Pod607 a écrit :Alors oui, le métier est en perdition, les gens ne lisent plus que de la merde du genre Gavalda/Levy/Musso pour lesquels ils n'ont besoin que du conseil d'un vendeur de la FNAC dont le seul argument de vente est "Prenez ça, ça se vend bien", et adieu la condition du libraire de quartier qui, s'il n'a pas lu tout ce qu'il a en magasin, sait au moins te donner un avis pertinent sur chaque bouquin.
Et je parle pas du livre électronique, quelle horreur.
Je suis complètement d'accord avec toi : j'adore l'atmosphère des librairies, des vraies : l'odeur, l'ambiance feutrée, comme respectueuse (enfin, c'est comme ça dans celle près de chez moi), les discussions avec le libraire, le fait de manipuler presque religieusement les bouquins pour les remettre exactement à leur place...
Concernant le livre électronique, je suis plutôt mitigée : perso, j'ai horreur de lire sur un écran, ça me bousille les yeux et ça m'empêche de lire où je veux (dans ma baignoire, à la plage...).
Mais je comprends l'engouement des gens pour cette "nouvelle technologie", moins encombrante que des étagères recouvertes de bouquins.
Ce que je préfère, c'est chercher mes livres à la médiathèque : les employées sont très compétentes (comme un libraire) et en plus, chaque livre a un "vécu" personnel. Il a été lu, manipulé par des tas de gens avant moi et garde la mémoire, les traces (parfois au sens propre !) des précédents lecteurs. Un peu comme un vieux meuble qui passe de main en main, de génération en génération.