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Aut Caesar, aut nihil
de Cyrlight

                   



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Lectures #1
Je l’avais évoqué il y a quelque temps, et même si j’ai eu peu de retours, j’ai tout de même décidé de faire un essai avec un article regroupant mes chroniques littéraires du mois de septembre. Je tiens à rappeler que ce ne sont que des avis personnels, et par conséquent subjectifs, donc différents pour tout un chacun. (Qui a dit que mon lynchage concernant HP7 et Les Hauts de Hurlevent me hante encore ? ^^’)

Sherlock, Lupin & moi T.3 : L’énigme de la rose écarlate
L'information suivante est susceptible de révéler quelque chose d'important et de gâcher une surprise
Dans ce troisième tome de Sherlock, Lupin & moi, L’énigme de la rose écarlate, le trio se réunit une fois de plus pour mener l’enquête, intrigués cette fois-ci par un mystérieux problème d’échecs qui sera résolu par Sherlock Holmes, entraînant ses amis Arsène Lupin et Irene Adler sur la piste d’un meurtrier et d’une affaire vieille de plusieurs décennies.

Déjà conquise par les deux premiers romans, celui-ci ne m’a absolument pas déçue. Les enquêtes se suivent mais ne se ressemblent pas, car nous n’avons absolument pas l’impression d’assister à un schéma préconçu et répété de tome en tome. Qui plus est, l’intrigue générale semble se resserrer elle aussi, celle qui tourne autour des origines d’Irene, comme le laisse penser les dernières pages. Les réponses ne sont sûrement plus très loin.

Les personnages sont toujours aussi agréables, qu’il s’agisse du trio principal ou de M. Nelson, le majordome dévoué d’Irene. Un nouveau venu fait également son apparition dans L’énigme de la rose écarlate, le détective Field, dont le jeune collaborateur ne peut qu’intriguer. Même s’il est seulement nommé en toute fin de livre, on ne peut qu’espérer qu’il se manifeste un jour « en chair et en os » dans une prochaine histoire.

Il n’y a que deux points qui m’ont laissé une sensation légèrement négative, c’est l’arrivée presque miraculeuse de Lupin (parce qu’après tout, le titre n’aurait pas lieu d’être sans lui) et la réaction offusquée d’Irene quand il raconte le mauvais tour qu’il a joué et qui lui a valu de gagner assez d’argent pour fuguer jusqu’en Angleterre. Après toutes les frasques qu’ils ont déjà commises ensemble, la façon dont Irene est choquée paraît quelque peu exagérée.

Cela mis à part, ce tome est, à l’instar des deux précédents, absolument excellent. J’ai particulièrement apprécié la touche de réalisme lorsque le trio se présente à Scotland Yard et qui nous rappelle que, en dépit de leur intelligence, ils n’en sont pas moins des enfants, et que les enfants sont rarement pris au sérieux, même par des gens qui auraient mieux fait de les écouter.

Un bilan plus que positif, donc, pour L’énigme de la rose écarlate, mais surtout pour la saga en elle-même. Je n’ai qu’une hâte, avoir le quatrième tome entre les mains pour poursuivre les aventures de Sherlock, Lupin et Irene Adler.

La dernière valse de Mathilda
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La dernière valse de Mathilda est un roman qui prend pour décor l'outback australien. Jenny, citadine venue de Sydney après avoir hérité d'une station d'élevage, Churinga, découvre les journaux intimes de l'ancienne propriétaire et plonge dans la vie tourmentée de Mathilda.

Ayant adoré Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers les œuvres de Tamara McKinley, qui lui sont comparées. Grande fut ma déception à la lecture de celle-ci.

L'histoire débute de manière pourtant prometteuse, dans la première partie du XXème siècle, avec la jeune Mathilda, orpheline de mère, qui se retrouve seule avec un père alcoolique et violent, devenu aussi violeur.

