[Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

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Ashtur Rainbow
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Ashtur Rainbow » mer. 17 nov. 2010, 22:51

Je prend la chanson, nyaw !

Edit:



~Avec un fusil~
Avec un fusil
Avec un fusil
Avec un fusil
Avec un fusil
A... A... A... A...

Tout le monde se meurt avec un fusil
Tout le monde s'entretue avec un fusil
Tout le monde crève avec un fusil
Tout le monde agonise avec un fusil


REFRAIN:
A... A... A... Avec un fusil
A... A... A... Avec un fusil
A... A... A... Avec un fusil
Tout le monde se meurt avec un fusil


Dans les cimetière, dans les rues mal famées
Pour les règlements d'compte, pour les vacance d'été
Même sous les cerisiers, quand on veut les tuer
Il n'y a rien de plus simple, suffit d'les plomber


REFRAIN


Tout le monde trépasse avec un fusil
Tout le monde décède avec un fusil
Tout le monde péri avec un fusil
Il y a plein de cadavre avec un fusil


REFRAIN


Aux quatre coins du monde quand on veut les tuer
Dans les bars plein d'forbans ou chez pépé-mémé
Au coté des vaches et dans les super-marchés
Il n'y a rien de plus simple, suffit d'les plomber


REFRAIN


Avec un fusil , Avec un fusil , Avec un fusil ,
Avec un fusil , A... A... A...

Tout le monde s'entretue avec un fusil
Tout le monde se meurt avec un fusil
Tout le monde crève avec un fusil
Tout le monde agonise avec un fusil


REFRAIN
Tout le monde se meurt avec un fusil
Tout le monde s'entretue avec un fusil
Tout le monde crève avec un fusil
Tout le monde agonise avec un fusil


REFRAIN
Chanson: parodier, voyons... Poker Face de Lady Gaga paf: Sur le thème de votre choix, je suis trop gentille, nyaw ! (quoi ma tête et mes chevilles ?!)
MVLC: Tuez-moi, et Kev aussi ( :o ) avec du jus de pomme, en parodiant "Roméo et Juliette" !
Modifié en dernier par Ashtur Rainbow le jeu. 18 nov. 2010, 17:13, modifié 2 fois.
100% IRONY
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Anzu-chan
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Anzu-chan » jeu. 18 nov. 2010, 13:21

Je prends la chanson!

Pause Pub:Fesait une pub pour...Une Collection de string appartenant a Decibelle et une collection de capote usée par KevUmbreon
Chanson:Parodiez Du Style de Jena Lee en parlant de Durex (Le titre est sonc Durex)
MVLC:Tuez moi avec...Un mascara,soyez originaux siou plait
ID:Ho!3rouleau de papier toilette odeur Lotus extra-doux sont tombes!
/▌
/ \☻ Bob est mort (:,normal,les militaire l'ont flingué,a force de voir sa tête douce!!!!
Spoiler :
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Saer Myenn
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Saer Myenn » jeu. 18 nov. 2010, 14:35

Non, je laisse la main, je suis pas inspiré.
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Dr.Snap
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Dr.Snap » mer. 24 nov. 2010, 13:48

Pause Pub !


Perfection...Séduction...Charme...Il est fini le temps où c'était un pouvoir de déesse de faire tomber les mâles devant vous, prêts à vous acharner sur un lieu quelconque pour une folle nuit d'amour torride...Révélez la déesse qui est en vous et portez l'emblème même de LA séduction féminine : le string Décibelle. En effet sa texture alvéolée en silicone carburé et sa structure élastique en chlorure d'uranium, disponible en soixante couleurs dont le jaune safran, le bleu du Génie d'Aladdin, le noir boudin noir ou encore le rouge sang encore chaud, vous permet de dominer le mâle dans toutes les positions...
String Décibelle. Devenez Belle.

*zap*

Perfection...Séduction...Charme...Autant de choses dont vous n'avez pas besoin si vous êtes équipé du préservatif spécial approuvé par KevUmbreon, la fameuse KevKapote !! Sa forme aérodynamique, ses bandes striées et sa texture si agréable au toucher vont faire virevolter vos charmantes et séduisantes victimes jusqu'au septième ciel !! Enfin un préservatif qui fait ressortir l'ours brun qui réside en chacun de nous les mâles !! Enfin, on pourra tous penser "Youpi, mes performances sexuelles sont enfin les mêmes que Kev !!"
Merci KevUmbreon. Merci KevKapote. Merci.

---------
[Poème] Faites une oeuvre sur les cactus, le signe "plus" et un autobus, en quatre strophes minimum. Tous vos vers doivent avoir la même rime !

[Chanson] Parodiez "Le Lundi au soleil" (Claude François) d'une manière pornographique.

Que deux choix, na !
Modifié en dernier par Dr.Snap le mer. 24 nov. 2010, 14:22, modifié 2 fois.
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Saer Myenn » mer. 24 nov. 2010, 14:06

J'ai changé pour le poème.
Spoiler :
Plus, symbole de l'addition.
Mieux que la soustraction.
Et bien mieux que la division.
Tu mériterais une émission !

Cactus, du désert le champion.
A tes épines faire attention.
On doit ; par contre, ta boisson.
A le goût de pourri poisson !

Autobus, mieux qu'un camion.
Rempli d'élèves tellement bons.
Le chauffeur ressemble à un poisson
Pourri ; C'est un vrai démon !

Ils sont tellement uniquement bons.
Ils mériteraient tous des bonbons.
Malheureusement ils sont trop cons.
Ils ne méritent pas de saucisson !
MVLC : Je suis un agent secret à la James Bond, et c'est mon pire ennemi Puz Ara Dons qui doit me tuer avec un zombie unijambiste et manchot enroulé dans du jambon. Je ne suis pas sensible à sa laideur et il n'arriverait pas à écraser de la poussière.*

ID : Vous devez vous echappez de l'île secrète de-la-mort-qui-tue du malfaisant Puz Ara Dons, toujours avec ce même zombie et une hélice. L'hélice ne peut s'accrocher qu'au zombie, et il est réticent à s'en aller.
*Rappel : Mon nom est Saz Pan Rudo !
Modifié en dernier par Saer Myenn le dim. 28 nov. 2010, 14:07, modifié 1 fois.
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Dr.Snap » sam. 27 nov. 2010, 21:14

- "Ici le MI7. Saz, vous me recevez ?"
- "Oui, qu'est-ce qu'il y a ?"
- "Il y a un changement dans les plans. Apparemment, Puz Ara Dons est au courant de la transaction. Il se peut même qu'il sache que vous êtes là."
- "Et merde..."
- "Nous pensons qu'il l'a su par un traître qui se cache parmi nous, et qui lui révèle nos informations. Du coup, votre mission change : au lieu de simuler la transaction, vous devez à tout prix l'annuler ! Un autre émissaire a été envoyé plus tôt que nous ne le pensions, et donc vous ne pouvez plus le remplacer..."
- "Que dois-je faire, alors ?"
- "Nous n'avons pas le choix..."

"Il faut tuer Puz Ara Dons !!"
Une histoire de héros et de truands


Peu après cette communication, le fameux agent Saz Pan Rudo, un des tout meilleurs agents du MI7, une organisation secrète qui lutte contre le crime et toutes les transactions douteuses de ce genre, comme les vendeurs d'armes destructrices et tout ce genre de choses. Et sur ce coup-là, c'est exactement de ce cas-là qu'il s'agissait. (quelle coïncidence vraiment fortuite.)
En effet, un malfrat du doux pseudonyme de Puz Ara Dons (car tous les méchants ont un pseudonyme) faisait régner le mal derrière le dos de tout le monde, et peut-être même de toute la planète. D'après ce que sait le MI7, ce méchant devait passer un marché de plusieurs millions de dollars contre une arme redoutable qui allait rayer un certain pays de la carte !! C'est précisément pour ça que l'agent Saz a été envoyé à la villa privée de Puz, sur l'île privée de Puz, en toute discrétion par hélicoptère.

Mais comment entrer dans cette énorme forteresse inabordable à cause d'une gigantesque clôture en planches de bois d'un mètre 70 de haut (nan, je déconne, y a un vrai mur en béton de 8 mètres) ? Aucun problème pour Saz ! C'est pas une petite barrière qui fera abandonner notre héros. Celui-cl se met alors en route pour trouver un endroit, comme un angle, où escalader ce mur qui paraît infranchissable, jusqu'à trouver son bonheur : un coin de mur parait escaladable. Difficile mais faisable. Saz se lance.

Après une montée laborieusement verticale le long de la paroi, proche du sommet, Saz s'aperçoit qu'il y a une caméra de surveillance placée ici. Quelle chance, Saz est juste hors du camp de vision de l'engin. Il décide alors d'utiliser la TFAPCS (Technique des Films pour Accrocher une Photo sur une Caméra de Surveillance), il sort alors son téléphone portable d'agent secret (c'est à dire qu'il peut téléphoner, recevoir la radio, entendre les voix à travers les murs, pirater des ordinateurs à distance, et surtout, prendre des photos) et il prend donc une photo de ce que, logiquement, la caméra devrait voir. Et il la fixe devant l'objectif. Et voila ! Les gardes seront dupés avec ca !!
Saz peut maintenant passer en toute sécurité derrière la caméra et sauter de l'autre coté du mur, et ainsi faire un atterrissage d'agent secret derrière le seul buisson de la cour.

Les gardes et leurs lampes-torches sillonnent la cour de la villa, cherchant dans le néant une éventuelle trace d'agent secret. Saz sort son silencieux scintillant sur son sac secret (super sentence :P) et l'assemble en le vissant lentement pour garder tout le suspense de l'horrible carton qu'il va faire après, mais aussi parce qu'il grince et que ca pourrait alerter les sbires de Puz.

Saz sort alors de son buisson et dégaine son arme, et parvient à liquider en toute discrétion les trois gardes de la cour. Il passe alors par le checkpoint du seuil de la porte, et ouvre cette dernière. Quelle magnifique entrée, avec toutes ces pièces sur les côtés et ce double escalier central qui mène à l'étage !! Saz en est tout subjugué. Un petit toussotement, un petit regard de renard pour voir si personne ne l'a vu ou suivi, et Saz est parti tel une fusée vers l'étage où se trouve sûrement la grande salle où se déroule la transaction.

Saz découvre un grand couloir, avec au fond, une porte. Il court vers cette porte, puis sort son portable et commence à décrypter les voix qu'il entend à travers la porte. Ce qu'il entend le laisse sans voix. Et de toute façon, s'il dit un mot, les détecteurs de mot du couloir le repèreraient.

"Deux millions tout de suite ? Ca me va. Vous voulez conclure cette affaire avec un whisky ?"

La transaction était en train de se conclure !! Saz décide d'intervenir. Il ouvre alors violemment la porte et sort une phrase que personne n'avait soupçonné jusque là. (qui fait d'ailleurs réagir les détecteurs.)

- "Puz Ara Dons !! Tu es cerné cette fois !! Rends-toi !", dit-il avec fougue et en pointant son revolver sur le malfrat.
- "Tiens donc, ne serait-ce donc pas le fameux agent Saz Pan Rudo !! Quelle bonne surprise !! Un petit whisky ?", répondit Puz, comme si de rien n'était.
- "Silence ! Dis-moi où est l'arme sinon j'te bute !"
- "Calme-toi. Je sais que le MI7 me veut vivant. Si tu me tues, tu n'auras rien. Et d'ailleurs, si tu ne me tues pas, tu n'auras rien non plus..."
- "Tu bluffes !!"
- "Ecoute, Saz. Mon cher Saz. La transaction est finie. Les armes sont déja en train de s'échanger quelque part dans le Proche-Orient...La partie est finie, Saz. Maintenant, j'aimerais assez que tu partes."
- "Je ne partirai pas sans toi, même si je dois te tuer pour ca !!"

Puz Ara Dons appuie sur un petit bouton sous son bureau, ce qui a pour effet de le faire disparaitre, lui et son fauteuil, au rez-de-chaussée par une trappe secrète. Saz a comme l'impression qu'il s'est fat avoir et que la journée va être longue...
Les gardes arrivent alors vers la salle de la transaction. Il faut fuir. Ni une ni deux, Saz se rue vers la fenêtre de la salle, se hisse sur la corniche supérieure, et d'un geste aigu et osé de pur gymnastique, essaye à quatre reprises d'atteindre le toit avec ses jambes afin de pouvoir y grimper (il réussit d'ailleurs à la troisième tentative).

S'ensuit une véritable scène d'action avec Saz, courant sur le toit de la villa, et les trois gardes qui le suivent, et qui lui tirent dessus avec leurs revolvers. Saz se cache derrière une cheminée pour éviter les balles, puis d'un geste net et précis, se lève, se retourne, et décoche une balle dans l'oeil gauche d'un garde. Puis il se remet à courir sur le toit.
Les gardes ne s'attendaient pas à ce que l'agent Saz sorte un lance-roquettes de son petit sac à dos d'agent secret...

"Allez crever en enfer bande de trous du cul !!", lança Saz en actionnant le bazooka portatif nucléaire qu'il tient sur son épaule. Cette manoeuvre a pour effet de faire exploser une partie du batiment, et surtout, permet à Saz de voir Puz s'enfuir dans une de ses limousines, de l'autre coté !! C'est le quitte ou double !!

