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Entre infini et au-delà de Cyrlight



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» Auteur : Cyrlight - Voir le profil
» Créé le 13/02/2013 à 08:21
» Dernière mise à jour le 08/09/2020 à 20:25

» Mots-clés :   Action   Drame   Fantastique   Mythologie   Suspense

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Chapitre 31 : Tant qu'on rêve encore
« On va de l'avant
Dans la cour des plus grands,
Faire face »


Tant qu'on rêve encore - Le roi soleil



— J’ai hâte, j’ai hâte, j’ai hâte ! s’exclama Léa en bondissant sur place, à la proue du ferry qui se rapprochait de Joliberges. Je suis certaine que cette région est magnifique ! J’ai envie de tout voir, et je compte sur toi pour me faire visiter les meilleurs endroits.
— Oui, oui, pas de problème, éluda Cassy qui n’avait pas la moindre idée des zones touristiques les plus populaires à Sinnoh.

Elle sortit sa bouteille d’eau de son sac et dévissa le bouchon avant de la porter à ses lèvres. Elle cracha cependant sa première gorgée quand Léa reprit la parole :

— Et tes parents, comment ils sont ? Il me tarde de les rencontrer !
— Les… Les rencontrer ? s’étouffa Cassy.

Bien sûr, elle aurait dû y songer. Puisque c’était sur leur ordre qu’elle avait prétendu devoir se rendre à Sinnoh, il était normal que Léa s’attende à faire leur connaissance. Elle essuya son menton, que quelques gouttes avaient éclaboussé, puis bégaya une excuse :

— Ils… Ils vont avoir plein de choses à faire, dans l’immédiat. Beaucoup d’allers-retours entre Sinnoh et Kanto, pas mal d’affaires à régler… Bref, ils risquent d’être très occupés. On verra ça d’ici deux ou trois mois, d’accord ?
— Ah bon ? C’est si long de déménager dans une autre région ?
— Oh oui, et c’est très compliqué. C’est pour ça qu’il vaut mieux ne pas les importuner.

Cassy hésitait entre se réjouir de la candeur de Léa et s’en vouloir pour la façon dont elle la manipulait sans vergogne. L’enfant lui faisait aveuglément confiance, ce dont elle n’avait eu aucun scrupule à abuser pour l’attirer à Sinnoh.

— Comment ça se fait que j’aie une cicatrice aussi bizarre à l’endroit où Bulbi m’a frappée ? s’enquit Léa. D’habitude, quand je reçois un coup, ça laisse une trace bleue.

Décidément, c’était le défilé des questions embarrassantes. Cassy se réconforta en songeant qu’une fois qu’elles auraient toutes été posées, il n’en resterait plus.

— Là, ce n’était pas un coup ordinaire, c’est un pokémon qui te l’a infligé, inventa l’adolescente. Parfois, les conséquences de leurs attaques sont… curieuses.
— Curieuses ? Comment ça ?
— Un jour, un Roucool a donné un coup de bec à mon père. Le lendemain, sa peau était devenue toute grise, et il a gardé cette couleur pendant plusieurs semaines.
— Ah oui ? Il devait ressembler à un Machoc, alors !

Léa s’esclaffa. Était-il possible d’être à ce point crédule ? Apparemment. Le malaise de Cassy s’intensifia, mais au moins, ce trait de caractère allait lui faciliter la tâche. Il valait mieux que son amie évite de s’interroger dans l’immédiat, d’autant que l’adolescente n’avait de toute manière aucune véritable réponse à lui fournir.

Le ferry pénétra dans le port, et dès qu’il eut atteint le quai, des marins s’affairèrent à déployer la longue passerelle qui permettrait aux passagers de débarquer. Les yeux fixés sur le rivage, Cassy repéra aussitôt une femme entièrement vêtue de noir, qui patientait à l’écart de la foule. Cynthia.

