sofian poussèrent un cri de mécontentement simultané ; Rondoudou venait de se prendre les pieds dans les câbles électriques en voulant les rejoindre.
Alors que Nathalie s’était lancée dans une course poursuite avec Rondoudou afin de l’obliger à réparer ses bêtises, un Machopeur apporta à Sofian une lettre qu’on venait de leur poster. Voyant qu’elle lui était destinée, Sofian l’ouvrit et la lut d’une traite, son cœur battant la chamade à mesure qu’il lisait.
– Qu’est-ce que c’est ? s’intéressa Nathalie qui avait attrapé Rondoudou et l’avait coincé dans ses bras pour ne pas qu’il s’enfuie.
– C’est le Professeur Seko, il veut que je vienne lui rendre visite à son laboratoire pour m’offrir un pokémon pour que je parte en voyage dans Hoenn parce qu’il sait que je viens d’avoir seize ans ! expliqua Sofian d’une traite, l’excitation l’empêchant de rester calme.
– Les invitations du Professeur Seko sont plutôt rares, fit remarquer Nathalie en fronçant les sourcils d’une manière inquiète.
– M’man ! Il faut que j’y aille ! s’excita Sofian sans attendre son accord et en faisant signe à son Rondoudou de le suivre.
– Ah non ! Rondoudou va rester ici pour m’aider à réparer la télévision !
Le petit pokémon tira la tête alors que Sofian sortait seul de la maison d’un pas précipité, prêt à rencontrer l’homme qui allait changer sa vie.

Pokémon #201e
Sofian se dirigea vers le bâtiment au moulin à vent qui se trouvait à quelques mètres de chez lui, sur la petite colline, et sonna à la porte du laboratoire. Après quelques secondes d’attente, une jeune fille vint l’ouvrir. Sofian fut tout d’abord ébloui par la tenue bleu azur qu’elle portait et seulement après avoir cligné bêtement des yeux plusieurs fois fut-il capable d’examiner son hôte. Elle était un rien plus petite que lui, portait un foulard bleu foncé dans ses cheveux brun clair qui lui tombaient aux épaules et ses yeux bleus s’assortissaient parfaitement avec son teint de peau bronzé. La jeune fille referma son sac à main qu’elle plaça sur son épaule et observa Sofian qui resta muet. Derrière elle, Sofian remarqua la silhouette d’une femme plus âgée s’éloigner.
– Oui ? demanda la jeune fille après un court moment de silence.
– Bonjour, je m’appelle Sofian, je viens de Kanto, se présenta l’adolescent en reprenant ses esprits. Je suis bien chez le Professeur Seko ?
– Ah, c’est toi le nouveau voisin ! dit la fille dont la voix laissa transparaître de la surprise. Moi c’est Flora, je suis la fille du Professeur Seko mais mon père n’est pas ici, il est parti observer les pokémons sur la Route 101.
Voyant dans le regard de Sofian qu’il n’avait aucune idée de l’endroit où se trouvait la Route 101, elle ajouta :
– Si tu veux, je veux bien t’y accompagner, j’étais justement en train de sortir.
Sofian accepta en laissant passer Flora devant lui. Celle-ci ferma la porte derrière elle et l'entraîna vers le nord du village.
– Je parie que tu viens chercher ton premier pokémon, dit-elle timidement pour lancer la conversation.
– Oui… Et toi, tu en as des pokémons ?
– À moi proprement, non, mais j’ai souvent emprunté les pokémons de mon père. En fait, je viens seulement d’avoir l’âge requis donc…
La fin de sa phrase se perdit dans sa gorge.
– Sinon, comment c’est Kanto ? interrogea-t-elle un peu plus tard, comme pour relancer une conversation qui avait du mal à débuter.
– Oh, c’est… beaucoup plus petit que Hoenn… répondit simplement Sofian qui étouffa les descriptions qui lui arrivaient en tête.
Et le silence gêné reprit sa place. D’habitude, Sofian aurait été plus bavard, aurait posé des milliers de questions sur les pokémons exotiques de Hoenn. Il ne savait pas pourquoi, mais aujourd’hui, les mots qui voulaient sortir de sa bouche lui paraissaient trop fades et sans intérêt et il préférait rester silencieux et ne pas passer pour un idiot face à cette jeune fille qui avait l’air de ne pas prêter attention à lui.