Et là, c'est le drame.

Saz analyse la trajectoire de la voiture (oui, son portable permet aussi de faire ca) et calcule avec précision. Puis il se jette dans le vide, du haut du toit, pour atterrir en plein sur la superbe limousine noire de Puz Ara Dons. Pendant sa chute, il reçoit un appel privé de Décibelle. Dans l'incompréhension, il décroche.

- "Allô ?"
- "Ici le MI7 !! Hé ouais, je les ai tous butés !!", cria Décibelle, suivi d'un rire démoniaque.
- "Comment ? Non...Pas Smith...Pas Turner...Pas McDonalds...Pas Fernandez...Oh, quoique, Fernandez...Mais bon !! NOOON !! Espèce de salope !! C'était donc toi, le traitre ! Dès que je rentre, tu vas voir !"

Et il raccroche.

Saz s'écrase alors sans la moindre égratignure sur la limousine, faisant la peur de sa vie à Puz. Celui-ci décide alors de donner l'ordre à Francis, le chauffeur, d'arreter la voiture.
Ceci a pour effet de propulser Saz en avant et de le faire s'écraser royalement comme une vieille bouse devant la limousine. Puz va le voir et lui demande une dernière fois, de se rendre, sinon il ferait usage de son arme la plus terrible. Saz est donc contraint de se rendre, et est amené dans le bureau de Puz après s'être fait assommer par derrière.

C'est attaché, sur une chaise, et nu que Saz se retrouve dans le bureau de Puz. Puz lui annonce qu'il a réfléchi et que, finalement, il valait mieux exécuter le pauvre agent secret.

- "Vous ne pouvez pas me tuer ! Tout le monde va le savoir !"
- "En effet, c'est pourquoi je te ferai tuer par quelqu'un de...spécial."
- "Non...pitié..."
- "Ecoute, Saz...", dit-il en s'approchant, "sais-tu pourquoi je ne peux pas te tuer moi-même, et que je n'aurais jamais pu ?"

Saz fait un non apeuré de la tête, pendant que Puz s'approche près de lui...

- "C'est parce que je...suis ton père."
- "NOOOOOOOOOOOOOOON", cria Saz, perdant tout espoir.
- "Bon, il est l'heure d'abréger tes souffrances. Ravi de t'avoir connu, petit."

Puz part en appuyant sur un interrupteur caché sous un cadre dans la salle. Une trappe s'ouvre alors au plafond, révélant une chose horrible accompagné d'une vieille odeur de jambon périmé. C'est impuissant que Saz assiste à la scène : une sorte de squelette enroulé dans du jambon, à qui il manque un bras et une jambe, tombe du plafond et se dirige en rampant vers lui...

Saz meurt dans des souffrances atroces, très lentement, dévoré par ce zombie sorti tout droit d'un film de science-fiction (et d'horreur)...

Pour la petite histoire, on a pu identifier le zombie : il s'agissait de Naz Psa Doru, le père de Puz, et qui a été victime d'un mauvais plan de son fils pour l'héritage de sa fortune colossale. Il s'était fait envoûter par un vieux mage vaudou du nom de Noerbmuvek, le transformant en vieux zombie décrépi, et enroulé dans du jambon...que Puz décida d'enfermer dans le grenier après lui avoir coupé un bras et une jambe...

Mais quelle était l'arme que Puz a commandé ? Que va-t-il faire avec ? Serait-ce le début d'une nouvelle phase du monde ?
Nous le saurons peut-etre un jour... (ou pas)


---------
Choisissez votre destin :

[Insert Me !!] Votre histoire devra contenir le passage suivant :
"...Alors, vous voyez, mes chers amis, ceci est un néocactus !!", disait Ludwig à ses élèves. Ils étaient très impressionnés par ce nouveau défi de la science, et posaient des milliers de questions au professeur.
Mais soudain...
"Arretez ! Arretez tout !", cria un homme en noir, en défonçant la porte.


[Insert Me !!] Votre histoire devra contenir le passage suivant :
Tout à coup, la grande hache qui oscillait au-dessus de Vivinana commença à descendre. Quelle frayeur dans les yeux de Vivinana, sur qu'il allait mourir dans la souffrance, mais aussi dans ceux de Kev, qui faisait tout pour empêcher la lame de découper Vivi en deux !
Mais attention, si vous prenez ce deuxième choix, dans votre histoire, Kev doit mourir, et Vivi doit survivre !!
Modifié en dernier par Dr.Snap le dim. 28 nov. 2010, 01:32, modifié 1 fois.
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Vivinana » sam. 27 nov. 2010, 23:51

Je prends le second insert me !
Spoiler :
Mauvais joueur...

-Hum, voici enfin ce que nous cherchions...
-Tss... Après avoir raté une centaine de fois ! Cela fait du bien ! Admit un type habillé du côté gauche tout de bleu et de rouge sur l'autre côté.
-Vivi... On y est enfin !
-La ferme... Tu sais qu'à for... OH NON !

Vivinana tomba dans un trou noir et mystérieux. KevUmbreon, l'autre personnage partit à sa suite dans la crevasse.

-T'es tombé où Vivi ?
-A gauche...
-Par là ?
-Nan, tu connais pas ta droite et ta gauche ou quoi ?! Grommela Vivinana.
-Euh... J'ai loupé ce cours à l'école... Ah t'es là !
-Quand même !
-Bon bon... Oh non ! Une hache !
-Argh... Je veux pas tout recommencer moi ! Enlève la hache ! Vite !
-C'pas évident !
-Oh non, dernière vie... J'ai peur là !

Tout à coup, la grande hache qui oscillait au-dessus de Vivinana commença à descendre. Quelle frayeur dans les yeux de Vivinana, sur qu'il allait mourir dans la souffrance, mais aussi dans ceux de Kev, qui faisait tout pour empêcher la lame de découper Vivi en deux !

-Oh non ! NON !

L'arme que Kev' tentait vainement de garder en main tomba sur Vivinana qui mourut sur le coup... Soudain l'image disparut ! La télé venait de s'éteindre. Vivi' regarda Kev', son partenaire de jeux vidéos.

-Oh non... T'étais le joueur 1 donc on a perdu...
-Oh la ferme !

KevUmbreon étant dégoûté poussa Vivi' par terre. Celui-ci répliqua et poussa son assaillant qui retomba la tête la première contre la télé. Ayant une bosse sur le front, il regarda une dernière fois le monde. La télé s'écroula sur son visage et la mort lui baisa la joue... Vivi' cria puis invoqua Nana son double mystérieux et bien caché en lui.

-Nana... Ca a recommencé !
-Han ! Vivi ! Pourquoi tu as encore tué quelqu'un !
-J'ai pas fait exprès cette fois !
-Oui comme pour Natsuko qui a mystérieusement brûlé toute seule sans raison !
-Légitime défense ! Grimaça Vivi.
-Mouais... Bref, on va le jeter dans l'incinérateur et tu videras le contenu dans la mer ! Aucune chance qu'on te poursuive !
-Je sais... Natsuko, Tyriak et Babu ont déjà fini comme ça, je te rappelle !
-Bah... T'as qu'à arrêter de tuer des gens ! Grommela la fille.
-Bref, allons-y...

Quelques temps plus tard...

-Bon, tu crèches chez qui cette fois ?
-Dragibus me prend dans son hôtel pour la nuit ! Elle veut qu'on fasse un concours de coupage de courgette ! Ainsi que de carottes !
-Attention à ne pas la planter elle aussi ! Y aura Snap, t'en fais pas !
-OK...

Nana repartit dans le corps de Vivi.

Le soir venu, Vivi jeta Deux autres corps dans un incinérateur... Un couteau aurait volé dans les airs et aurait tué la pauvre vieille dame... Snap de peur aurait glissé sur une marche et aurait fait tomber son propre couteau qui serait retombé sur sa tête... Enfin, ce fut la version de Vivi !
Choix :
INSERT ME : Vous devez insérer :
Décibelle montait doucement les marches du podium central de façon sensuelle. Elle se déshabilla pour n'être qu'en petite tenue et commença ses acrobaties à la barre disposée pour cela. KevUmbreon la regardait avec un regard pervers et déterminé.

INSERT ME : Vous devez insérer :
Snap glissa sur l'objet et se ramassa lamentablement, ratant sa prestation par la même occasion. Dragibus explosa de rire et tout les passants la rejoignirent pour admirer l'homme par terre. Dragibus, sournoise, déchira avec son couteau suisse le dernier vêtement de Snap qui se retrouva totalement nu...
Modifié en dernier par Vivinana le mar. 11 janv. 2011, 17:47, modifié 1 fois.
Tyriak a écrit :Ouais, mais c'est mon charme naturel qui me permet de rester potable même avec une tronche de mousse au chocolat oubliée au soleil. :sisi:

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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par dragibus » dim. 28 nov. 2010, 09:23

Allez, je prends l'IM 2, of course, puisqu'il parle de moi... :jump:
Spoiler :
HISTOIRE SANS PAROLES

Snap était docteur.
Mais ce n’était pas ce qu’il aurait voulu faire. La médecine, c’était ce que ses parents l’avaient forcé à choisir, mais ce n’était pas sa vraie voie. Soigner les nez plein de morve des gamins enrhumés, les toux grasses et glaireuses des petits vieux, entendre dans son stéthoscope le râle sifflant des tuberculeux, respirer les dessous de bras des bonnes femmes mal lavées à qui il devait prendre la tension… Non, tout ça c’était pas son truc…

Lui, il aurait voulu être un artiste.
Pour pouvoir exprimer ses sentiments autrement que par la parole. Danseur, voilà ce qu’il aurait voulu être. Ah ! L’expression par le corps, le geste en tant que mot, le mouvement en tant que phrase, fluide, pur, sans langue de bois ! Selon lui, tous les hommes politiques devraient faire leurs discours en dansant…

Malheureusement, faute de temps, Dr. Snap ne pouvait assouvir pleinement sa passion.
Alors, pour ne pas sombrer dans la dépression, pour se donner l’illusion qu’il pouvait quand même faire quelque chose de son corps, il passait ses week-ends à faire le mime dans les rues de PokéLOLand…

Artiste de rue, c’était mieux que rien, non ?

Il avait mis au point un numéro, qu’il trouvait ma foi fort réussi...
Drapé dans un long drap blanc, à la manière des toges romaines, il grimpait sur une caisse retournée en guise d’estrade et se mettait à déclamer des vers de Racine ou de Corneille (ndla pour les incultes : auteurs de tragédies classiques).

Il déclamait, à grands renforts de moulinets de bras et de mouvements de tête dramatiques. Il déclamait, la bouche grande ouverte, les yeux fermés et le front plissé sous l’intensité des sentiments exprimés.
Il déclamait, mais en silence.

Il mimait les tragédies classiques, le sacrifice d’Iphigénie, la passion de Phèdre, les tourments d’Œdipe, sans qu’aucun son ne sortit de sa bouche.
Le pouvoir de l’expression, sans les mots…

Ce jour-là donc, Snap était perché sur sa caisse et avait enroulé un pan de sa toge autour de son bras, pour faire plus vrai. Il avait l’intention de donner aux spectateurs un grand moment d’émotion en partageant avec eux la fameuse tirade amoureuse de Phèdre :
[…] Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler ;[…]


Dans le public, Dragibus, la célèbre critique littéraire-mondialement-connue-et-reconnue-dans-le-monde-entier…
Elle était arrivée là un peu par hasard, revenant des courses et chargée de paquets encombrants, en particulier un sac de litière pour ses petits chatons adorés chéris et tout mignons. Scotchée au paquet, une souris en peau de lapin, cadeau promotionnel à l’occasion des dix ans de la marque.

Devant le spectacle incongru et pitoyable de Snap gesticulant dans son drap blanc devenu gris à force de lavages répétés avec une lessive inadéquate, Dragibus fit tout haut ce que les rares curieux rêvaient de faire tout bas, mais que la bienséance les empêchait de mettre à exécution. Le pouce et l’index joints en cercle dans sa bouche, elle le siffla !

Snap glissa un œil torve vers l’empêcheuse de déclamer sans mots, mais ne s’interrompit pas pour autant, relevant au contraire fièrement le menton pour marquer son dédain.
Dragibus décolla alors la souris en peau de lapin de son paquet et la balança sur l’estrade improvisée.

Snap glissa sur l'objet et se ramassa lamentablement, ratant sa prestation par la même occasion. Dragibus explosa de rire et tous les passants la rejoignirent pour admirer l'homme par terre. Dragibus, sournoise, déchira avec son couteau suisse le dernier vêtement de Snap qui se retrouva totalement nu...

Elle put alors admirer le corps parfaitement parfait de l’artiste incompris, aux proportions idéales, à la musculature fine mais puissante…
Elle le vit, elle rougit, elle pâlit à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans son âme éperdue ;
Ses yeux ne voyaient plus, elle ne pouvait parler ;
Elle sentit tout son corps et transir et brûler…

Snap l’observait, les yeux ronds, et découvrit la palette de sentiments qui s’imprimaient tour à tour sur le visage de Dragibus. Ô joie sublime ! Enfin quelqu’un qui partageait sa philosophie de l’expression par le corps !