Elle n’avait pas encore réfléchi à la façon dont elle allait l’introduire auprès de Léa. Elle avait espéré qu’une idée lumineuse lui viendrait durant le trajet, mais son cerveau semblait à court d’inspiration. Au point où elle en était, et puisqu’elle ne pouvait plus repousser l’échéance, Cassy décida de jouer franc jeu :

— Est-ce que tu as déjà entendu parler du Maître de Sinnoh ?
— Cynthia Shirona ? répondit aussitôt Léa. Oui, on a étudié les Champions régionaux, à l’école, mais ça devait être après ton départ. Je l’adore ! Elle est trop forte et trop belle ! Et ses pokémon sont super puissants.
— Elle est aussi extrêmement gentille. D’ailleurs, je dois t’avouer quelque chose…
— Quoi ?
— Je la connais.

Les prunelles ingénues de Léa s’écarquillèrent et ses yeux s'arrondirent comme des soucoupes. Elle qui avait jusque-là cru sans sourciller chacun des mensonges de Cassy, elle pointa un doigt accusateur dans sa direction.

— Ce n’est pas vrai, tu ne peux pas la connaître. Maman dit toujours que les Maîtres sont plus célèbres que des stars, et les stars, on ne peut jamais les voir, sauf à la télévision.

La bouche de Cassy s’étira pour former un sourire en coin. Elle ne pouvait s’empêcher de trouver cela ironique que Léa remette en doute sa parole à propos de l’une des seules vérités qu’elle lui avait dites au cours des dernières heures.

— Ah oui ? lâcha nonchalamment l’adolescente, tandis qu’elle s’engageait sur la passerelle. Regarde à gauche, presque au bout du quai.

Cette fois, ce furent les lèvres de Léa qui s’ouvrirent d’un air abasourdi. Elle cligna des paupières et paraissait presque sur le point de se pincer pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Elle était si stupéfaite qu’elle cessa de regarder où elle mettait les pieds. Elle s’entrava dans l’un des interstices du pont, obligeant Cassy à la retenir par l’épaule avant qu’elle ne perde l’équilibre et bascule dans l’eau.

— Tu savais qu’elle serait là ? bredouilla Léa. Pourquoi est-ce que tu ne me l’as pas dit plus tôt ? J’aurais mis de jolis vêtements, je lui aurais fait un cadeau, je…
— Et si je commençais par te la présenter ? Tu auras tout le loisir de la séduire après ça.

Léa était si intimidée par la perspective de rencontrer le Maître de Sinnoh que Cassy dut presque la tirer par le bras pour l’obliger à avancer. Elles fendirent le flot des passagers, qui se pressaient sur le quai en étreignant parents et amis venus les accueillirent, et rejoignirent Cynthia.

— Bonjour, les filles, les salua-t-elle de sa voix mélodieuse. Vous avez fait bon voyage ?
— Tout s’est bien passé, oui. Cynthia, voici…
— Tu dois être Léa Baudelaire, n’est-ce pas ? la devança la Championne. Je suis ravie de faire ta connaissance. Cassy m’a beaucoup parlé de toi. Il paraît que tu souhaites devenir coordinatrice pokémon ? C’est une très belle vocation.

Léa s’empourpra tellement que même ses cheveux, d’un blond plus vif que ceux de Cynthia, semblèrent rougir, eux aussi. Elle bredouilla une réponse inaudible, le nez pointé en direction du sol. Son enthousiasme épuisant avait été brusquement balayé par une crise aiguë de timidité.

— Est-ce que vous avez faim ? s’enquit le Maître de Sinnoh. Les voyages en mer, ça ouvre souvent l’appétit. Il y a un café, à deux pas d’ici, qui sert de délicieux choccolats chauds et des brioches aux pépites de sucre. Ça vous tente ?
— Volontiers, approuva Cassy, car Léa avait visiblement perdu l’usage de la parole.
— Après ça, je pourrai vous faire visiter la ville, si vous le souhaitez. Il est exclu que vous quittiez Joliberges sans avoir vu sa bibliothèque. Elle est très réputée, vous savez.

