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Minuit, l'heure du cringe
de Nicéphore

                   



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[Texte] Note
L’hiver s’annonçait particulièrement rude cette année-là. Outre des récoltes moyennes, la cité de Village accueillait une importante population nomade, dont les quartiers, sur l’emplacement décidé par la Direction, étaient encore en pleins travaux. Aucun abri ne les isolerait, cette année, des rudes températures. D’une façon plus globale, l’humeur des habitants était toujours maussade, pour les raisons que l’on connaît.

Néanmoins, de leur demande, la Direction lança ce fameux projet d’architecture originale et lumineuse qui parle à tout Villageois aujourd’hui. Le mot d’ordre était Réconfort, et il en fut ainsi… On érigea d’abord un socle, une estrade carrée d’un mètre de hauteur, accessible par quelques marches, et dont la superficie empiétait largement sur le centre de la Place Decoret pour une quinzaine de pas de côté. Dans ce support tout de planches dorées et le sol en dessous, on perça quatre grands trous, aux quatre coins, pour y lever quatre piliers vers le ciel gris. Tout de noir revêtus, ils s’évasaient légèrement vers l’extérieur, et la structure ainsi formée culminait à quelques trente mètres. Une fois renforcée, celle-ci accueillit un chapiteau pyramidal reposant ses coins sur chacune des quatre poutres. Pour combler les espaces entre elles, on utilisa de larges plaques de roche transparente acheminée de la carrière proche, polies, et reposant sur des maillages de poutres transversales plus fines.

Au centre de cet édifice désormais isolé du vent, une nouvelle construction du même bois que le sol, à la forme d’un arbre atteignant presque le plafond, offrit l'asile, dit-on, cinq milliers de bougies au sein ses branches ; chacune protégée par un petit écrin de verre. Plusieurs personnes furent engagées à les entretenir, plusieurs heures par jour de pluie, plusieurs heures par nuit.

Des bancs furent ménagés à l’intérieur pour laisser les habitants, de temps en temps, profiter de la chaleur et de la lumière dégagées. De loin, l’objet était un phare doré, rappelant à chacun que la lumière existait même en ces temps sombres.

Cette œuvre terminée fin décembre de l’An Terne, on lui donna ce nom. Cette première lanterne se déclina ensuite en ces objets bien plus petits, transportables, que l’on a vu fleurir une époque avant l’évolution des lumières magnétiques.



Une idée qui me trottait dans la tête depuis septembre. Je l'ai adaptée à mes maigres débuts de worldbuilding qui traînent ces derniers temps, sans réfléchir plus que ça à la cohérence, ni à si je garderai cet élément bizarre dans mon... univers. Oulà non, n'allez pas croire que j'ai un univers. Non non.

Bonne soirée !

Article ajouté le Samedi 05 Janvier 2019 à 22h54 | |

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