Agent secret de TORTANKMASTER

- Qui va là ? Demanda le premier d'une voix rauque.
- On se connaît ?
Les deux hommes étaient vêtus d'une capuche rouge - qui flashait - accrochée à un pull rouge et noir. Au cœur était épinglée une montagne géante avec un rond au milieu. Ils avaient des gants noirs qui au dos avaient le même symbôle que sur le cœur. Comme bas, un long survêtement noir descendait informe et sur le bas était de la poussière mêlée à du sang ou à quelque chose du genre. Leurs yeux reluisaient dans l'ombre avec un scintillement mauvais, ils semblaient être froids voire maléfiques.
- Tiens, tiens... Tu les reconnais ?
- Pour sûr. Deux petits chenapans assez idiots pour se mêler à des affaires qui ne les regardent pas. Je ne vais pas sermonner, pour nous ils sont censés être que des chiffres. Capturons-les.
Le scintillement s'intensifia. L'un deux mit sa main derrière son dos et ressortit une hyper ball qui s'ouvrit dans un flash rouge.
Un grand Grahyena sortit avec deux yeux aux iris rouge et avec des poils sales et gras, certains étaient collés à d'autres formant une plaque de poils graisseux. Il montra ses dents qui étaient noirs.
Je jetai un regard rapide à Inaya qui hocha la tête disant qu'elle allait s'occuper du sbire.
- Noctali, vas-y.
Le pokémon Nuit, gracieux, fit un petit bon gracieux et se planta devant Grahyena qui grogna encore plus. Ils se jaugèrent un rapide instant, puis attaquèrent se moquant que leur dresseur respectif leur ordonne une quelconque attaque.
Noctali exécuta une hypnose qui faillit prendre Grahyena l'endormant, mais il se lança rapidement sur Noctali avec une vitesse stupéfiante. Noctali fit un bon, chargea puis fonça dans le ventre de Grahyena qui poussa un faible cri de douleur. Il se redressa droit sur ses pattes et ses yeux devinrent rouge rubis, le pokémon Nuit recula en couinant baissant la tête. Inaya choisit ce moment pour placer son grain de sel :
- Noctali attaque ball'ombre ! Reprend confiance, ce n'est qu'un crasseux !
Elle releva la tête fièrement, sa bouche fermée s'ouvrit crachant une balle ombre qu'elle lança sur Grahyena.
La fin fut rapide. La balle noire toucha Grahyena qui fit un grognement de douleur s'écroulant sur le sol et son ventre fit un gargouillement plaintif, je compris qu'il était maltraité par son dresseur. La faim semblait le tarauder ! Je fis part de mes impressions à Inaya qui ordonna un bélier en plein dans le ventre. Le loup noir n'eut pas le temps de se relever il resta à terre comme un vulgaire sac de patate abattu par la faim. Son maître poussa un juron haineux. Et elle profita encore de la situation pour ordonner une hypnose sur les deux hommes.
Ils tombèrent sur le sol avec un grand bruit.
- Quels idiots.
- Morgan, l'âge joue en notre en faveur mais quand on est déguisé comme eux les autorités ne font aucune différence. Pour eux se sont juste des sbires. J'ai vu certains enfants tomber au combat face à des policiers. C'est malheureux.
Je la regardai sachant que c'était vrai ; et dans ses yeux il y avait une lueur de blessure ainsi qu'une lueur qui me fit froid dans le dos, ce regard… ce regard obscur me regardait droit dans les yeux me décomposant en mille morceaux. Je me dépêchai de changer de sujet, mal à l'aise:
- Allons faire notre... travail, murmurai-je.
Nous regardâmes la chambre forte qui était intimidante. Elle était solidement soudée aux murs et aux autres portes ; comme toutes la porte était grande, épaisse, massive, imposante. Tous les deux semblions ratatinés face à elle.
- Comment ouvre-t-on cette porte ?
Elle me jeta un regard amusé.
