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Agent secret de TORTANKMASTER



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» Auteur : TORTANKMASTER - Voir le profil
» Créé le 06/01/2010 à 16:17
» Dernière mise à jour le 08/06/2010 à 17:53

» Mots-clés :   Action   Hoenn

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Chapitre 15 : Conférence.
Après le cambriolage à moitié réussi le reste de l'équipe arriva en retard essoufflés accompagnés d'autres personnes. Les civils qui nous accompagnaient s'exclamèrent devant le coffre : il n'y avait plus de valises. La police accourue aussi sur les lieux avec un léger retard. L'agent venait prendre une déposition essayant d'écouter leur sorte de confrères qu'étaient les gardes.
Lorsque les gardes essayèrent tant bien que mal d'expliquer mon saut proche de celui d'un suicidaire l'agent mit sa main sur mon épaule et dit gentiment : « Laisse les vieux s'occuper de leurs affaires ; ils connaissent leur métier. »
Je pris un air ingénu mais pestais intérieurement traitant l'agent de tous les jurons possibles. Une fois que la déposition fût faite l'agent partit sur sa bécane bleue et blanche avec un insigne d'un Caninos bien assis et trop droit pour être vrai. Nous le suivîmes jusqu'à l'Hôtel de Police le plus proche où la voiture fut passée au crible et chaque personne dont moi-même fut interrogé dans une salle carré avec des murs blancs un micro au milieu d'une table grise en fer soudée au sol qui était en fer aussi. Je fus installé sur une chaise grise en métal mais pas soudée au sol. Pendant 30 minutes je regardais l'homme en face de moi qui m'interrogeait sur ma journée et sur ce qui s'était passé tout en me servant volontiers de la viennoiserie et un bon chocolat chaud qui était sensé me réconforter. Après on m'amena au côté de Inaya menottée avec une tête d'enterrement ; entourée de deux policiers le visage impassible et droit.
- Que se passe-t-il ? M'enquis-je à Inaya.
- Ils sont tombés sur mon passé. Tu ne pourrais pas faire quelque chose ?
- Non, je crois bien que non.
Elle me fit les gros yeux et l'agent qui m'accompagnait me menotta à mon tour et je fus encadré comme il faut.
Finalement arriva les gardiens et les civils qui nous regardèrent avec mépris sauf les gardes qui cette fois-ci firent du bruit demandant à ce qu'on nous relâche.
Ainsi on partit à 3 h de l'après-midi presque tous sur les nerfs avec une forêt à affronter équipés d'une voiture et d'une boussole. On discuta tous de notre entretien avec les policiers. Ainsi j'appris que moi j'étais le seul de l'équipe à avoir bénéficié d'un traitement de faveur. Quant à Inaya un froid glacial s'était installé, apparemment les policiers les avaient avertis qu'une personne avait un casier judiciaire.

