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Les Chroniques des Univers: [Tome 2] La voie des Elus de imhotep43



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Informations

» Auteur : imhotep43 - Voir le profil
» Créé le 27/12/2008 à 21:17
» Dernière mise à jour le 07/03/2009 à 02:11

» Mots-clés :   Hoenn   Présence d'armes   Science fiction   Sinnoh

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Chapitre 21: Ce qui devait arriver...
Je suis sur le pont du bateau, avec mes amis, et même plus, avec tous les passagers, et, chose bizarre, nous sommes tous à genoux. Alors que je cherches une raison à celà, je tourne la tête et remarque les soldats sur le pont. Ils sont entourés de plusieurs hélicoptères desquels sortent le bout de fusils accompagnés des snipers qui vont avec... Ils nous menacent avec leurs armes... J´ai le temps de voir le visage de ceux sur le pont... Oh non, leur chef, c´est celui qui commandait l´escadron chargé de nous assassiner... Et il se rapproche de moi... Il vérifie les têtes de tous les passagers, une par une pour voir si elles ne correspondent pas à un des avis de recherche qu´il tient dans sa main. Ca y´est c´est mon tour. Il me demande de lever la tête. Je sais que tout est perdu mais je refuse de m´abaisser à ses menaces... Du moins, ça c´était avant qu´il mette son arme sous mon nez. Alors je lève la tête...

"Je te croyais mort toi ? Et bien on va arranger ça ici et maintenant..."

//// 17 jours après le début des opérations ////

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Je me réveille en sursaut...

"Ouf, ce n´était qu´un cauchemar..."

Ses yeux noirs, inexpressifs refusaient cependant de laisser mon esprit tranquille. C´était tellement réel...

"Et vu ta tête, on dirait qu´il était particulièrement éprouvant..."

Je me retournais... C´était Iris qui avait parlé. Elle était assise dans un fauteuil de l´autre côté de la pièce.

"Oui, je sais, je n´ai rien à faire là mais Antoine m´a demandé de veiller sur ton sommeil. Il a dit qu´on n´avait peut-être rien à craindre mais il avait fort peur d´avoir tort."

Tout me revenait en mémoire, l´homme au pull rouge, mon état semi-comateux, mais ce rêve refusait de me quitter.

"J´ai dormi combien de temps ?
-Tu as fait un bon tour d´horloge, il est presque midi, et nous sommes le 2 Janvier, bonne année pour les retardataires. Tu as cuvé ta cuite magistrale en dormant comme un bienheureux et tu as du enchaîner sur un sommeil plus normal dans la nuit.
-A ce point ?
-Heureusement, tu n´as pas vomi, sinon, il n´aurait pas fallu compter sur moi pour te tenir la tête au dessus des toilettes, j´ai horreur de ça...
-J´ai dit des choses pendant mon sommeil ?
-Oh, tu as répété "pull", "rouge" et "danger" tout hier soir mais ça, Antoine avait déjà l´air d´être au courant. Alors tu n´as rien dit de neuf. Au fait, quelqu´un voudrait bien me mettre au courant de ce qui se passe ?
-Oui, fis-je en recouvrant peu à peu mes esprits. Et tu n´es pas la seule à avoir besoin de savoir des choses. Rameute tout le monde, faut qu´on parle..."

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En cinq minutes, ils furent tous là. Antoine, Silver, Kim, Aurore, Iris et moi rentrâmes tous dans la cabine.

"Sophie ne vient pas ? demanidais-je.
-On traverse une zone de récifs, elle doit rester à la barre pour toute la matinée."

Dans ce cas, je fermai la porte à double-tour. Revenant vers mes amis, je leur expliquais tout. Tout ce que j´avais entendu chez Tommy, tout ce que j´avais vu à la télé et surtout tout ce dont j´avais déliré à propos de l´homme au pull rouge qui semblait m´avoir reconnu. Antoine m´aida pour cette partie de mon histoire, confirmant ce qui, sans l´appui de son témoignage n´aurait été que délires d´ivrogne.

"Et ben, mes enfants, j´espères qu´on sera arrivés à terre avant que les soldats ne nous trouvent, sinon, on est fichus, fit Silver.
-Il ne leur faudra pas longtemps pour nous retrouver, répondis-je plus pessimiste. Le bateau est facile à repérer sur les registres de la capitainerie, et une fois à bord, ils n´auront plus aucun problème. Surtout..."

