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Sky Crawlers : The World of SK de Serian Norua



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Informations

» Auteur : Serian Norua - Voir le profil
» Créé le 26/05/2010 à 18:05
» Dernière mise à jour le 04/08/2015 à 00:08

» Mots-clés :   Action   Aventure   Fantastique   Présence de Pokémon inventés   Présence de transformations ou de change

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Chapitre 1 : Naissance d'une épopée -- [Arc I : Johto]
*****Rosalia, Johto*****
Arthur n'était pas couché. Il somnolait depuis plusieurs heures, sans pour autant trouver le sommeil, mais non loin de lui, sa sœur Rainy dormait à poings fermés. Arthur était un jeune Riolu vivant avec ses parents et sa sœur dans la ville de Rosalia. En plus d'être un Riolu, Arthur était shiney, c'est à dire que la couleur de son corps était différente du reste de son espèce. En l'occurrence, le jeune Riolu était jaune. A Rosalia, les habitants – Pokémon comme humains – vénéraient Ho-oh, le Pokémon Légendaire des Cieux et du Feu, dont la célèbre Tour Carillon jouxtait la maison des Pokémon. Le Riolu avait quatorze ans et sa sœur quinze, soit un an d'écart. La différence de couleur reflétait les différences entre frère et sœur. Alors que l'un était timide et quelque peu introverti, l'autre était plus arrogante, courageuse et extravertie. Ainsi, les Riolu devaient être couchés depuis quelques heures, mais Arthur ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il eut un espoir lorsqu'il se sentit faiblir et enfin, s'endormit. Cependant ce ne fut que de courte durée car le Pokémon eut l'impression de rêver. Il ressentit une désagréable impression et peu à peu, les éléments de son rêve lui parurent de plus en plus réels. Cela le fit paniquer et il tenta de sortir de ce rêve par tous les moyens, mais rien ne fonctionna. le Riolu avait le sentiment d'être dans son rêve et alors, il vit une lumière au loin. Intrigué, il s'avança vers elle et à mesure qu'il s'approchait, se sentait inexorablement attiré par cette mystérieuse lueur. Enfin il la toucha et la lumière fit place à un décor apocalyptique. Il se tenait dans le ciel et sous ses pieds se battaient Pokémon et humains. Pokémon contre Pokémon, humains contre humains et Pokémon contre humains. Au loin, d'autres créatures toutes aussi étranges faisaient pleuvoir des météorites ou fendaient la terre d'un simple cri. « Voici ce que deviendra le monde, fit une voix dans son dos. » Apeuré, il se retourna et ne vit personne. « Protège le, refit cette voix de l'autre côté. Ne fais pas confiance aux humains, ils nous mèneront à notre perte. Tue les. » Le Riolu n'avait de cesse de se retourner pour trouver d'où provenait la voix, mais c'était impossible. « Qu'est ce que vous me voulez à la fin ? voulut-il s'exclamer. » Mais aucun son ne sortit de sa bouche. « Protège ce monde fragile. Les Pokémon ont besoin de toi pour les guider. Je t'attends à la tour Carillon. » Arthur n'essayait plus de savoir et tomba à genoux sur ce sol invisible, lui faisant contempler le spectacle du dessous. Il entendit un bruit semblable à une détonation et qui semblait venir de la droite. Il se tourna et par delà les montagnes pouvait apercevoir un éclat lumineux, qui grandissait rapidement. Ce qui n'était autre qu'un explosion rasa les dites montagnes puis tout le paysage. Qu'advinrent les Pokémon et les Hommes présents sur les lieux ? Sûrement sont-ils morts, mais le Riolu ne put en avoir le cœur net, car il se réveilla, apeuré et en sueur. Il cria également et réveilla par mégarde sa sœur.

"Qu'est ce qui te prends de crier comme ça ?! s'exclama Rainy.

- J'ai eu... une vision ! dit Arthur, haletant.

- Et alors ? On appelle ça aussi un rêve !

- Mais c'était si réel... Je suis certain que c'était vrai !