Quelques temps plus tard, PokéLOLand célébrait leur union.
Snap ne se produit plus dans la rue : lui et sa compagne continuent à exprimer leur amour par des gestes, mais en privé…
Au choix :
INSERT ME : Vous devez insérer ce passage dans votre histoire :
Tyriak s'avança, bien déterminé cette fois-ci à aller jusqu'au bout. Il gardait encore à l'esprit ses précédents échecs, cuisants. Il s'avança donc et l'enlaça tendrement. Nana ne résista pas...

PUB : Vantez les mérites d'un tout nouveau médicament anti-fuites urinaires.

CHANSON : Parodiez "La visite" de Linda Lemay, en utilisant MSN comme contexte (en clair, c'est "J'veux pas d'visite sur MSN"
http://www.musikiwi.com/paroles/lynda-l ... 32817.html

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King-of-Ice
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par King-of-Ice » mer. 15 déc. 2010, 20:56

Nom d'un Sushi glacé, y a plus beaucoup de posts ici ... et c'est quoi ces choix Dragi' ? D:

Au pif, je vais prendre l'Insert Me . J'vais faire ça ce soir, vite fait je pense.


Ah, et :
MVLC : Vous devez tuer un Otaku avec une Hache en mousse. (sisi)
ID : Echappez vous d'une ile déserte avec une bouteille de Champomy a la fraise, et des chaussons en forme de Lapin.
Pub : Vantez les mérites du nouveau Gel Douche ''Tata Hitti''
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Dr.Snap
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Dr.Snap » dim. 19 déc. 2010, 04:19

L'île Rose
Figurez-vous que ce jour-là, c'était pas n'importe quel jour. C'était un jour primordial. Ce jour qui arrive tous les ans, ces mêmes 24 heures chaque année. Ce jour fatidique. L'anniversaire de Décibelle. Si, si. Et ce jour-là, on était dans un tel état qu'on ne rappelle même plus quel âge elle fêtait...(à mort les accents circonflêxes)

En effet, Décibelle avait fait les choses bien. Franchement, sur ce coup-là, elle avait géré. Elle avait tellement d'argent qu'elle a organisé une fête de malade : elle a loué une île privée, elle a décoré cette île, puis elle a commandé des tas et des tas de trucs pour faire des animations...Bref, elle avait tout prévu pour qu'on ne s'ennuie pas.

Destin : Ptin ouais, vous allez pas vous ennuyer %)
Moi : Ah, salut.

Tous les habitants de Pokébip Island ou presque ont reçu ca carte d'invitation extravagante-ment rose, qui nous invitait (donc) à passer une super soirée/nuit d'anniversaire rose, habillés en rose, sur l'ile qu'elle avait baptisé l'Ile Rose. On ne pouvait pas vraiment refuser une telle offre, et puis on était tous prêts à bien se marrer.

Destin : Le clown aussi, hein ?
Moi : Roh, chut, spoiler...

A l'heure du rendez-vous général, on a été accueillis par Décibelle, dans une superbe robe rose, au décolleté plongeant, son superbe haut-de-forme rose orné d'un grand D en diamants roses, sur son superbe yacht rose. On est donc tous montés à bord du bateau qui vogua tranquillement jusqu'à notre lieu de soirée.
Et dès qu'on est arrivés, on savait qu'on avait bien fait de venir : une gigantesque piste de danse avec plein d'effets de lumière, un grand bar rose, et des tas d'animations comme un grand huit, un énorme clown mécanique rose de deux mètres, des autos-tamponneuses, des feux d'artifice, on se croyait au milieu d'une fête foraine. Tout cet argent juste pour un anniversaire, tout de même...

On s'est donc tous rués vers la fête, et on a commencé direct à faire les fous, à s'éclater, à boire jusqu'à en vomir, à rigoler aux larmes, à se rouler par terre...Chacune des 394 personnes était devenue folle.

Destin : T'as oublié le truc avec Ludwig.
Moi : Ah ouais, merde, attends.

Ludwig, c'est un chercheur scientifique qui habite sur l'île, à la base, il s'est installé ici pour pouvoir faire ses tests à l'écart du monde. Mais la somme d'argent qu'il a reçu de la part de Décibelle l'a fait fermer les yeux pour cette super soirée.
Apparemment il prépare une invention révolutionnaire qui fait grandir les objets, ou un truc du genre...

Du côté de la fête, c'est très décadent, comme truc. C'est un énorme bordel qui règne en maître alors que Décibelle fait amener un énorme gâteau à la fraise et au chocolat d'environ trois mètres de haut au milieu de la piste de danse. Elle prend le micro et nous dit qu'on peut se servir !!
Ainsi, certains se ruent sur la magnifique forteresse sucrée, d'autres continuent de se soûler à la vodka, d'autres finissent leur Champomy (ah, ces jeunes), d'autres dansent toujours frénétiquement, d'autres gueulent toujours sur le grand huit, d'autres se bousculent sur les autos-tamponneuses, et UN gars du nom de Kev décide d'activer la manette du grand clown mécanique.

Destin : Quand même t'aurais pu finir autrement, Snap, tu me déçois...
Moi : Ouais, je sais, mais ferme-là !! J'en suis pas là encore !

Le clown se lève, ses yeux s'allument et il commence à marcher jusqu'à la piste de danse, puis à faire le clown...en gros, il essaye d'être drole, et il est un peu ignoré par la foule en délire.
Et "délire" est un mot insignifiant pour expliquer ce qu'il se passe sur l'ile. Franchement, c'est pas beau à voir. L'alcool coule à flot, même chez les p'tits enfants, les enceintes 2400 gigawatts sont poussées à fond sur de la musique de discothèque, les filles sont nues et leurs seins pointent en l'air, tout le monde crie, certains enfants ont même modifié la vitesse du grand huit, ceux qui se sont déja effondrés se comptent même pas sur les doigts de deux mains...La fête devient tellement ingérable à cause de tous ces [censuré] que je vois Décibelle, dépitée, s'en allant à l'écart, sur la plage, son éternelle bouteille de Champomy à la main. Je décide alors de la rejoindre.

"Je pensais pas que ca se passerait comme ca", me dit-elle, déçue à mort.
"Ouais, c'est un peu trop le bordel, là. Franchement, faudrait arrêter le massacre, je pense.", lui répondis-je. Et oui, ce soir-là, elle a eu de la chance, j'étais encore sobre.

Décibelle et moi nous rendons donc vers la piste, pour essayer de rétablir un peu l'ambiance qui commence sérieusement à déconner. Mais quelle fut notre surprise d'entendre un coup de feu au milieu de la foule, dont la plupart des gens se taisent instantanément après avoir entendu de "BANG" retentissant. Dans l'incompréhension la plus totale, nous essayons de résoudre ce mystère, quand tout à coup je vois Kev détaler à toute vitesse vers la plage. Mais quelle mouche l'a piqué ?

Destin : Pauvre Ludwig n'empêche.

La chose qui a fait fuir Kev de la sorte, c'est le clown. En effet, comme personne ne tenait compte de sa présence, sa super-intelligence artificielle lui a donné l'ordre de sortir les mitrailleuses de ses bras et d'ouvrir le feu en tirant dans le tas. Et c'est ainsi que commenca un véritable massacre d'enfants, le clown tire rafale par rafale sur tout ce qui bouge !!

Alors, Décibelle et moi, on s'est pas trop posé de questions : il faut faire quelque chose !! Et notre plan était d'aller prévenir Ludwig du massacre, car on sait qu'il est assez calé en mécanique. Nous nous dirigeons alors à toute vitesse vers sa maison près de la falaise alors que le clown continue de tirer à vue en grimpant au sommet du grand huit.

Sur le chemin, les surprises continuent. Et la chance tourne plus ou moins. On tombe nez à nez avec Ludwig, qui voulait se plaindre de ce bruit, ou plutot de ce vacarme. Il voulait parler sur Décibelle, et il tombe sur Décibelle. Cette dernière se fait alors engueuler assez sévèrement par le scientifique excédé, et essaye désespérément de la faire taire : on a une requête plus grave !!

Quelques explications plus tard, Ludwig assiste à la scène...
"Hé, mais c'est Hubert !!", beugla-t-il, étonné.
"Hubert ?"
"Oui, Hubert, c'est le nom du clown ! J'ai travaillé sur son circuit imprimé principal !"
"Et alors, vous pouvez l'arrêter ?"
"Je crains que non. Ce robot a été conçu pour être parfaitement autonome...mais je ne pensais pas que ca prendrait une telle influence..."
"Alors, qu'est-ce qu'on fait ?"
"Le seul moyen, c'est de se sauver pendant qu'il en est encore temps !!"

Nous nous dirigeons en courant vers le port ou était amarré le yacht de Décibelle. Était. En effet, le clown a déja coulé le bateau rose...C'est dépités qu'on commence à se lamenter sur le terrible sort d'être tués par un clown rose, habillés en rose...et machinalement, on se rend compte que Ludwig tient quelque chose dans la main gauche.

"Qu'est-ce que vous tenez là, Ludwig ?", demande-je.
"C'est l'invention sur laquelle je travaille : la machine à faire grandir les objets...malheureusement, elle ne marche que sur le coton et le polyester..."
"Gné ?"
"En gros, ca marcherait si je visais...disons un chausson rose en forme de lapin, hu hu hu !", dit-il dans un rire stupide.

Et les yeux ébahis, je m'apercois que c'est exactement ce que Décibelle a aux pieds. Ni une ni deux, je lui demande de les enlever, et j'en vise un. Et voila la pantoufle qui grandit jusqu'à ce qu'au moins trois personnes puissent rentrer dedans !! Voila notre salut ! C'est pas terrible, mais on va faire avec ce qu'on a. De toute façon, on aurait pas pu nager longtemps dans cette eau glacée...

Je rentre dans le chausson, avec Décibelle, et zou, nous sommes partis ! Ce n'est que quelques secondes après que nous remarquâmes l'absence de Ludwig, celui-ci étant resté à nous appeler de toute sa voix dans le vide sidéral. On était même prêts à retourner le chercher jusqu'à ce que le clown débarque sur la plage et l'extermine de 32 balles. Nous sommes donc effrayés, parce que Ludwig est mort, et parce que Hubert nous a pris pour cible.

Imaginez-nous, sur la mer, dans un immense chausson rose avec deux oreilles de lapin, en train de pagayer comme des dératés avec la bouteille de Champomy de Décibelle pour échapper à un clown rose du nom de Hubert...

Miraculeusement, on a pu s'en tirer vivants. On est arrivés des heures plus tard sur la terre ferme. Combien ce clown avait-il fait de victimes....
Une fois arrivés sur cette nouvelle plage, dans un "pfiou" de soulagement, j'ai bien cru voir Décibelle esquisser un sourire et faire un petit rire cruel et sardonique...

Destin : Elle te tuera, un jour, tu verras...
Aaaaah !!

--------------------

Ptin, LOL n'est pas mort !!
Votre choix :

[Insert me !!] Vous devez insérer le passage suivant :
Zéro lui lança alors une gigantesque boule de feu et d'énérgie qui explosa dans un fracas épouvantable...On croyait que c'était enfin fini...
A ce moment-là, la jauge nucléaire était presque à son maximum !! Il fallait faire vite !


[MVLC] Décibelle doit me tuer dans la suite de L'ile Rose !!

[Braquage Surprise] Il parait que vous avez braqué une épicerie avec du sel, un sucre et une motte de beurre...
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Ashtur Rainbow
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Ashtur Rainbow » mar. 28 déc. 2010, 20:31

J'prend l'braquage !

Edit:
Spoiler :
Histoire de galette




Il était une fois, dans un petit village en plein dans la foret, vivait une jeune fille rayonnante comme un soleil un jour de canicule, habillée d'un kimono rouge, Natsuko. Il n'y avait pas plus douce et plus gentille au village...

-Vivi ! Où t'a foutu le beurre ?!
-J'en connais une qui s'est levée du mauvais pied... Qu'est-ce qui se passe ?
-Je voulais faire une galette pour Mémé Dragibus et il n'y a pas un seul ingrédient !
-Ah, c'est de ma faute, j'ai fait un gâteau pour Nana hier !
-Et tu n'aurais pas pu me le dire tout de suite, abruti ? Bon, j'y vais !
-Où ça ?
-Devine !

La jeune fille sortit de la maison et courut jusqu'à une petite échoppe. Sur la pancarte posée devant, on pouvait lire "King-of-Affaire Les meilleurs prix de tout le pays !".
-Salut !
-Ah, Natsuko ! Tu veux quelque chose ?
-Oui, il me faudrait, voyons.... La pâte feuilletée, on en a encore.... Des œufs, du sucre, de la poudre d'amande et du beurre.... J'en profite pour prendre aussi du sel et de la salade, vu qu'on n'en a plus aussi.
-Très bien, par contre, il n'y a que du sucre en morceau, ça te va quand même ? Et puis je n'ai plus d'œufs...
-C'est pas grave, j'irais en prendre ailleurs !

