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Né pour tuer : La Haine de Tjaurdin



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» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 26/10/2010 à 17:55
» Dernière mise à jour le 06/08/2012 à 22:59

» Mots-clés :   Action   Kanto   Policier   Suspense

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Chapitre 4 : Tunnel - corrigé -
- Où est-ce qu'on va ? Demanda-t-il pour la énième fois. C'est loin parce que je commence à avoir mal aux pieds. Vous voudriez pas faire une petite pause ? Franchement vous êtes trop fort.

- Nous nous dirigions vers Safrania pour ensuite redescendre vers le Sud, par conséquent nous atteindrons Carmin-Sur-Mer, puis nous prendrons la fameuse cave Taupiqueur pour nous rendre non loin de la Maison et y accéder facilement.

Le gamin se révélait des plus casse-pieds que j'ai connu, il ne me craignait pas, il me répondait et souriait à tout bout de champ. Un vrai déferlement de joie qui me rendait ténébreux et plus que jamais renfermé sur moi-même.

- Et monsieur l'Assassin cela fait deux jours que je voyage avec vous, mais je ne sais toujours pas quel est votre prénom ? Si on nous écoutait on nous prendrait pour des idiots.

- Parce que tu ne l'es pas ? Ça te regarde ? T'es de la police ? Lui répondis-je en crissant des dents.

- Oui, tête de Wattouat, hé hé elle est bonne celle-là, non ? ( Son sourire s'évapora en voyant mes yeux le fixant ). Franchement vous n'êtes pas marrant, rigolez un peu. Le rire est la chose primordiale à la vie.

Je lui rendis un visage qui voulait tout dire, tu la fermes ou je te scotche la bouche. D'ailleurs la première fois il ne m'avait pas cru, quand il s'était réveillé il me croyait puisque l'apprenti avait bel et bien du scotch sur la bouche. J'avais pu passer toute la journée d'hier sans qu'il parle, le paradis. Mais aujourd'hui la chose collante se devait de rattraper son quota de paroles inutiles, ça en devenait énervant.

- Attendez, non mais sérieusement vous voulez qu'on voyage ensemble sans connaître nos prénoms ?

- D'accord, gamin, on va faire à la méthode de mon maître, tu seras le Néophyte et moi le Vétéran. Qu'en penses-tu ?

- Comment pouvez-vous trouver des noms de code aussi nuls, ce ne serait pas mieux de connaître nos prénoms ? Et puis ces noms de code sont pourris, la Classe et le Vétéran conviendrait mieux, non ?

- Néophyte vantard te conviendrais mieux.

- Quoi ?! S'écria-t-il faisant le gros yeux s'arrêtant puis revenant en courant à mon niveau.

Le Néophyte me fit la tête le reste de la journée, je savourais le silence qu'il me procurait.

Sans s'arrêter du matin au soir nous marchâmes, mon ventre savait se taire, mais pas le sien, de même que mon rythme de marche était surélevé par rapport au sien, très souvent il se plaignait et réclamait une pause, que je lui accordais miséricordieusement. Au soir je faisais encore une base secrète invitant le Néophyte à venir , je sortis tous mes pokémons sauf Tortank qui restait puni. Puis je préparai un repas fait à base de baies, ce qui lui fit faire la grimace, ma cuisine n'était pas à son goût.

- Raconte-moi un peu ta vie jusqu'à présent, lui demandai-je aimablement afin de savoir qui j'avais réellement recueilli.

- Chouette, pour une fois que vous me donnez l'ordre de parler.

Repu laissant les couverts de côté s'installant confortablement contre le mur de terre avec comme mince couverture un sac vidé de tout objets ; le feu crépitait dégageant de la fumée sortant par l'entrée, c'était une bonne journée froide. Les pokémons étaient déjà couché prêts à dormir mais voyant le nouveau venu ils restèrent éveillés nous écoutant silencieusement.

- Je suis un orphelin, mes parents sont morts lors d'un incendie provoqué par une fuite de gaz, j'ai été recueilli par un foyer dans lequel je grandis plutôt bien suivant les cours pour être dresseur pokémon, comme la coutume le veut à Celadopole.

