Titre de RCSCouesh.
de RCSCouesh

Voici une petite nouvelle que j'ai déjà publiée sur un autre site que celui-ci.
Ça serait sacrément cool que vous me donniez votre avis ! :)
Ah, j'oubliais, c'est aussi une sorte de "réponse" au défi que Riolu 13 m'a lancé...


Cela faisait quelques temps que nous marchions en direction du Donjon Ultime. La fatigue commençait à nous gagner mais il fallait marcher, ne pas abandonner… Nous avions tous l’impression de ne plus contrôler nos jambes : elles se mouvaient seules, entrainant ainsi péniblement le reste de notre corps.

J’étais le meneur de la meilleure équipe jamais crée qui était composée de sept personnes. J’étais également le plus puissant des guerriers, je maitrisais toutes les armes à la perfection et j’avais des connaissances énormes en magie. Malgré le fait que chacun possédait un pouvoir immense, rien ne garantissait notre réussite. Cependant, nous étions tous motivés à l’idée d’obtenir ce qui se trouvait dans le coffre du Donjon.

-Regardez! Quelque chose a bougé, je crois ! cria Oris qui était à la fois le « nouveau » et l’archer de l’équipe.

Oris était un guerrier talentueux, il avait été le dernier à être recruté et cela non sans difficulté. À l’époque, je cherchais de vaillants guerriers pour m’accompagner dans cette quête folle qu’était le Donjon Ultime. La moindre faiblesse chez un guerrier faisait de lui quelqu’un d’incapable à surmonter les nombreuses difficultés du Donjon. C’est pourquoi, je ne prenais que les meilleurs. Sur des centaines, peut être des milliers, de personnes, je finis par trouver cinq hommes dont les capacités frôlaient l’excellence mais cela ne suffisait pas : selon les règles divines, pour pouvoir pénétrer dans le Donjon, il fallait être sept, ni plus, ni moins. Le fait d’avoir trouvé cinq guerriers que l’on aurait pu qualifier de légendes était déjà incroyable, proche de l’impossible.

C’est pourquoi, mes compagnons et moi partîmes, sans grand espoir, à la recherche d’un septième guerrier digne de ce nom. Nous questionnions toutes les personnes qui marchaient dans les rues à coup de « Connaissez-vous un guerrier réputé ? » ou encore de « Bonjour, je cherche une personne très expérimentée dans l’art de combattre, pouvez-vous m’aider ? ». Mais les réponses des villageois étaient décevantes : soit elles mentionnaient une personne qui était déjà membre de l’équipe, soit de piètres archers qui avaient acquis du renom grâce à l’argent. Alors que nous commencions à nous décourager sérieusement, un homme est venu se présenter à nous comme un archer exceptionnel. Il prétendait pouvoir tirer une dizaine de flèches en quelques secondes. Au début, nous lui avons ri au nez. Vexé, il sortit son arc, et tira neuf flèches, très rapprochées l’une de l’autre, sur un arbre qui se trouvait à une vingtaine de mètres. Cette fois, nous fûmes obligés de reconnaitre ses talents de tireur.

Les neuf fois où la corde de son arc s’était tendue, les neuf fois où un claquement sec s’était fait entendre, les neuf fois où une pointe de fer s’était écrasée contre l’écorce dure de l’arbre, avaient fait de lui un nouveau membre de l’équipe.

-ATTENTION !, beugla Oris.

Machinalement, je dégainai mon épée et regardai devant moi. C’était une erreur: le danger venait de derrière. J’entendis cinq hurlements qui me glacèrent le sang. Je me retournai, et je vis mes camarades allongés, baignant dans une mare de sang. Le Dieu Kira-Duri se tenait là, une énorme hache en main. Ce dernier, lorsqu'il venait sur terre, prenait l’apparence d’un homme, à la tête de loup orné de cornes de cerf, il était toujours armé de son arme fétiche : la hache. Ce curieux mélange d’animaux sauta vers moi et…
-Jeremy ! À table ! cria maman qui était probablement en bas, dans la cuisine.
J’émis un soupir et appuyai sur le bouton de ma console, à contrecœur.