Après avoir payer ses achats, la jeune fille fit le tour du village, mais personne avait d'œuf. Elle décida d'aller voir dans un village voisin....

Le village voisin le plus proche était le village des Loups, à environ trois kilomètres. Les habitants étaient tous des loups, des loups qui marchaient comme nous, qui mangeaient comme nous et tout et tout, assez sympathique, mais c'était tous des arnaqueurs de première avare comme pas deux.

-C'est trop cher j'vous dis moi !
-Mais non ! J'ai les meilleurs prix de toute la ville, alors vous ne trouverais pas moins cher de toute façon.
-Je veux bien vous croire ! N'empêche, je ne vous achèterai rien si vous ne baissez pas vos prix !
-Je l'ai déjà baissé !
-Ça se voit même pas ! Je reviendrais quand ça sera moins cher !

Natsuko sortit du magasin en râlant.
-Mais quel radin alors ! Je crois qu'il n'y a plus qu'une seule solution...

-Haut les mains !

Natsuko, habillée d'une telle façon qu'elle était méconnaissable (pas avec une tenue complètement ridicule, hein ! ), menaçait le marchant et ses clients avec.... du beurre.
-Hein ?
En moins d'une seconde, elle fit tomber tout le monde grâce au beurre et envoya du sel dans les yeux du commerçant.
-Arf ! S-sécurité !
Deux énorme loups (qui se tenaient debout comme les autres, hein !), très musclés, débarquèrent. Mais la jeune fille connaissait leur faiblesse...
-Alors mes toutous ? Une petite friandise peut-être ?
Elle lança un bout de sucre devant les deux colosses qui commencèrent à se battre pour la sucrerie.
-Mais rattrapez-là ! Elle s'enfuit avec mes œufs....

Un peu plus tard, chez Dragibus....
-Mémé Dragibus ! Mémé Dragibus !
-Natsuko ? C'est toi ?
-Ouais ! Tiens, je t'ai préparé une galette !
-Merci ! Tu peux venir en manger un bout si tu veux.
-D'accord !


Dans le village des Loups.....

-Mes œufs.....
Pub
Une pub pour "Kikoo-Kola, la boaçon dé boulé XD !" et une autre pour un téléphone portable de la marque "Abra Kadabra"
Insert me
Votre histoire doit contenir:
-Je t'ai eu, vielle peau !.. Mais que...
Elle se transforma en deux adorables chatons.
-Des Super-Chatons ?
-Tu croyais peut-être que j'allais me faire battre par un avorton dans ton genre, moi, la grande Dragibus ? Tu va voir ! Super-Chaton explosif !
La vielle femme, qui se trouvait en fait sur un arbre derrière lui, fit apparaitre un autre chaton. Son adversaire, surpris, ne pu esquiver et prit le petit félin en plein tronche, ce dernier lui explosant dessus.
Modifié en dernier par Ashtur Rainbow le sam. 01 janv. 2011, 17:19, modifié 5 fois.
100% IRONY
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Spoiler :
ChatonsHQVDexProjectGlobalPokedeXPlus•Pesterchum: bismuthChainsaw

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dragibus
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par dragibus » mer. 29 déc. 2010, 01:32

Je prends l'Insert Me, évidemment :D
CLIN D'OEIL :wink:
La bataille faisait rage.
Des tourbillons de poussière, soulevés par les mouvements de cape des deux protagonistes, voilaient parfois la scène de combat. On pouvait quand même apercevoir, de temps en temps, une baguette agitée par la main ridée de la vieille sorcière Dragibus : « Journal et Cartes Postales ! »

Bipien, un jeunot d’une quinzaine d’années, encore imberbe et trop sûr de lui, décrivait de savantes arabesques à l’aide du joystick qu’il tenait à bout de bras : « Facebook et Twitter ! »

L’origine de cette guerre remontait à la nuit des temps.
Les deux familles se vouaient une haine farouche depuis des décennies, pour un motif que peu de personnes comprenaient vraiment.

Et peu importait d’ailleurs. Seul comptait l’affrontement entre un membre de chacune d’elle le soir du 31 décembre. Le vainqueur du duel avait alors le droit d’imposer sa propre magie durant toute l’année qui suivait.

Ce soir-là, c’était Dragibus contre Bipien, l’expérience contre la fougue de la jeunesse, la tradition contre la modernité.

La vieille dame, gênée par son arthrite et son ostéoporose, esquivait avec de plus en plus de difficulté les attaques de bourrin de son jeune adversaire. Elle s’essoufflait et les battements de son cœur commençaient à prendre un rythme inquiétant.

SMS, un coup particulièrement pervers, la fit vaciller. Elle ploya sur ses jambes et mit un genou à terre.
-Je t'ai eu, vieille peau !... Mais que...
Elle se transforma en deux adorables chatons.
-Des Super-Chatons ?
-Tu croyais peut-être que j'allais me faire battre par un avorton dans ton genre, moi, la grande Dragibus ? Tu va voir ! Super-Chaton explosif !

La vieille femme, qui se trouvait en fait sur un arbre derrière lui, fit apparaitre un autre chaton. Son adversaire, surpris, ne put esquiver et prit le petit félin en pleine tronche, ce dernier lui explosant dessus.


En ce dernier soir de l’année 2010, c’est Dragibus qui avait eu le dessus : elle avait remporté le Conflit des Générations.
Bon réveillon à tous ! :bibine:

MVLC : tuez-moi avec un repas de réveillon (sans indigestion ou poison ou truc toxique hein ! Ce serait trop facile !)
PUB : la même que Natsuko (me suis pas foulée là-dessus...)
Poème : Ode au Concours de Noël de Pokébip (lâchez-vous !)

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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Hello-Goodbye » ven. 31 déc. 2010, 23:13

dragibus a écrit : MVLC : tuez-moi avec un repas de réveillon (sans indigestion ou poison ou truc toxique hein ! Ce serait trop facile !)
Je vais prendre ça :D
MVLC : Tuez moi avec un ballon crevé
Chanson : Parodiez la chanson "Aux champs Elysées" de Joe Dassin avec à la place des champs, les champs de Papé Idiou. Chaque strophe devra comporter au moins un "crédiou"
.

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Streptopoek
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Streptopoek » lun. 03 janv. 2011, 23:41

Le ballon crevé
Spoiler :
Je ne sait pas qu'il m'arrive, mais je retombe en enfance.
Ce début doit vous sembler étrange, mais je ne vais pas tout vous expliquer. . . et puis si.
L'anniversaire approche et les préparations de la fêtes ne vont pas tarder.
Le gateau préparé et la dinde en train de chauffé, je ne vois que les ballons et les guirlandes à accrocher.
Je souffle dans le ballon, je ne l'avait pas fait depuis bien longtemps, mais je n'y arrive pas l'air me manque.
Donc je demande à ma mère (andouille comme je suis), elle en gonfle une farandole .
Puis je me dit, "un de moins cen'est pas grave".

Je prend donc mon cure dent, en éclate un discretement.
Mais notre petit robert, le hamster est dans sa boule, mais il en sort.
Il commence à passer l'aspirateur pour remplir ces bajoux, mais il estfainéant .
Finalement fatigué, il s'arrete sur le ballon éclaté, quand un oiseau arrive et vient le gober.
Notre chat ni une ni deux bondi sur l'oiseau mais s'étoufe .

Comme quoi les animaux sont tellement idiots, qu'ils n'arrivent mêmes pas à se dévorer et rester vivant

Mais la bonne nouvelle est que nous avons récuper l'oiseau qui avait dans son bec le ballon et le rongeur et que nous avons pu tout mettre au tri selectif
Dsl pour les fautes
Et je sait que mon histoire est nul
Je mettrais plus tard pour les autres énigmes --'
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Merci de tout mon coeur a Phénicia pour ce nouveau vava ^^
Arc-en-ciel Evoli a écrit :Le prochain mort qui parle, je le tue.

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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Babu » jeu. 06 janv. 2011, 20:43

Je suis chaud pour un MVLC moi, si gaetan en propose un.
J'éditerai ce post si c'est le cas.

Je prend le MVLC alors.
Highway To Hell
Gaetan était un homme qui avait réussi dans la vie. La trentaine, sportif, élancé, de magnifiques yeux bleus, un succès certain auprès de la gent féminine. Et pour couronner le tout, il était à la tête d'une jolie fortune, qu'il avait pris soin de placer judicieusement, parant ainsi à toute éventualité. Bref, Gatean était un homme comblé.

Gaetan aimait à rappeler son histoire. Issu d'une famille modeste, il avait enchainé les petits boulots pendant ses vacances, quand ses amis s'offraient du bon temps. Lentement mais sûrement, il avait pu s'offrir une guitare, et à force de persévérance, il avait rejoint un groupe dont la renommée faisait pâlir Justin Bieber, ce qui lui apporta la gloire et la fortune, qu'il entretint et fit fructifier.

Ai-je dit que Gaetan était un homme comblé? J'ai donc omis certains détails. En effet, sous la mer d'huile de félicité apparente, se cachait en fait un océan tumultueux. Pour arriver là où il était aujourd'hui, il avait du faire une cohorte de sacrifice, et certains lui faisaient honte. Il n'avait pas hésité à sacrifier certains de ses proches amis et sa famille sur l'autel de la gloire. Cela le poussa donc inexorablement vers les distractions qu'a inventé l'Homme pour oublier. Il but beaucoup, toucha à toutes sortes de substances.

Mais aujourd'hui, grâce à une forte volonté, ainsi qu'une couteuse cure, la vie de Gaetan semble à nouveau paisible, du moins jusqu’à ce soir... En effet, ce soir une fête foraine s'est installée en bas de chez lui. D'un tempérament joueur, il se dit que c'était une bonne occasion de se divertir, et d'éviter que ses vieux démons surgissent à nouveau.

La fête foraine était tout simplement magnifique, une explosion de lumières, des attractions plus impressionnantes les unes que les autres, du grand 8 aux auto-tamponneuses, en passant par les stands de tirs. Gaetan testa toutes les attractions, s'empiffra de barbe à papa et de pommes d'amour, oubliant pour un temps tous ses soucis.

C'est au moment de partir, alors que le fête fermait ses portes, qu'un homme, un forain apparemment, l'aborda. "Monsieur, il y a une attraction que vous n'avez pas faite, le train fantôme". Sa curiosité exacerbée, notre rockstar le suivit, vers un des coins les plus sombres et glauques, dans un renfoncement mal éclairé. Le train fantôme ne payait pas de mine, semblait délabré et poussiéreux, comme si personne ne l'avait emprunté depuis de nombreuses années. Malheureusement, Gaetan ne remarqua ces détails qu'une fois installé, la protection de siège rabattue, l'empêchant de bouger les bras.

Le train s'élança, dans un crissement de rouille. Entre temps, l'homme mystérieux avait disparu... Quelle ne fut pas la stupéfaction de Gaetan lorsqu'une fois entrée dans le tunnel glacial et délabré, de ne pas voir les habituels zombies, squelettes et autres vampires qui jalonnent habituellement ce genre d'attractions. A la place, uniquement de grands panneaux blancs, qu'il peinait à distinguer. Un autre élément qui le perturba fut l'absence de la sempiternelle musique d'ambiance. Il commença à penser que c'était une perte de temps, et pesta contre l'homme qui lui avait proposé l'attraction.

Cependant, en un éclair, tout changea. Les panneaux s'allumèrent sur des visages d'hommes et de femmes ayant l'air malheureux, tristes, abattus, miséreux, mais cependant familiers à Gaetan. Des hauts parleurs dissimulés derrière des rochers en contre plaqué, une voix gutturale s'éleva. "Regarde, ces visages, ne les reconnait tu pas? tu les as connus autrefois, tu es responsable de leur état!". C'est alors que Gaetan découvrit avec stupeur, que ces visages étaient ceux de ses amis, qu'il avait rudoyé afin de s'enrichir. Son sang se glaça, il voulut fermer les yeux, mais la voix se montrait plus insistante, l'obligeant à les ouvrir. Il hurla tant qu'il pu, supplia, menaça mais rien n'y fit, le wagonnet poursuivait inlassablement sa route. Finalement, alors qu'il n'était plus dans un état normal, prostré, une porte devant lui s'ouvrit, laissant supposer la fin de son calvaire.

Mais ce n'était que le début. En effet, la porte ouvrait sur une salle dans laquelle un film était diffusé, un film sur ses parents, avec qui Gaetan avait rompu tous contacts, les jugeant comme un obstacle à sa réussite. On les voyait tous deux, dans une maison, que dis je, un taudis, le père malade, allongé, toussant d'une toux inquiétante, la mère veillant à ses côtés, habillés de vêtements qu'on devinait vingt fois raccommodés. La voix se manifesta à nouveau, mais à un volume qui avait doublé d'intensité, à en crever les tympans:
"-Toute leur vie, tes parents se sont sacrifiés pour que tu aie la meilleure des vies possibles, et lorsqu'ils étaient dans le besoin, tu les as ignorés royalement, imbu que tu étais.
-Je vais changer ça, je vais mieux m'en occuper maintenant, mais laissez moi sortir!
-Il est trop tard, ton père est mort il y a 6 mois, et ta mère l'a rejoint dans la tombe quelques semaines après, de désespoir et de chagrin."

