ETUDE DE TYPE : Dragon
Posté : mar. 24 avr. 2012, 18:38
Le Type Dragon
Epic type is epic

Epic type is epic

Le type Dragon, c’est bien plus qu’un simple type. Il ne s’agit pas d’une affaire de forces, de faiblesses, de movepools, avoir un dragon à son service c’est juste COOL, excusez-moi du peu. Du sacro-saint Dracolosse au décharné Kyurem en passant par Libegon, on a tous rêvé, en tant que gosses, d’avoir une de ces créatures à nos côtés.
Mais il ne s’agit pas de s’écarter de notre vocation scientifique pour laisser les larmes et les souvenirs prendre le pas sur le froid domaine de la Science (d’ailleurs on reviendra sur le froid plus tard). Aujourd’hui, chers confrères, on ne va se poser qu’une seule question : qu’est-ce qui fait un Dragon ? Est-ce une simple particularité morphologique ? Un métabolisme incongru ? Un caractère mental commun ? Chaque chose en son temps, on va y venir.
I. Introduction
Un bon raisonnement est un raisonnement clair et ordonné. On séparera donc cette analyse en deux parties distinctes :
- Les caractéristiques de nos amis les écailleux.
- Les conséquences de ces mêmes caractéristiques en situation de combat.
Bien entendu, il va de soi que tout cela reste du strict domaine de l’observation et de la prise de note, et qu’il n’est pas impossible qu’une avancée pokéscientifique majeure vienne bouleverser cette théorie.
II. Tu seras un Dragon, mon fils
Trois critères peuvent servir à un zoologue pour identifier un Pokémon susceptible de porter le type « Dragon ». Il ne suffit pas de se balader avec une paire d’ailes et des écailles pour recevoir cet honneur, d’une manière générale la majorité des Draconiques remplissent deux particularités bien définies.
a) Un colosse aux pieds d’argile
Le mot « Dragon » évoque une créature de cauchemars, crachant du feu par ses naseaux et réduisant des chevaliers du moyen-âge en kebab. Il y a un fond de vérité derrière chaque histoire, et il paraît aujourd’hui évident qu’un Dragon, quelle que soit sa croissance, possède une masse musculaire élevée. A l’instar des types Combat qui acquièrent leur force avec une discipline et un entraînement rude, chez les Dragon cette capacité est innée et il est fort probable qu’un spécimen tout juste sorti de l’œuf puisse vous prendre par surprise. Des études de cadavres ont révélés un système sanguin dense, des muscles « sur-développés » et un réseau nerveux compact. Le tout donne non seulement au Pokémon une force physique conséquente lui permettant de soulever une personne dans les aires à un très jeune âge, mais aussi d’excellents réflexes. Certaines familles de Pokémon ont évolués en perdant de la masse musculaire, se rendant certes plus rapide et agile, mais réduisant du même coup leurs capacités physiques, l’exemple le plus connu étant Dracaufeu, dont les ailes ne servent guère plus qu’au vol solitaire.
Évidemment, qui dit « Dragon » dit « Voler », et pour compenser cette « prise de poids » relative aux muscles, les os des Draconiques sont creux. Bien que très solide, leurs poids reste plus faible que l’on pourrait le croire et un véritable commerce parallèle s’est développé autour de ces modèles de fiabilité impossibles à reproduire en laboratoire. Il est très possible que votre batte de base-ball dernier cri soit en faite un fémur de Dracolosse légèrement customisé…
b) Gardons notre sang-froid
Si vous pouvez marcher aussi bien sous une pluie battante que sous un soleil de plomb, c’est en partie grâce à votre température corporelle élevée (37,5 °C) qui est relativement insensible aux changements de température. Bonne nouvelle, votre sang ne risque pas de brusquement geler dans vos artères si le thermomètre passe dans les négatifs pendant quelques jours. Pour les Dragons, c’est une autre histoire. Dans leur veine coule un sang « froid », à l’instar de certains reptiles. Il n’est bien sûr pas question ici d’un véritable liquide frais et désaltérant, mais plutôt d’un sang se réchauffant à la température ambiante. Sans entrer dans les détails barbants, comprenez qu’un Dragon se prélasse au soleil pour recharger ses batteries, et se cache dans un terrier douillet lors des grands froids.
Ce « mode de vie » particulier est considéré par les biologistes comme beaucoup plus économique pour le métabolisme de la bête, qui a déjà assez de mal à approvisionner toutes les cellules. Si l’on considère le fait qu’on rencontre essentiellement les Dragons dans les régions équatoriales et que la majorité d’entre eux puissent produire une flamme décente pour allumer un arbre ou deux, on comprend mieux ce choix évolutif. Si vous posséder un Dragon domestique et que vous prévoyez d’aller faire un séjour au ski, emportez plusieurs dizaines de bouillottes dans vos bagages, il ne s’agirait pas que votre protégé tombe en catalepsie au milieu d’un schuss.
c) Ce qui ne te tue pas te rends plus fort
Si la masse musculaire et le sang froid sont deux particularités distinctes, une troisième caractéristique vient s’ajouter pour compléter cette -rapide- analyse du type Dragon : un épiderme d’un genre unique. Certes, le caractère écailleux de certains Pokémon sans rapport avec les Dragons n’est plus à démontrer (on songera à Léviator, Bastiodon, et tant d’autres dont la « peau » offre une excellente protection), mais une particularité des écailles Draconiques attire l’attention.