Loin de là à Eternia une conférence avait eu lieu, une certaine conférence secrète très loin de l'ordinaire conférence où se réunissait des politiciens, paparazzi, avec un bon banquet bien garni et champagnes des Iles Sevii à ras-bord. Non, c'était une conférence de sécurité sur les Teams, la sécurité des pays ect…Et là-bas le chef des actions spéciales appris que deux agents avaient été en garde à vue durant une courte période mais un agent secret en garde à vue signifie beaucoup.
- C'est qui ? Marmonna-t-il à son confrère debout penché.
Il répondit en deux mots qui attirèrent l'attention de tout le monde. Le fils d'Elrwin était un agent secret travaillant pour un service secret du pays.
Le Maître de la Ligue en dresseur et sage confirmé leva son regard sur lui et le posa lourdement le mettant mal à l'aise.
- Cette décision est très importante, monsieur. Vous devez connaître la légende des trois M. Je crois même que vous avez un lien indirect avec elle…
La pique lancée le mis en colère. Son passé ne regardait que lui et personne d'autre qui que se fût !
- Oui, j'ai connu Inconnu, je ne le nie pas mais pourquoi pensez-vous qu'il a un lien direct avec la légende du Pilier Céleste ?
- Vous le connaissiez, en effet j'avais un doute sur ça, je le vois confirmé. Inconnu avait un prénom commençant par un M, non ?
- Exact, et les rapports s'arrêtent là.
Les visages des autres membres de l'assemblée étaient impassible mais dans leurs yeux humains se lisaient une lueur de peur. La légende du Pilier Céleste ou Légende des Trois M. Cette légende annoncerait que la fin du monde était proche ou que le Mal disparaîtrait pour un bon bout de temps. Les deux étaient radicaux.
- « Le plus vieux trancherait le destin et les deux plus jeunes ignoreraient leurs importances dans la légende. Le plus vieux serait un ermite recroquevillé dans le silence encore plus secret qu'un agent secret, il serait même un mythe. L'un des plus jeunes serait le fils d'un homme important, il serait dépossédé par les parents de l'autre enfant de la prophétie. Le second ne deviendra qu'un autre ermite trop pur, trop influençable, il fuira la société. » Je n'ai pas envie de tout citer mais le plus gros est là telle qu'il est écris dans le Pilier Céleste quand vous l'avez visité avec Inconnu. D'ailleurs l'avez-vous cherché récemment ? Il ne gène pas vraiment mais je pense que tout le monde connaît sa légendaire puissance ?
- Jusqu'à présent on me disait qu'Inconnu n'était qu'un mythe prévenant les enfants qu'il faut toujours tout dire et ne pas devenir silencieux.
- Vous avez beaucoup de choses à apprendre, monsieur. Mais par le passé tout le monde savait qu'Il n'était pas une légende d'ailleurs je l'ai affronté durant mon temps où je voyageai cherchant à apprendre le plus de choses sur les pokémons marins. Et j'ai perdu face à lui, je me rappelle encore de sa façon mystérieuse de surgir d'entre les abysses alors qu'il était dit qu'il n'y en avait pas, dit le Maître de la Ligue les yeux dans le vague.
- C'est parfaitement lui. Faire des choses dans un endroit reculé éblouissant une personne et devant tout le monde être un misérable ou pas doué. Mais pour répondre à votre question très loin d'être anodine…