– Voilà, c’est ici, annonça Flora en s’arrêtant brusquement.
Sofian ne s’était pas rendu compte qu’ils avaient traversé le village et qu’ils étaient arrivés à la sortie nord du Bourg-en-vol. Il observa la Route 101 qui s’étendait entre deux rangées de hauts arbres.
– Désolé, mais je dois te laisser, dit Flora précipitamment en regardant sa montre. À la prochaine !
Et elle fit demi-tour en vitesse.

Sans prêter attention à la disparition rapide de son guide, Sofian pénétra dans la Route 101 abondamment éclairée par le soleil d’été et chercha après le Professeur Seko qui ne devait pas être bien loin. Il arriva au sommet d’une butte et vit au loin un homme mûr, mal rasé, vêtu d’un tablier de scientifique que Sofian reconnut comme étant le Professeur Seko grâce aux nombreux magazines pokémons qu’il avait lus. Le Professeur Seko était agenouillé auprès de trois petits chiens au pelage court et gris et leur servait des baies à manger à tour de rôle en notant sur un petit calepin les réactions des pokémons. C’est alors que les trois pokémons se crispèrent subitement et grognèrent d’un air menaçant. Les pokémons montrèrent leurs crocs et aboyèrent férocement, de sorte que le Professeur Seko reculât avec précipitation contre le tronc du hêtre derrière lui en n’osant pas pousser de cri. Sofian dévala la pente qui le séparait des pokémons enragés et appela après le professeur.
– À l’aide ! cria le professeur en remarquant la présence de Sofian alors que les pokémons enragés s’approchaient lentement de lui. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais ces Medhyèna qui étaient calmes il y a quelques secondes sont sur le point de me sauter dessus à présent ! Aide-moi avec un de tes pokémons !
– Je n’en ai pas ! annonça Sofian, paniqué. J’ai laissé mon Rondoudou chez moi !
– Ma sacoche ! Juste derrière toi !
Sofian se retourna brusquement et trouva du regard ce qui ressemblait à un vieux sac à bandoulières brun posé au pied de la pente qu’il venait de dévaler. Il l’ouvrit précipitamment et découvrit à l’intérieur de celle-ci trois pokéballs cachées sous une pile de carnets et d’instruments méconnaissables. Il choisit une pokéball au hasard et la lança vers les Medhyèna.
Un petit poussin au plumage orange et jaune se matérialisa derrière les chiens dont l’attention était toujours attirée par un Professeur Seko paralysé par la peur. Le poussin lança un cri de joie, comme s’il était heureux de sortir enfin de la balle.
– Poussifeu ? reconnut le Professeur qui n’était plus qu’à quelques centimètres de ses agresseurs sauvages. Bah, ça fera l’affaire !
– Alors, euh… Poussifeu, attaque ! ordonna Sofian, ne connaissant ni le type ni les attaques du petit poussin.
Le petit pokémon tourné vers Sofian ouvrit son bec gaiement et lança une petite boule de feu qui explosa au visage de l’adolescent. Sofian chuta au sol dans un cri de douleur tandis qu’il entendait crier le Professeur Seko :
– Poussifeu, viens m’aider !
Après s’être frotté le visage dans l’herbe fraîche pour atténuer la douleur, Sofian se releva d’un saut juste à temps pour voir le petit poussin courir vers ses adversaires, passer à côté d’eux et becqueter le premier tronc d’arbre qu’il rencontrait. Le choc contre l’arbre lui fit perdre l’équilibre et le poussin tomba à la renverse. Ravalant un juron, Sofian constata avec dépit qu’il avait choisi le pokémon le plus stupide du lot.
– Poussifeu, laisse cet arbre tranquille et attaque les chiens ! s’énerva Sofian qui ne voyait plus le Professeur Seko à cause des Medhyèna qui étaient passés à l’offensive.
Poussifeu se retourna et envoya enfin ses boules de feu contre les cabots qui déguerpirent vers le Bourg-en-vol en aboyant férocement.
– Professeur Seko ! s’exclama-t-il d’une voix horrifiée en constatant l’état du scientifique.