Remontons un peu dans l’histoire, au temps des chevaliers et des légendes. A l’époque, les Pokémon Dragons étaient considérés comme d’excellents gardiens de trésors, et les monarques s’arrachaient les plus beaux spécimens pour les placer dans leur salle du coffre, en vue d’une possible invasion ennemie. Soumis à des conditions particulières (manque d’oxygène, taux élevé d’impuretés dans l’atmosphère), la peau des Dragons devient poreuse, et se transforme donc en véritable éponge. L’oxygène est filtré et distribué aux cellules environnantes, un plus intéressant lorsque la respiration seule commence à être débordée. En roulant parmi les divers lingots et bijoux, les Draconiques dressés devenaient littéralement une partie du trésor, qu’ils défendraient pour leur maître jusqu’à la mort.
Certes, de nos jours voir un Dragon se balader avec l’équivalent d’une Bicyclette collée sur le ventre est excessivement rare, mais cette faculté a été conservée envers et contre tout, permettant notamment une grande autonomie sous-marine à ces créatures, l’épiderme tout entier agissant comme des branchies.
d) Un rapide résumé
Pour ceux qui dormaient au fond, je vous fais la version courte à noter dans vos cahiers : retenez que trois caractéristiques définissent un Dragon, bien que la possession de seulement deux d’entre elles puisse justifier l’acceptation à ce groupe :
1- Masse musculaire élevée et os creux
2- Sang froid (poïkilothermie pour les courageux).
3- Épiderme soumis à des changements de texture pour s’adapter aux conditions du milieu.
Tout cela reste assez confus et très théorique, ainsi on va maintenant partir « sur le terrain », comme les grands hommes de sciences que nous sommes, pour observer les Dragons dans des conditions réelles, et pas par le biais d’un quelconque microscope.
III. Forces, faiblesses, attaques et ketchup-mayo.
Il est temps de passer à la dernière partie de notre exposé, plus pratique que la précédente. Via les caractéristiques listées ci-dessus, on va voir jusqu’à quel point on peut s’en servir pour trouver des explications aux capacités de nos « sujets ».
a) Stronger than you, faster than you, in short better than you
Un Dragon possède comme atout sa résistance aux trois “éléments” de base, à savoir Feu, Eau et Plante. La supériorité au Feu s’explique facilement par le sang-froid (au sens propre) des Draconiques, la chaleur ayant un effet bénéfique sur leur organisme, la salamandre n’a-t-elle pas la capacité d’être invulnérable aux flammes dans de vieilles légendes ? L’épiderme incongru des Dragons se rit également des jets d’eaux, qu’importe lorsque l’humidité ambiante déclenche les incroyables talents de ses pores ? Enfin, les attaques de type Plante, visant principalement à pénétrer sous la peau pour s’y accrocher et s’y développer, risquent fort de s’arracher les feuilles devant la dureté de sa peau lorsque les conditions lui sont favorables.
Il faut également noter que les Draconiques sont relativement insensibles à l’électricité. Il semblerait que l’explication vienne des composants de leurs propres os/ griffes, modelés dans une matière isolante semblables à de la céramique, et recouvrant les parties exposées de leurs dermes. Un tel exosquelette réduirait l’impact des chocs électriques sur le système nerveux, favorisant le vol lors des orages violents et autres conditions extrêmes.
b) Il faut bien un talon d’Achille
Vous l’aurez deviné, le système sanguin des Dragons est particulièrement sensible à la température, et dans le pire des cas un choc thermique peut conduire à une paralysie temporaire, voire à la mort. Une température tropicale est idéale, mais la plupart des spécimens restent sensibles aux grands froids Pour cette raison, un Dragon doit ABSOLUMENT être tenu à l’écart de la glace, sauf si vous voulez vous retrouver avec une mauvaise imitation de Kyurem, dont le froid intense régnant dans son environnement le prive de sa propre liberté de mouvement.
Fait assez rare dans le monde Pokémon, deux Dragons se combattants recevront tout deux d’importants dégâts, là où la plupart des Pokémon de même type auront tendance à ne peu souffrir de leurs blessures causées par leur propre race. Il semblerait qu’au gré de l’évolution, tout les Dragons aient conservés un point faible particulier, situé à la base du cou. De surcroît, ils sont conscients de cette faiblesse et tenteront de protéger cette partie de leur anatomie lors d’un combat, tout en concentrant leurs attaques sur le propre cou de l’adversaire, lorsque celui-ci en a un. Des zoologues ont observés des mères Drattak mordre leurs petits à cet endroit, on suppose qu’il s’agit d’un modèle primitif d’éducation.
c) DRACORAAAAAAGE
Au début du millénaire dernier, on considérait les attaques de type Dragon comme la fusion entre deux éléments : le Feu et le Vent. Il est vrai que des attaques telles que Dracosouffle ou Dracocharge pouvaient prêter à confusion, mais aujourd’hui on peut se permettre une analyse plus précise. Suite à une série d’analyse de combats, des chercheurs ont postulés que les Dragons mettaient à profit leur force musculaire et leur poids relativement léger pour attaquer l’ennemi sur 360 degrés. Leur capacité pulmonaire importante (nécessaires aux vols en altitude) leur permettrait également de lancer des attaques de « souffle » puissants, toutefois il ne s’agit pas d’une caractéristique propre aux Dragons, et on peut les comparer aux techniques de jets de flammes des Pokémon Feu. Ainsi les Draconiques privilégieraient leur vitesse pour infliger des dommages certains à leurs adversaires, mais il est noter que les matériaux plus résistants que la chair seule, comme les carapaces des types Acier, leur pose de sérieux problèmes et les forcent à réfléchir à de nouvelles stratégies d'attaques, moins portées sur le contact physique.
Il s’agit de la fin de cette conférence et j’espère vous retrouver une nouvelle fois dans ma salle pour de nouvelles théories géniales et visionnaires et bien présentées et agréable à écouter / lire / regarder en vidéo.