Puisque c'est comme ca, je vais te tuer
L'histoire se passe dans une époque...comment dire...très chaotique. Dans le présent. Et oui. Bref, ca se passe actuellement, comme ca pourrait se passer demain. Mais ca s'est passé avant demain vu que Ace, bah il est déja mort.
Vivant dans une ville de rase campagne s'appelant Sainte-Marie-Bulgare-les-buissons, Ace était un inventeur. Un inventeur complètement fou, dont les inventions douteuses avaient des conséquences bizarres dans les 5 kilométrès à la ronde autour de son laboratoire où, heureusement, il n'y a aucun habitant.
Ace s'éclate donc à inventer des choses complètement folles, comme son régulateur zombulatoire, sa diffamateuse à tranche-rondelles ou encore une de ses préférées, la tricoteuse-tondeuse à double hélice transversale. Mais aujourd'hui, Ace avait un nouveau projet...
Ace avait réussi a canaliser l'énergie de l'antimatière. Concrètement, il avait réussi à créer ce qu'il appelle le barbluon Ace-1, une sorte de portail qui donnerait sur un univers parallèle. Et ca marche !! Tout fier de sa trouvaille, Ace lance un gros "Eureky" (car il était...disons spécial) et se lance dans son portail.
Ace découvre un monde étrange, une vaste prairie où tous ses fantasmes, ses envies et ses désirs étaient existants ! Des arbres gorgés de Coca, des animaux bizarres dégoulinants de Nutella, des rivières de crème patissière, sans parler de plein de jolies filles séduisantes et attirées par lui, des murs en gateau...Bref, c'est une véritable utopie que Ace a trouvé là.
Alors qu'il explore ce monde étrange mais merveilleux, Ace, tout content, réalise qu'il va pouvoir avoir tout ce qu'il veut dès qu'il le veut, et au fur et à mesure qu'il avance, il s'apercoit que la route est faite de tablettes de chocolat...Et Ace ne peut s'empecher de le gouter, bien sur
Quand soudain un petit lapin en chocolat l'appelle et l'amène jusqu'à une autre zone du monde utopique ou poussent par milliers sur des kilomètres des bonbons, des esquimaux, et des barres glacées (ou comment placer un Snickers dans une histoire pareille xD).
Ace commence alors un véritable parcours gastronomique à base de tous les aliments qu'il adore, et au milieu d'une tablette de chocolat extra grasse et sucrée mais qui le ferait maigrir (car nous sommes dans une utopie, ne l'oublions pas !) le lapin veut lui faire une surprise : il lui dit que s'il continue à manger du chocolat, des bonbons et tout ce genre de choses comme ca, il recevrait un super-pouvoir, comme il en rêvait quand il était petit !! Ace se voit déja en train de voler ou de traverser les murs tout en mangeant des tas et des tas de chocolats...
Soudain la terre se met à trembler. Ace demande au lapin ce qui est en train de se passer. Il lui dit que c'est son super-pouvoir qui arrive, et que ca fait toujours comme ca.
Ace se demande pourquoi ca ferait
toujours comme ca, étant donné que c'est
son utopie...
Mais le portail qui l'avait emmené la-dedans avait un défaut minime quant au super-pouvoir...
Alors que Ace était assis par terre, les mains et la bouche pleins de chocolat, une ruée immense et incalculable se dirige vers lui à une vitesse fulgurante. Ace se demande ce que c'est quand 3 secondes plus tard, il est happé et piétiné...par la ruée de chèvres qui vient de passer. Le lapin lui confirme que c'est bien son super-pouvoir. Là était le bug du portail Ace-1...
Ace est donc mort dans son utopie, piétiné à mort par des chèvres de barbe à papa qui lui livraient le pouvoir de voler et dont il n'a pu échapper que sur quelques dizaines de mètres...
Bizarrement, dans sa dernière vision, il a vu son utopie devenir un champ macabre et marécageux, sombre et froid, pourri, ....et s'est vu partout, à gauche, à droite, partout, il a vu des doubles de lui en train de mourir. Quelle ironie.
Peu après sa mort, le portail s'éteint et se ferme. Cinq heures passent jusqu'à l'explosion du portail et donc, du laboratoire de Ace...
Des paysans du coin qui avaient entendu une déflagration ont retrouvé un squelette et un crâne rempli de chocolat...
L'autopsie a révélé qu'il s'agissait d'un meurtre, et que le coupable n'était pas plus haut qu'un lapin en chocolat...
Pfou
Tuez-moi avec une ampoule électrique, sans la casser, ni l'allumer.