Surtout qu´ils nous connaissent, faillis-je rajouter. Mais non, l´homme qui s´était occupé de l´attentat de Féli-Cité et les soldats qui viendraient sur le bateau étaient deux évènements séparés. Seul mon rève avait fait le rapprochement.

"Surtout ?
-Rien, je n´ai rien dit... Je dois confondre mes délires de cette nuit avec la réalité."

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Silver proposa tout d´abord de partir en nous téléportant, mais je refusais, sachant que ce serait mettre Sophie dans une position délicate, la laissant seule face aux soldats de Sento.

"Mais on n´a pas tellement le choix, fit Antoine...
-On a toujours le choix, répliquais-je... Toujours. Seule l´audace nous permet d´en faire certains que d´autres qualifieraient de complètement fous. Et je n´ai pas l´intention de laisser Sophie et son bateau seuls alors qu´elle nous cache depuis toute la traversée. Ils nous ont repérés, ils savent qu'on est sur le bateau, et notre disparition la rendrait très suspecte. Vous vous rendez compte de tout ce qu´elle a fait pour nous ?
-On a quand même sauvé son bateau et tous les passagers de la noyade alors qu´on aurait pu fuir lâchement, répliqua Silver.
-Et c´est ce que tu nous proposes de faire maintenant, répondis-je sur le même ton..."

Ma remarque fit mouche. Silver admit que fuir serait le plus stupide comportement au monde, surtout vu tout le trajet que nous avions déjà fait.

"En tout cas, moi, je vous suis, fit Kim du haut de son mètre 60 à tout casser...
-Moi aussi, continua Aurore.
-Et moi donc, conclut Iris. Et si Silver a l´intention de nous laisser, je te promets de lui en tourner une dès que possible...
-Bon, puisque c´est comme ça, je vous suis... fit finalement l´intéressé."

Un plan très calculé semblait être faisable... Mettre des sentinelles à certains points stratégiques... Choisir des zones spéciales pour tendre des traquenards... D´ici demain, nous serions prèts...
Mais nous n´avions pas jusqu´à demain car une explosion se fit entendre... Ils étaient déjà là...

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"Déjà ? fis-je... Ils n´ont pas tardé. Ils ont été plus rapides que je ne le pensais."

Antoine jeta un coup d´oeil dehors par le hublot.

"Tu m´étonnes qu´ils y soient allés vite. C´est bourré d´hélicos dehors. Y´a déjà des soldats sur le pont, ils descendent des hélicos avec des cordes... C´est pas bon pour nous...
-Ca fout tous nos plans en l'air, fis-je, dépité."

Avant qu´il n´ait pu rajouter quelque chose, une voix puissante sortit de ce qui semblait être un haut-parleur.

"Votre attention à tous... Nous sommes les soldats de l´armée de Sento, conformément à nos droits de contrôle et de disposition de tout appareil se situant dans notre territoire, nous montons sur ce navire au nom de Sento. Tous les passagers ainsi que le personnel, hommes, femmes enfants, doivent descendre sur pont et se ranger à genoux contre les barrières extérieures. Il ne vous sera fait aucun mal mais tout acte de résistance sera considéré comme rupture de cet accord et nous forcera à attaquer le bateau et ses occupants."

La nouvelle laissa un goût amer dans ma bouche.

"Ils ont tous prévu cette fois-ci... On ne s´en tirera pas comme à Féli-Cité, fit Iris. Il faut décider de partir maintenant ou de se battre. Après, on ne pourra plus revenir en arrière.
-On se bat, fis-je sans tiquer. Si tout se passe bien, on ne devrait pas avoir à se servir de nos pouvoirs. Nos faux papiers sont parfaits et si vous vous souvenez tous de votre nouvelle identité, personne ne nous reconnaîtra. Mais en cas de problèmes, on devra user de la manière forte alors tenez vous prèts..."

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Le temps de poser nos balls au fond de la commode, sous les vètements, afin qu´on ne nous les vole pas "au nom de Sento, legrandlebeaulefort..." et nous descendîmes sur le pont comme l´exigeaient les soldats. Je restais en arrière afin de récupérer discrètement l´arme que Sophie m´avait prêté. On descendait sans Pokémon, mais on ne decendrait pas sans rien... Et sourtout on ne mourrait pas seuls si ca devait se produire...

