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Né pour tuer : La Haine de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 09/05/2013 à 19:37
» Dernière mise à jour le 09/05/2013 à 19:37

» Mots-clés :   Action   Kanto   Policier   Suspense

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Chapitre 12 : Maintien de l'ordre et enquête
Je me regardai minutieusement, d'un doigt remontait les rares cicatrices parcourant mon visage. La plupart d'entre elles venaient d'une de mes plus périlleuses missions, ainsi que plus fructueuses, il s'agissait de détruire mon passé. Eradiquer les données me concernant n'avait pas été une mince affaire. Néanmoins je l'avais rondement bien mené.

Maintenant qui pouvait se souvenir de moi ? Mis à part des policies ne pouvant mettre un nom sur mon visage ? Ainsi que ne trouvant rien sur mes antécédants. C'était une des raisons pour lesquels j'avais tenu à tuer cet homme qui avait dit la vérité à propos de l'Organisation. L'Organisation était en réalité connue de quelques personnes...

Je repensais à hier...

***

- Bonjour, monsieur Sion, comment allez-vous ? S'enquit l'ancien Caïd qui lisait son journal assis sur le canapé les pieds détendus.

- Qu'importe tant qu'on commence l'opération au plus tôt ça m'ira, grinçai-je en tirant un siège pour m'asseoir.

- Vous vous êtes levé du pied gauche ou vous êtes toujours ainsi ?

Je lui lançai un regard d'assassin et lui souris en guise de réponse, il reprit sa lecture avec une moue désapprobatrice.

- Pour vous gâcher encore plus la journée le Ministre de l'Intérieur m'a appelé hier soir, très tard...

- Et ?

- Changement de plan ! Annonça-t-il en se levant, le journal tomba par terre. Ce ne sont que quelques détails mais rien de plus, vous allez d'abord vous occupez de ce Sbire de la Team Rocket, ça c'est la priorité. La suite vous la connaîtrez lorsque ce sera exécuté. Le Ministre vous recevra dans les plus brefs délais pour nous expliquer la suite correctement.

- Parce qu'il ne vous a rien dit ?

- Si quelques trucs, néanmoins je lui ai conseillé de voir avec vous. Après tout qui mieux que vous connaissez vos capacités ?

Cet homme remontait dans mon estime.

- Bien, alors j'y vais.

- Ne le tuez pas, c'est très important !

- Oui, oui, soufflai-je en caressant d'une main la pokéball de Voltali.

Je sortis de la salle et rejoignis le hall en un rien de temps. Le majordome me salua avec un sourire et entra dans la pièce.

Du revers de la main je lui assénai un coup dans la nuque qui le fit basculer face contre terre. Il tenait sur un plateau du chocolat chaud qui se renversa sur le sol, en revanche le plateau incuvé telle une assiette garda un peu du liquide bouillant et sa tête alla droit dedans.

Le majordome s'ébouilletait dedans. Il essaya de se relever sans succès.

Mon pied sur sa colonne vertébrale l'immobilisait au sol et lui tirait une grimace des plus moches.

- Tu n'as pas de chance, mon pauvre bougre Sbire. La quarantaine passée on t'a envoyé ici pour passer tes derniers jours en paix. J'ignorai qu'avec la Team Rocket vous aviez droit à une retraite.

- Enflure, ce n'est pas une retraire mais une surveillance pour la boîte, cracha-t-il par gémissement.

- C'est bien, Wattouat, tu t'investis un minimum pour ton entreprise, raillai-je en me baissant lui liant pieds et mains.

- Nous au moins nous avons un sens de l'honneur, nous nous vendons pas au plus offrant.

Le Caïd dans sa salle s'approcha de quelques pas et cracha sur la face du Sbire.

- Ne me fais pas rire, j'ai bossé pour la Team Rocket bien avant toi et j'y ai vu une débauche de menteurs qui essayaient de nous donner des principes. De la propagande.

