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Aut Caesar, aut nihil
de Cyrlight

                   



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Lectures #3
Pas beaucoup de romans chroniqués en novembre, mais puisque je n'ai plus de mangas en stock, je devrais techniquement en lire davantage en décembre ^^

To Your Eternity T.2
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To Your Eternity se poursuit avec ce second tome, et Imm continue sa route auprès de March et Palona, toutes deux incarcérées à Yanome, mais bien déterminées à s’échapper.

Si le premier tome m’avait laissée perplexe, mon avis n’est pas plus arrêté après la lecture de la suite. Il y a de bons éléments, d’autres déroutants, et certains qui rendent dubitatifs. C’est sensiblement avec cet état d’esprit que j’ai refermé le deuxième manga, toujours sans savoir à quoi m’en tenir.

Les personnages sont touchants, qu’il s’agisse de Palona, de March ou d’Imm, même si je déplore son évolution devenue trop rapide dans les dernières pages, où il acquière la parole en quelques cases, sans que cela soit développé, alors qu’il s’agit tout de même d’une étape importante.

Là où le manga débutait de façon assez lente, j’ai trouvé ce tome précipité, et parfois même assez confus, notamment au niveau des scènes d’action. Le final, s’il apporte son lot de questions et de mystères, survient presque comme un cheveu sur la soupe, même s’il y aura probablement des explications futures à son sujet.

Enfin, je trouve regrettable que les personnages disparaissent dès que l’on commence à s’habituer à eux, poussant ainsi Imm à suivre une voie complètement différente de celle sur laquelle il semblait engagé. Chaque fois que l’on croit distinguer un fil conducteur, l’auteur le brise aussitôt.

Ce n’est pas un mauvais manga, il est simplement très spécial, et il faut accrocher. Il ne m’a pas déplu, pas séduite non plus, et je pense que je lirai les tomes suivants, mais pas dans l’immédiat.

Destins parallèles (lui) T.1
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Destins parallèles est un manga dont les tomes sont divisés en deux, l’un narré du point de vue de Chihiro, l’autre de Yukichi. Celui-ci est un garçon intelligent, plutôt timide, et surtout fou amoureux de la belle et non moins fourbe Hinata. Pour elle, il a été jusqu’à renoncer à une université prestigieuse, mais le mérite-t-elle seulement ?

La première chose qui m’a frappée dans ce manga a été la qualité des dessins, qui m’ont paru assez médiocres, notamment au niveau des visages. Les bouches tordues et inesthétiques des personnages m’ont en particulier dérangée, enlevant tout le charme qu’il est possible de leur trouver.

L’histoire en elle-même est à la fois simple et intéressante. Yukichi est amoureux d’une belle jeune fille à l’attitude ambiguë, qui finit par dévoiler son véritable caractère et qu’on ne peut alors que haïr (si ce n’était pas déjà le cas avant, puisqu’elle apparaît vite comme une pimbêche entouré de sa cour d’admirateurs).

L’évolution de Yukichi est plaisante à suivre, même si par moments, on ne sait pas s’il est véritablement décidé à se venger d’Hinata ou s’il peine à ne plus céder à ses sentiments pour elle.

Ce n’est pas le meilleur manga qu’il m’ait été donné de lire, mais le personnage de Chihiro m’intrigue, et je vais enchaîner avec son tome afin d’en apprendre plus à son sujet, notamment au niveau de ses rapports avec Yukichi qui paraissent peut-être un peu précipités quand on découvre l’histoire de son point de vue à lui.

Les Nombrils T.8 : Ex, drague et rock'n'roll !
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Dans ce tant attendu huitième tome des Nombrils, Ex, drague et rock’n’roll !, on retrouve Karine, Vicky et Jenny plus ou moins là où on les avait laissées. Karine enregistre son premier album avec Albin et les albinos, Vicky se nourrit de sa colère et Jenny tente de reconquérir Hugo, mais rien ne se passe comme prévu.

Je ne pensais pas dire cela un jour, mais j’ai ressenti de la déception en lisant cette BD. Après trois longues années d’attente et le tome 7 qui est indubitablement le meilleur de la série, je m’attendais à beaucoup mieux. Sans doute est-ce la raison de mon dépit, j’avais probablement fixé la barre trop haute.