Son histoire est intéressante à suivre, en dépit de sa noirceur et d'un léger manque de réalisme au tout début. Mathilda a beau être forte et courageuse, il est difficile de croire qu'une adolescente, enceinte de surcroît, ait pu gérer quasiment à elle seule toute une exploitation agricole.

L'histoire de Jenny, en revanche, est beaucoup moins palpitante, or c'est sur elle que se concentre la majeure partie du livre. Avec un début marqué par le deuil de son mari et son fils, on s'attend à un récit tout aussi poignant que celui de Mathilda, mais en réalité, il est mièvre et superficiel à souhait.

Les émotions de Jenny sont particulièrement mal développées : on passe les premiers temps à osciller entre « Ouin, j'ai perdu mon mari et mon fils » à « Oh, les magnifiques couleurs de l'outback que je vais pouvoir peindre », puis de nouveau « Snif, quel dommage qu'ils ne soient plus là » pour enchaîner avec « C'est lui le directeur de ma station d'élevage ? Plutôt beau gosse ».

Au final, l'idée de deuil n'est que très peu présente. Jenny se console très rapidement une fois à Churinga (ou plutôt auprès de Brett) et c'est à peine si elle évoque ensuite la perte de sa famille, hormis une fois de temps en temps, par bribes, comme s'il fallait impérativement le rappeler tellement cela ne transparaît pas dans son comportement.

Même sa relation avec Brett est agaçante au possible. Dès leur première rencontre, ils se prennent la tête pour des broutilles dignes d'une cour de récréation. Tout va bien, puis tout d'un coup, tout par en quenouille et tout recommence. Ces scènes sont tout bonnement inutiles et ne font qu'allonger le roman pour pas grand-chose.

D'un point de vue général, l'histoire de Jenny m'a laissée perplexe sur bien des points. Une grande partie des préoccupations de Brett tournent autour de la vente potentielle de Churinga, à croire qu'il n'existe aucune solution intermédiaire entre Jenny qui reste ou Jenny qui vend pour retourner à Sydney. Ne peut-elle pas conserver la propriété et encaisser les bénéfices rapportés par l'élevage sans pour autant y vivre ? D'autant qu'elle ne sert strictement à rien sur place, puisque que c'est Brett qui gère tout.

Au début, on apprend aussi que son mari avait fait des placements et qu'ils avaient finalement beaucoup plus d'argent qu'elle ne l'imaginait, si bien qu'elle s'interroge sur la raison qui a poussé Peter à garder le silence alors qu'ils avaient peine à joindre les deux bouts, puis... Rien. La question ne se pose plus par la suite. Sans parler des journaux intimes... Jenny passe apparemment des semaines, pour ne pas dire des mois, à Churinga. Comment se fait-il qu'il lui ait fallu si longtemps avant d'achever leur lecture, surtout qu'elle semblait impatiente de connaître le fin mot de l'histoire ?

(Attention, spoilers !) Enfin, à force de dénouer les secrets de famille, on sent venir de loin un lien entre Mathilda et Jenny. Ce que je ne suis pas sûre de comprendre, c'est cette histoire de fidéicommis. Pourquoi ne pas avoir simplement fait de l'enfant l'héritier légitime de Churinga ? Et comment Peter a-t-il pu racheter une station qui, légalement, appartenait à sa femme ? Sans parler du notaire qui, dans les premières pages du récit de Jenny, cherche absolument à la convaincre de vendre. (Fin des spoilers !)

C'est avec un avis très tranché que je ressors de ce roman. La partie centrée sur Mathilda est très bonne, mais celle de Jenny gâche tout. Dommage, car il y avait vraiment d'excellents éléments, mais qui ne suffisent pas à contrebalancer les mauvais.

Lucifer Box T.1 : Le club Vesuvius
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Le club Vesuvius est le premier tome des aventures de Lucifer Box. Dandy le jour et agent secret au service de la couronne d’Angleterre la nuit, il mène une double vie, dans laquelle il multiplie les investigations et les conquêtes, aussi bien féminines que masculines.