- Bien maintenant tu vas obéir à ce qu'on te dit, commençai-je en le tirant par les cheveux pour le relever. Nous allons te demander une chose, tu vas dire à tes supérieurs que le Ministre de l'Intérieur sera surveillé par moi. C'est aussi simple que ça ! Tu penses y arriver ?

Il hocha la tête avec empressement. Son regard exprimait l'étonnement de la simplicité de la codition.

- Excellent ! A mon avis tes supérieurs hiérarchiques seront moins gentils que nous, mais cela est ton affaire après tout. Et si tu penses pouvoir y échapper je me sens pousser une envie de t'accompagner jusqu'à vos locaux. Qu'en dis-tu ?

- ... Ne faites pas comme si vous me laissiez le choix.

- Décidement à la Team Rocket vous êtes toujours aussi... intelligents ! Où est-ce qu'on vous recrute ? Dans une faculté ? Pendant votre soutenance de votre mémoire ?

Il tira une grimace tandis que j'empoignai la corde autour de ses mains pour le faire avancer.

- Hé l'ancien Caïd, n'oublie pas, appelle le Ministre pour que quand je rentre je le vois aussitôt ! La patience n'est pas mon fort selon les situations... Et maintenant à nous deux, Roucarnage sors.

Le pokémon majestueux sortit de sa sphère en un cri perçant nos oreilles et laissa déployer ses longues ailes.

- Direction... le casino de Celadopôle !

Tandis que je jetai l'homme sur mon pokémon, ventre sur le dos du monstre, moi je l'enfourchai tenant bien le dos de l'autre énergumène.

Mon pokémon fit quelques pas, lança une attaque pour détruire le mur du palace et s'envola en quelques battements d'ailes.

Très vite nous arrivions à la ville où il y avait ce fameux casino. Mon pokémon connaissait le chemin par coeur pour se rendre au lieu dit, je déposai l'homme devant celui-ci et le poussai à l'intérieur pour remonter aussitôt sur mon oiseau majestueux sous les yeux curieux des badauds ne comprenant pas la scène. Quelqu'un cria à l'Assassin Suprême mais l'appel fut perdu entre les immenses bâtiments.

En quelques autres minutes je fus de retour à Argenta et revint au palace de l'autre type qui m'attendait sagement dans sa salle habituelle.

- Si la prochaine fois vous pouvez éviter de détruire un de mes murs je vous en serai de gré. Maintenant veuillez me suivre, nous allons prendre la voiture pour allez jusqu'au Centre Administratif.

Il m'emmena dans son garage où reposait une très belle voiture, une voiture de luxe noire au design au final assez banal cependant l'intérieur exprimait tout le contraire. C'était assez contradictoire.

- Cette voiture je l'ai achetée pour une raison : la discrétion. Quand je roule elle passe assez inaperçue, j'ai dû enlever le logo de la marque pour vraiment pas taper dans l'oeil des gens. Tu me comprends sans dour.

- J'approuve même, renchéris-je en montant dedans caressant de l'oeil les sièges en cuir.

L'ancien Caïd sourit et fit ronronner la machine. Tandis que nous passâmes le portail en fer ce dernier se referma tout seul. Le portail était assez immense et cachait en grande partie le palace dans lequel vivait ce dernier. Un portail tout noir avec des piques couleur or. Il parlait assez de la richesse de cette propriété. Une longue allée déterminée par des arbres droits et fins participaient à la beauté du lieu. Ainsi qu'à sa richesse. Rarement j'avais pu voir plus beau.

Après environ une heure de route nous parvînmes au lieu dit. Le Ministère de l'Intérieur dont l'entrée était surveillée par des gardes enfermées dans leur local à l'extérieur du bâtiment. C'était une toute petite annexe rajoutée.

La voiture s'arrêta devant la fenêtre du poste de garde. Un des leurs s'approcha tandis qu'un autre sortit pour contrôler la voiture avec des scanners.

Quand ils me virent l'ambiance monta d'un cran. Cependant ils avaient dû avoir des consignes puisqu'ils ne firent auncun commentaire quant à ma présence. C'est avec une voix tendue que le garde nous donna un :

- Vous pouvez entrer.