- Bonne nuit ! dit sa sœur, l'ignorant totalement. »

Mais Arthur était certain que ce n'était pas qu'un rêve. Il était difficile de dire ce que c'était exactement de quoi il s'agissait, mais les sensations qu'il avait eu étaient bien réelles. Et enfin, les paroles qu'il avait entendu résonnaient dans sa tête, notamment les dernières, où la voix lui disait de la rejoindre à la Tour Carillon.
"Et si c'était vrai ? se dit Arthur. Ce n'est peut-être qu'un rêve, mais je dois comprendre."

Il jeta un coup d'œil à sa sœur, qui était de nouveau endormie. Après avoir vérifié que le calme régnait dans la maison, il poussa doucement le cadre de la fenêtre, faisant le moins de bruit possible.
"Au moins, si c'est faux, je me serais occupé, soupira intérieurement Arthur." Mais il n'en menait pas large : la peur de sortir la nuit mêlée à la peur de subir la colère de son père le terrifiait. Il sortit sans le moindre bruit et atterrit dans l'herbe froide du jardin. A l'extérieur, la température devait avoisiner les dix degrés. Maintenant, qu'il était sorti, il devait trouver le moyen d'entrer dans la tour Carillon. Tout d'abord, un portail bien plus haut que lui fermait l'entrée et le bâtiment était habité par les Pokémon sauvages. En journée, les moines gardaient la tour et leur nombre était réduit, mais la nuit personne ne veillait, si ce n'est l'être divin. Arthur savait que du moment qu'il ne faisait pas de grabuge, personne ne le trouverait, mais ce qui l'inquiétait le plus étaient évidemment les Pokémon. Le Riolu n'avait aucune maîtrise du combat et s'apprêtait à grimper seul cette tour. Il tremblait de peur.

Il fallut dix minutes au Pokémon afin de trouver comment passer le portail, et ce n'était pas l'idée la plus simple qu'il puisse avoir. En effet il lui fallait grimper à un arbre pour ensuite sauter par dessus la palissade de bois. Il n'était pas rassuré à l'idée de devoir sauter mais finalement s'y résolut et atterrit violemment sur la terre, si bien qu'il fut cloué au sol pendant un certain temps. Lorsqu'il eut retrouvé ses esprits et prit son courage à deux mains, il ouvrit la fine porte coulissante du premier bâtiment, censé sécuriser le chemin vers la Tour. Cette bâtisse n'était pas rassurante de nuit et au moindre bruit, le Riolu était apeuré. Celui-ci fut rassuré lorsqu'il déboucha sur la forêt le séparant de la tour. Alors qu'il entamait sa route, il sentit une présence près de lui et étonné, vit qu'il s'agissait d'un Fantominus. Alors il cria, attirant l'attention de tous les Pokémon autour de lui. Seules des créatures spectrales et nocturnes se trouvaient là, mais le Riolu avait particulièrement peur des fantômes. Il devait à tout prix courir vers la Tour Carillon s'il ne voulait pas se retrouver encerclé par les créatures des bois, mais il savait que les mêmes l'attendaient à l'intérieur du bâtiment. Alors, ramassant le peu de courage qu'il avait, il attrapa une pierre et... Et il la jeta sur un Pokémon avant de s'enfuir dans les bois. La lumière de la lune et le vent donnaient aux branches nues un aspect fantomatique qui contribuait à la peur d'Arthur. Le jeune Riolu filait à travers bois, tentant d'échapper à ses terribles poursuivants. Alors qu'il courait, sa patte se prit dans une racine et il tomba. Le Pokémon resta dans les vapes pendant de longues minutes, qui furent pour lui une délivrance. Il attendait allongé entre deux arbres mais aucun spectre ne l'avait rattrapé, ni attaqué. Au final il était possible qu'ils ne soient pas hostiles. Il décida donc au prix d'efforts surpokémoniens* de se relever et de retrouver le chemin menant à la tour Carillon, lieu où il lui fallait se rendre. En même temps qu'il marchait, il fit l'erreur de songer à son lit douillet et à sa chambre confortable, à l'abri des créatures dangereuses. Il n'était pas trop tard pour faire marche arrière et retourner chez lui, comme si de rien n'était. Mais s'il faisait ça, il ne pourrait pas comprendre son mystérieux rêve et en serais à jamais troublé. Il ne pouvait s'agir là aussi que d'un rêve et il ne trouverait rien dans la Tour... Si tel était le cas, au moins il aurait dépassé ses peurs. Arthur ne se souvenait plus combien de temps il avait couru dans la forêt et encore moins la distance qu'il avait parcourue, mais même après cinq bonnes minutes de marche, il ne retrouvait toujours pas le chemin menant à la tour. Tous les arbres fantomatiques possédaient les mêmes branches monstrueuses, et il aurait tôt fait de se perdre. « Je sais ! pensa-t-il. Je vais aller demander à un Pokémon. Puisqu'ils habitent ici, ils devraient pouvoir me guider. » Alors, quelque peu hésitant et peu convaincu, il alla trouver le Pokémon le plus proche de lui : un Spectrum.