Qu’est-ce qui m’a déplu dans cette histoire ? Je dirais la tournure prise par le scénario. Les trente premières pages m’ont semblé assez plates, avec l’impression que tout traîne en longueur (l’album des Albinos, la vengeance de Vicky, la déchéance de Jenny...) La fin remonte néanmoins le niveau de l’ouvrage, dommage qu’il faille l’attendre pour retrouver tout ce qui fait le charme et la force de cette BD.

Je n’ai pas non plus apprécié le caractère de Vicky, qui est pourtant devenue mon personnage préféré depuis quelques tomes. Le final du septième donnait l’impression qu’à défaut de se dévoiler, elle avait au moins cessé de se mentir à elle-même, mais c’est tout le contraire qui se produit.

Je pensais que le fait d’avoir tout perdu (James, la fortune de ses parents, le luxe, sa meilleure amie...) la pousserait à reconsidérer sa relation avec Mégane, mais pas du tout. Déjà, on ne sent finalement pas tant que cela la cassure avec le mode de vie qu’elle avait jusque-là. Sa pauvreté nouvelle est brièvement évoquée, après quoi elle reprend son existence telle qu’elle l’a toujours menée, avec une nouvelle amie, la volonté de mettre tous les garçons à ses pieds et son égoïsme notoire. Là où elle semblait avoir fini par considérer Karine comme une égale, elle passe son temps à lui souhaiter du mal, et repousse odieusement Mégane, ce qui est bien loin de la scène où elle a enfin admis ses sentiments pour elle.

Karine, qui avait baissé dans mon estime lors de sa métamorphose, avant de remonter un peu, est finalement redevenue celle qui m’insupporte le plus. Qu’elle refuse désormais d’être une victime, c’est une chose, mais adieu la gentille fille qui avait des principes et faisait preuve de droiture. Son ambition et sa quête de gloire surpassent celles de Jenny et Vicky, et ses manipulations n’ont plus rien à envier à celles d’Albin. L’univers dans lequel elle évolue désormais est néanmoins un triste et réaliste reflet de la société actuelle, où le buzz l’emporte sur le talent.

Finalement, seule Jenny est vraiment attachante dans ce tome. Cible principale de Vicky qui est déterminée à lui faire payer les évènements de son anniversaire, elle voit sa beauté, ses amis et ses admirateurs lui échapper, jusqu’à se retrouver toute seule, car ses tentatives pour reconquérir Hugo échouent piteusement. Son discours final est touchant, quoique peut-être un poil trop intelligent pour elle, et confirme ce qu’il était possible de soupçonner depuis le début : sous ses airs stupide et superficiel, Jenny a un bon fond.

Je déplorerai seulement que la transformation psychologique des personnages soit toujours obligée de s’accompagner d’une métamorphose physique (d’abord Karine, maintenant Jenny, et bientôt Vicky, comme la dernière case incite à le supposer). En revanche, j’ai apprécié le clin d’œil au troisième tome, quand Vicky se lance à la recherche de Mégane.

Avis en demi-teinte, donc, pour ce huitième tome des Nombrils. C’est toujours très bon, indéniablement, et la déception est probablement plus proportionnelle à l’attente qu’à la qualité de la BD, mais tout de même, j’espérais mieux de la part des personnages, en particulier de Vicky. La suite s’annonce néanmoins riche en émotions, en espérant qu’il ne faille pas patienter trois ans de plus...

Cesare T.6
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Les masques tombent dans ce sixième tome de Cesare. Grâce à son intelligence hors du commun et à l’assistance d’Angelo, le jeune Borgia fait enfin tomber les responsables de l’incendie de la manufacture, mais ce n’est pas sans péril.

Je ressors de cette lecture avec des étoiles dans les yeux, car il s’agit probablement du meilleur tome depuis le début de la saga. L’action est au rendez-vous, puis laisse place à des moments plus touchants, où les personnages se dévoilent pleinement.

Cesare démontre une fois de plus son génie en piégeant brillamment ses ennemis, une stratégie qui manque néanmoins de lui coûter cher, puisqu’il aurait pu la payer de sa vie sans les interventions successives d’Angelo et de Miguel. Le naïf garçon n’hésite pas à essuyer un coup de poignard à sa place, obligeant le bras droit de Cesare à abattre le traître qu’il avait pourtant ordre de capturer vivant.