Un souvenir lui revint à la tête comme un flash mais il était bien plus douloureux, c'était une plaie béante.
- Allez ! Tu montes ! Lança Inconnu déjà à terre sur l'îlot soutenant le Pilier Céleste debout comme un I touchant les nuages grand et terrible furent les premières pensées de Nirwal, futur directeur de la section Opérations Spéciales.
L'air pas trop rassuré il répondit par une faible parole quasiment murmurée. Inconnu se tenait lui aussi droit comme un I le visage impassible dont seuls ses yeux trahissaient une quelconque émanation de sentiment. Il avait l'air présent mais aussi distant, pour lui cela semblait normal d'aller au Pilier Céleste. Ce lieu mythique dont tant de gens avaient écrit maints livres se demandant qui l'avait érigé.
Nirwal sauta du bateau qui tangua contre le rocher causant un remous et quelques pokémon levèrent la tête, s'enfuirent rapidement alors que le soleil se levait à peine avec une coupure dans le ciel d'une couleur orange voire rose à certain endroit.
On entra dans le Pilier Céleste découvrant un lieu sinistre avec plein de Nosferapti pendus au plafond dont leur ventre bougeait comme celui d'un homme qui dormait paisiblement.
On arriva à la Plateforme Céleste après 3 bonnes heures de marches silencieuse sous un plafond rempli de pokémons volants ou spectres qui dormaient bien heureusement, et lorsqu'on arriva à la Plateforme Céleste il se trouva un pokémon parfaitement incongru à ce lieu : un Absol était là debout le regard perçant, des poils d'un blanc éclatant et sa sorte de corne noir comme une ombre. Il nous salua d'un coup de tête.
- Que nous veux-tu, pokémon désastreux ? Le saluai-je haïssant plus que tout ce pokémon.
- Pourquoi l'Homme me considère comme un pokémon porteur de désastre alors que je cherche à vous prévenir d'un terrible danger. C'est vous les désastreux. Vous déboisez, polluez et provoquez des phénomènes nouveaux, dit-il de sa voix obscure et rauque.
- Garde ta langue d'Arbok pour toi, répliqua Nirwal.
- Si tu portes une nouvelle dit-la nous dans ce cas.
Le regard glacial se posa sur Inconnu ; Nirwal se sentit oppresser sentant l'intensité de l'évaluation entre ces deux êtres.
Aucun des deux ne baissa des yeux.
- On t'a trahi.
Et il disparût comme le vent s'arrête sans prévenir laissant les deux hommes pantois dont un pensait qu'un Absol n'était pas un pokémon porteur de désastre mais un pokémon fou. Inconnu regardait encore l'endroit d'où avait disparu le pokémon. Son regard scintillait.
Soudain apparu une sorte Sevipert vert et long, extrêmement long avec deux bras qu'on aurait pu dire atrophié car ils étaient la moitié d'un bras d'un homme. Ses oreilles se dressèrent et il poussa un cri perçant qui obligea à Nirwal de se boucher les oreilles ; Inconnu resta là sans broncher sentant le vent passer et son cri lui parut lointain comme d'un autre monde alors que c'était lui qui s'était renfermé dans son propre monde oubliant que le monde extérieur existait.
- Salut, murmura-t-il faiblement qui s'envola dans le vent.
Rayquaza lança un autre cri.
- Tortank vas-y ! Cria-t-il se réveillant tout d'un coup.
Le pokémon marin avec sa carapace surgit de la Luxeball poussant son petit cri. A côté de Rayquaza il n'était qu'un fétu de paille.
- Attaque laser glace.
Le pokémon s'exécuta promptement avec un bruit aigu caractéristique de la glace. Le pokémon volant l'évita et parla :
- Je ne vous veux aucun mal, stupides humains.
- Eh bien ! Quelle journée ! Deux pokémons veulent nous dire des choses, dit Nirwal exaspéré.
- Lis la stèle.
Inconnu s'avança sur la Plateforme Céleste découvrant une gigantesque stèle longue comme un menhir avec écrit dessus des runes Zarbi.
Nirwal savait qu'Inconnu connaissait les runes Zarbi comme sa poche mais lui ne le savait pas, donc il se résolut à attendre que ce dernier ait fini de lire pour écouter ce qu'allait lui dire Inconnu. Cependant, il ne s'attendit pas à ce qu'Inconnu se retourne et ordonne que Nirwal soit gelé.
- Vient, Drattak ! Cria Nirwal prenant conscience de son erreur.
- Je te l'ai répété cent fois apprend où tu places tes pokémon voit aujourd'hui ton erreur.
- Sale raté comment oses-tu me parler ?
- Ahahaha !!! J'avais oublié mon sobriquet. Le Raté, le Pas Doué, On va voir qui est le raté.
- Tortank attaque Aquablast !
- Drattak attaque blizzard !
Les deux attaques se touchèrent et l'une flancha : Aquablast qui se solidifiait.
- Arrête ! Hydrocanon !
- C'est impossible il doit se recharger !
Le pokémon ne comprit guère le reste. Il vit son maître tomber dans le vide et regarda son ami qui ne bougeait pas mais il lui donna un ordre. Le pokémon s'envola et alla récupérer son maître conscient le regard vide, l'esprit embrouillé, ailleurs, pétrifié de peur.


-Monsieur… Le rappela le maître la Ligue.
- Il ne peut pas savoir où se trouve Inconnu puisqu'il a été aperçu dans un port, dis le semblable de Nirwal sauf qu'il était de Kanto.
- Que faisait-il à Kanto ? Et nous ne l'avons pas vu sortir de Hoenn.
- Ce qu'il y a fait, je l'ignore mais il y a eu un combat féroce face à la Team Rocket, encore à Celadopole, et plusieurs de mes agents ont vu un homme très fort combattre trois Admins en même temps d'après leurs descriptions le portrait robot correspond à celui d'Inconnu. Enfin de compte il aide plus qu'il fait subir, du moins à mon avis.
Toute l'assemblée se tût regardant le directeur des Opérations Spéciales de Kanto qui avait émis ses idées clairement.
- En tout cas à Hoenn il sera toujours la malvenu. De quel port est-t-il parti ?
- Carmin-Sur-Mer. Le bateau a été retardé par un petit problème technique, bien sûr je n'y crois pas et sûrement vous aussi.
Tous hochèrent la tête avec un sourire au coin des lèvres.