C'est à ce moment que la lucidité de Gaetan le quitta, alors que finalement le wagon sortait de ce tunnel qui avait eu raison de lui. Comme dans un rêve, il se vit tituber jusqu'à sa voiture, mettre le contact, démarrer le puissant moteur et se ruer hors de la fête foraine, vers une destination inconnue.

Le lendemain matin, il faisait la une de tous les journaux: "Un millionaire se jette dans le vide". Après une rapide enquête, on convint qu'il n'avait plus pu supporter le poids de la gloire et on conclut à un suicide, le dossier fut refermé, et son nom s'inscrivit sur la longue liste des célébrités oubliées.
Modifié en dernier par Babu le mar. 11 janv. 2011, 10:40, modifié 2 fois.
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Spoiler :
C'est ma galerie!
Merci à ma Voltali Obscur que j'aime très fort pour ce Ramoloss et ce Daikenki! Et à mon Orda' d'amour pour le vava! Et à Kuja pour la signature!!!
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Merci à Aurablade pour ce cadeau!
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ImageIronie surtout pour ceux qui auraient pas compris!!!

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Streptopoek
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Streptopoek » jeu. 06 janv. 2011, 21:02

Pour te faire plaisir babu
MVLC :Objet au choix, rendre l'énigme psychologique à l'extreme
Poème ou chanson: Les legos, leurs joies et mefait

Et pour savoir elle était pas mal ma redac, quelle note XD
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DimoniaK
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par DimoniaK » sam. 08 janv. 2011, 09:17

~Criminologie magazine: comment réaliser le meurtre parfait?~

Bonjour. C'est ici votre journaliste DimoniaK, que vous pouvez appeler Dimo, Momo, DK, DnK, Le Paparrain Pingouin, j'en passe et j'en oublie. Bref, vous voulez savoir comment tuer votre voisin chiant qui fait de son gazon une forêt amazonienne? D'assassiner froidement vos profs qui vous donnent trois tonnes de boulot? D'exterminer les terroristes à la manière de Dexter, qui rend le bien avec le mal? Alors vous êtes bien tombés! Car dans cet article, vous saurez comment réaliser ZE tuerie! Alors, prêts?

Nous allons donc nous concentrer sur un habitant moyen de LOL-land, qui ne sait pas comme beaucoup d'autres que ce douce abréviation est synonyme de mort. Cet habitant s'appelle gaetan7710, il a un QI égal à celui d'un SV aux LGT, c'est-à-dire 129 points de moins que le mien à moi (Je n'invente rien!), en clair, un malheureux petit 3, il possède les mêmes coordonnées que celles d'Homer récupérées par la ligue de Baseball: Friandises préférées: toutes; Passion: boire de la Duff et regarder la télé; Choses qu'il déteste: Tout ce qui n'a pas trait à la Duff et à la télé.
Mais parfois il faut faire des choses que l'on aime pas, mon cher , car ils Dimo sont venus pour te chercher Barbara gaetan...

Règle numéro 1: Préférer l'assassinat au meurtre, car la cible débile ne sait pas ce qu'est un "-Açaçina? C koi? 1 mark 2 ju 2 Sittrond mdr!" donc si vous vous pointez devant lui avec un flingue en lui disant "Je vais t'assassiner", l'idiot fera un grand sourire avant de partir au Pays des Racines. il faut recouvrir la scène de crime avec du plastique, car si c'est du carton, il prendra peur car on met généralement les légumes dans le carton et les saucisses dans le plastique, or tout le monde préfère les saucisses aux légumes!

Règle numéro 2: Être discret: les crétins de LOL-land sont des chochottes qui prennent peur devant les Télétubies, et pas ceux carnivores du "Silver-Lugia septième art", mais les petits machins Bisou-doudou-calinou-etc-etc...

Règle numéro 3: N'essayez pas de faire croire à une mort naturelle de vieillesse: Les habitants d'ici sont tous des jeunes idiots qui resteront jeunes et idiots toute leur vie. Et les flics ne croiront pas à un suicide: Les kikoo de LOL-land sont, comme leur nom l'indique, des kikoo, et voient tout en rose. Et un soi-disant accident sera vite percé à jour, car on dit qu'il n'arrive qu'un grand accident dans la vie, et ceux des victimes c'est d'être nées: vous avez vu leur tronche?

Règle numéro 4: Préférer une arme blanche à l'arme à feu, tout simplement car il y a de grande chances que leur dernière volonté soit de goûter un steak d'eux mêmes.

Règle numéro 5: Ne pas semer son ADN, car le kikoo pourra faire une recherche sur Internet qui vous identifiera et il vous dira: "Mais c'est toi mon vieil ami? Allez, viens boire une bonne bière.... T'étais venu pour me tuer parce que tu me déteste? Tant pis....

Règle numéro 6: Tuer avec des gants, comme l'autre comprendra que vous n'êtes pas des leurs: vous, vous avez les mains propres, contrairement à eux...

Règle numéro 7: Faire disparaître le corps, car même si personne n'avait entendu parler du débile mental que vous avez tué et s'en foutra royalement, il y a des chances qu'ils passent outre le terme "nolife"...

Et règle numéro 8: La chance. Si par exemple votre cible réussit à s'enfuir, espérez qu'il ne sache pas parler comme un gamin de deux ans, car son âge mental peut soudainement évoluer à la suite d'un apprentissage chez Jack Byrnes...

Voilà. Ah, gaetan? Il a pris peur en me voyant énoncé l'article que j'écrivais, donc il a sauté et s'est empalé sur la grille, ce qui respecte la règle numéro 8.

C'était un article par DimoniaK sur le meurtre parfait. Je vous dis au revoir et au LOL prochain.
MVLC: Tuez-moi avec un exposé barbant sur l'impressionisme, aka ce que je dois faire pour lundi ='(
Poème: Vantez les mérites des jours où on bosse pas. Et il doit être bien construit, sinon le roi des feignants vous tue!!
Modifié en dernier par DimoniaK le sam. 15 janv. 2011, 14:00, modifié 1 fois.
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Merci à Versus :D
Spoiler :
5/04/2022. La nostalgie est insoutenable. 600 caractères, c'est bien trop court pour remercier toutes les personnes géniales que j'ai pu rencontrer ici. Merci pour la sincérité, la diversité, la confiance, l'acceptation. On a toustes beaucoup appris ensemble. Prenez soin de vous.
une bouée spatiotemporelle

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dragibus
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par dragibus » dim. 09 janv. 2011, 15:32

Je prends le MVLC.
Tyriak a écrit :Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter un MVLC réalisé à 2, par l'inénarrable dragi' et moi-même, modeste petit représentant de la dragibologie, en réponse au sujet imposé par DimoniaK.
Spoiler :
« Et surtout, rédigez le correctement et sans fautes ! Je ne veux pas voir une seule erreur, historique ou orthographique ! »
C'est sur cette dernière phrase de la mère Dragibus, qui n'avait du bonbon que la variété des couleurs, que DimoniaK daigna se réveiller pour enfin jeter un œil au sujet que Son Absolue Chianteté avait balancé sur sa table. Un truc absolument passionnant sur l'impressionnisme. Par passionnant, entendez suffisamment pour en lire les trois premiers mots avant de se rendormir, sans songer une seconde à écouter les élucubrations explicatives qui meubleraient les blancs entre deux sermons, ce jusqu'à la sonnerie.

Arrivé chez lui, Dimo' jeta son sac et son corps engourdi sur le lit. Par curiosité, il songea à sortir le sujet de son trieur, accessoire par défaut de l'élève bordélique, qui n'avait d'ailleurs de trié que le nom.
Finalement, il le lut : Sujet : L'Impressionnisme, une révolution dans l'histoire de la peinture ?. Pour une fois, il eut l'impression de comprendre le sujet. Évidemment, ce n'était qu'une impression, comme les lueurs rougeâtres du ciel aux rayons du soleil levant. Il alluma son ordinateur, en rassemblant ses connaissances sur le sujet. L'époque était délimitée : de 1874 à 1886, ce qui signifiait que c'est pendant la Révolution Française et le règne de Napoléon, qui avait succédé à Louis XIV, mort guillotiné par une pièce à Varennes, en Autriche hongroise. Ce devoir était presque trop facile. Presque, car en tapant « Impressionnisme » sur Wikipédia, il découvrit que c'était carrément un mouvement artistique !
Ah ouais...
Carrément...
Fait ch*er cette prof'...
Et en plus c'est pour lundi...
Deux jours... Dont un au foot et l'autre devant un match de foot.
Tant pis.
Entre les « fait ch*er », les « F*ck » et autres « m*rde », qui tenaient lieu et place de ponctuation chez lui, Dimo' commença à lire l'article. Les idées se bousculaient dans sa tête, tant et si bien qu'elles en ressortaient aussitôt. La soirée allait être longue.
M**de.

Le lundi en question, DimoniaK se présenta en cours les mains dans les poches.
Lorsque sa prof lui demanda son travail, il balança négligemment sur sa table une copie double, dont seule la première page était remplie. Et encore, à moitié, en comptant la place occupée par le sujet. C'est dire combien il s'était foulé...

Madame Dragibus s'approcha de lui, jeta un rapide coup d'œil sur la feuille et haussa un sourcil surpris. C'était une grande femme sèche, aux cheveux noirs et lisses soigneusement tirés en arrière en un chignon sévère. Aucune excentricité dans sa tenue : tailleur gris foncé de coupe hyper classique et chaussures à talons plats. L'archétype de l'enseignante coincée et ultratraditionnaliste.

Elle prit son temps pour chausser ses lunettes sur l'extrémité de son nez pointu et lut les quelques lignes griffonnées à la hâte par DimoniaK .
« Remarquable ! Absolument remarquable, votre analyse sur l'impressionnisme, dit-elle en le regardant par dessus sa monture. Votre travail mérite d'être lu à l'ensemble de la classe, afin que vos camarades puissent prendre connaissance de cette Perle de Culture !... »

Sujet : L'Impressionnisme, une révolution dans l'histoire de la peinture ?

L'impressionnisme, c'est quand on ressent des impressions fortes : on est impressionné.
Pendant la révolution, les gens qui étaient condamnés à mort trouvaient la guillotine impressionnante. On peut trouver plusieurs peintures qui montrent leur visage impressionné.


Toute la classe se tordit de rire pendant un long moment, tandis que DimoniaK affichait un petit sourire narquois derrière un air faussement modeste.

« Monsieur DimoniaK, je suis moi-même très « impressionnée » par la profondeur de votre réflexion et la terrible justesse de vos propos. A tel point que j'aimerais que l'on poursuive ce débat passionnant et « impressionnant » en tête à tête mercredi après-midi dans la salle de permanence. Vous disposerez alors de quatre heures complètes pour me préciser vos « impressions » fortes sur le sujet... Apportez-moi votre carnet de liaison sur le bureau... »

Le mercredi suivant, le pauvre DimoniaK fut bien obligé de se rendre en perm pour recommencer son devoir.
Madame Dragibus l'attendait, toujours sanglée dans le même type de tailleur, mais bleu marine cette fois. Elle devait en posséder toute une collection dans son dressing, d'une couleur différente pour chaque jour de la semaine.
« Vous avez quatre heures pour me faire un travail correct. Je mets à votre disposition quelques encyclopédies de la peinture et des reproductions de tableaux afin que vous puissiez effectuer des recherches et combler votre puits d'inculture, annonça-t-elle d'un ton cassant. Des questions ? Non ? Alors au travail. »


Purée... M*rde... Saleté de devoir. Si seulement j'avais fait le premier plus sérieusement... J'en serais pas là... 'Tain, pas d'idées. Du tout. Ça va venir...ça va venir... Mais il me les faut tout de suite les idées... Argh... J'y arriverai jamais ! Bordel... Impressionnisme... impressionnisme... pffff... elle me les broute, elle ! Comme si j'en avais quelque chose à battre ! Quatre heures pour ça... quatre ?! La journée va être longue... Bon, on a plus qu'à s'y mettre... Impressionnisme... Qu'est-ce que j'ai lu déjà ? Un truc à propos de monnaie non ?

Au bout d'un moment, la prof passa derrière Dimoniak et vint lire par dessus son épaule ce qu'il avait déjà écrit, c'est-à-dire pas grand chose.
« Ah, comme c'est étrange, Monsieur Dimoniak, vous n'avez pas beaucoup avancé. Seriez-vous en panne d'inspiration ? Je vous « impressionne, » c'est ça ? »


Ha ha ! Fais de l'humour ! Vieille bique, va ! Elle me saoule celle là avec ses devoirs et ses exposés qui n'intéressent personne !

- Comment ça j'intéresse personne ?
La voix s'immisça dans l'esprit de Dimoniak, qui releva la tête... Un instant, il eut peur d'avoir pensé à voix haute. Quoique, la prof' n'aurait pas relevé en premier le peu d'intérêt qu'il lui portait.

- Ohé ! Je suis là !
Dimo' tourna la tête. La dame l'interpella alors :
-Monsieur DimoniaK, vous cherchez l'inspiration, le nez en l'air ?
Un peu honteux, il baissa la tête.