L’attachement que Miguel porte à Angelo se démarque de façon encore plus nette dans ce tome, car il semble réellement s’inquiéter pour lui, au point de blâmer Cesare pour la tournure dramatique qu’aurait pu prendre la situation. Celui-ci, malgré sa froideur apparente, semble également s’intéresser de plus en plus sincèrement à Angelo, qui ne manque jamais une occasion de le désarçonner par son attitude.

Cela ponctue d’ailleurs l’histoire de petites touches d’humour appréciables, notamment avec la sous-intrigue concernant la récompense que Cesare veut lui offrir pour son acte. La capacité de l’auteur à alterner entre l’Histoire, l’action, le drame et des passages plus légers est toujours aussi excellente.

Vous l’aurez compris, le niveau de ce manga ne faiblit pas, je dirais même qu’il se rapproche de plus en plus de la perfection (s’il ne l’a pas déjà atteinte), et à cette allure, je risque vite d’être à court de compliments, à moins de me répéter. Un coup de cœur, comme d’habitude.

Moriarty T.1
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Moriarty, premier tome d’une série de manga, met en scène le personnage éponyme créé par Arthur Conan Doyle pour servir d’ennemi juré au célèbre détective Sherlock Holmes. D’abord enfant au début de l’histoire, on suit l’ascension d’un véritable génie du crime.

Les adaptations dérivées de Sherlock Holmes sont légion, pourtant toutes ont leur part d’originalité et celle-ci ne fait pas exception. D’ailleurs, plus qu’à l’œuvre originale, si je devais la comparer à une histoire, ce serait à celle d’un autre manga : Death Note. Pourquoi ? Tout simplement parce que le Moriarty dépeint entre ces pages n’est pas sans rappeler un certain Light Yagami...

Le futur grand ennemi de Sherlock est lui aussi un garçon brillant, pour ne pas dire un pur génie, et n’hésite pas à commettre des crimes dans le but de bâtir un monde meilleur, à l’instar de Kira. Il met en scène des plans d’une virtuosité incroyable, tous plus intelligents les uns que les autres, qui sont un réel plaisir à suivre.

Certes, Moriarty est un criminel, ou plutôt un criminel consultant, comme il se plaît à se présenter, mais a également des airs de Robin des Bois, puisqu’il œuvre dans l’intérêt des pauvres et est déterminé à réduire l’écart entre les classes dominantes et ceux qu’ils écrasent.

Dès le début, quoique très jeunes, les personnages impressionnent par leur froideur presque cruelle et leurs ambitions. C’est si glaçant qu’on ne peut qu’être intimidé par eux à la vue de ce dont ils sont capables, mais aussi fasciné par leur charisme et leur pragmatisme.

Bien qu’il ne s’agisse que d’un premier tome, on se laisse déjà entièrement happé par l’univers et les desseins plus ou moins obscurs de ces trois « frères ». Un coup de cœur qui incite assurément à découvrir la suite dans les plus brefs délais !

Les chroniques de St Mary T.1 : Un monde après l'autre
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Ce premier tome des Chroniques de St-Mary, Un monde après l’autre, met en scène une héroïne du nom de Maxwell, qui se familiarise progressivement avec cet étrange établissement où de dangereux voyages dans le temps constituent le quotidien des historiens dont elle fait elle-même partie.

Je remercie les éditions HC pour m’avoir offert les deux premiers tomes de cette intrigante saga, ainsi que Babelio pour avoir permis ce partenariat. C’est avec curiosité que je me suis plongée dans ce roman, et on peut dire que je n’ai pas été déçue.

L’univers est très burlesque et présente des situations toutes plus saugrenues les unes que les autres. Si elles ne sont pas forcément très réalistes, elles prêtent toujours à sourire, et l’humour si particulier de cette œuvre est assurément son point fort.

Les personnages sont également très sympathiques, quoiqu’un poil manichéens. Au début, on se perd un peu parmi ce joyeux petit monde, et il faut régulièrement se référer à la page de présentation, mais au bout d’un moment, on finit par se familiariser avec presque tout le monde.

La vie des employés de St-Mary est particulièrement agréable à suivre, mais, parce qu’il y a un mais, les voyages dans le temps sont moins réussis dans l’ensemble, alors qu’ils sont présentés comme l’élément principal de l’histoire. Amateurs de cohérence, autant vous le dire, passez votre chemin.