Cynthia adressa une œillade complice à Cassy, que Léa, la tête toujours baissée, ne put remarquer. Elle leur emboîta cependant le pas sans rechigner lorsque la Championne leur fit signe de la suivre.

L’établissement dans lequel elle les conduisit était effectivement tout proche, à trois rues du port. Comme les températures étaient plutôt fraîches, elles ne s’installèrent pas en terrasse, mais à l’intérieur, dans une salle accueillante. Les murs aux tons pastel et le parquet encaustiqué conféraient à l’endroit un air chaleureux. Toutes les tables étaient recouvertes d’une nappe en dentelle, et un petit bouquet de fleurs était posé au centre de chacune d’elles.

Malgré les efforts de Cynthia pour la mettre à l’aise, Léa continuait à ne pas oser la regarder en face, et ne lui répondait que par des phrases très courtes, qui excédaient rarement trois ou quatre mots. Une fois son choccolat chaud avalé, ce fut à peine si elles l’entendirent s’excuser avant de se retirer aux toilettes.

— Et si tu en profitais pour me montrer ce que tu as apporté ? suggéra Cynthia à Cassy, tout en picorant avec le bout de son doigt les pépites de sucre tombées dans son assiette.

L’adolescente acquiesça et se pencha pour ouvrir son sac, qu’elle avait déposé sous sa chaise. Elle enfonça ses mains à l’intérieur de la poche dans laquelle elle avait rangé les copies des notes d’Éric, soigneusement pliées, puis les tendit à la Championne qui entreprit de les examiner en silence.

— Est-ce que ça vous évoque quelque chose ? interrogea Cassy en désignant les esquisses de Gijinkas.
— J’ai déjà entendu quelques légendes en rapport avec ces créatures, même si je dois t’avouer que je ne m’y suis jamais intéressée de très près. Je dispose juste de certaines connaissances. Tiens, cette femme-Rapasdepic, par exemple, est plus généralement appelée Harpie. Celui-ci, moitié Nosféralto, est un Vampire. L’hybride à demi-Galopa est un Centaure. Quant à celui qui est croisé avec un Grahyéna, c’est tout simplement un Grahyéna-Garou, ou Lycanthrope.

Cassy eut juste le temps de hocher la tête avant de devoir rassembler précipitamment les feuilles éparses pour les mettre à l’abri, car Léa revenait des toilettes. Quelques minutes plus tard, Cynthia déposa un billet au centre de la table afin de régler leurs consommations, puis elles quittèrent le café.

Une bruine légère s’était mise à tomber sur Joliberges, ce qui n’avait rien d’étonnant, à en croire la Championne. La ville était réputée pour son humidité et ses averses fréquentes qui, heureusement, ne duraient jamais bien longtemps. La pluie commençait déjà à perdre en intensité lorsqu’elles prirent la direction de la bibliothèque.

Le bâtiment était situé sur la rive gauche de l’estuaire. Grand et majestueux, il semblait dominer Joliberges de toute sa splendeur. Le trio se présenta à l'entrée, dont la porte était encadrée par deux élégantes colonnes, et elles essuyèrent leurs semelles mouillées sur le paillasson afin de ne pas salir l'intérieur.

Cassy supposa que, pour une personne aussi cultivée que Cynthia, cet endroit devait s’apparenter à un véritable paradis. Des centaines de rayonnages s'étendaient à perte de vue, formant un labyrinthe d’allées et de murs tapissés d’ouvrages. Certaines zones avaient été aménagées en espaces de travail ou en salons confortables, où les visiteurs pouvaient s’installer pour lire tranquillement.