« Euh... Excuse-moi, je cherche la route menant à la Tour Carillon, tu pourrais me l'indiquer ?

- ... »

Le Spectrum l'observa longuement puis tira une Ball'Ombre qui projeta le Riolu entre les arbres, avant de dégringoler dans la forêt. « Maudit Spectrum ! cria intérieurement Arthur. » Tandis qu'il tombait, il lui arrivait de heurter des arbres et des racines saillantes, qui ne manquaient pas de le blesser. Enfin une bosse le projeta au dessus d'un trou ressemblant à un terrier et il atterrit durement sur les gravillons du chemin. « Aille... dit-il. J'aurais aimé arriver plus en douceur... » Il resta longuement étendu au sol, meurtri par les chocs et par les graviers incrustés dans sa peau. Toujours allongé, il tourna la tête et aperçut au loin la Tour Carillon. Malgré la brutalité de sa réponse, il semblait que le Spectrum lui avait offert un raccourci car de l'autre côté, il ne distinguait pas le bâtiment d'entrée du domaine. Jurant par tous les dieux, il se releva et s'étira, sentant craquer de nombreux os. « J'espère que rien n'est cassé, j'ai encore du chemin à faire ! » Alors boitillant, il reprit lentement sa route vers la haute construction de bois. Parfois, il apercevait des formes glisser le long des arbres, mais le chemin en lui-même semblait dégagé. Le Riolu n'avait vu la tour de près que quelques fois lorsqu'il était encore enfant, si bien qu'il n'en avait pas un grand souvenir, et aujourd'hui elle lui paraissait bien grande, même s'il en était encore loin. Il n'avait pas connaissance de l'heure exacte, que ce soit au moment où il est sorti de chez lui ou au moment présent, mais cela devait bien faire presque une heure qu'il était parti. Enfin il arriva au pied de la tour et sentit un frisson lui parcourir l'échine. Seul dans la nuit, il n'était pas rassuré, dans les bois, il avait peur, mais pouvait courir pour s'enfuir, et il était probable qu'il ne trouve que des Pokémon. En revanche, il ne savait pas ce qui l'attendait à travers la dizaine d'étages qu'il devait gravir ; peut-être des esprits malveillants, ou encore des humains fous prêts à l'égorger ? Il ouvrit lentement la cloison coulissante, révélant une salle de taille moyenne tout en bois, très sombre et avec au centre un immense pilier du même bois que celui de la pièce, s'élevant à travers la tour. Soudain fortement apeuré, il hésita avant de pénétrer dans le bâtiment, mais s'y résolut finalement. A peine eut-il fait trois pas que la porte se referma violemment, le plongeant dans les ténèbres. Il avança à tâtons et entendit un petit rire provenir du haut du bâtiment. Ce rire lui glaça le sang et il se mit à trembler. Il s'agenouilla et se prit la tête entre les patte pour se calmer. Lorsqu'il se sentit mieux, il progressa à quatre pattes vers là où il avait aperçu l'échelle, en entrant. Il lui fallut quelques instants pour la trouver et quand il l'eut saisie, il se colla à elle comme étant rassuré, avant d'entamer sa montée. Il eut au début du mal car les barreaux étaient trop espacés pour lui, mais s'y habitua vite. Lentement, il grimpa, barreau après barreau, sans se rendre compte que l'échelle semblait ne pas avoir de fin. Intrigué, il continua, et finalement, enleva sa patte de l'échelle, et se rendit compte qu'il était toujours en bas. Ça n'avait pas de sens : il était certain qu'il devrait avoir atteint le premier étage. Il ressaisit l'échelle mais sentant une présence le frôler, il sauta sur le côté en étouffant un cri. Lorsqu'il fut calmé, il voulut monter, mais ne trouva rien à saisir : l'échelle avait disparue. Alors il recula et se prit les pieds dans des planches, ce qui le fit tomber en arrière. Toujours plus meurtri et étonné, il tâta le sol et y trouva l'objet de ses convoitises, posé par terre. Il était inutile de tenter de la remettre à sa place, cette échelle était bien trop lourde. Puis Arthur eut une idée : quelque chose ou quelqu'un ne voulait pas qu'il monte, et notamment avec l'échelle, mais il y avait quelque chose qui reliait tous les étages, et ce jusqu'au sommet : le grand pilier central. Prudemment, le Riolu s'approcha de celui-ci et et y posa une patte. Ce gros morceau de bois était mal coupé et le Pokémon aurait vite fait de se blesser les pattes... Mais qu'importe ! C'était la seule solution restante. Alors, il s'agrippa rudement au pilier, se plantant mille et unes échardes, et entama sa progression. Très vite, il s'aperçut que ce tronc était en mouvement et s'il ne faisait pas attention, pourrait se retrouver écrasé contre les parois du sol, lorsqu'il y arriverait. Lentement, le Riolu grimpa, et ce n'est qu'au bout de cinq minutes que sa tête cogna contre le sol du premier étage, lui indiquant qu'il était proche du premier but. Le Pokémon se colla du mieux qu'il put contre le pilier et lorsqu'il eut passé le sol, se jeta dessus. Il ne lui restait désormais plus que neuf étages à monter, mais cela ne l'empêchait pas d'être à bout de souffle. Lorsqu'il eut fini de se reposer, il se releva, et s'accrocha de nouveau au pilier. Le Riolu ne s'arrêta pas au deuxième étage et poursuivit sa route tant qu'il lui restait assez de forces pour le faire. Alors enfin, il arriva au huitième étage, et se rendit compte que le pilier ne montait pas jusqu'au suivant. Exténué, il se laissa choir au sol et tenta d'observer les alentours, comme ses yeux s'habituaient quelque peu à l'obscurité des lieux. Le seul moyen qu'il lui restait pour monter à l'étage suivant était l'échelle, et il y avait de fortes chances pour qu'il se passe la même chose qu'au rez-de-chaussée. En effet, il sentit un coup de vent et la dite échelle tomba au sol, provoquant un bruit assourdissant. Elle glissa par terre et heurta les pattes du Riolu, qui lui aussi tomba.