- C'est quand même pas possible de louper un truc qui est juste sous son nez ! Rah ces humains !
Le cancre n'en revenait pas : le sujet lui parlait !
- Je sais, ça doit être la première fois de ta vie gnagnagni gnagnagna... Mais bon, t'es coincé, faut bien que je t'aide, non ? Bon, on va commencer...
Cherche tout d'abord les dates de l'impressionnisme : c'est un important mouvement artistique qui va principalement prendre ses marques à la fin XIXè siècle, à travers les pinceaux de Monet, Manet, voire même Degas qui prêta au mouvement des touches exotiques, influencé par le Japon et ses estampes. S'il ne fallait retenir qu'une seule œuvre impressionniste, c'est tout d'abord celle qui se révèle lui avoir prêté un nom qu'il faut analyser : Impression Soleil levant de Monet.


L'ado eut encore un moment de stupeur, qui se traduisit par un arrondissement des lèvres et des yeux donnant à sa face ronde un air encore plus lunaire que d'habitude.
Puis il se mit à gratter furieusement sur sa feuille. Le « devoir » continuait à débiter ses infos d'une voix nasillarde mais rapide, et Dimo', peu habitué à prendre des notes, loupait la moitié des mots.

- L'impressionnisme est un néologisme inventé à partir du titre de ce tableau et devint vite générique pour désigner les tenants de la « nouvelle peinture ». L'oeuvre de Monet est significative à la fois par son sujet, mais surtout par sa facture proche de l'esquisse. On sent dans la touche fragmentée la volonté de rendre l'instant d'une atmosphère particulière, une sensation unique, une « impression ».
- Hey, j'arrive pas à suivre et je capte pas tout !
- Ahah... ! Et c'est seulement maintenant que vous en prenez conscience, Monsieur DimoniaK ?
- Euh... Non... Oui... Enfin, c'pas à vous que je parlais...
- Monet sait que le bonheur ne peut relever que de la plénitude du présent. Il veut prendre, dans les filets de son art, les vibrations de ses impressions, ce présent, qui chatoie sans jamais se fixer comme un être de fuite qui affole son désir par l'épaisseur d'une absence. Barque et soleil se déploient vers nous dans un mouvement qui réconcilie le déplacement dans l’espace et le mouvement dans le temps comme si la peinture présentait la certitude du temps retrouvé dans l’éternité d’un devenir. Rien n’est perdu et pourtant rien n’est fixé par le peintre qui, fidèle à sa vocation d’exprimer une totalité naturelle concrète et sans fin, nous invite à plonger dans sa peinture comme dans une source ponctuée des trois notes de la barque.
- Vous vous parliez à vous-même je suppose... Un sursaut de votre conscience à l'approche des examens...
- Euh... Oui... Non... Attends ! Pas si vite !
- Cézanne préfèrera à la naïveté du panthéisme et à la vanité d'une impossible cueillette du présent sa personnalité comme ascension vers la lumière, certitude de soi, dans un projet, mouvement dont Francis Ponge imprégnera ses yeux d'enfants, au Jardin de la Fontaine, à Nîmes la lumineuse, en levant les yeux vers la Tour Magne baignée de lumière.
- Ne me tutoyez pas !!!

Obligé d'écouter la voix dans sa tête tout en écrivant des mots qu'il ne comprenait pas pendant que sa prof lui parlait et qu'il devait lui répondre, Dimo' commençait à être en surcharge cognitive...
Les lettres dansaient devant ses yeux.
- Excuse... Pan-thé-isme du présent... Ascension du projet... Bob éponge les yeux d'enfants...

Les mots s'étiraient dans sa tête en un long écho caverneux.
- Les impressionnistes vont expérimenter les oppositions de couleurs primaires et complémentaires pour exalter la pureté des coloris.

Madame Dragibus avait commencé à prendre une teinte verdâtre des plus seyantes...
- Le mélange optique dans l'oeil va remplacer le mélange des pigments sur la palette (surtout chez les néo-impressionnistes). La couleur, chez ces peintres, accédait à la primauté des moyens de création. C'est par la juxtaposition des couleurs pures en touches fragmentées qu'ils voulaient arriver à créer ce qui jusqu'alors était attendu uniquement du dessin : la composition, le volume, la perspective, la traduction des émotions.

La pièce elle-même changeait peu à peu de couleur et d'aspect, les meubles se déformant légèrement, les perspectives s'étirant mollement, le tout baigné d'un flou artistique du plus bel effet.


Soudain, il lui sembla que tout était à nouveau normal. Les touches de couleur aléatoires reprirent la place à laquelle elles avaient été empruntées. Les murs se rapprochèrent, leurs faces blanches éliminant la fausseté des perspectives. Devant lui, se tenait une professeur mi-hébétée, mi-mécontente, qui se détourna de lui pour griffonner quelque chose dans un coin de son agenda. Dimo' souffla, et passa sa main devant son front couvert de sueur... Et là, horreur ! Sa main n'était plus qu'un agencement de couleurs primaires, qui semblait ramper le long de son bras dans un nuage du plus bel effet. Dans son crâne, la voix du devoir résonnait :
- Aujourd'hui, et depuis la trentième année qui suivit la fin de son siècle, l'impressionisme n'est plus considéré comme une Révolution dans l'art. Bien que désirant s'affranchir du carcan du passé, il représente pour les plus brillants analystes l'aboutissement, le paroxysme de la représentation réaliste des éléments dont la Nature s'est fortuitement parée. Ce sont ces multitudes de couleurs et de sensations qui viennent combattre la nouvelle invention diabolique qui enlève à l'art une partie de son devoir : la photographie, inventée en 1839, qui mettra à la portée du peuple vulgaire la fixation de la lumière du Monde.
DimoniaK n'en peut plus ! Il est à bout de force tandis qu'il combat la gangrène pixellisée qui remonte jusqu'à son épaule. Il ouvre une fenêtre, à bout de forces ; il irait jusqu'à jeter son appendice pointillisé s'il le pouvait ! La diatribe infernale continue :
- Débouchons enfin sur la conclusion : les rôles de l'Art. L'antique citation latine n'a jamais pris autant de sens qu'avec l'impressionnisme : Placere, Ducere, Movere !, devise que tout artiste, qu'il exerce ses talents dans les images, les lettres ou les sons, se doit de connaître ! Le Placere, la fonction plaire de l'impressionnisme se distingue par sa nouveauté. La distraction du lecteur, si l'on s'en réfère au sens pascalien du terme, est apporté par ce détournement du quotidien pour en faire une oeuvre.
L'élève finit par se rendre compte qu'il ne peut s'en sortir. Il s'avance, chancelant vers sa copie, à peine remarqué par Madame Dragibus qui semble rédiger un véritable rapport à son sujet. Il tente de hurler, mais pas un son ne sort de sa bouche, figée dans un goût horrible de peinture.
- Ensuite, le Ducere, la fonction d'éducation, d'information. L'impressionisme tend aussi à corriger les moeurs de par son attachement aux scènes joyeuses, son éloge constant de la Nature, et sa pureté affichée. Quoi de mieux qu'un Art épuré pour transmettre ces valeurs de tolérance et de solidarité, de beauté coquette et d'organisation aléatoire ? C'est justement cette même pureté qui permet de justifier la dernière partie des fonctions de l'Art : le Movere. L'émotion qui jaillit de ces touches de couleurs, est renforcée par les mélanges incessants dans nos yeux des multiples points de lumière.
Des points de lumière, c'est tout ce que voit Dimo' dans sa lente agonie. Il tente de griffonner un S.O.S. à la hâte sur sa feuille. Il ne sait ce qu'il a écrit, mais il sait que les pixels continuent à recomposer son corps, jusqu'à son cerveau.
- À travers cette démonstration, nous avons pu démontrer que l'impressionnisme n'est pas que...
Ses membres, déjà raidis, deviennent distants, comme s'ils n'existaient plus.
- ...le renouveau de la peinture traditionaliste, mais aussi un constant flux d'émotions puissantes. C'est un Art...
Son corps se disloque tandis qu'il tente une dernière fois de hurler. Sans espoir. Il...
- ...vivant.
...explose.

C'est ainsi que DimoniaK mourut, paix à son âme, tué par son devoir sur l'impressionnisme.
Il est allé rejoindre Monet et Van Gogh au paradis des nymphéas et des tournesols.

Quant à Madame Dragibus, qui était persuadée que Dimo' avait fui par la fenêtre, elle était bien embêtée d'avoir perdu un élève aussi brillant : avant de la quitter, il avait griffonné à la hâte la citation latine des plus grands artistes. Elle l'avait alors découpée et elle la portait désormais tout près de son cœur. Mais, pas de temps à perdre, il fallait se remettre au travail ! C'est ainsi que, vêtue d'un tailleur caca-d'oie, elle venait tout juste de remettre à ses élèves le sujet de leur prochain devoir.
Sujet : le cubisme ou une révolution dans l'histoire de l'Art.
Tyriak a écrit :Enjoy ! Les parties rédigées par dragi' sont en gras ^^
[Insert Me] : La nuit était sombre, très sombre. La puissante chaman Dragibus, venue de temps ancestraux, vociférait des incantations multiples, destinées à invoquer le démon. Tyriak serait bientôt là, reprenant chair et sang, qu'il faille ou non aller les chercher chez d'autres... Le meurtre allait s'accomplir. Le basculement de ce monde aussi.
[Poème] : parodiez la fable de La Fontaine "Le corbeau et le Renard" en utilisant les Pokémon de votre choix. (Évitez de remplacer bêtement par Cornebre et Feunard hein...)
[Braquage surprise] : braquez le château de la Belle au Bois Dormant avec un rouleau de scotch, une console de jeu et un tube d'aspirine.

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Jenn!
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Jenn! » dim. 09 janv. 2011, 20:00

Once upon a Dream
Encore un interminable voyage en avion. Et tout ça pour quoi ? Pour suivre mon beau-père dans un de ses nombreux voyages d'affaires... New-York, Paris, Budapest, Tokyo, Bruxelles, Mexico, Cuba, Hong-Kong,... et j'en passe, bien sûr. je n'ai plus aucuns reperds, je me sens si perdue. Obligée de changer sans cesse de ville, j'en perds mes amis et tout ce que j'y ai construit. En même temps, depuis maintenant trois ans, je ne construit plus rien, justement. J'attends tout simplement ma majorité, un point c'est tout. Je sais très bien qu'à mes dix-huit ans, je partirai, je quitterai cette vie fatigante, je m'en irai ailleurs. Où ? Peu m'importe. Loin, c'est tout.
" Allez, c'bon. Un gros mois et demi à patienter Cocotte, c'pas la mer à boire, non plus... ", me dis-je. " Arf, en plus, une toute nouvelle ville à visiter, c'pas la mort, non plus... ".
Le trajet dura près de onze heures. Onze longues et pénibles heures assise et, même si première classe oblige pour mon beau-père, restez onze assis et vous verrez l'état d'vos fesses, hein, que j'rigole un peu. Soit, trêve de plaisanteries. Une fois arrivée à l'aéroport, ma première réaction fut de pousser un soupire de soulagement. pouvoir bouger mes jambes fait partie de ces plaisirs de la vie dont on ne soupçonnerait pas l'existence.

" Tu veux bien te reprendre un peu, oui ? Cesse donc de faire le clown, veux-tu ? Je refuse que tu me fasses honte devant mes collaborateurs. Franchement, est-ce de ton âge ces enfantillages ? "

Ah ah. Me fait rire ce gars-là. Parce que monsieur à réussis dans les affaires et à plusieurs boîtes dans divers pays et qu'il couche avec ma mère, il se croit permit de me parler de cette manière. Ah ah, toi, tu paies rien pour attendre, au fait...

" Hélas, ô père, en effet, c'est pas d'mon âge tout ça. C'qui est d'mon âge, c'est d'sortir, de faire la fête, de m'amuser, de vivre une passion torride avec un garçon et non pas d'voyager au quatre coins du monde pour te suivre touah et tes projets de mégalomane, c'lair là ? "

J'aime. Ce visage totalement outré. Pendant un moment, j'ai même cru qu'il allait vomir le saumon poché infect servit avec un vin blanc qui l'était tout autant. Oh, là, je jubile en moi. A ce jeu-là, tu sais, c'est moi qui l'emporterai jamais. mon caractère, je le dois à mon père. Maintenant, si tu crois pouvoir me dompter en m'offrant des tonnes d'objets inutiles et en paradant amoureusement avec ma mère, c'est drôle mais, ah ah, tu t'gourres en beauté, mec... Génial, maintenant, tu vas essayer d'm'engueuler, d'me hurler dessus mais, pas d'chance, tes collaborateurs viennent d'arriver et je sais combien tu ne voudrais pas perdre la face devant eux. Une prochaine fois, peut-être ? Allez, je t'achève d'un coup en t'offrant le plus grand de mes sourires qui signifie " perduuuu, try again ! ".

" Aaaah, ma fille, voyons, quel humour as-tu, ah ah ah ! ", me répond-t-il, assez fort pour que ses collaborateurs l'entendent. Puis, plus doucement, presque en chuchotant, " toi, tu vas voir ce soir, ce que tu vas prendre. On en reparlera avec Kristine, tiens ".