— Waouh… chuchota Léa, admirative. Je n’ai jamais vu autant de livres de toute ma vie. Vous croyez qu’ils en ont sur les Concours ?
— Hélas, je dirais seulement cent ou cent cinquante, répondit Cynthia avec un sourire amusé. Est-ce que tu aimerais en feuilleter quelques-uns, pendant que nous sommes ici ?
— Oh oui, alors !

La fillette frappa dans ses mains avec tant d’entrain qu’un employé, occupé à épousseter des étagères, se tourna aussitôt vers elle pour la réprimander. Il s’en abstint toutefois lorsque son regard se posa sur Cynthia. À la place, il convergea vers leur groupe pour leur demander s’il pouvait leur être utile, et le Maître de Sinnoh le pria de mener Léa aux rayonnages en lien avec les Concours.

Elle-même entraîna Cassy dans le secteur réservé à la mythologie. Leur collection était effectivement très impressionnante, ainsi que Cynthia l’avait laissé entendre à son amie par visiophone. Trois murs entiers étaient consacrés aux légendes de Sinnoh, et deux autres à celles du reste du monde.

La Championne parcourut rapidement les titres d’un œil expert et sélectionna une douzaine d’ouvrages qu’elle entassa entre les bras de Cassy, jusqu’à ce que celle-ci soit contrainte de l’arrêter. Elle avait l’habitude de transporter des boîtes pleines, au Bourg-Palette, mais les poffins ne pesaient pas autant que quelques milliers de pages.

— Si on ne trouve pas un indice là-dedans, aussi subtil soit-il, je perdrai la foi que j’ai toujours accordée n cet endroit, décréta Cynthia tandis qu’elles s’installaient sur la table la plus proche. Jusqu’à présent, cette bibliothèque ne m’a jamais déçue quand il s’est agi de m’apporter des réponses aux questions que je me posais.

Cassy ne releva pas. Elle avait déjà ouvert l’un des imposants traités de mythologie et survolait les pages en diagonale, à la recherche d’une indication qui pourrait lui être utile. Elle ne découvrit cependant rien au cours de ses trois premières lectures. La quatrième, en revanche, fut plus fructueuse.

— Regardez, fit-elle en tournant le livre vers Cynthia.

Des esquisses, semblables à celles réalisées par Éric, s’étalaient sur le papier. Il y avait un homme monstrueux, croisé avec un Tauros, que la légende qualifiait de Minotaure. Un trio de femmes, qui possédaient respectivement les attributs d’un Grolem, d’un Jungko et d’un Akwakwak, étaient quant à elles présentées comme Oréade, Dryade et Naïade.

— Ça ne nous apprend pas grand-chose, commenta amèrement Cassy en lisant le paragraphe dédié aux Gijinkas. L’auteur n’évoque que les grandes lignes de ce que Régis m’a déjà raconté, et précise que ces créatures sont réputées pour avoir un instinct particulièrement violent. Autrement dit, rien qui puisse nous être réellement utile.

Déçue, elle referma le livre, dont l’odeur des pages jaunies la fit éternuer. Elle cala son visage dans le creux de sa main, la mine renfrognée, mais se ressaisit une minute plus tard pour demander :

— Vous croyez que ces choses existent ? Les Gijinkas, je veux dire.
— C’est possible. Le monde est plein de mystères et de secrets. Qui peut savoir tout ce qu’il dissimule ? Regarde les pokémon légendaires… Au fil des siècles, nous avons découvert plein de preuves attestant de leur existence, pourtant ceux qui peuvent se targuer d’en avoir vu un se comptent sur les doigts d’une main.
— Quand je pense à toutes ces années où j’ai entendu Éric prétendre qu’il ne croirait en la Pokible qu’une fois que je lui aurai prouvé sa véracité de manière irréfutable… C’était un agnostique encore plus prononcé que Régis. Comment a-t-il pu en arriver là ? C’est… Plus le temps passe et plus je commence à douter d’avoir réellement connu ma famille, qu’il s’agisse de mon frère ou de mes parents.

