Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Lorsque une Kinésiste rencontre un famtôme de miss-sunny44



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : miss-sunny44 - Voir le profil
» Créé le 16/09/2010 à 18:11
» Dernière mise à jour le 16/09/2010 à 18:11

» Mots-clés :   Action   Fantastique   Science fiction   Sinnoh   Suspense

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Un monde fait d'ombres !
Chapitre premier : Un monde fait d'ombres

Qui dit moquerie ne dit pas précisément esprit.


Vestigion était une ville située au nord ouest de la région de Sinnoh. En outre, elle regorge de trésor archéologique, comme une vieille statue d'une créature inconnue, elle est aussi le passage obligatoire pour tout dresseur qui à la prétention de se faire appeler comme tel. Elle est entre autre le point de départ de la piste cyclable, menant à la ville d'Uniopolis, mais aussi l'un des deux chemins unique permettant de rejoindre la bourgade enneigé de Frimapic. Elle joue donc un rôle clé dans le voyage initiatique de plusieurs jeunes adolescents.
Mais juste à l'entrée de la ville se trouve une forêt sombre et inhospitalière, peuplé de Pokémon insectes parfois agressifs et de Kinésistes dérangé qui baragouine des phrases incompréhensible, visant à chasser une présence dans un manoir abandonné depuis près d'un siècle. Beaucoup de personnes se moque de ces étranges personne, mais elles prennent leur travaille très au sérieux… Ont-ils vraiment tort ?

Cette histoire commence dans cette même forêt. Ce jour-là, le mistral soufflait fort, et apportait avec lui de lourds nuages chargés, venant de Frimapic. Le vent faisait chuchoté au feuille des mots dans une langue inconnue, et les Kinésistes, à leur poste comme chaque jour, frissonnait, tant de froid que de peur. Ils sentaient que la présence qui les hantait devenait chaque jour plus forte, comme si elle se reprochait, et par cette matinée venteuse de novembre, ils avaient par moment l'impression que des doigts fantomatiques les effleuraient. Cette caresse invisible leur arrachait chaque fois un cri nerveux, qui amusait particulièrement Maggie. La jeune fille se tenait derrière l'un d'eux, la main tendue vers son dos. Ses doigts fins le traversèrent comme s'il était fait d'air, et l'exorciste se retourna, crispé. Mais il n'y avait rien derrière lui.
- Bien sûr, comment aurait-il put en être autrement… Chuchota l'homme pour se rassurer.
Maggie fit un mou déçu. Elle aimait entendre ses victimes crier leur peur. Agacée, elle se retourna et flotta vers un autre homme, chétif et rabougrit, qui était prostré sur le sol comme s'il attendait la mort.
- Qu'attends-tu ? Murmura-t-elle à l'oreille du Kinésiste.
Il se retourna avec un sursaut, et cru un instant voir un visage blafard, mais il n'y avait personne. Qui lui avait parlé ?
- Je suis là ! Lança la voix, qui semblait provenir d'un fourré à sa droite.
L'homme se pencha pour voir qui y était caché, et hurla de terreur quand une volée d'Etourmi en jaillit pour foncer sur lui.
Plusieurs autres hommes accoururent. Maggie les regarda un instant examiner l'homme évanouit et blanc de peur.
Elle s'apprêtait à aller lui rendre une petite visite lorsqu'elle se sentit observé. Une jeune fille qui devait avoir le même âge qu'elle à sa mort regardait dans sa direction. Maggie sentait son regard sur ses épaules, comme un poids. Mais contrairement au vivant, elle ne la contemplait pas sans la voir, elle la voyait, Maggie en était sûre.
Apeurée, l'esprit fit volte face et se fondit dans un tronc d'arbre.