- Idiot. Tu vois, tu as trois codes à faire et notre porte est... la deux. Donc le code à trouver est le deuxième.
- Et on le trouve comment ? Tu fais abracadabra et la porte s'ouvre ?
- Ton ignorance est si grande que ça ? Le pokémon va faire abra machin chouette. Appelle Galekid et demande-lui de défoncer la porte. Ensuite nous partirons tranquillement faire la fête.
- Et tu penses que ça va marcher ? Un système de sécurité se déclenchera aussitôt, et tu te fous de moi en parlant de fête, je te vois mal en faire, me moquai-je d'elle qui darda un regard sur moi lourd. Je vais regarder sur le pokenav, m'empressai-je de dire devant ses yeux qui devinrent amusés
Je sortis le petit objet multifonctionnel et chercha quelque chose sur les coffres forts. Mais je fus déçu faisant chou blanc. Alors Inaya suggéra de chercher dans la fonction « cherche fonction » et bizarrement nous trouvâmes sur le web une fonction à télécharger. Le web était en lui-même bizarre ; cela n'avait rien à voir avec l'habituel réseau pour tout le monde, cela semblait être un réseau spécialement conçu par le S.S.H. et dedans se trouvait des choses sûrement pas très jolies. Je me promis un jour de taper le nom de mon père.
- Alors ?
- Apparemment on n'a pas besoin de télécharger. Regarde.
Je lus le site sur lequel Inaya était et vis qu'il répertoriait que 60 coffres forts dans le genre. Le site donnait les codes selon le numéro de série.
- On ne va pas chercher dedans le numéro de série de ce coffre ?
- On traîne trop, Morgan, alors tais-toi et dis-moi si tu trouves ce numéro de série.
En quelques secondes je le trouvais affichée dans un coin au-dessus d'un truc noir sur lequel s'affichaient sûrement les chiffres qu'on composait. Et en quelques minutes Inaya fit son travail le trouvant car les numéros de séries étaient dans l'ordre. Aussitôt je composais les numéros grâce aux roulettes et la porte chuinta, s'ouvrant grâce à deux pistons révélant une unique valise rangée sur une étagère bien au milieu.
- On ouvre ?
- Non, utilisons le scanner. J'ai vu la fonction dessus.
- Tu le connais par cœur ou quoi ? Dis-je la faisant rigoler bizarrement de son rire cristallin.
Inaya le sortit aussitôt et passa le scanner bleu dessus. Le pokenav afficha le résultat montrant la valise en trois dimensions disant que tout était normal, donc il n'y avait pas de piège. Grâce à lui nous apprîmes que la valise contenait des objets et des billets que je ne connaissais pas. Inaya ouvra grand ses yeux et sa bouche forma un O parfait.
- Ces billets valent très chère et ils sont imprimés que sur commande. On les appelle les billets en or car ils valent le prix d'un lingot et ils ont la couleur jaune or. Je ne pensais pas que ce qu'on transportait était si précieux, ton soi-disant père doit être extrêmement riche.
Une sirène commença à sonner dans les quais.
- Les flics ! Vite !
Nous Remontâmes l'escalier en toute hâte, arrivâmes dans le hall et nous finîmes par sortir du bateau. Au loin se trouvait des lueurs bleues azur disparaître momentanément et réapparaître la seconde d'après. Près de la cabane en bois se trouvait l'homme se précipitant vers les lumières et une lueur verte apparue mystérieusement dans le ciel obscur avec comme signe celui de la Team Hurricane. Une autre lueur apparue mais pas dans le ciel, un bateau de la Marine apparu avec des projecteurs blanc fait pour éblouir les gens. Pour l'instant le projecteur nous cherchait comme un œil lumineux paralysant.
- Allons-y, murmura-t-elle prenant mon bras.
- Comment ?