En effet, Celadopole formait des dresseurs et que de ça, ce qui faisait d'elle le Pôle Dresseurs. Ensuite ils effectuaient souvent un voyage initiatique à partir de Bourg-Palette, ou ils s'en allaient prenant le bateau pour aller dans une autre région.

- Bien évidemment ce n'est pas en étant dresseur pokémon qu'on gagne sa vie, et à vrai dire les pokémons en combat je ne les aime pas, je les préfère comme vous avez fait pour tuer ce dresseur pokémon. Une attaque et tu as gagné ou perdu. Donc le foyer a commencé à me rejeter car je n'obéissais plus aux règles, j'ai commencé à faire des fugues, puis à tomber dans le milieu illégal. Je recueillais différentes informations et les vendais auprès des personnes les désirant, j'ai eu quelques démêlés avec la police mais rien de sérieux puisque je fuyais toujours, ainsi je ne connais pas la garde à vue. J'ai été simplement fiché, cependant comme je changeais souvent d'apparence ou quand je les fuyais ils ne me voyaient jamais. Enfin lorsque j'ai vu un psychiatre il m'a dit que la présence de mes parents me pesaient. Il m'a fait une leçon de morale et tout ça mais... je n'ai pas changer.

- Et je ne suis pas là pour les remplacer, ni te changer. Moi je ne suis là que pour t'amener dans la Maison et te former en tant que relève. Mon Maître et moi n'avions aucun lien, si ce n'est celui de semer la mort. Et il en sera de même pour toi.

Quand je disais cela je ne le pensais pas, j'avais été orphelin tout comme mon maître sur son lit de mort avait avoué être lui aussi orphelin, le Destin semblait exiger que les semeurs de morts soient tous orphelins. Et tout comme lui mon maître avait été très vite plongé dans le milieu illégal. Il m'avait compris car il avait vécu les mêmes choses comme moi, sauf que son cœur ne voulait plus de déception, tout amitié ne devait être. Et avec moi il en avait été de même.

- Continu.

- Bien,( son visage se durcit ) en réalité dans le milieu illégal j'ai eu le malheur de comprendre que c'était chacun pour soi, les patrons savent que maints gosses attendent de servir et ils nous laissent nous entretuer. Donc je me suis mis à faire çà et là quelques petits boulots tantôt légaux, tantôt illégaux tout en ne m'affichant pas comme la prochaine progéniture du Maître du vol. A cause de tout ça je n'ai jamais connu l'amour des filles, tout ce à quoi je me retrouve c'est les regarder, rigoler et je ne peux pas fidéliser, de même que je ne sais pas les draguer, les filles demeurent pour moi un domaine obscur qui m'est interdit. Et puis je n'ai jamais attiré les filles, en classe j'étais sobre pour ensuite devenir taciturne, en finissant par disparaître des cours au point de ne plus exister pour les professeurs. J'ai accepté mon destin, pour ainsi dire, mais j'ai toujours cherché à trouver du boulot ne rechignant pas à plonger dans les pires actes...

- As-tu tué ? Demandai-je directement sachant quelle était la réponse mais je n'en revenais pas, il me fallait une confirmation.

- Oui, dit-il en commençant à avoir la larme à l'œil. J'avais un contrat, le patron souhaitait sa mort à tout prix. Je l'ai suivi dans une ruelle plongée dans la pénombre, il avait des cheveux blond avec un visage avenant souriant, il avait beaucoup d'ami un peu partout dans la ville dans des milieux différents, je le connaissais car c'était un bon monsieur, un jour il m'avait même aidé. Ma vie était en jeu, vous comprenez ! J'avais déjà mon pokémon de sorti ! Essaya-t-il de parler tout en pleurant, je lui ordonnai une... attaque sur lui ! Et mon pokémon lui en a assené une, je l'ai balancé contre un mur ! Et je l'ai tué moi même de mes propres pieds ! Avant de mourir il me demanda qui l'avait tué. Je le tournai pour qu'il me voit. Lorsqu'il vit mon visage la peine se lisait ! Il avait pitié de moi ! Cria-t-il en postillonnant et pleurant à chaudes larmes. « Mon cher enfant, que dire ? Tu avais des ordres, je comprends, soit béni » m'avait-il dit en crachant son propre sang, par ma faute !