Nous passâmes le reste de la journée dans la forêt avec une boussole et un chemin sinueux qui nous faisait ressentir que la voiture aurait due être abandonnée avant. Mais nous continuâmes à persévérer, les gardes, nous et les civils restèrent à l'arrière à se plaindre du voyage, de la chaleur et criaient quand ils voyaient un pokémon insecte s'approcher d'eux. A la place d'eux je regardai la forêt d'un bon œil. Cette couleur verte que le soleil donnait et faisant traverser ses rayons à travers les arbres touffus et serrés, cette intimité loin du bruit et de la pollution ; j'aimais cette endroit et je ne pourrais le nier. Durant une partie du voyage parce qu'on aida les employés eux se sentirent gênés d'avoir de l'aide du fils du grand patron que je devais être.

Arriva quand même la fin de journée où on traversa la ville confortablement assis dans la banquette arrière avec un dos en miette et une envie de se décrasser plus que pressante. A 18 H on eut quartier libre tandis que nos guides partaient avec la voiture la donner à une entreprise et puis ils reviendraient le soir. Inaya avait réussi à leur extirper où allait être amenée la valise. Ils avaient dit qu'ils allaient chercher le bateau ainsi que mettre la valise dans un coffre fort ensuite ils retourneraient au Centre Pokémon.
Le soir dans le Centre nous nous retrouvâmes seuls tous les deux et je ne m'attendais pas à cela. Elle explosa criant avec une voix aiguë que je ne lui connaissais pas.
- Dit-moi ce qui t'a pris de sauter par-dessus la barrière avec la nappe ?! La logique aurait voulu que tu sois mort ! Mort tu m'entends !
- Oui, je t'entends très bien.
- La prochaine fois que tu as une idée aussi idiote préviens-moi pour faire semblant de ne pas te reconnaître !
Après ça elle fit la tête pendant la soirée. Et aussi il me semblait la voir soucieuse, je la connaissais encore peu mais je savais quand elle avait quelque chose à me dire. Or, là ça semblait être le cas. Et là aussi au moment le plus inattendu elle parla :
- Tu ne trouves pas ça bizarre que des voleurs n'ont rien dérobé ? Demanda-t-elle comme si rien ne s'était passé tout à l'heure.
- Ils n'ont pas eu le temps, C'est tout.
- Trop simple. Même moi j'aurais eu le temps d'ouvrir la valise. Il n'y a presque rien qui la bloque juste deux verrous pour la fermer.
- Dans ce cas, allons vérifier ça ?
Sur le moment elle fronça les sourcils puis son sourire éclata.
- Je suis partante ! Allons-y !
Aussitôt nous nous préparâmes pour la virée nocturne imprévue ; je m'habillai de vêtements chaud et discrets et Inaya s'habilla rapidement, pas pudiquement, de vêtements comme moi et plus simples, presque en civil. Pendant qu'elle se changeait j'avais remarqué le nombre de contusions et de cicatrices qu'elle avait.
- Prêt ? Demanda-t-elle.
- Paré.
Tout les deux nous nous étions quand même mis un équipement léger de secours : le pokenav, fidèle et fiable, et bien sûr les pokeballs.