À force de croiser le mot « steampunk » sur différents sites littéraires, j’ai décidé de m’y essayer, et voir le terme associé au nom de Mark Gatiss, le créateur de la série Sherlock, m’a convaincue de sauter le pas. Hélas pour moi...

Cette œuvre, malgré le potentiel qu’elle dégageait de prime abord, n’a pas réussi à me séduire. Le début était pourtant prometteur : un meurtre aussi nonchalamment exécuté qu’inattendu avait de quoi surprendre, dommage que cela n’ait pas continué dans cette voie.

La suite est plus convenue. On y suit une enquête plus ou moins intéressante, qui finit par éloigner Lucifer Box de l’Angleterre pour l’Italie, plus précisément la belle ville de Naples et son célèbre Vésuve. On se retrouve donc avec un roman d’espionnage, mais pour ce qui est du côté steampunk, j’en ressors assez perplexe.

Je ne peux faire aucune comparaison, puisqu’il s’agit de mon premier livre du genre, mais je n’ai guère retrouvé la définition qu’on m’en a fait dans ce roman. Hormis quelques éléments mécaniques dans les derniers chapitres, c’est surtout une histoire d’enquête qui se déroule au XXème siècle, sans plus.

Quant aux personnages, ils sont certainement le point le plus décevant du livre. Ils ne sont pas attachants, et surtout pas Lucifer Box, qui est tout bonnement insupportable avec sa condescendance, sa vanité et sa conviction que rien ne lui résiste (ce qui est le cas, qu’il s’agisse des gens ou des mystères à éclaircir).

Il n’y a que Bella qui lui cause quelques... difficultés qu’il ne voit pas venir, tout aveuglé qu’il est par son désir, mais elle n’apporte en revanche aucune surprise, car son apparition et ses réapparitions sont tellement peu subtiles qu’on se doute rapidement qu’elle a quelque chose en tête (et certainement pas ce que Lucifer espère).

Pour ce qui est du style en lui-même, il ne m’a guère emballé non plus. Quand j’ai vu l’immanquable référence à Sherlock (qui n’a pas entendu la voix d’Irene Adler résonner dans sa tête lorsque le protagoniste évoque ses pommettes ?), j’espérais retrouver un humour aussi fin et cynique que celui de la série, mais le roman est en réalité plutôt cru, ce qui n’est pas pour moi.

Déception donc que ce livre. Je me réessayerai probablement au steampunk un jour prochain, mais pour ce qui est des aventures de Lucifer Box, je préfère m’arrêter ici.

A Silent Voice T.2
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Retour dans le présent avec ce second tome d’A Silent Voice. Après avoir persécuté Shoko lorsqu’ils étaient enfants, Shoya est déterminé à lui présenter ses excuses avant de mettre fin à ses jours, mais des obstacles se dressent en travers de son chemin.

Là où le premier tome était dur et cruel, celui-ci contraste par sa douceur et sa bienveillance. Finis les moqueries et le harcèlement. Shoko est désormais dans une nouvelle école où tout à l’air de se passer pour le mieux et, surtout, où elle peut compter sur sa petite sœur pour la défendre avec (un peu trop de) zèle.

Elle repousse d’ailleurs Shoya, dans un premier temps, afin qu’il ne puisse pas approcher Shoko, mais il finit tout de même par revoir la jeune fille, qui n’a gardé aucune rancune de ses années d’école. Elle fait toujours montre de la même gentillesse et Shoya, jusque-là rongé par la culpabilité, reconsidère sa volonté de se suicider.

En dépit de sa douceur apparente, Shoko dévoile un caractère têtu et volontaire, plus plaisant que sa candeur excessive du premier tome. En dépit des manigances de sa sœur pour éloigner Shoya et de la dureté brutale de sa mère, elle n’hésite pas à le fréquenter, allant même jusqu’à plonger dans l’eau pour récupérer son vieux cahier d’école.