Tous les pokémons le regardaient affligés et attendant de moi un quelconque réconfort. Je me contentai de l'assommer. Le petit garçon tomba sur moi avec son petit poids. Je le mis dans la couverture lui faisant un bon oreiller. Les pokémons me regardaient mal, je les défiai, ils se tournèrent et partirent au pays du sommeil. Je fis de même mais avec difficulté, sacré gamin, tuer quelqu'un à un si petit âge, son cœur n'était même pas endurci, à ce qu'on lui ordonnait de faire, ces choses digne d'un adulte qui avait négligé tous sentiments. Un gamin de plus rattrapé par la réalité, que dire de plus sinon que l'ange qu'il était quand il était petit n'a sûrement pas dû être. Trop bercé dans la tristesse il en avait oublié de rire et l'inconscience.

Je m'endormis en lui jetant un regard. Devrais-je lui en demander plus ou négliger son expérience ?



Le lendemain matin je fus réveillé par lui à demi levé le regard rouge humide, il était déjà réveillé et avait pleuré encore, Voltali et Insécateur étaient près de lui le couvant. Je vis que pour une fois j'étais le dernier levé. De la base secrète je m'en allai jeter un coup d'œil au dehors ne saluant personne au passage. Tout le monde savait que c'était ma coutume, voir puis saluer. Aujourd'hui c'était très simple, un paysage de crème de lait d'un blanc qui m'apparaissait onctueux. Je ranimai les flammes, enfin, disant bonjour au petit monde.

-Tu t'es calmé ?

- Hmmm, vous auriez pu... ( il bâilla ) éviter de m'assommer. A l'avenir je me retiendrai pour éviter d'être assommer. Être conscient me convient parfaitement.

- Tu étais juste dans un sale état hier, je me devais donc de te calmer.

- C'était la bonne solution ? Savez-vous calmer par les mots ?

Je lui jetais un regard noir lui intimant le silence.

- Je m'en doutais, rigola-t-il à mon plus grand dépit, une envie de le faire taire s'empara de moi.

Pour moi qui vivait toujours dans un silence quasi- complet la valeur du bruit avait prise une autre conception. Le rire m'apparaissait être un cri, un cri était devenu un beuglement. Et ces deux choses avaient été bannis de moi, la parole froide avec les bons mots ou gestes me permettaient d'acquérir le respect des plus total.

Pour la suite ce ne fut que des préparatifs longs et ennuyeux dans un silence implacable. Mes pokémons s'occupèrent dans leur coin, tandis que le petit s'occupait à ranger les matelas et tout ça. Moi quand j'eus fini je jetais un dernier coup d'œil, le brouillard du matin n'avait guère disparu, il stagnait non soufflé par le vent. Je n'aimais pas ça, mais la ville était des plus dangereuses avec deux meurtres en deux jours. Il fallait partir en dépit de ce sale temps.

Quand nous fûmes prêts je fis rentrer les pokémons puis partis en avant suivi du Néophyte marmonnant dans sa barde de ce qu'il ferait du silence un jour.

- Nous allons passer deux jours dans une grotte que prévoirais-tu ?

- Torches, pokémons soignés, nourriture, de quoi dormir, une boussole, une montre et... c'est tout, non ?

- Non, des pokéblocs achetés ou volés et de n'importe quel goût, au vu de ton futur métier tu n'as pas besoin d'apprendre à en faire, en acheter suffit. Les pokéblocs attirent les pokémons la nuit et te favorisent auprès d'eux. Se faire attaquer toutes les deux minutes est plutôt énervant. Pour le reste tu m'as l'air plutôt bon, bien que la montre ne sert à rien, ton rythme de marche tu dois l'apprendre. Ensuite il te faut un pokénav, Kanto est une région nulle en ce qui concerne la technologie, je me suis acheté maints matériels aux cours de mes voyages comme la Pokémontre, le Pokénav, le Pokématos... Bref tout ce qui peut servir à mieux vivre ou à se fondre dans la population, selon les régions ; utiliser certains objets ont un effet sur eux, dans leur esprit tu seras soit banal, soit un visiteur. A toi de savoir ce que tu veux être.


