Sequel
Un éclair trancha le ciel noir, où même la lumière de la lune ne s'y aventurait pas. Des immenses fumée noire couvrait une petite crique au falaises tremblantes qui s’émiettaient tandis que la lumière s’effaça de nouveau.Alors un craquement terrible finit de secouer terre et mer dans un fracas terrible. La puissante onde, dans la pénombre, balaya sur son passage les flots déchaînes et saccagea par sa puissance les terres, entraînant bourrasque puissantes qui se heurtait dans l'obscurité au roc, et qui par saccade laissaient une trace dans la chair du granit.Lorsque les rafales se firent plus calme, le ciel se révéla alors. La lune inonda les lieux d'une lumière purificatrice qui calma les troubles, laissant au temps le soin de panser les blessures.Tandis que d'autres astres se révélaient alors plus nettement et sembler vouloir rivaliser avec l'astre lunaire, une ombre se dressa, inconnue, sortant tout droit du rivage.Les astres fixèrent alors leur lumière sur ce mystère.
Allongé sur le sable était allongé une puissante créature bleuâtre à l'allure batracienne. Pourvu de puissants avant-bras aux muscles saillants et solide pâte arrière déchirés, dont les articulations étaient marqué par des tâches orangés parfois remplacés par des plaies ouvertes, ainsi que d'un puissant thorax blanchi et marqué de terribles coups, la bête gisait sur le sable.
Le vent caressa alors d'une brise légère du haut du dos musculeux et ravagé par les vagues jusqu'au bas du postérieur où une nageoire dorsale rigide ne semblait fléchir. Immobile.
Alors une vague légère remua le corps laissant apparaître son crane chauve orné de deux nageoires, ses branchies orangés, ses pattes, son corps, tous immobiles.
Le torse du Laggron ne bougeait pas.
Le temps alors sembla se figer.
Une lame vint se loger sur les falaises rocheuses achevant se moment intemporel.
Alors une nouvelle ombre apparu qui masqua le décédé Laggron.
Plus grande sur deux pâtes postérieurs longilignes et fermes, un torse sculpté avec deux bras puissants, le visage était cependant impossible à lire.
L'obscurité se mit alors en mouvement et s'approcha du corps de Laggron.
La créature révéla être couvert d'un duvet rouge sur tout le corps ainsi que de plume blanchâtre au niveau du torse et visage, alors d'autres d'un jaune vif parfois brûle au niveau des pattes. Les poings gris au griffes acérées semblaient par endroit plus foncé. Des plumes blanchâtres s'écoulaient des larmes de sang qui se perdaient dans le sable froid, réchauffant le sol où s'échappaient des faibles volutes de fumée.
Une goutte tomba alors sur le corps inerte du Laggron.
Du coin de l’œil clos du fier batracien, la larme coula en traçant un sillon ensanglanté.
Le Brasegali s'agenouilla au niveau de la carcasse et resta immobile un court instant.
Il se releva alors et commença à s'éloigner des lieux d'un pas décidé le plus loin possible.
Puis l'allure ralentit, pas par pas jusqu'à de nouveau redevenir immobile.
Il se retourna alors.
Son bec terrible rouge couvert de sang tout comme le reste de son visage laissaient apparaître deux pupilles jaunes vives qui rayonnaient sous la lune. Celles ci fixèrent le cadavre du laggron et s’agitèrent d'une lueur folle.
La bête poussa un faible cri de joie et se rapprocha du défunt.
Sa démarche était hésitante mais les yeux gardaient une intense lueur alors les pas se firent plus confiant, plus rapide, pus précipité.
"Le cœur!!" pensa la bête.
A travers lui, le Braségali étaient tourmentés par divers conflits intérieures mais une seule idée l'obséder et il pouvait l'atteindre. La réaliser absorba peu à peu ses pensées.Devant le Laggron, ses yeux étincelaient laissant deviner une cicatrice sur le bec.
Il s'arrêta.
"Le coeur"
Puis il se rua sur sa proie tandis qu'un nuage imposant se dressa devant la lune laissant la scène à l'obscurité.