Un nouveau personnage fait également son apparition, Tomohiro. Après une rencontre assez particulière avec Shoya, ils se lient d’amitié, ce qui rompt la solitude et l’indifférence dans laquelle l’adolescent s’était enfermé.

A Silent Voice se poursuit donc sur le chemin de l’espoir, du pardon et du repentir, avec une évolution des personnages et de nouvelles têtes pour les accompagner. En espérant revoir par la suite les autres élèves qui s’en sont pris à Shoko, puis à Shoya, car après tout, il n’est pas le seul à avoir ses torts.

Time Riders T.1
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Time Riders est le premier tome d’une saga de science-fiction mettant en scène un groupe d’adolescents recrutés par une mystérieuse agence pour protéger le cours du temps et empêcher des voyageurs illégaux de modifier l’Histoire. Leurs compétences sont rapidement mises à l’épreuve quand le passé est bouleversé.

Comme dans la majeure partie des romans jeunesse, le style est fluide et facile à lire (peut-être un peu trop), et permet d’avaler les pages pour découvrir la suite d’une intrigue relativement addictive. Dès les premiers chapitres, l’auteur nous immerge dans l’action avec un surprenant sauvetage à bord du Titanic, puis bis repetita au cœur d’un avion sur le point d’exploser.

Les personnages sont presque tous convaincants, à l’exception de Maddy. Elle m’a paru relativement insipide comparée aux autres. Sal est sympathique, même si elle se cantonne au rôle de la benjamine observatrice ; Liam est attachant, à l’instar de Bob, le robot qui s’humanise à son contact. Quant à Foster, il est lui aussi touchant.

L’originalité, en revanche, fait quelque peu défaut, ce dont l’auteur semble avoir conscience, puisqu’il pointe lui-même du doigt les similitudes de son œuvre, notamment en évoquant le film Terminator. Difficile de ne pas imaginer après cela Bob avec la carrure et la voix d’Arnold Schwarzenegger (sans parler de Liam, dont le nom de famille est (O’)Connor).

Hélas, comme c’est à craindre avec les histoires de voyage dans le temps, ce roman n’échappe pas aux incohérences, ni aux facilités scénaristiques. Par exemple, lors de la mission test de Liam au Texas, comment le futur peut-il se modifier, sachant que le passé se « corrige » de lui-même dans la foulée, et par conséquent avant la naissance d’un éventuel autre futur ? Ou encore la réapparition relativement tirée par les cheveux de Sal, dans les derniers chapitres.

Il y a également de nombreuses questions sans réponse dans ce premier tome. Des informations sur ceux qui recrutent les Time Riders ne seraient pas de refus, ainsi que des explications sur les enjeux d’une telle mission. Pourquoi vouloir en empêcher le passé d’être modifié à tout prix quant on voit l’avenir (dont Sal est issue) vers lequel le monde se dirige ? Bien sûr, la saga est longue et elle a tout le temps de nous apporter des éclaircissements.

Malgré ses défauts, ce livre n’en est pas moins une agréable lecture, que je recommande. Je me suis déjà procurée le second tome, que je lirai prochainement.

Léonie T.2 : La rivale
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Deuxième tome du spin-off de L’élève Ducobu, La rivale met toujours en lumière le personnage de Léonie Gratin. Après avoir réussi tant bien que mal à se faire une amie, elle doit désormais gérer un problème autre que sa solitude : l’arrivée d’une petite nouvelle qui pourrait bien menacer son titre de meilleure élève de Sainte-Potache.

Ma critique risque fort d’être sensiblement identique à celle du premier opus, car les caractéristiques restent les mêmes. L’humour se mêle à la mélancolie et nous offre un lot d’histoires qui, si elles prêtent à sourire, peuvent aussi paraître relativement tristes.