Cynthia lui adressa un regard compatissant et étendit la main par-dessus la table pour tapoter celle de Cassy dans une tentative de réconfort. Cela ne la rasséréna pas totalement, mais suffit à lui arracher un sourire mélancolique.

— Tu les comprendras peut-être mieux une fois que nous aurons réussi à démêler tous les fils de cette énigme, supposa Cynthia.
— À condition que nous y parvenions un jour…
— Nous formons l’équipe rêvée pour ça. Un apprenti scientifique, une fervente arcésienne et une semi-experte en mythes et légendes… Qui pourrait mieux que nous résoudre ce casse-tête ?

Le sourire de Cassy s’étira un peu plus, et elle fut reconnaissante envers Cynthia des efforts que celle-ci faisait pour lui remonter le moral. Elles reprirent ensuite leur étude des différents livres entassés à côté d’elles, mais ne découvrirent rien d’autre qui présenterait un intérêt quelconque.

— Il faut croire que vous vous trompiez, soupira Cassy. Cette bibliothèque n’a pas réponse à tout.
— J’en ai peur, en effet. Avant que nous rejoignions Léa, est-ce que tu me permets de jeter un œil à ta marque ? J’aimerais voir à quoi elle ressemble.

Cassy acquiesça et, après avoir balayé les alentours des yeux pour s’assurer qu’il n’y avait personne à proximité, retroussa la manche de sa chemise. Cynthia, du bout de ses longs doigts fins, effleura le glyphe dragon en suivant les traits d’un bleu violacé qui le composaient.

— Et tu ne ressens rien ? voulut savoir la Championne.
— Rien du tout. Ce glyphe pourrait tout aussi bien ne pas être là, ça ne ferait aucune différence. Sauf qu’il est là, et qu’on ne s’explique pas pourquoi. Comme Léa et moi avons été marquées à la suite d’une attaque pokémon, Régis a décidé d’expérimenter lui aussi la chose en se faisant mordre par son Noctali, mais il ne s’est rien passé. Pas plus qu’au moment où j’ai touché le Dracolosse du professeur Chen.

Cynthia se pinça pensivement le menton, et Cassy se tut afin de la laisser réfléchir. Elle fixait un point dans le vide, juste derrière l’adolescente. Lorsqu’elle reprit la parole, ce fut d’une voix lointaine, comme si elle n’avait pas complètement émergé de ses pensées :

— Est-ce que tu as envisagé de remonter à la source ?
— La source ? répéta Cassy. Quelle source ?
— La source de tout, répondit Cynthia avec un sourire énigmatique. L’origine. Un petit pèlerinage, ça te tente ?
— Vous voulez dire…
— Un Concours se tiendra dans quelques jours à Charbourg, auquel notre jeune coordinatrice en herbe se fera, je n’en doute pas, une joie de participer. Quant au suivant, il aura lieu à Unionpolis. Là encore, je suis certaine qu’elle ne voudra pas manquer une occasion de se produire sur la plus grande scène de Sinnoh. Or, le moyen le plus rapide de rejoindre la capitale depuis la cité minière, c’est d’emprunter l’un des nombreux tunnels qui traversent le Mont Couronné. Les principaux, qui ont été aménagés pour faciliter la circulation, relient les deux flancs de la montagne, mais il en existe d’autres, beaucoup plus escarpés, qui conduisent au sommet. Et qu’y a-t-il, tout là-haut ?
— Les Colonnes Lances… murmura Cassy d’une voix chargée en émotion.

Cynthia lui suggérait de se rendre dans ce lieu sacré où, selon la Pokible, Arceus aurait donné naissance à l’univers, et où se trouvait surtout la gravure représentant ses plaques, chacune ornée d’un glyphe symbolisant les dix-sept types pokémon, identiques à ceux que Cassy et Léa arboraient désormais.