Message
par Pod607 » dim. 01 janv. 2012, 16:09
Tétralogie Batman :
Huhu, grandeur et décadence d’une icône du cinéma des années 1990.
Me suis acheté le coffret DVD l'autre jour, j’ai fait une folie en faisant mes courses de Noël, donc me suis enchaîné les quatre Batman pendant la soirée/nuit.
Batman (Burton, 1989) :
Celui-ci manquait à ma culture, et c’est bien dommage. On avait encensé la performance de Heath Ledger en Joker, mais Jack Nicholson avait déjà placé la barre très haut (« Have you ever danced with the devil at the pale moonlight ? »)
J’ai adoré aussi Michael Keaton, ses mimiques et son jeu de gestes en Batman, ça donnait un caractère au personnage.
Du bon Burton. On regrette juste un peu les effets spéciaux de l’époque, les décors projetés et le corps qui crame en hors-champ qu’on remplace par un mannequin diantrement mal fait, c’est dommage.
Batman returns (Burton, 1992) :
Oh GOD, Michelle Pfeiffer est ÉNORME en Catwoman. Danny DeVito démérite pas non plus en Pingouin. Et Keaton, qui reprend son jeu du précédent.
Sauf qu’en plus, Burton s’est lâché sur l’ambiance, et a décuplé le budget effets spéciaux. L’atmosphère est bien plus sombre et plus Burtonesque que le précédent, et cette fois-ci, les décors suivent.
Sans hésiter, le meilleur Batman.
Batman Forever (Schumacher, 1995) :
Euh. Bah là, tout de suite, ça change. Je sais pas trop quoi en penser, de ce film. En fait, j’aurais pas vu le suivant dans la foulée j’aurais taxé celui-ci de gros nanar. Mais en fait après avoir vu l’autre, j’aime à penser qu’il est récupérable. Première chose qui saute aux yeux, c’est le style kitsch-plastique-coloré. Bah au final, ça donne quand même un style assumé et tenu tout au long du film, et après avoir vu le film suivant, on se dit qu’il faisait finalement pas si mal aux yeux. Le casting est très bon, même si je supporte pas la sale gueule de Chris O’Donnel qu’on voit tout le temps. Val Kilmer, s’il a un jeu beaucoup plus plat que celui de Keaton, a juste trop une bonne gueule pour un bon Bruce Wayne. Et Jim Carrey au meilleur de sa forme, juste après The Mask, et Tommy Lee Jones, et bah ça en jette.
Bon, le scénario, les effets spéciaux et la BO sont catastrophiques, mais on a droit à tellement pire dans le Batman de 1997 qu’on n’y fait même plus attention <3
Batman et Robin (Schumacher, 1997) :
Hm, je peux pas parler de ce film sans une pensée pour Uma Thurman.
Quand on me dit Uma Thurman, je pense aux Liaisons Dangereuses de Frears, je pense à Kill Bill, et j’ai mal pour elle rien que de me dire qu’elle a pu faire ce film entre les deux.
C’est con, parce qu’à part elle (Et Michael Gough, bien sûr. Michael Gough dont on sent d’ailleurs qu’il n’a plus rien à foutre de son rôle dans un film pareil x) ), tout le gratin (George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Alicia Silverstone et cette tête à claque de Chris O’Donnel…) est réuni pour faire un bon casting de nanar.
Mais ahlala, par où commencer ? Y’a tellement de scènes cultes. Uma Thurman qui se fait tuer en se faisant jeter trois éprouvettes sur la gueule, mais en fait non, elle fermente toute une nuit dans le jus d’éprouvette et se relève, le lendemain matin, toute fraîche, avec une nouvelle coiffure, un nouveau maquillage et des nouvelles fringues, et peut ainsi se venger du vilain professeur en l’embrassant, car comme chacun le sait, y’a un proverbe qui dit « Qui dans le jus d’éprouvette la nuit a passé, au matin se réveille avec les lèvres empoisonnées ». Le tout dans un décor propice à une Gay Pride pour oiseaux tropicaux, cela va de soi.
Ah oui, puis en partant pour aller détruire Gotham City, elle embarque quand même Bane, en passant, c’est toujours pratique d’avoir un Bane sur soi. Alors, je sais pas ce que les scénaristes ont fumé avant de créer ce personnage de Bane, mais je connais des cartels en Colombie qui vont vouloir s’approprier la recette.
Rappel pour les profanes : Bane est un terroriste psychopathe génie de la stratégie militaire, qui en plus s’injecte un venin pour décupler sa force qui déjà était pas banale, et a un charisme à faire passer Hannibal Lecter pour un agneau silencieux. (D’ailleurs il sera bien badass dans The Dark Knight Rises, j’ai bien l’impression <3)
Alors, il va falloir m’expliquer qui est ce croisement entre un mauvais catcheur et un blob vert, doté du même QI que le scénariste du film (Ah tiens, la boucle est bouclée, ceci explique peut-être cela), qui porte le même nom que Bane. Et je parle pas de la scène où il est vaincu par Robin. En fait, il suffit de donner une pichenette du pied sur le tuyau qu’il a à l’arrière de la tête pour qu’il se dégonfle comme une baudruche. Honnêtement, j’ai ri.
Ah, et Batgirl. Alors, le pitch, c’est que Alfred est mourant, mais il réussit quand même à fabriquer en loucedé et en quelques jours costume et équipement complet sur mesure pour sa pétasse de nièce, qui va aller faire la maline pour sauver Batman qui, comme chacun le sait, est prêt à accepter n’importe quel bouffon en costume dans son équipe. OUATE IS ZE FUQUE ?!
J’pourrais encore parler longuement de la BO inexistante, des effets spéciaux en carton-pâte, des déc… Ah bah non y’a pas de décor, juste des toiles de fond qui représentent, selon la scène, soit un vide intersidéral (Lulz Gotham City, trois pauvres bâtiments.), soit l’œuvre de quelqu’un qui serait le fruit des amours secrètes entre Valérie Damidot et un perroquet sous psychotropes.
Mais j’arrive en fin de page Word et si je continue ça va faire moche :]
Hullabaloo a écrit :Ah Pod, mon amour.
PalkiaPeårl a écrit :Vous ne battrez jamais Pod à son propre jeu. Si il dit que c'est pas ça/que ça a rien à voir/whatever, c'est qu'il a raison. Et vous ne pourrez rien y faire.
Et je rappelle à tous mes fans qu'ils peuvent aller lire
mes critiques cinéma parce que voilà.
CA : 2492 - 4279 - 9345
(Si quelqu'un peut me dire quels pokés j'ai dans mon safari...)