« Bon sang mais vous me voulez quoi ?! s'écria-t-il, alors énervé.

Il n'eut en guise de réponse qu'un rire, provenant de sous ses pieds. Alors, employant toute sa force, il saisit l'échelle et fonça contre le mur, l'utilisant tel un bélier. Une partie du bois de l'échelle éclata, et le choc créa un trou dans le mur. Arthur recommença, chaque coup aussi violemment que le précédent, jusqu'à enfin détruire totalement un pan du mur. Pour finir il jeta son arme contre le pilier, faisant s'ébranler toute la structure. La lumière de la lune illumina la pièce, et le Riolu entendit des cris de Pokémon spectraux provenir des étages inférieurs. Le sol se craqua, les planches se fissurèrent, l'édifice se mit à trembler et saisissant son courage à pleines pattes, Arthur sauta et s'accrocha au bois au dessus de lui, au moment où les spectres surgissaient du sol, brisant ce dernier. Usant de toute sa force, le Riolu se tira sur le petit toit de bois au dessus de lui. Sous ses pieds, les Pokémon sortaient de la tour, certains projetant des attaques telles que Ball'Ombre ou Griffe Ombre.

- Je n'ai pas fini de la détruire votre tour ! s'exclama Arthur, toujours aussi énervé.

Il esquiva de justesse une Ball'Ombre, dont l'explosion fit un trou dans le mur du neuvième étage. Tout comme lui, les Pokémon semblaient énervés, et particulièrement par la destruction de leur habitat.