Dans les locaux de la Cellule des policiers fêtaient le départ... de l'Assassin.

- Ouais vive le départ de l'Assassin ! Les gars c'est le clic de la souris qui va nous refaire vivre notre ancien quotidien.

Tous les collègues étaient autour du patron attendant le fameux clic qui enverra le dossier à Hoenn, et par conséquent leur reléguera le travail qu'ils avaient effectué en quelques mois. Ce tueur à gage demeurait un homme très mystérieux qui leur avait fait voyager aux quatre coins de Kanto, passant de la campagne à la plus grande ville. Ce tueur avait rompu leur quotidien, arrachés à leur famille pour enquêter. Il avait rendu d'eux des hommes au savoir dangereux. Leur retour chez eux allait leur faire bizarre. Mais ils étaient heureux avant tout, comme s'ils avaient réussi. L'un d'eux tenait même une bouteille de champagne le bouchon prêt à sauter.

A cause de la pression le bouchon sauta volant à l'air libre puis atterrit sur la tête du patron qui sursauta et par inadvertance cliqua. Tout le monde cria mettant vite les verres proches du serveur, pour l'occasion, versait à grand coup de champagne. Des petits fours avaient été disposés dans le bureau sur une table tenue par des tréteaux recouverte d'une nappe aux carrés rouge et blanc.La scène était vraiment décalée.

Tous heureux, ils buvaient de bonnes lampées les plus joyeux au monde en cet instant, le patron, non. Une sphère de tristesse l'englobait dans cette foule d'enquêteur, le plus talentueux était reparti en mission quelques jours plus tôt. Toujours sur ce tueur. C'était Pierre.

« - Pourquoi pars-tu ? Dit-il à son employé dans la salle fermée.

- Cet homme a un passé, il a eu une vie, je m'en vais le chercher et je l'aurai. Au revoir.

- Attend, bougre d'idiot, tu es mon meilleur élément, je ne te laisserai pas comme ça, je vais envoyer une lettre à toutes les Opérations Spéciales que tu es parti espionner le tueur. A Hoenn je leur fournirai ton dossier et toutes les informations sur toi. Consens-tu à cela ?

- Non, ne leur dites rien... Et vous ne me connaissez pas... »

Ainsi il s'était évaporé dans la nature. Le patron espérait qu'il ne lui arriverait rien de grave. Au fond de lui Joe Taxi, le directeur, savait qu'il le reverrait un jour.


L'homme regardait aux alentours, pas un Miaouss dans ce brouillard matinal des plus crémeux qui aurait l'idée de sortir par ce temps ? A part les dresseurs... les inspecteurs et les tueurs à gage ?

Cela faisait une heure qu'il marchait vers Safrania se dirigeant vers le bureau du Ministère de l'Intérieur, où se trouvait aux sous-sols maints bureaux des Opérations Spéciales. Pas plus tôt qu'hier soir il avait pris contact avec un ancien collègue, ensemble ils en étaient convenus à une heure bien précise devant un magasin de spécialiste de pokéballs où son collègue lui délivrera les feuilles sur des enfants disparus depuis trente ans. Ce Tueur avait une ancienne identité, étant gosse il n'a pas pu dès cet âge faire disparaître les preuves de son existence. Quand ce soir il possédera les feuilles, il projetait déjà d'enlever les improbables et de prendre les plus correspondants.

Ce soir, pour l'instant il fallait marcher.



- Voilà l'entrée, que fais-tu avant d'entrer ? Lui demandai-je pour savoir s'il avait bien retenu.

- Je crie mon métier pour savoir s'il y a des flics dans les parages.

