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Minuit, l'heure du cringe
de Nicéphore

                   



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[Texte] Le dernier texte ici parlait d'une pomme de terre
(Faux, c'était l'avant-dernier)
Je n'ai pas écrit depuis un mois et demi parce que je crois qu'une certaine personne m'a refilé sa procrastination ; j'ai recommencé cet après-midi en cours de SES, en une heure, ayant passé la première demi-heure à me désespérer sur ce que j'allais dessiner. J'ai voulu dessiner Marie-Aude, mais à la place j'ai écrit Marie-Aude. Mariod.
Cette scène n'existe pas dans la fic d'origine (quoiqu'il y en a deux similaires), on va donc considérer qu'elle prend place avant l'histoire. Il faut bien montrer un peu le personnage plus loin que sa fameuse mèche puisque la fic n'est pas près d'être publiée.



Marie-Aude rouvre les yeux, doucement, sur la surface toute noire. Elle s’est pas endormie, hein, non non, elle somnolait juste. Il est quelle heure, d’abord.

Elle lève la tête, pas trop vite, les cervicales sont grinçantes comme de vieilles charnières moisies qui dorment. Erf. L’horloge dit neuf heures trente-six.

Elle replonge lentement les yeux dans le café immobile, lisse et plat dans sa tasse à pois. Il est froid. Haha ! Qui est assez con… s’endormir, eh, non, somnoler comme ça un lundi matin.

Elle a une heure trente-sept de retard au boulot.

Et elle en aurait souri, cette idiote : le patron va être furieux. Il doit même l’être depuis une heure quarante-sept. Elle ira plus tard. Là, le café est froid, et elle se demande si ça se réchauffe à la casserole ? Parce que la dernière fois, elle a mis la tasse en plastique au micro-ondes. Triste histoire…

Ouais, non. Elle balaie la pièce du regard, regard cerné, en passant la main dans ses cheveux. Sa grande mèche noire est pleine de nœuds, sa petite cuisine est pleine de noir, par contre. Hmm, l’hiver, foutu hiver, le jour qui se lève qu’à neuf heures, et elle qui le reçoit bien plus tard, toute coincée qu’est sa fenêtre contre le mur crasseux d’en face. Petite rue, étroite rue.

En plus il fait moche, tout juste s’il pleut pas.

Marie-Aude pousse la tasse à pois plus loin, elle croise les bras sur la table et pose la tête dessus. Elle va dormir d’abord, hein, après le café, ensuite le boulot, chaque chose en son temps.
Article ajouté le Mardi 23 Janvier 2018 à 21h42 | |

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