"Attendez, fis-je juste avant que nous partions, j'ai quelque chose à vous avouer. "

Tout le monde resta silencieux, dans l'attente d'une révélation cruciale.

"J'espère que c'est pas une nouvelle de dernière minute dont tu aurais du nous parler depuis longtemps, répondit Antoine, presque énervé. Parce qu'on ne peut plus se permettre ces petits secrets.
-Je sais, et j'aurai peut-être du vous en parler avant, mais je ne pouvais pas sans en être sûr. Je crois qu'à Féli-Cité, lors de l'attentat, on a été privés de nos pouvoirs.
-J'ai aussi ressenti un truc bizarre pendant la prise d'otages, comme une sensation angoissante, presque de la claustrophobie, mais mets ça sur le compte du stress, expliqua Silver.
-C'est plausible, répondit Kim. Mais je dois avouer que j'en ai bavé pour utiliser mes pouvoirs, alors que quelques heures auparavant, j'avais mis le feu à une forêt rien qu'en claquant des doigts. Et ça, c'est pas logique.
-Certes, et en admettant que ce soit vrai, en quoi ca nous concerne maintenant ? demanda Aurore."

En réalité, si ce que je pensais était vrai, il ne valait peut-être mieux pas en parler maintenant.

"Il se peut qu'on n'ait pas l'occasion d'utiliser nos pouvoirs maintenant, s'ils les bloquent toujours, voilà ce qui se passe, concluais-je. Et c'est pas quand on en aura besoin qu'il faudra s'en rendre compte.
-Et c'est maintenant que tu dis ça ?
-Tu préférais peut-être que je lance la rumeur sans en être sûr ? Je me pose la question depuis pas mal de temps, figure-toi, répondis-je à Antoine, passablement énervé. "

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"Mais en quoi ca te concerne ? rajoutais-je."

Il tiqua, et laissa tomber l'affaire dans un gromellement indescriptible.

"Tu as bien fait, fit Iris pour ma défense. On aurait été tous fragilisés de savoir que nos pouvoirs ne marchaient plus. Et Silver serait peut-être noyé à l'heure qu'il est s'il avait douté de lui.
-D'accord avec Iris sur ce dernier point, commenta l'intéressé, je n'aurais jamais tenté une action suicide si elle avait eu une chance d'échouer. On en sait pas plus ?
-Apparement, tout le monde a récupéré ses pouvoirs après, je ne sais pas comment ils ont fait, mais ca a disparu juste après l'explosion. Je me souviens nous avoir téléporté.
-Très bien, tant qu'ils sont loin de nous, on est tranquilles, et tant qu'on peut tenter de petits trucs en leur présence, c'est qu'on peut en tenter de plus gros, résuma Silver. Ca me va. Je devrai m'y faire.
-Tant mieux. Bon, on y va !"

En quelques minutes, nous arrivâmes sur le pont où nous fûmes escortés par un groupe de soldats jusqu´à l´emplacement libre le plus proche. En même temps, d´autres soldats encadraient un groupe de matelots parmi lesquels je crus reconnaître Sophie. Si elle n´était pas trop loin de nous, peut-être pourrais-je la prévenir...

Car plus le temps passait, plus notre situation ressemblait à mon rêve, à supposer que c´en fut vraiment un... Heureusement, Sophie était proche de nous. J´essayais de capter son attention, et aux pris de maintes contorsions, je réussis à la rejoindre. Les soldats tentèrent de me rapeller à l´ordre mais je jouais la carte du passager indigné qui exigeait des comptes de la responsable du rafiot.

"Restez dans les rangs s´il vous plait...
-Je veux parler à cette pseudo-responsable du navire. Elle va m´entendre."

Les soldats semblaient ravis de nous vous nous entre-déchirer. Mais je m´en fichais, il fallait que je lui parle.

"Si vous voyez un homme brun, cheveux coupé court, au regard de tueur descendre d´un hélico, alors, je vous en prie, faites tout ce que vous pouvez pour l´empécher de me croiser, sinon, on aura fait tout ça pour rien."

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Sur un ton plus audible, je rajoutais des insultes diverses et variées pour que les soldats croient qu´on s´était vraiment envoyés dessus... Avant de rejoindre mes amis contre la barrière.