Elle m'entraîna vers le quai des marchandises. C'était la fin des quais et à quelques mètres était la plage de Clementi-Ville, du moins ce qu'il en restait car les quais étaient avant la plage de Clementi-Ville et il y avait un petit quai qui était celui de Marco. Inaya s'assit sur le quai et elle se mit dans l'eau silencieusement. Flottant, elle me fit un geste de venir donc je fis de même plongeant dans une eau obscure chaude grâce au temps magnifique de Hoenn qui était la région la plus au Sud par rapport à Kanto, Shinoh ou encore Johto.
Au bout de quelques minutes de nage silencieuse nous sortîmes de l'eau frissonnant claquant des dents et nos habits nous collaient à la peau mouillés et lourds laissant des gouttes par terre. Mais au moins les lumières étaient loin ainsi que les menaces.

Je me réveillai dans mon lit au chaud et mon regard tomba sur mes vêtements trempés ainsi que sur ceux d'Inaya. Il me revint en mémoire ce que nous avions fait hier soir. Je sortis du lit avec un jean propre et sec. Nous étions rentrés trempés dans le Centre Pokémon par la sortie secrète sans encombre et une fois dedans nous sommes remontés tranquillement dans nos chambres pour nous changer, aussi pour nous laver. Durant une partie de la nuit les sirènes avaient sonnées, puis tout s'était éteint laissant place à l'habituelle ambiance obscure de la nuit. Une tranquillité qui nous fîmes endormir.
Le soleil rayonnait à travers la vitre propre, soudain je finis par remarquer l'absence d'Inaya. Je m'affolai mettant la pièce sens dessus dessous, j'émis quelques hypothèses sur là où elle pouvait être mais un mot que je n'avais pas remarqué indiquait qu'elle se trouvait dans la salle à manger du Centre Pokémon. Donc je me lavai et descendis dans la salle à manger.
-Bonjour, Lans ! Comment vas-tu ?
- J'ai passé une sale nuit avec ces sirènes assourdissantes.
- Ca se voit, tu as de petits yeux.
J'esquissai un sourire et m'assis au côté d'Inaya qui était en conversation avec un garde.
- Ah bon ! A une heure du matin, après une heure qu'ait eue lieu le cambriolage on vous a avertis. C'est effarant !
- Je ne te le dis pas, répondit Grau qui avait de petits yeux aussi. Et l'affaire a été mis dans les mains d'une police inconnue, ils ont dit que l'enquête allait dans la cellule contre les Teams et une fois là-bas tout sera classé secret, au moins on n'ira pas poireauter dans l'Hôtel de police de Clementi-Ville. On va continuer notre chemin vers Myokara où on remettra le colis et chacun rentrera chez lui, j'espère ça semble mal parti.
Après avoir bien mangé chacun retourna dans sa chambre préparant son sac, les civils attendaient déjà en bas maugréant en silence le voleur. Tous les deux, trente minutes après nous sortîmes de la chambre, prêts à partir ainsi que les gardes.
La troupe rejoignit les quais où se trouvaient des policiers habillés en civil. Nous passâmes devant puis nous rejoignit notre bateau où se trouvait déjà les deux autres convois. Du coup le hall était bondé de personnes. Le bateau tangua, trembla et un moteur vrombit dans la mer.
- Bienvenu aux passagers, notre destination sera Myokara et Poivressel. Le trajet durera 2 h. Reposez-vous bien.
Je fermis les yeux en attendant que le temps passe.


- C'est bizarre je capte mal le signal de Myokara, dit le copilote du bateau.
- Je te l'ai toujours dit que Myokara est une ville caché, tu sais comme Konoha dans le manga Naruto.
- Et comme Konoha, il est rempli de gens puissants.
- Tu parles, que des vieux croûtons.
- Ahahahaha !!! Au moins il y a un champion.
- Je crois qu'il a 90 ans le type (Il prit la voix d'un vieillard tremblant :) Go Chenipotte ! Attaque... Aaaah mon dos !
- Tu sais que tu es un bon imitateur, rigola son copilote.
- Bon allez redevenons sérieux et coupe la communication avec Myokara on a toujours un radar qui est tout jeune et puis qui penserait à s'arrêter à Myokara ?