Et les portes automatiques s'ouvrirent nous laissant découvrir un immense bâtiment à plusieurs étages consrtuit avec des techniques récentes. Un garage avait été fait pour les employés et un autre pour les personnes de marque, comme nous apparement puisqu'une personne sortit de l'immeuble pour nous inviter à nous garer à une place précise.

- Bonjour, messieurs ! Veuillez me suivre je vous accompagne jusqu'au bureau du Ministre. Veuillez mettre ceci pour votre sécurité, ce badge contient une puce qui vous repère à tout moment tout comme ils veulent savoir qui vous êtes. Voilà.

Il nous distribua les badges avec un grand sourire.

Le secrétaire nous guida à travers ce dédale qu'était le rez-de-chaussée, il nous mena jusqu'à l'ascenseur que nous prîmes ensemble, cet ascenseur était privé apparement car personne d'autre ne l'appela sur la trentaine d'étages.

Une fois arrivé au trentième étages le Ministre en personne nous attendait.

- Merci, Marty, je les prends en charge maintenant et les ramenérai. Et n'oubliez pas de faire toutes les tâches inscrites sur votre bureau, il faut impérativement joindre ces personnes. Bien maintenant à nous messieurs, que dites-vous de venir dans mon bureau ?

- Mais avec plaisir, monsieur le Ministre, engagea l'ancien Caïd crispé.

Le Ministre me regarda un instant, sa tête se décomposa et il se ressaisit en me lâchant des yeux.

- Ca fait bizarre de voir un homme en face de moi que j'ai nous souvent menacé dans les médias.

Pour avoir vu ce dernier souvent à la télévision il me paraissait plus petit et sa prestance amoindrie ! Et pas qu'un peu ! Une barbe de quelques jours le rongeait, ses cheveux roux peut-être un peu plus en vrac, quelques défauts du visage apparaissaient et ses yeux noisettes. Aussi sa corpulence en prenait un coup. En revanche son costard était vraiment parfait, il était vraiment taillé par rapport à lui et les couleurs sobres lui allaient bien. Noir et gris.

Il nous guida jusqu'à son bureau assez grand où il y avait quelques effets personnels mais le reste n'était que dossiers sur dossiers avec quelques armoires pour ranger le tout. Un ordinateur assez beau ornait sur son bureau transparent en vitre transparent.

- Prenez place, je vous en prie ! Si je vous ai appelé, M. Pivôt, c'était pour vous informer de quelques changements de plan. Et pour les ajuster j'ai besoin de vous l'Assassin. Enfin, M. Pivôt m'a suggéré de vous voir en personne pour en décider, l'idée est assez bonne donc nous voilà réunis.

- Soyez bref, par pitié, le coupai-je tandis qu'il commençait à sortir d'un tiroir des papiers.

Il me sourit.

- Voici le plan des Îles Seviit. Il y en a sept en tout, nos sept colonnies où une pauvreté s'accroche à ces pauvres gens. Comme vous devez le savoir la Team Rocket est fortement présente sur ces îles ainsi que quelques autres groupuscules de pacotilles. Le Gouvernement m'a demandé son aide pour éradiquer justement ces groupes, donc j'ai pensé que la plus apte des personnes pour ce faire est vous.

- Pourquoi le Gouvernement ne m'a pas contacté directement ?

- Il n'a pas les moyens de vous payer et il ne peut se risquer à envoyer un de ses agents à vous... Vous l'auriez assassiné sûrement.

- Peut-être, pas sûr. Et je ne devai pas veiller votre personne ?

- Si, à la base, cependant voilà les nouveaux plans. Vous y allez seuls avec votre documentation et... ramenez l'ordre sur ces îles.
- D'accord, vous avez grandement changé les plans néanmoins en quoi avez-vous besoin de moi pour les approuver, ce n'est qu'exécuter ce que je fais de mieux... De l'assassinats.