Nous partîmes de suite laissant les lumières allumées pour faire semblant que nous étions encore là et la télévision débitait encore un film classique avec un son fort, exprès. Le film en question durait 6 H donc nous avions de la marge s'il y aurait des problèmes. Tout avait été fait pour faire croire qu'on était encore là donc la sortie devait s'effectuer en discrétion.
Cela s'effectua comme prévu. Inaya connaissait les Centres Pokémons, eux et leurs bâtiments tous semblable fait sur un unique plan. Nous utilisâmes la sortie de secours qui était sans caméras, ni rien d'autres compromettants, et pour l'atteindre il suffisait de bloquer la porte d'un ascenseur pour que directement une porte cachée s'ouvre et c'était la sortie de secours que peu de gens connaissaient, même moi je ne connaissais pas.
- Tu sais où se trouvent les quais ? Demanda Inaya une fois dehors à l'abri des regards dans une impasse que desservait la sortie de secours.
Dans un coin était une poubelle en fer avec u couvercle circulaire ; par terre était quelques déchets juste au pied de la poubelle et un lampadaire éclairait faiblement l'impasse avec son grand mur en brique rouge. Elle donnait sur un chemin peu fréquenté car il n'y avait pas un Miaouss qui miaulait dans la rue sale.
- Oui, c'est par là où je suis venu sur le continent.
- C'est vrai que tu viens de Myokara. Bon, enfin guide-moi.
Je le fis dans la pénombre passant devant le Centre Pokémon, le Centre Commercial pour dresseur puis enfin nous arrivâmes sur les quais. Sales, puants, et souvent peu recommandables le soir ; tandis que la journée tout était propre et cela devenait un endroit on ne peut plus normal.
Je commençai à avancer quand Inaya me retint le bras me montrant du doigt une sorte de cabane en bois avec des volets en bois qui tombait presque à l'abandon.
Je haussai les épaules me moquant de cette cabane. Elle me répondit par un regard furibond.
Finalement nous allâmes vérifier la cabane discrètement sans bruit.


Inaya avait bien raison puisque quelque un se trouvait dedans alerté par le petit bip sonore qui l'avait fait sursauter de peur.
Il regardait encore les deux adolescents hésitant a appelé les policiers de Clementi-Ville, il l'avait déjà fait par le passé et cela avait conclu par une garde à vue de trois heures. Puis ils avaient été relâchés, à cause de ça il avait failli être viré.
Les deux jeunes s'approchèrent de la cabane comme les autres jeunes et beaucoup d'autres. Cependant la cabane était blindée de l'intérieur il fallait une tête d'acier pour contrer le métal. Et à ce moment, par hasard, un pokémon acier apparu défonçant la porte qui alla se plaquer contre le mur d'en face. Du bois vola le touchant à plusieurs endroits du corps.
- Hypnose ! Ordonna la fille.
Il leva son regard vers elle et une berceuse retentit dans ses oreilles, douce, mélodieuse. Il finit par lâcher le téléphone faisant tout tomber et il s'écroula au sol faisant de beaux rêves.


- Cherchons où se trouve ce bateau.
Pendant quelques minutes nous observâmes la pièce cherchant une armoire contenant des fichiers mais nous trouvâmes la réponse en voyant une caméra tournée vers un bateau qui avait le bon immatricule. Nous sortîmes donc accompagnés du Noctali et d'un Galekid.
Soudain une planche en bois craqua.
- Idiot fait gaffe !
- J'ai travaillé pour pas mal de gens et je t'annonce que tu ne feras pas de vieux os, répondit le premier avec une voix neutre.
- Tu es toujours aussi froid ?
Le premier souffla bruyamment et ils continuèrent à avancer dans la pénombre environnante.
Nous aussi nous partîmes plus vite. Nous trouvâmes le bateau et nous plongeâmes dedans découvrant un toit panoramique en haut où une lune rayonnante éclairait la pièce.
- Descendons, murmura Inaya.
Un bruit sourd résonna et un cri résonna dehors. Ils montaient dans le bateau !
- Il y a quelqu'un ! Regarde ces traces !
- En effet, dit le premier.
Cette fois-ci nous dévalâmes l'escalier cherchant le coffre fort mais nous ne le trouvâmes pas en haut, par contre en bas nous tombâmes sur trois coffres forts et une belle impasse en acier. Les autres dévalaient aussi l'escalier, puis les ombres s'allongèrent.
- Bonjour jeunes gens. Que faites-vous dans ce bateau en cette magnifique soirée ?