Le manoir de la forêt de Vestigion était une immense bâtisse délabrée. Le jardin autrefois somptueux n'était plus qu'un vaste champ de mauvaises herbe, où l'on retrouvait parfois un reste de buis dont ne pouvait plus deviner la forme. La maison en elle-même n'était pas mieux. Les murs étaient couvert de mousse et de lierres, la plupart des bardeaux étaient brisés, à terre ou pendaient mollement, à peine encore attaché au toit. La cheminée était écroulée de moitié. Pourtant, malgré l'état consternant de la bâtisse, et les pensée de habitant, elle était belle et bien habité, et le seul indice qui permettait de le comprendre, était la lumière, violacée et froide, qui clignotait chaque nuit derrière les carreaux crasseux des fenêtres.
Maggie traversa le jardin constellé de flaque de boue, complètement désorientée. Elle avait l'impression d'être dans un endroit inconnu, malgré ses cent trois ans passé ici.
Lorsqu'elle traversa la porte d'entrée défoncée, elle tomba nez-à-nez avec Plasmo, un jeune Spectrum naïf qui ne manquait jamais une occasion de terroriser les kinésistes. Le Pokémon insolant lui tira la langue et éclata de rire en voyant sa mine déconfite.
- C'est bon Plasmo, ne te moques pas…
Elle repoussa la créature avec ses mains fantômes, et le dépassa en essayant d'ignorer son rire sonore, qui résonnait dans les murs de la maison hantée.
Elle flotta lentement droit devant elle, et passa sous le regard illuminé de rouge des deux statues qui gardaient l'entrée de la salle à manger. La longue table qui s'étirait au centre de la pièce était couverte d'une nappé tachée de gras, et le couvert qui n'avait pas été débarrassé gisait toujours, et dans les assiettes fêlé reposait les reste d'un festin qui aurait dût-être merveilleux. Bien sûr, à présent, la nourriture était si moisie que même les Rattata avaient cessé de la grignoter. De l'autre coté de la table, le fantôme d'une servante continuait de débarrasser les assiettes, qui revenaient sans cesse à leur place. Maggie salua Matrone mais celle-ci ne la vit pas.
La jeune fille secoua la tête et passa son chemin. Celle qu'elle cherchait était, comme à son habitude, réfugiée dans un placard de service, dans l'antique cuisine du manoir. Quand Maggie s'arrêta devant la porte, une ombre traversa la porte et se stoppa juste devant le visage de l'esprit.
- Bonjour Bliss, comment vas-tu ?
Elle caressa doucement la tête du spectre, qui tremblait comme une feuille au vent.
Bliss était certainement la femelle Polichombr la plus froussarde que le monde est abrité. La Pokémon passait le plus claire de son temps accroché à la lumière d'une vieille lampe à huile, qui ne s'éteignait jamais. Bliss avait peur du noir.
Bien sûr, plusieurs habitant, et notamment Plasmo, profitait de cette terreur pour parfaire leur blague. Mais Maggie faisait toujours attention à ne pas effrayer son amie.

Maggie. La seule humaine avec Matrone à hanter le manoir, les autres étant des Pokémon. Maggie est morte, comme tous les autres habitants du manoir, dans des circonstances tragiques. Elle et la gouvernante ne furent jamais retrouvé (leur corps). L'assassin ne fut pas arrêté, les moyens de 1907 n'étant pas aussi développé en matière de recherche criminel.
Maggie ne gardait de ce jour affreux que la trace rougeâtre et sanguinolente que lui avait laissé le couteau sur la peau fragile de sa gorge et la cicatrice sur sa joue droite. Les autres, Plasmo, Bliss et tout les Pokémon spectres sont ici depuis plus longtemps que la jeune morte. De son vivant, Maggie possédait de long cheveux châtain et des yeux bleus. Aujourd'hui, bien que plus terne, il était toujours coiffé comme lors du drame, lâchés dans son dos et couronné de nattes.
Maggie s'ennuyait profondément sous sa forme fantomatique, et passait le plus clair de son temps à effrayer les randonneurs et les kinésistes. Depuis quelque temps, ces dernier s'étaient déployé autour du manoir, et le surveillait comme s'il s'attendait à voir surgir un fantôme d'entre les quatre murs fissuré comme un visage ridé.
Cependant, courageux mais pas téméraires, aucun n'avaient encore eut la hardiesse d'entrer…

Bliss finit enfin par se laisser convaincre de sortir du placard. Maggie préféra éviter l'endroit à Plasmo l'attendait, caché dans une des statue aux yeux rouges, près à en jaillir, la langue pendante comme s'il avait léché un crapaud. Traversa donc le plafond et déboucha dans la pièce qui fut sa chambre il y a plus de cent ans. Aujourd'hui, le lit et les autres meubles avaient été couverts d'un drap blanc, et sur les murs, il ne restait que les trous laissés par les clous auxquelles elle accrochait ses images. Seul restait le cadre ou Polesmique, le père de Plasmo aimait passer ses journée. Le spectre ne se réveillait que la nuit, et allait hanter la maison retraite de Vestigion. Activité que ses cadets jugeaient de perte de temps, les vieux ne faisant que s'évanouir, bien que Polesmique leur assurait qu'il s'agissait bien de crise cardiaque.
Tandis que Bliss se posait sur le lit drapé comme s'il était lui-même devenu fantôme, Maggie tenta de coller son nez contre la vitre sale, qu'elle traversa. Agacée, elle pédala des bras pour ne pas basculer en avant, faillit être emporté par une bourrasque, et rentra à l'intérieurs juste comme la première goutte s'écrasait sur le rebord.
Les kinésistes fixaient tous le ciel comme s'il leur tombait sur la tête. Parmi eux, Maggie aperçu la chevelure blonde-rousse de la fille qui l'avait deviné dans les buissons. Elle fixa le ciel quelque seconde encore, avant de posé des yeux d'enclume sur les murs effondré du manoir. Une fois de plus, Maggie se glissa derrière le mur, mais elle sentait encore le regard sur sa peau faite d'air, comme s'il perçait le mur de brique. Pendant un instant, elle crut que son cœur s'était remit à battre dans sa poitrine. Surprise, elle porta sa main jusqu'à son thorax pour s'assurer qu'il était belle et bien figé. Rassurée, elle remarqua que Bliss la contemplait avec un drôle d'air. Non contente de ressentir déjà assez sa propre peur, elle percevait aussi très bien celle des autres.
Maggie l'ignora et voleta lentement vers les carreaux.
La rouquine remontait l'allée herbue d'un pas décidé, un sourire narquois peint sur ses lèvres.