- Ça ne serait pas arrivé si vous m'aviez laissé passer ! dit le Riolu. C'est votre faute ! »

Le Pokémon reçut comme réponse des grognements suivis d'autres attaques et il se jeta à l'intérieur de la neuvième salle pour y échapper. Profitant du peu de lumière filtrant à travers le trou, Arthur localisa l'échelle et courut vers elle. Il la saisit et commença à monter mais une main saisit sa patte et le tira vers le bas. Le Riolu s'accrocha désespérément aux barreaux mais la créature le tirant possédait une force impressionnante. La barre de bois céda alors et le Pokémon se retrouva au sol, tiré vers l'extérieur. Dans sa chute il se saisit du bas de l'échelle et usant d'une force sortie de nulle part, il l'envoya vers les spectres, et elle passa à travers, tombant dans la forêt avant de s'écraser dans un fracas de bois. La main fantomatique entraîna le Riolu hors de la tour, le jetant contre les murs avant de le reprendre et de recommencer. Encore plus blessé, le Pokémon serra les serres spectrales le tenant et cria de le lâcher, y mettant toute sa rage. Alors l'inattendu se produit : de fines nervures bleues apparurent sur les pattes du Riolu et une explosion bleuté désintégra les spectres autour. Tombant dans le vide, Arthur s'accrocha in extremis à une décoration de bois qui dépassait et se hissa de nouveau au neuvième sol. Il s'apprêta à s'asseoir mais se ravisa. « Je n'ai pas le temps de me reposer ! Si je ne me dépêche pas, les spectres vont revenir. Ainsi comme à l'étage précédent, il sauta attraper le toit au dessus de lui et s'y hissa du mieux qu'il put, pour arriver au dixième et dernier étage, qui n'était autre que le toit lui-même. Il rampa le long des tuiles, en faisant tomber certaines sur son chemin et arriva à une petite plate-forme de bois entourée de barrières et avec à son centre une imposante structure en or, montant vers le ciel. Lorsqu'il fut sur la dite plate-forme, il tomba au sol et s'adossa à la pointe d'or, tentant de reprendre son souffle comme ses esprits.

« Je savais que tu viendrais mortel, fit une voix dans son dos.

Surpris, le Riolu s'écarta du pilier d'or et regarda derrière lui, ne voyant rien.

- Tu as eu le courage de gravir la tour Carillon malgré ses nombreux dangers.

- Qui... Qui est là? demanda Arthur inquiet, reconnaissant la même voix que dans son rêve.

- Je suis la divinité du Feu et des Cieux, mais vous mortels me connaissez sous le nom de Ho-oh. Comme tu es ici, je vais t'offrir ce que tu es venu chercher : la vérité.

- Non... Je suis venu ici car la voix dans mon rêve me l'a dit, et pour le comprendre !

-Oui, répondit Ho-oh. C'est ce dont je parle. Ce que tu as vu est le futur de ce monde et si je te l'ai montré à toi, c'est parce que tu es un être spécial qui j'en suis sur, pourra le sauver.

- M...Moi ? hésita le Riolu.

- Oui, protège ce monde de la destruction. »

De la fumée entoura la pique dorée et une lumière aveuglante en jaillit, illuminant la nuit. Alors, il y eut un flash et un éclair frappa ce pilier dorée, brisant les murs de soutien de la tour. Celle-ci se fissura de toutes parts et commença à s'affaisser, avant de s'effondrer totalement, dans un vacarme assourdissant et un nuage de poussière. Toujours conscient, Arthur releva la tête tout juste pour voir la lance dorée s'enfoncer violemment dans le sol juste devant lui.

« Mes espoirs sont en toi, jeune Riolu. Parcours cette terre et purifie là. »

Confus, il se releva et courut le long du chemin séparant la forêt en flamme du fait des éclairs et ne souhaitait qu'une chose : rentrer chez lui. Tandis qu'il courrait, les braises se reflétèrent sur son poil luisant et à travers les nuages, on ne put distinguer qu'un sourire esquissé par le Dieu du Feu et des Cieux.


* possible équivalent Pokémon du mot « surhumain(s) ». Comme il est question ici de Pokémon, il est davantage logique d'utiliser ce mot.