"Alors, elle est au courant ? demanda Antoine.
-Je lui ai dit tout ce que je pouvais lui dire en si peu de temps. Et je crois que j´ai d'autres choses à vous dire."

En quelques mots, je leur expliquais ce dont j´avais rêvé ce matin. Pour le moment, tout semblait correspondre et la suite du rêve risquait ne pas leur plaire...

"C´était presque sûr qu´on se fasse prendre, fit Aurore, et puis pour le gars qui a voulu nous finir à Féli-Cité, tu as du mélanger le tout dans ton esprit et ca a fait ce rève.
-Sauf que les rèves prémonitoires c´est pas mon truc..."

Tout à coup, une idée germa dans ma tête. La prémonition, ce n´était pas de mon domaine, mais de celui de l´élu du temps, pourquoi pas ? Sorbier pouvait me contacter en pensée, j´en avais déjà fait l´expérience au sommet du Mont Couronné...

"Je ne sais pas si Sorbier est en prison, mais en tout cas, il semble ne pas être tout à fait hors-jeu pour ce coup-ci.
-Tu penses que le rêve pourrait venir de lui ? demanda son ex-assistante. Pourquoi il ne pourrait pas s'échapper s'il arrive à t'envoyer des visions du futur ?
-Rien ne dit qu'il soit prisonnier, ou peut-être que ce qui a bloqué nos pouvoirs lors de la prise d'otages le bride à des actions très limitées.
-Ca paraît logique. S´il voit tous mes mouvements en pensée, et s´il peut avoir développé un don de prémonition, il se sert des rêves pour me les faire passer. Et il ne fait que montrer, pas agir, ca ne consomme que très peu ses pouvoirs. Il a pu passer au travers du barrage qu'on a dressé contre ses dons.
-En tout cas, sur ce coup, j´aurais bien aimé qu´il se trompe... fit Antoine. Regardez..."

Un hélicoptère s´était posé sur le pont et il était descendu celui qui semblait être le chef. Et ce visage, je le connaissais... Certainement parce que son propriétaire avait déjà essayé de me tuer...

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Dans une grande cape, le chef dont je ne connaissais toujours pas le nom posa les pieds au sol et se dirigea vers nous. Pourvu qu´il ne nous ait pas déjà reconnu... Je lançais un regard désespéré vers Sophie... Je pus lire sur ses lèvres quelque chose du genre "C´est lui ? " ce à quoi je répondis par l´affirmative en hochant la tête.

"Silence, larbin, respecte notre chef de guerre, on ne t´a jamais appris à te soumettre devant l´autorité ?"

Je me fichais totalement de cette autorité abusive mais pour ne pas me faire repérer, j´étais prèt à tout...

Le grand commandant dans sa cape s´arrêta à une quinzaine de mètres de nous. Il prit un mégaphone en main.

"Bonjour à tous, bonjour à toutes... Veuillez excuser ce comportement un peu brutal mais rassurez vous, ce n´est que petite visite de contrôle et il ne vous sera fait aucun mal. Veuillez s´il vous plaît présenter vos papiers aux soldats qui vous le demanderont dans les plus brefs délais et posez vos pokéballs sur le sol. Qui est le responsable de ce bateau ?"

Dans la cacophonie générale, le roulis emporta un bout de feraille qui traînait à terre par-dessus bord. Du moins, on pouvait croire que c'était le roulis, mais j'étais derrière tout ça. Nos pouvoirs n'étaient pas bloqués. Je regardais Sophie se lever au milieu des officiers. On avait une chance de ne pas avoir à s'en servir encore. L´inconnu se rapprocha d´elle et, par la même, de nous... Sa voix nous était désormais audible, même s´il n´avait plus son mégaphone entre les mains.

"C´est un honneur de vous rencontrer. Mademoiselle ?
-Madame, mais pour ne pas remettre en question mon autorité devant mes sous-officiers, c´est capitaine..."

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Le soldat sembla mal prendre cette remise en question de son autorité à lui.

"Très bien capitaine, si celà peut vous plaire... fit-il sans se départir pour le moment de son attitude courtoise... Nous sommes à la recherche de dangereux criminels qui pourraient avoir emprunté votre bateau. Vous auriez des nouvelles pour nous à ce sujet ?
-Je n´ai eu vent d´aucune incursion de ce genre sur mon bateau,... mais si vous m´y autorisez, monsieur, je demanderai sur le champ à un de mes matelots s´il sait quelque chose.
-Mais faites, faites, très chère. Au fait, laissez tomber les monsieur, je me nomme Mikhaïl."