Kristine ? C'est ma mère. Une teigne aveuglée par l'argent et le pouvoir. Oh, mais elle n'a pas toujours été comme ça. Quand elle a connu mon père, mon véritable père hein, elle était douce, gentille, elle rigolait pour un rien. En même temps, avec Danny ( c'tait comme ça qu'il s'appelait, mon père ), on aurait eu difficile de ne pas nous marrer. Un véritable clown qui cultivait sa joie de vivre dans notre sourire à moi et à ma mère. Puis, ce jour funeste est arrivé... Un gars, bourrés mort, ne l'a pas vu lorsqu'il sortit de son bureau pour déjeuner. Ce gars était ivre mort alors qu'il n'était pas encore midi... Il l'a accroché, le laissant inerte gisant sur le passage pour piéton alors qu'il continuait sa course. Heureusement, il l'a arrêtée sa course, cent mètres plus loin dans un arbre. Il est décédé sur le coup, lui. mon père n'a pas eu cette chance. Il a souffert pendant une grosse heure et a succombé à ses blessures dans l'ambulance qui le conduisait à l'hôpital le plus proche. Lorsque ma mère et moi étions arrivées aux Urgences en catastrophe après qu'elle m'ait recherchée à l'école primaire, j'avais alors à peine sept ans et pourtant, je savais déjà ce qui ce passait. Alors qu'on avait franchies cette porte, un médecin, gentil homme, nous a arrêté. Il a regardé ma mère et, à ce moment, juste en ayant croisé son regard, j'ai compris. plus jamais je ne reverrai mon papa... Ma mère fonda en larmes, ne pouvant plus se récupérer. Moi, je serrai fort ma peluche contre mouah, un lapin que j'ai toujours et que m'avait offert mon père. A ce moment là, je m'en suis profondément voulue. Pourquoi ? Parce que la dernière chose que j'avais dis à mon père ce jour)là était " papaaaa, n'oublie pas mes Chocapiiiiiiic-euh !! ". Lui m'avait sourit et, dans son habitude de comique, avait alors claqué dans ses mains devant mon nez en me chantonnant " Et paf ! Ca fait des Chacapiiiiik ma petite princesse ! ". Qu'est-ce que j'ai pu rigoler. Je l'ai vu partir dans sa voiture pendant que moi, je rigolait sur la pelouse devant notre maison sous le regard attendrit de ma mère. C'est dingue mais cette époque de paix et d'amour, quand j'y repense, j'ai l'impression que plus jamais je ne pourrai y goûter... Alors, quand le médecin murmura à ma mère que son corps se trouve à la morgue, ni une ni deux je couru dans tout l'hôpital pour trouver cette pièce dont le nom m'était totalement inconnu. Une fois que je l'eus trouvé, coursée par ma mère et trois médecins, je reconnu de suite le corps de mon père car aucun drap de le recouvrait, à la différence des autres corps. Je m'accroupit au pied de la table, attrapa de mon mètre dix sa main glaciale et là, dans un torrent de larme, lui soupira " Je t'aime papa, tu peux te réveiller maintenant, ça fait rein si t'as pas trouvé mes Chocapik, on mangera autre chose, promis ! Réveille-toi papa, tu sais qu'on t'aime alors réveile-toiiii ! ". Ma mère m'attrapa par la taille et me serra dans ses bras aussi fort qu'elle put. Elle quitta la pièce en murmurant elle-même un dernier " Je t'aime mon Amour ". Une fois de l'autre côté de la porte, elle m'expliqua la situation sans entrer dans les détails. Je evais juste savoir que plus jamais je ne pourrai serrer mon père dans mes bras, plus jamais je n'entendrai ses éclats de rire, plus jamais on retrouvera la joie de vivre au sein de notre famille...
Après, plus rien ne fût comme avant. Ma mère cessa d'être cette douce maman attentive à sa famille et devint cette chose aveuglée par l'argent car, comme elle le dit si bien, l'argent fait le bonheur. Et bien non, le bonheur n'a rien avoir avec l'argent. J'ai tout ce dont on peut rêver, possède les derniers objets à la mode dont je n'en ai que faire et pourtant, chaque soir je pleure avant de m'endormir et chaque matin, je soupire de respirer encore... Enfin... Puis, elle rencontra dans une de ces soirées de Gala Dragibus. Un type horrible, trop sûr de lui, abominable... Il séduit ma mère par sa fortune et devint ainsi mon nouveau " papa ". Depuis ce jour, il croit pouvoir me dicter ma vie et tout le reste. Seulement, je le hais. Lui et ses manières. Lui et, malgré tout, ma mère. Pour elle, je ne suis plus qu'un poids qui l'empêche de vivre au mieux sa vie de riche. Mais t'inquiète, bientôt sonneront mes dix-huit ans et bientôt je serai libre de faire ce que je veux. Me foutre en l'air même. Au fait, surtout me foutre en l'air...

Le trajet jusqu'à l'hôtel se fit dans le plus profond des silence. Personne ne dis quoique ce soit. Sil il s'attendait à ce que je lui fasse des excuses, pouvait toujours rêver. Il aurait plus de chance de croire en la p'tite souris qu'en ça, tiens.
Une fois arrivé à l'hôtel, je me suis directement dirigée dans ma chambre. Encore une fois, c'était une suite et encore une fois, j'enviais les gens simples qui prenaient la chambre de monsieur et madame tout le monde... Je claqua la porte derrière moi, pour être sûre que mon père l'entendrait de sa suite. Ca, ça avait le don de l'énerver. Encore un peu plus, quoi. Après avoir scruté la pièce, je sauta dans ma lit et cria dans mon oreiller. Une fois calmée, je sortit de ma poche une montre à gousset où, à l'intérieur, se trouvait une photo de moi et mon père sur ses épaules, souriant comme si plus rien ne comptait autour de nous deux. Une larme coula de long de ma joue et je la refermai d'un coup, la remettant dans la poche de mon jeans. Je me retournai sur le dos, fixant le plafond. Bah, quel mauvais goût cette suite. Au plafond trônait une peinture affreuse d'ange avec tous leur doigt dirigés vers un point sur le mur. Et bien, c'était pas foutu celui qui à peint ça... Après quelques minutes, je me levai, voulant atteindre la salle de bain.

" Aouch...! "

Je venais de trébucher sur un bouquin énorme, assez vieillot qui se trouvait à terre. Bon, je l'avais pas vu en entrant, c'est tout. Je re redressai et le prit dans es main, le feuilletai un instant. Marrant. on y trouvait des dessins d'enfant, mal dessinés certes mais adorables.

" Mais... C'est... "

Je jetai violemment le bouquin au fond de la pièce, le souffle coupé. Ces dessins, ce sont les miens ! Enfin, ceux que j'avais dessiné quand j'étais petite. Mon père me demandait toujours de dessiner l'endroit le plus merveilleux à mes yeux et chaque fois, je lui dessinais le château de la Belle au Bois Dormant, mon film préféré à ce moment-là. Alors, quand je les lui montrait, il me disait toujours :
" Tu vois, là ? Et bien, à l'intérieur de cette pièce, oui, celle qui est la plus haute, et bien il y a un démon. Non non ! Un gentil démon, tout mignon et tout gentil mais lui, il peut réaliser un te tes voeux. mais un seul, hein, tu imagines aussi ? C'est pas le génie d'Aladin non plus. C'est genre, heu, un p'tit chat, tu vois ? Mais au fait, c'est un homme ! Dingue, oui, je sais ! Comment il s'appelle...? Heeeeu... Attends, si je me souviens bien, c'est Sebastian, voilà, Sebastian. Si il existe vraiment ? Bien sûr ! Je ne mens jamais, moi, petite princesse. Et oui, je sais bien que tu n'as pas encore fini tes devoirs. Allez, va les faire et n'oublie pas ce que je t'ai dis, tes dessins ne sont que le miroir d'un monde où rêves et bonheur se côtoient chaque jour. Allez ma puce, va faire tes devoirs maintenant. Oui, moi aussi je t'aime ma petite princesse. Allez, file maintenant ! "
Papa... Tu savais comment me faire rêver, toi... Alors que je regardais toujours avec émotions ce bouquin, les anges au plafond m'interpellaient toujours. Alors, je n'sais pourquoi, j'ai moi-même fixé le point sur le mur. C'est alors que mes yeux n'en revinrent pas. Ce mur n'était en fait qu'une porte ! Je la poussai, doucement et ce que j'y trouvai me laissa sans voix. Je me trouvais au trente-deuxième étages d'un immeuble et là, derrière cette porte, il y avait un autre monde, mon monde. Celui que j'avais tant de fois dessiné... Ni une ni deux j'attrapai mon sac de voyage et passai la porte. J'y retrouvais tout. Des fleures chauve-souris aux bouteilles de soda volantes, tout y était...!

J'y ai marché longtemps, dans ce monde. Et puis, voilà qu'il se tenait devant moi. Le château de la Belle au Bois Dormant... C'est alors que ce que mon père m'avait dit me revint en mémoire. Alors je m'suis mise en route de la plus haute pièce du château. Des gardes empêchaient l'entrée. Et ! J'les avais pas dessinés, ceux-là... Bon, réfléchissons... Je vais escalader la façade nord, c'tout. Une fois arrivée en haut, crevée à cause le l'effort, j'y trouvai sans difficulté ce chat noir. Lui me fixait de ses grands yeux rouges.

" Heeeu, bon, j'sais que tu n'me connais absolument pas et je vais pas te raconter ma vie non plus mais là, j'ai besoin de toi... Tu peux... "

Je n'eus pas le temps de finir que deux gardes suivit de Aurore entrèrent dans la pièce. J'attrapai le chat et sortit de mon sac ma console de jeu que je lança violemment sur Aurore, l'assomment sur place. Bon, ça, c'est faiiiit. Ensuite, alors qu'un garde tenta de m'attraper par le bras je le giflai assez fort pour qu'il bascule en arrière et dans sa chute tomba sur son collègue. Tous deux furent un peu sonnés alors, je leur fis engloutir de force deux cachets d'aspirine, on va dire que même si j'ignorais les effets que ça aurait sur eux, ils devaient se tenir tranquilles le temps que je quittes le château. Et puis, avant de partir, je sortis de mon sac un rouleau de scotch et avec l'enroula autour d'eux avec en prime un bout collé sur leur bouche. Voilà, maintenant, même si ils se réveillaient, ils pourraient toujours tenter de m'attraper, tiens.

Voilà. J'étais à l'extérieur du château avec ce chat dans mes bras. Je le posai à terre et tous les deux, on se fixaient dans les yeux. Je me mis à genou devant lui et, les larmes aux yeux, commença ma tirade.

" Ca va te paraître dingue, moi-même j'ai dû mal à y croire mais voilà. Apparemment tu s'rais un genre de génie, ou démon, ou j'sais plus trop quoi au fait... Et en prime, tu devrais être un homme alors que là, je ne vois qu'une boule de poil... Mignonne, certes mais poilues quand même... Alors voilà, j'sais pas ce qu'il y avait dans c'que j'ai mangé dans l'avion, je crois pas avoir pris une quelconque drogue non plus ou alors je délire. Voilà, je délire... Au fait, tout ça n'est que le fruit d'un rêve, c'est ça...? J'me suis endormie, j'ai pas dû quitter mon lit d'hôtel... Voilà, c'est ça... Bon, ben... non, en fait, rien... Le rêve était marrant, final'ment, j'ai pu, l'espace d'un instant, revivre un souvenir d'enfance, un souvenir d'un jour où j'étais heureuse, tu vois... J'aimerais tant retrouvé ma vie d'avant... Revenir à ce funeste jour et dire à mon père de ne pas partir, de ne pas aller travailler, de rester avec moi et Kristine... Tu vois, je veux de nouveau rire, de nouveau sourire, de nouveau me sentir heureuse de me lever le matin... Je veux redevenir la petite fille de sept ans heureuse et naïve que j'étais... J'aimerais tell'ment, tu vois... "

Je me mis à pleurer à chaudes larmes, toujours sous le regard du chat. Et puis, voilà qu'entre deux battements de cils ce magnifique chat noir venait de se transformer en un séduisant homme au cheveu noir et aux yeux d'un rouge flamboyant. Alors il me sourit. Un sourire démoniaque mais un sourire quand même. Je recula et tombai. Ma tête heurta une pierre derrière moi et je m'évanouis...

" Ma tête... Ouïe... "

" Et bien ma chérie, qu'y a-t-il ? Tu t'es fais mal ? Montre voir ça mon Coeur "

Ma mère se tenait à côté de mon lit. Mais elle semblait différente... Plus jeune, plus belle, plus lumineuse, comme il y a dix ans... Dix ans...? J'ai regardé mes mains. De toute petites mains d'enfant ! Un autre coup d'oeil au calendrier accroché sur ma porte. 9 Janvier 2001. J'ai sauté de mon lit ne laissant pas le temps à ma mère de me retenir et fonça dehors en pyjama. Papa... Tu te tiens là, devant moi, ta mallette en main, les clefs dans l'autres près à partir travailler.