- Hum... Disons qu'une autre partie du plan est un peu moins discrète. Vous allez transporter une bombe qui va détruire l'île sept. Etes-vous d'accord pour la transporter ou voulez-vous qu'une personne l'amène ? La bombe en elle-même est simple, elle est toute programmée il ne s'agira que d'appuyer sur un bouton et le compte à rebours se lancera. Bien entendu votre extraction vous la trouverez tout seul, vous ne m'accordez aucune confiance ?

- Ma vie est en jeu donc non. Quant à transporter la bombe... Il s'agit quand même de la cacher durant tout mon mon séjour et il y a de fortes chances qu'on va me rechercher. Pensez-vous que ce soit une bonne idée de me la laisser ?

- Oui, vous n'habiterez pas dans un immeuble mais dehors dans un coin assez reclu. Enfin c'est ce que j'imagine... Et les groupuscules ne seront pas assez fous pour vous chercher.

- Alors c'est joué, je la garderai avec moi.

Le Ministre hocha la tête et me tendit sa main que je serrai.

- Affaire conclue ! S'enjoua-t-il.

- En parlant de bombes, est-ce que j'aurai droit à en utiliser mais des moins dévastatrices. Il serait préférable que je détruise leur local pour être encore plus radical. Peut-être qu'ils croiront en premier lieu qu'un groupuscule leur souhaite du mal.

- Oui, oui tant que le ménage est fait.

***

Sous mon lit était posé la bombe qui rendait cette mission beaucoup plus ardue qu'à la base. néanmoins j'avais dû aller voir des revendeurs de matériaux illégaux pour que j'ai de quoi faire mes bombes artisanales. Depuis le départ de mon voyage j'avais commencé à lire le dossier que m'avait remis le Ministre.

C'est ainsi que j'appris que plusieurs groupuscules étaient financés par des Teams. Les Îles Seviit étaient devenus un terrain de jeu pour eux, et une confrontation indirecte. Donc ce serait encore plus facile d'instiller une situation de réglement de compte entre eux. Quelques meurtres et quelques bombes suffiraient, ensuite laisser décanter et admirer mon travail à dessein de connaître quelle sera ma prochaine cible....

Dans le dossier que m'avait remis le Ministre ce dernier préconisait de commencer par tel ou tel groupuscule fortement violents et assez populaires.

Et tout allait commencer par un organisme revendiquant l'indépendance des îles une, deux et trois. Quant à l'explosion de l'île spet celle-ci clorerait le chapitre.


Pierre avait été choisi avec un haut gradé de la Team Rocket pour surveiller l'Assassin qui voyageait dans un bateau qu'ils suivaient, le capitaine du paquebot avait été mis au courant à propos de la personne qu'il transportait. On lui avait bien expliqué de ne pas agir. Et la personne savait très bien que sortir de sa cabine était impossible, mis à part la nuit.

Le type qui l'accompagnait avait revêtu un costume banal comme Pierre, jean, tee-shirt et basket. Néanmoins à les voir ensemble on voyait que les deux étaient liés par contrats. Une association contre-nature pour les deux. Un poids, toutefois Pierre commençait à remercier le voleur. Et le voleur à remercier le policier.

On leur avait clairement expliqué qu'ils allaient vivre comme l'Assassin, recherchés par la police et par d'autres groupes. Après tout ils se rendaient dans un autre territoire sans papier. Deux immigrés. Le seul changement de plan pour eux était d'enquêter sur le plus gros groupuscule dont la base se trouvait sur l'île sept et lorsqu'on les aura appelés ils devront faire leur rapport à propos de ce qu'ils ont vu. En réalité toute leur mission avait été modifiée.

Et leur vie de coupables avait commencé dès qu'ils ont dû trouver un moyen de locomotion... Le voleur s'occupa du bateau et le policier d'expliquer comment fonctionner la police des mers. Ainsi ils avaient pu échapper aux gardes côtes et pénétrer dans les eaux de Séviit.

La mission débutait dès cet instant ! Ils devaient trouver sur l'île une un informateur qui leur expliquera un peu la situation du gouvernement. Et ce dernier résidait à côté de la montagne...