Le commandant Mikhaïl semblait avoir un petit béguin pour notre capitaine. le fait qu´il lui ait donné son nom semblait confirmer qu´il était vulnérable à ce moment-là. Il fallait en profiter pour gagner sa confiance.

"Si quelqu´un a vu qui que ce soit se rapportant de près ou de loin à ce à quoi le Commandant Mikhaïl vient de faire référence, qu´il se manifeste sur le champ !"

Bien évidemment, Sophie avait auparavant ordonné à tous ses officiers de ne rien dire, aussi, personne ne se leva.

"Dois-je en déduire que personne n´est au courant de rien ? fit l´homme au regard inexpressif.
-Je crains que non, monsieur... fit Sophie. On aurait presque pu croire qu´elle était vraiment désolée...
-Dans ce cas... Soldats, contrôlez-moi les papiers d´identité de toutes les personnes à bord ! conclut Mikhaïl sur un ton beaucoup plus sévère."

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Aïe, ca se compliquait pour nous. Mais Sophie avait fait ce qu´elle pouvait. Il fallait maintenant espérer que le commandant ne s´occuperait pas de nos papiers précisément. Mais si Sorbier m´avait effectivement envoyé ce rêve alors il y´avait fort à parier que celà se produirait. Et en effet, le commandant demanda au soldat responsable du groupe de passagers dans laquelle nous étions de le laisser s´occuper de nous.
Le soldat acquiesça bien évidemment à son chef et mes espoirs de nous en sortir sans dommages s´envolèrent à ce moment.

"Vos papiers, s´il vous plaît. Nom et prénom..."

Ca y est, il avait commencé de contrôler les personnes présentes. Il n´y avait tout au plus qu´une dizaine de personnes avant moi. Il allait falloir trancher vite. Entre temps, un autre soldat qui ramassait les balls dans un sac nous demanda de mettre les nôtres à terre, surpris qu´il n´y en ait aucune devant nous. Antoine lui répondit qu´aucun de nous n´avait rien. Et pour preuve nous montrâmes tous notre ceinture, aucune ball évidemment. Sauf que dans mon dos, le pistolet menaçait de tomber... Et ça ca risquait d´être plus problématique. Le soldat resta un moment à fouiller Antoine pour chercher des balls un peu partout, fit de même avec Iris et Silver mais il ne chercha pas à faire tous les autres, convaincu de la véracité de nos dires.

"De toute façon, du moment que vous vous ne en servez pas, moi je m´en fiche, marmonna-t´il. Vous devez savoir qu´on ne rendra pas ces ball et ca se comprend de ne pas vouloir se faire faucher ses potes de vadrouille. Mais ne tentez rien, ou mes collègues et moi, on vous abat."

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Dans ces moments là, on espère que tout se passera bien, surtout parce qu´on ne peut rien faire d´autre qu'espérer... A ce moment précis, je pensais que le grand Mikhaïl passerait devant nous sans nous voir, vu qu´un autre soldat s´occupait de nous. A côté, le pistolet qui penchait dangereusement dans mon dos n´était rien. Mais malheureusement, quand on en a besoin, la chance n´est jamais avec nous. En militaire bien ordonné, il attendit que l´autre soldat ait ramené les balls pour faire son interrogatoire derrière sans oublier personne. La tête tournée vers le bas, j´espérais qu´il ne nous reconnaîtrait pas.

"Nom, prénom, papiers d´identité.
-Frédéric Gauthier, fis-je en montrant mon passeport."

Il allait voir ma photo sur le passeport, c´était fichu. Mais avant de l´ouvrir, il m´interpella.

"Tu sais, petit, ca ne me sert à rien d´avoir tes papiers si je peux pas vérifier quelle tête tu as... Si tu savais le nombre de gens qui ont des faux papiers de nos jours... Alors montre-moi ta belle tête."

Tout comme dans mon rêve, je refusais, sachant pourtant que cela serait inutile... Et tout comme dans mon rève, il pointa le canon de son arme sur moi...

"Fais voir ta tête ! tonna-t´il
-Mikhaïl, attendez, je crois savoir où sont les gens que vous recherchez !"