En effet, le Professeur Seko avait été attaqué par les pokémons sauvages quelques secondes avant qu’on ne lui vînt en aide. Son tablier blanc était déchiré de toutes parts et son visage portait des marques de griffures. Mais dans l’ensemble, le professeur semblait s’en être bien tiré. Il se releva du sol à son tour en se frottant ses vêtements poussiéreux et remercia le petit Poussifeu qui dansait autour de lui, fier de son exploit.
– Eh bien jeune homme, on peut dire que tu viens de me sauver la vie ! dit le Professeur Seko en serrant vigoureusement la main de l’adolescent. Mais d’ailleurs, que fais-tu sur cette route sans pokémon ? C’est extrêmement dangereux !
– J’ai cru comprendre en effet, fit remarquer Sofian qui faisait allusion à l’état de la victime.
Le Professeur Seko étouffa un petit rictus embarrassé tandis que Sofian se présentait.
– Tu es donc le fils de Norman Match ! Enchanté ! Je t’ai en effet convoqué à mon laboratoire, mais j’aurais espéré te rencontrer dans d’autres conditions.
Alors que le Professeur Seko récupérait sa sacoche, des hurlements à la mort retentirent depuis le Bourg-en-vol et le professeur se figea sur place.
– Ce sont les Medhyèna ? s’inquiéta Sofian.
– J’ai bien peur que oui. Je ne sais pas ce qu’il leur a pris de m’attaquer ainsi. Certes les Medhyèna sont brusques de nature, mais ils ne sont jamais violents gratuitement. D’autant plus que le courant semblait bien passer entre nous.
– Pourquoi s’en sont-ils pris à vous ainsi alors ?
– Je n’en ai aucune idée. C’était comme si tout d’un coup, quelque chose avait changé dans leur esprit, comme si on leur avait ordonné de m’attaquer.
– Vous voulez dire… comme un piratage de cerveau ?
Le Professeur Seko observa Sofian un instant, comme étonné, avant d’éclater de rire.
– Exactement ! approuva-t-il, avant de redevenir sérieux et d’ajouter : Il va falloir que nous les arrêtions car ils peuvent s’en prendre à n’importe qui. Veux-tu bien m’aider ?
– Bien sûr ! accepta automatiquement Sofian qui remercia le ciel de lui offrir ainsi une nouvelle aventure alors qu’il venait à peine de changer de vie.
Le Professeur Seko et Sofian reprirent alors le chemin vers le Bourg-en-vol en toute hâte, sans se rendre compte que loin derrière eux, cachés dans des buissons, trois ombres les observaient.

Pokémon #201n
Elle lâcha sa paire de jumelles qui rebondit contre sa poitrine en restant accrochée à son cou par une sangle. Elle esquissa un sourire qu’aucun de ses deux complices ne comprit.
– On n’était pas supposé voler la sacoche et les pokémons qui s’y trouvent ? demanda son ami, perplexe.
– Si, répondit le pokémon derrière lui. Mais encore une fois, on a échoué.
– Alors pourquoi elle sourit ?
– Je souris car, malgré l’échec de notre plan, je viens d’en créer un second qui sera encore plus fructifiant, annonça-t-elle.
– C’est-à-dire ? questionna le pokémon. Parce que jusqu’à maintenant, tout ce qu’on a réussi à faire, c’est rendre fou et dangereux trois pokémons qui se sont enfuis dans la nature et on n’a même pas récupérer les pokéballs du professeur.
– Au diable les pokéballs, quand on voit ce qu’elles contiennent, je suis heureuse que notre plan ait complètement raté.
– Alors, pourquoi tu souris ? répéta l’homme.
La femme se tourna vers ses complices en replaçant ses longs cheveux roux derrière son dos.
– Car ces Medhyèna vont nous permettre de voler tous les pokémons du laboratoire du Professeur Seko. Etant donné que nos amis les Medhyèna sont en fuite dans le Bourg-en-vol, le professeur et cet enfant vont partir à sa recherche et le laboratoire sera vide pendant le temps nécessaire pour nous de le vider de tous ses occupants. Et on pourra rentrer à Kanto en un temps record !
– Mais, et si on rencontre des gens au laboratoire ? supposa le pokémon doué de la parole. Et si le professeur avait des assistants.
La femme croisa son regard malveillant avec celui de son ami qui comprit directement. À présent, lui aussi affichait un sourire maléfique.
– Comme d’habitude Miaouss, si nous rencontrons des obstacles, nous les éliminons.

Pokémon #201
À suivre…