- Espèce de petite enflure ! Viens ici ! Criai-je lui courant après comme un idiot alors que nous nous enfoncions déjà dans le tunnel.

Tout d'un coup j'arrêtai de courir, le Néophyte continuait, je repris mon souffle tout en sortant ma boussole de mon sac. Je me trouvai du côté Sud donc ça ne le ferait pas, ma direction était plein Nord-Ouest. Quand mes yeux se furent habitués à la pénombre je distinguai un montagnard avec tout son attirail passant silencieusement.

Son visage n'avait rien de jovial, mais plutôt émincé voire creux. Il avait dû passer de sombres nuits et une surveillance inhabituelle de sa part. Un homme qui se sent proie.

- Bonjour, monsieur, le hélai-je m'approchant de lui un peu inquiet au vu de son état.

- Bonjour, vous me voulez quoi ? Je suis assez pressé, je n'ai pas manger depuis ce matin donc j'aimerais bien bientôt manger.

Je m'étais trompé, un manque de nourriture, juste ça...

- Tenez, ( je sortis un paquet de gâteaux aux chocolat qu'il prit heureux ) sauriez-vous comment ça se passe dans ce tunnel ? Bien que je l'aie pris auparavant je veux toujours savoir ce qu'il s'y passe dedans pour être réellement prêt.

- La Team Rocket serait dans les parages là-bas au bout de ce tunnel pour trouver un légendaire château où y serait un pokémon légendaire. Par conséquent ils mettent le bordel dans le coin, à cause d'eux je n'ai plus de nourriture, y'a deux pourritures de déserteurs ou contrôleurs au bout de ce tunnel, des sales types. Pour passer il faut payer en nourriture et pokédollars, je les soupçonne même d'avoir une base dans ces galeries, ils ont quand même mis des types costauds. Les pokémons sont en colère, du coup ils attaquent qui que ce soit. Voilà les nouvelles.

- Merci beaucoup, lui dis-je aimablement reprenant ma route avisant le gamin derrière le montagnard.

- Bonne continuation, me salua-t-il tendant la main en arrière sans se retourner avec sa voix portante.

Je partis à l'avant rattrapé par le Néophyte trépignant de colère pour une raison incompréhensible. J'eus une envie de lui demander ce qu'il n' allait pas mais le Montagnard était dans les parages. Une fois assez loin ce fut le Néophyte qui déborda :

- Vous m'avez quasiment laissé perdu au milieu de toutes ces galeries, ce n'est que grâce aux voix que je suis revenu !

- Tu me casses les oreilles, cesse de crier veux-tu, et si tu arrêtais de faire le gamin cela aurait été autrement. Tu es à mes côtés pour apprendre. Point.

- Ouais, ben apprendre avec vous n'a rien d'instructif, ou vous avez vu qu'on apprenait en mettant du scotch sur la bouche des élèves ? Ou alors que quand on pleure il faut assommer l'élève pour qu'il aille mieux ? Ce sont des manières de rustre.

- Tu continues, je te scotch la bouche, pigé ? Je n'en ai que faire des bonnes matière, je t'enseigne un art ancestral, si tu respectes son enseignement plus tard tu me ressembleras. Et puis toi tu es bizarre, normalement un orphelins ce n'est jamais très joyeux. L'ouverture avec la mort les rend toujours quelque peu taciturne. Toi t'as rien d'une personne taciturne.

- C'est ça l'effet du beau gosse.

Je le regardai exaspéré, je prévoyais de lui apprendre une leçon et il continuait toujours à parler d'autre chose. De plus nous approchions toujours un peu plus de la sortie, donc toujours un peu plus du danger. A la fin il ne faudrait pas qu'il devienne un poids, si les sbires l'entendent fanfaronner. De surcroît s'ils sont au courant pour la Maison... Je me demande bien quand même qui a réussi à en entendre parler ? Il faudrait un jour que je fasse tarir la source de ce danger, ça craignait si les rumeur se répandaient. Et puis si un archéologue entreprenait des recherches sur ça cela pourrait s'avérer encore plus dangereux. Mais attend... Une personne avait rédigé un livre dessus. Un livre comique selon l'assemblée des historiens.