D’entrée de jeu, on nous présente une Histoire personnifiée, qui se corrige d’elle-même en n’hésitant pas pour cela à éliminer tous les grains de sable (comprendre les historiens) qui parasitent ses rouages. Max en fait d’ailleurs le frais, échappant de peu à une mort certaine lors de sa première aventure dans le passé, mais cela ne se répète pas par la suite.

Lors de l’épisode de l’hôpital en feu, Kal et elle secourent les blessés, les aident à se mettre à l’abri... N’est-ce pas modifier le cours du temps que de sauver des gens qui seraient peut-être morts autrement ? Ou sauver des parchemins des flammes qui dévorent la bibliothèque d’Alexandrie et permettre leur découverte dans le futur, alors qu’ils auraient dû être détruits ?

Quant à Max, elle reconnaît certes elle-même qu’elle n’est pas très maligne, mais même quand quelque chose lui paraît suspect, elle ne cherche pas plus loin et laisse les évènements suivre leur cours, alors que c’est parfois gros comme le nez au milieu de la figure.

Quand la situation et la direction se renversent à St-Mary, pourquoi est-ce que personne ou presque ne fait rien ? Pourquoi la sécurité se soumet-elle aux ordres de la personne la plus détestée de l’établissement, alors qu’il aurait suffi d’un rien pour l’évincer ?

Enfin, dernier petit bémol : le temps. En milieu de livre, on apprend que cinq années se sont écoulées, mais on ne les a absolument pas vues passer, ni même ressenties. À la vue de la vitesse à laquelle les incidents et les accidents s’enchaînent à St-Mary, c’est à se demander comment il a pu s’écouler une demi-décennie sans qu’il ne se passe rien susceptible d’être évoqué.

Comme dit plus haut, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, les idées sont très sympathiques et l’originalité est au rendez-vous, mais la cohérence globale est vraiment le gros point faible de cette histoire, et nuit considérablement à sa qualité. Dommage.

[i]L'Épouvanteur T.15 : La résurrection de l'Épouvanteur

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Comme le titre le laisse présager, Tom Ward est de retour dans La résurrection de l’Épouvanteur. Toujours accompagné de Jenny et de Grimalkin, il continue sa route vers les terres Kobalos, mais sa mort l’a affaibli et rien ne se passe comme prévu au-delà de la rivière Shanna.

J’avais été moyennement emballée par le précédent tome de cette saga que j’adore pourtant, et si j’ai un peu plus apprécié celui-ci, je ne le classerais pas pour autant parmi mes préférés, car il souffre de la continuité de certains défauts.

La question de la mort de Tom, aussi riche en suspens que celle de Jon Snow dans Game of Thrones, est rapidement résolue dans les premières pages, même s’il en ressentira les conséquences pendant une grande partie du roman. Cet épisode l’incite à douter et à se remettre en question, une introspection intéressante à suivre.

À cause de cela, Grimalkin a plus de mal à le mener à la baguette que précédemment, et doit user de procédés encore moins louables pour le soumettre à sa volonté. Autrefois mon personnage préféré, je n’aime pas ce qu’elle est devenue dans ce nouvel arc. Où est passée la talentueuse guerrière capable de mettre tout le monde à genoux, et qui a déjà semé la terreur parmi les Kobalos dans Le pacte de Sliter ? Ici, elle enchaîne les erreurs, les mauvais jugements et échoue dans plus ou moins tout ce qu’elle entreprend.

Jenny suit toujours son apprentissage auprès de Tom, mais se démarque par son inutilité chronique. J’ai beau essayé de m’habituer à elle, je n’accroche pas du tout à son personnage, si insolent et si condescendant, notamment dans sa façon de traiter les sorcières.

Voilà en ce qui concerne les principaux protagonistes, mais ce tome est surtout celui des come back. Alice fait son grand retour, et même si cela fait plaisir de la retrouver, sa réconciliation avec Tom est trop rapide. Seul point positif, la romance qui débute (enfin) entre eux n’empiète pas trop sur le reste de l’histoire.