" Alors princesse, tu as besoin de quelque chose ? Je vais sûrement faire des courses avant de rentrer ce soir, alors, si tu as besoin de quoi que ce soit mis-à-part un poney et une couronne, j'urai te le chercher ma petite princesse ! "

" ... "

Les mots sont restés coincés au fond de ma gorge. Alors, ne les trouvant pas, je lui ai sauté dans les bras, le serrant de toute mes forces en pleurant, à la fois de joie et de peur. Il me reposa à terre, me fixa et déposa clefs et mallette à terre aussi.

" Mais, qu'est-ce que tu as ma puce...? Mais, je ne suis pas encore partie voyons ! "

" ... "

" ... Tiens, ça te dirait que si, au lieu d'aller travailler comme un mouton aujourd'hui je restais avec toi et maman et qu'on se faisait un un énooorme chocolat chaud et qu'on le buvait devant un bon dessin animé ? Disons, la Belle au Bois Dormant par exemple ? "

Je crois que jamais je n'ai souris autant de toute ma vie. Je lui ai sauté au cou lui murmurant une série de " je t'aime papounet ". Lui et maman me regardaient un peu perdus et pourtant, eux aussi souriaient de me voir ainsi. Lorsque j'ouvris les yeux, je croisa le regards d'un magnifique chat noir au coin de la rue qui me fixait. Pendant un moment, je cru le connaître.

Le lendemain matin, dans la presse, un article parlait d'un conducteur ivre qui avait perdu la vie en fonçant dans un arbre. Aucune victime n'était à déplorer. Qu'importe, moi, j'étais avec ceux que j'aimais. J'étais heureuse. J'étais plein de vie. La vie me souriait et chaque matin depuis, je lui rendais ce même sourire dès que je me levais...



Et voilou !
Merci de donner votre avis sur le Bar les Gens ;D

[Insert Me] : C'est alors que je m'approchai d'elle, de ses formes si gourmante luisant sous le soleil étincelant de midi. J'ignorais si je devais lui montrer que j'étais là, juste à côté d'elle, que je la sentais elle et son parfum si doux, si fruité, ou si simplement je devais faire demi tour et oublier, oublier qu'en face de moi se trouvait la framboise de mes rêves...
[Poème] :Ah ah, quel genre de poème Grell Sutcliff enverrait-il bien à Sebastian pour lui déclarer son amour, hein...?
[MVLC] : Allez, saurez-vous me tuer avec l'aide d'une pelote de laine et de deux litchis ?
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Dr.Snap
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Re: [Topic Unique] Lyrical or Lyrics?

Message par Dr.Snap » mar. 11 janv. 2011, 00:40

"Votre Honneur, Aaron n'est pas fou ! Je ne l'ai pas tuée !"
"Silence dans la salle ! Procureur Yrche, avez-vous quelque chose à ajouter ?"
"Oui, Votre Honneur. Une preuve décisive ! Cette coupe de fruits ! Le sang de la victime et les empreintes du témoin y ont été trouvées. Et leur position ne laisse aucun doute.
"En effet, Procureur...Très bien. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je déclare l'accusé coupable du meurtre de Jennifer McAllister !!

"La séance est levée."

Sweet Dreams


Comment ai-je pu en arriver-là ? Que suis-je devenu ? Que m'arrive-t-il ? Je deviens un monstre...Un monstre...Sanguinaire...Pourquoi ai-je fait ça...Je ne sais pas...Je ne sais plus...Quarante ans de peine de prison...Qu'est-ce qui m'a pris ? Et tous les soirs à me répéter ces mêmes questions existentielles...Qui suis-je ? Où cela va-t-il me mener ?...

Il y a quelques années, alors que je marchais dans la rue, tout à fait normalement, je me suis fait agresser. Par deux. Non. Trois types costauds qui m'ont matraqué avant même que je ne puisse dire un seul mot. Tout ca pour les cinq euros qui traînaient au fin fond de mon porte-feuille. Non. Sept euros. J'ai oublié la pièce de deux. Il m'ont laissé là, dépouillé, délaissé dans la boue de cette sombre ruelle...Tant mieux. Non ! Non, pas tant mieux. Oh de toute façon, à quoi bon...
Je n'ai pas bougé. Je n'ai plus respiré. J'ai baissé les bras. Je me suis laissé mourir. Non ! Pas mourir ! Pas mourir ! J'ai abandonné tout...un peu d'espoir. Un peu. Et alors que je désespérais lamentablement sur mon sort désespéré, un signe est apparu. Non. Un miracle. Un don du ciel. Une idylle.

Une dame m'a vu pataugeant dans la boue et la crasse du bitume et a décidé de me venir en aide. Pourquoi...Non ! J'ai accepté ! Oui, j'ai accepté...Elle m'a aidé à me relever. Je ne me sentais pas bien. J'avais mal partout. Surtout à la tête. Non ! Pas la tête. Juste une migraine. Une migraine. Épouvantable...
C'est donc dans ce tragique concours de circonstances que je fis la connaissance de Jennifer McAllister, une très belle dame blonde au visage puissant et positif, dans un superbe manteau de fourrure...Je pourrais même pas m'en payer un poil...J'ai plus rien de ma vie...Je suis foutu...Non. Déprimé. C'est tout. Ca va aller...

Quand elle m'a demandé mon nom, je n'ai rien dit. Je ne m'en rappelais peut-être pas. Ou alors, je ne voulais pas le dire. Non. Je ne pouvais pas. Il ne faut pas. Surtout pas. Après mon long silence glacial, elle décida qu'il fallait que je voie quelqu'un...Pourquoi ils pensent tous ca...Je peux me débrouiller seul...Seul...Non. Il faut que je m'en sorte. Il me faut de l'aide. Oui, quelqu'un peut me sauver ! Quelqu'un peut me faire revivre !

Jennifer décida de m'amener chez elle, dans sa superbe maison. Non. Immense. Oui, très grand. Gigantesque. Et elle me présente Mick, son mari, et Doug, son fils de sept ans. Non. Huit. Huit ans et cent vingt-sept jours. Ils me regardement bizarrement. Ils me déshabillent du regard. Ils me hantent ! Non. Ils veulent m'aider. Ils veulent que je sorte du noir. Oui, de l'aide.

J'ai ainsi vécu deux ans avec cette famille qui m'a très gentiment acceuilli. Vu que je ne leur disais presque rien, ils ont décidé de me trouver un nom. Non. Il ne faut rien leur dire. Ce sont des ennemis ! Non ! Ils veulent m'aider !
Ils ont ainsi décidé de me nommer Aaron. Ca me va.
Ils veulent m'apprivoiser. Ils veulent faire de moi leur esclave ! Non ! Ils veulent m'ai-der !

Ils ont également tenu à me sortir de la misère. Non. Du calvaire. Oui, une douleur qui me ronge de l'intérieur...jusqu'à l'extérieur. C'est insupportable. Je vais en finir. Non ! Pas mourir !
Ils m'ont alors offert de nombreuses visites chez de nombreux médecins, docteurs et psys en tous genres, tous me disant que j'étais un phénomène de foire...Non. Pas du tout. Un cas intéressant. Voila. Mais j'ai toujours mal...

Jennifer a vraiment un coeur en or...

Un beau jour, des mois ayant passé, avec les nombreux traitements, j'allais un peu mieux. Non. Mieux. Mieux que mieux. J'avais retrouvé le moral.
Si bien que la famille décida de m'emmener avec elle, à un gala que tenait une riche veuve du nom de Margaret McGuist. Dans une grande maison. Non. Une somptueuse villa de rêve. Et la fête avait lieu dans le grand salon de réception où se tenait sur les côtés un superbe buffet de roi, au fond, de grands musiciens classiques, et au centre, une piste de danse très snob sur un grand tapis rouge où des gens dansaient. Sans me dévisager ! Étais-je devenu normal ? M'avaient-ils corrompu à leur société ? Non. Ils sont gentils. Ils sont gentils avec Aaron.

Jennifer a préféré que je n'interfère pas avec ces gens. Non. Ces hautes personnes de la société. Elle m'a mis à l'écart près du buffet. Mes yeux me guident vers ce labyrinthe de nourriture de luxe et je ne peux m'empêcher de goûter à...ca. C'est pas mal. Non ! C'est la meilleure chose que j'ai jamais mangé ! C'est trop beau pour être vrai...Ces aliments sont drogués ! Non ! Ils ne droguent pas Aaron ! Aaron n'a rien fait de mal ! Il a juste gouté...

Une bouchée. Puis deux. Quatre. Une dizaine. Je ne peux plus m'arrêter ! Ils me droguent ! Non ! Si ! Nooon ! Ils ne sont pas méchants ! Ils ne veulent pas de mal à Aaron.
Ces aliments de choix...des crevettes parfaitement alignées à la terrible mayonnaise exquise, en passant par ce divin champagne millésimé, ces pinces de crabe si tendres et séduisantes, ces tomates confites pulpeuses, ce homard parfait, cette pastèque sculptée, ce poulet rôti au miel d'acacia, ces volailles juteuses, ces viandes, ces poissons, me dis-je en voyageant dans le buffet, ces jus, ces sauces, ces pommes, ces poires, ...Et soudain, mon sang ne fit qu'un tour.

C'est alors que je m'approchai d'elle, de ses formes si gourmandes luisant sous le soleil étincelant de midi. J'ignorais si je devais lui montrer que j'étais là, juste à côté d'elle, que je la sentais elle et son parfum si doux, si fruité, ou si simplement je devais faire demi tour et oublier, oublier qu'en face de moi se trouvait la framboise de mes rêves...

Je saisis le fruit charnu entre mon pouce et mon index. Je le porte à mes lèvres. Quelle délectation ! Quel fruit...Non ! Quelle perfection ! Quelle délicat goût subtilement sucré et doux sur mon palais ! Quelle révélation ! Quel bonheur ! Quel paradis ! Quelle famille ? Quoi ? Non ! Pas moi ! Pas mourir ! Pas maintenant ! NOOOON !

Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Apparemment, en y réfléchissant bien, je crois bien avoir pris la coupe renfermant les framboises et avoir violemment heurté Jennifer avec. Je me souviens de sa tête vide. Non. Livide. Sa tête inanimée et son corps s'effondrant au sol. Non ! Pas mourir ! Pas mourir ! PAS MOURIR !!!

....

J'ai fui. J'ai été lâche. Mais j'ai bien fait, j'ai échappé à l'esclavage. Non ! Elle voulait m'aider...ils voulaient tous m'aider...Ils voulaient tous aider Aaron...Ils aimaient bien Aaron...Aimer Aaron...Qu'est-ce que j'ai fait ? Je cours en titubant vers ma ruelle,loin de ceux qui voulaient me torturer. NON ! M'aider ! Me sauver ! Me soigner ! Faire de moi un animal. Non ! Un homme normal ! Un esclave ! Non ! Un homme malhonnête et fourbe. Un criminel ! Non ! Un homme bien !
Je me recouche dans ma ruelle. Elle n'a pas changé. Et je vais mourir. Non ! Pas mourir. Dormir. Faire un somme. Rien qu'un somme. Et après, j'irai au paradis...

"Lâchez Aaron ! Mais qu'est-ce que vous f...NOOON ! Pas mourir ! Pas mourir ! Pas le chariot de l'enfer ! Non !!!", ai-je crié à pleins poumons aux gendarmes qui m'ont retrouvé, arrêté et emmené au poste...

Voilà où j'en suis...J'ai peut-être tué Jennifer. La seule personne qui a pris soin de moi. Je suis un monstre...mais c'est bien fait pour elle. Elle voulait du mal à Aaron ! Non ! Elle voulait mon bonheur ! Elle voulait que j'aie une vie normale...
Maintenant Aaron est derrière des barreaux rouillés...Aaron va se coucher. Aaron va dormir. Et Aaron ne va pas se réveiller. Aaron va mourir. Non ! Pas mourir ! Pas mourir !
....
Oh, de toute façon, à quoi bon...Mourir...J'irai au paradis...Un dernier rêve...
Spoiler :
Non...je n'ai pas tué Jennifer. Non, c'est impossible. Je ne pouvais pas. Il ne fallait pas. C'est la framboise ! C'est cette délicieuse framboise qui l'a tuée ! Aaron avait renversé du jus partout et elle a glissé vers un des coins de la coupe et elle est morte. Non ! Pas mourir ! Pas elle ! Noooon ! Pas ma...ma...

...

...maman...
_______________________
[Insert Me !!] Vous devrez insérer le passage suivant :
La pierre cubique continua de s'effriter et céda sous le poids de l'arche. L'ensemble de l'ancienne cathédrale se mit à vaciller, et de larges pierres tombaient du plafond. C'est alors que Vivi eut une idée fantastique !

[ID] Vous êtes entré on ne sait comment dans une faille spatio-temporelle qui vous a mené en l'an 3510...sur une île de la taille de New York, seule survivante du réchauffement climatique ! Revenez à votre époque avec une pile de zirconium, un sabre laser et un chat cyborg.

[MVLC] Tuez-moi dans un train. Vous ne pouvez pas utiliser de verbes !
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