Si la solitude de Léonie était précédemment mise en avant, c’est à présent autour de la pression qu’elle subit, afin de se maintenir au sommet. Ses certitudes vacillent avec l’apparition d’une nouvelle élève, sinon meilleure, au moins aussi douée qu’elle.

Comme le premier tome, l’histoire se termine sur une note joyeuse, même si je regrette une fois de plus que Ducobu ne soit pas plus présent. Certes, il ne s’agirait pas qu’il vole la vedette à Léonie dans son spin-off alors qu’il est le héros de la BD principale, mais tout de même, alors qu’ils entretiennent une relation somme toute ambiguë, le cancre se cantonne ici à de brèves interventions pour le moins inutile.

En conclusion, c’est un tome agréable, toutefois un peu en dessous de L’élève Ducobu. À voir quelle direction la série suivra à l’avenir.

Cesare T.4
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L’Histoire poursuit sa progression dans ce quatrième tome de Cesare, où l’on fait la connaissance de la délicieuse Lucrezia Borgia. La réconciliation entre les Medicis et Raffaele Riario est en bonne voie et les travaux de la manufacture avancent bien, ce qui n’est pas au goût de tout le monde...

De nouveaux personnages font leur apparition dans ce tome. Lucrezia, bien sûr, mais aussi sa préceptrice Adriana, ainsi que la belle Giulia Farnese, amante de Rodrigo. À leur manière, les deux femmes préparent à son union prochaine la jeune enfant, qui n’a cependant d’yeux que pour son frère aîné.

Ce dernier continue à nous surprendre, mais pas forcément de la meilleure des façons. Les mises en garde de Miguel à propos de Cesare raisonnent tout au long de ce manga et, à l’instar d’Angelo, on en vient à douter, tout en étant incapable de lui résister.

Cesare est un personnage ambigu, l’eau et le vin, le feu et la glace... L’ange et le démon. Il y a des moments où il dévoile son véritable visage, celui d’un être manipulateur, prêt à tout pour parvenir à ses fins, mais qu’il s’agisse d’Angelo aussi bien que du lecteur, on ne peut s’empêcher de retomber sous son charme quelques pages plus loin. La mangaka a parfaitement réussi le pari de transposer à la fois les craintes mais aussi (et surtout) la fascination qu’inspire Cesare Borgia, quoi qu’il fasse.

Même s’il peut paraître condescendant et arrogant, c’est surtout quelqu’un qui accorde du crédit à l’intelligence et au savoir, peu importe d’où ils proviennent. Il est évident qu’il tire toutes les ficelles, en particulier celles de ce pauvre et naïf Angelo, mais il ne semble pas moins avoir une certaine considération pour ses connaissances du peuple et du milieu ouvrier, d’autant que cela sert ses desseins.

Il le prouve également avec Lucrezia. Alors qu’elle est éduquée pour suivre le précepte des femmes de l’époque « Sois belle et tais-toi », il insiste pour qu’elle se cultive, qu’elle apprenne le latin... En plus de ses atouts physiques, il tient aussi à ce qu’elle ait de l’esprit, bien que ce soit le cadet des soucis de son futur mari.

Giovanni est quant à lui davantage mis en avant dans ce tome. Même s’il manque toujours de charisme (ce qui est d’autant plus flagrant quand il se tient face à Cesare), il dévoile aussi un côté touchant et attachant. Son entrevue avec Raffaele est excellemment bien menée.

Pour ce qui est du scénario en lui-même, il est riche en rebondissements dans ce tome. Tantôt dramatiques, avec le complot contre la manufacture, tantôt burlesques, avec Cesare qui tente (plus mal que bien) de se mêler au peuple, on ne s’ennuie pas une seconde.

Le manga continue donc sur sa lancée, voire s’améliore, si tant est que cela soit possible, étant donné qu’il frôlait presque la perfection dès le début. Un chef-d’œuvre à lire absolument, ou à redécouvrir !
Article ajouté le Dimanche 07 Octobre 2018 à 23h44 | |

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