J’attendais aussi avec impatience de revoir Sliter... et j’ai été déçue. Il n’apparaît que durant quelques pages, surgit presque comme un cheveu sur la soupe et repart aussitôt. Et Meg... Évidemment, l’auteur a su toucher la corde nostalgique en nous ramenant dans l’atmosphère du Secret de l’Épouvanteur, avec Anglezarke et le grand amour de John Gregory, mais c’est une réapparition qui est très mal gérée. Certes, la boucle de leur histoire est bouclée, mais l’intérêt de la faire revenir pour deux-trois chapitres, où elle passe son absence sous silence et ne sert finalement pas à grand-chose, est excessivement limité.

L’histoire en elle-même est sombre et plaisante à suivre, et l’étendue de la menace Kobalos, qui font des ravages parmi les rangs adverses, pousse à se demander comment les humains vont pouvoir triompher d’eux. Le suspens est, à ce niveau, au rendez-vous. La fin, en revanche, est plutôt expéditive, et l’une des morts en particulier aurait mérité d’être plus dignement traitée, au lieu de quoi elle perd presque tout son impact.

Somme toute, ce tome est un brin meilleur que Thomas Ward l’Épouvanteur, mais demeure tout de même très moyen. La gestion des personnages est devenue la principale faiblesse de cette histoire, que ce soit dans leur emploi ou leur attitude. J’espère sincèrement que la suite rectifiera le tir, même s’il est hélas trop tard pour certains.

Les chroniques de St Mary T.2 : D'écho en échos
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D’écho en échos est le second tome des Chroniques de St Mary. On retrouve à l’institut Max, désormais chef de sa propre équipe, ainsi que Farrell, Peterson, Guthrie et d’autres visages familiers qui vont enchaîner les péripéties, notamment en Écosse, sous le règne de Marie Stuart.

Alors... Par où commencer ? Il y a tellement à dire que c’est difficile de trouver un point de départ. Peut-être celui-ci, justement : il se passe énormément de choses, dans ce roman, et certaines sont parfois si confuses qu’il faut attendre une explication ultérieure pour leur donner un sens.

La « dispute » entre Max et le chef Farrell, notamment. J’ai relu la scène deux fois, sans la comprendre davantage. J’avais l’impression qu’il manquait quelque chose, je ne saisissais pas comment un simple phrase avait pu rendre Maxwell à ce point hystérique, et même une fois ce pan de l’intrigue résolu, je le trouve relativement mal amené.

À cause de ce rythme très soutenu, où l’on bondit d’une péripétie à l’autre, on n’a pas le temps de s’attacher aux nouveaux personnages. S’ils étaient déjà très nombreux dans le premier tome, on finissait par s’habituer à eux, à leur caractère et à les différencier. Ici, ce n’est pas le cas. Hormis David et Pinkie dans le futur, aucun ne se démarque vraiment. Ils sont pour la majeure partie des noms qui surviennent à un moment ou à un autre de l’histoire.

L’humour loufoque est toujours au rendez-vous, peut-être même un peu trop, car j’ai eu un sentiment de démesure qui n’était pas présent lors de la lecture d’Un monde après l’autre. Tout est exagéré, et même si j’ai conscience qu’il s’agit de la patte de la saga, cela m’a semblé aller trop loin, par moments.

Le fil rouge, lancé dès la fin du tome précédent (à savoir pourquoi la mauvaise reine a été exécutée dans la pièce de Shakespeare), se traîne un peu. Au lieu de se concentrer dessus, alors que cela semble être une interrogation capitale, l’histoire s’éparpille. Alors certes, elle se ressert ensuite autour de ce même point, mais la résolution de l’énigme tarde à survenir, comme s’il fallait vraiment laisser le temps à tout le reste de se dérouler. (Par exemple, personne n’a eu l’idée de chercher l’évènement divergent entre l’Histoire et la pièce pendant le séjour de Maxwell dans le futur ?)

En conclusion, je dirais que j’ai moins apprécié ce second tome que le premier. Là où Un monde après l’autre n’était pas toujours très cohérent, D’écho en échos suit un rythme effréné parfois difficile à suivre, où tous les éléments de l’intrigue s’enchaînent trop vite. Il y a toujours du bon, notamment l’originalité de la saga qu’on ne peut que louer, mais elle serait nettement meilleure sans les défauts qui l’entachent.
Article ajouté le Mercredi 05 Décembre 2018 à 23h02 | |

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