- Vous m'écoutez quand je parler, espèce de grande tige silencieuse !

- Redis-le et il va t'arriver des malheurs, vitupérai-je lui jetant un regard glacial qui le fit fuir de l'autre côté de la paroi de la galerie.

- Maman, pleurnicha-t-il les mains plaquées contre le mur tordues dans un sens bizarre, quasiment accroupi, le plus possible collé contre la paroi, les yeux grands ouverts.

Quelque chose était dans ma gorge, quelque chose que j'avais oublié depuis bien longtemps. Le rire. Finalement un vieux rire se décoinça de la gorge qui fit encore plus peur au Néophyte. Puis après il se rendit compte que c'était un rire, et il commença à rigoler lui aussi timidement m'observant d'un œil méfiant puis s'abandonna à un fou rire des plus inattendu, d'ailleurs je le fis taper pour l'arrêter.


- Hé Micheal Jackson, tu as entendu ces bruits provenant du fond de la galerie.

- Oui, Elvis Presley, on eût dit un rire de Grahyena et de Galopa, ça me fait froid dans le dos.


- Allez trêve de bavardage continuons ton apprentissage.

C'était la nuit, si on aurait été dehors. Les sacs de couchage étaient sortis de même que la radio avec les pokémons. J'avais laissé quelques pokéblocs çà et là pour éviter de m'attirer leur foudres. les miens les regardèrent jalousement. Pour une fois par pitié je leur en donnais. Seule une lampe torche nous éclairait tous.

- Alors as-tu vu ce que j'ai fait au montagnard ? Toutes ces questions. Dis-moi qu'en penses-tu ?

- Vous avez été poli avec lui et aimable, même que vous l'avez acheté avec de la nourriture. Ainsi vous pouvez vous en faire un allié.

- Ton raisonnement est juste, mais là n'est pas tout le sens ? Il y a autre chose.

- Alors quoi ? Je vois pas.

- Parce que tu ne veux pas, la réalité est que c'est un Montagnard, or dans les tunnels ou dans les régions montagneuse c'est eux les devins, la police ne servirait à rien ici, à moins qu'elle ait recourt à un Montagnard ; si tu as entendu ce qu'il a dit alors tu peux constater que ce que je dis est vrai, puisque la Team Rocket rôde autour. Et je n'aime pas ça, ils cherchent la Maison où nous allons nous rendre.

- C'est quoi cet Maison ? Pourquoi la chercher ? Qu'a-t-elle de si précieux ou rare ?

- Ne pose pas ces questions ici. Continuons la leçon. Mets-toi en situation, tu es dans une montagne paumé au milieu de nulle part sachant que le passage d'une personne est rare ; que fais-tu ? Première réponse : Je fais le SDF en tendant la main sachant que je finirais mort de faim. Deuxième réponse : J'essaye de crier, je cours, je pleure pour voir s'il y a quelqu'un au mépris de ma vie. Troisième réponse : miraculeusement il y a un Montagnard qui passe et aimablement je lui demande le chemin où je veux me rendre.

- Trop facile réponse trois.

- Hum... Situation deux : le Montagnard m'a indiqué le chemin, sauf que je suis blond, je confonds ma droite et ma gauche, donc je me suis trompé de chemin, encore une fois. Que dois-je faire ? Dis-le moi.

- Je reprend des forces puis j'essaie de revenir en arrière, ensuite je réessaye le chemin. Simple.

- Non. Tout ceci est une farce puisque tu as une boussole sur toi, c'est le matériel que tu m'as décrit ultérieurement, non ? Donc, tu dois l'avoir sur toi, en conséquence tu dois la regarder souvent et ne jamais oublier qu'elle est là. Il faut que tu réfléchisses à tout, Néophyte, le moindre paramètre est à prendre en compte, j'ai vu des Assassins mourir car ils n'avaient pas écouté les rumeurs. Même ça c'est important. Maintenant dormons.

- Bonne nuit, Vétéran.

- Bonne nuit , misérable être.