Interviews des auteurs de fics

[Drayker]

Y'a pas que toi, t'inquiète pas, au contraire je dirai même que c'est l'inverse sur le site.

[S°Eater]

Dire que Pokébip est autorisé aux plus jeunes x)
Et encore, ces p'tits là ont de la chance de pas tomber sur les fics de ShiroiRyu, imaginez la tronche des parents en voyant ce que leurs chéris font 8D

Sinon, superbe comme interview - un peu de retard XD -, bien joué vous deux.

[Sanaito]

Je ne m'inquiète pas, c'est juste qu'on me fait souvent remarquer que je n'ai encore aucune fic ne contenant pas le mot-clé "Angst"

[Raishini]

EDIT : (voilà, je crois que c'est plus compréhensible là ) Crois-le ou non, mais je trouve que tu ne tombes pas dans la facilité en n'écrivant pas ce genre de récit. Le mélodrame et compagnie, ça s'est maintes fois vu, d'où le manque d'originalité, -hormis un véritable éclair de génie de la part de l'auteur... (ce n'est pas pour autant que je dédaignerai un bon Angst, mébon). Donc, à priori, ce n'est pas trop grave

[Sanaito]

*démèle avec peine toutes les négations afin de comprendre la phrase* ... Tu veux dire que je suis banale ?

[Raishini]

Nan XD Justement, le fait que tu n'aies pas écrit d'Angst prouve (plus ou moins) que tu as une imagination qui ne se limite pas aux simples scénarios morbides

C'est pas pour ça que tu dois pas en écrire, hein, mais les Angst sont assez prisés comme choix d'O.S...

[Sanaito]

Sauf que j'ai dit que je n'écrivais que ça

[Raishini]

Ah oui, mince, j'ai mal lu... Faut vraiment que j'arrête les nuits blanches moi Ce n'est pas pour autant que tu écris mal hein ! Mais maintenant je me sens un peu con, je l'avoue. Essaie-toi quand même à d'autres trucs, ça ne peut faire que du bien. Perso ça m'a bien aidé de varier

[Sanaito]

T'inquiète, en ce moment, je prépare un projet collectif où il n'y a pas d'Angst prévu !

[Raishini]

Par collectif tu entends une fic à plusieurs auteurs ?

[Sanaito]

Oui, on sera deux. on va faire une fanfic faite pour pleurer (de rire).

[Raishini]

J'espère que ce sera bien. Perso j'aimerai bien monter un projet de ce genre, mais je me doute que c'est une entreprise compliquée due au fait qu'elle se monte en groupe. Bonne chance dans ce cas

[Sanaito]

Oui, c'est assez dur, mais très enrichissant, ça oblige à avoir une organisation rigoureuse et à réussir à s'entendre sur tout, mise en page, histoire, etc. Il faut réussir aussi à ne pas s'essouffler, évidemment, mais à deux, c'est plus simple de relancer l'inspiration ! Ou pas, ça dépent. Tu devrais trouver quelqu'un et essayer, ça fait "mûrir" significativement je trouve. Non pas que tu en ais particulièrement besoin, cette remarque était pour tout le monde (ok j'arrête le flood)

[Raishini]

J'avoue, mais je ne considère pas cela comme une insulte, tu as tout à fait raison

PS : C'est vrai qu'on est dans le flood là :O

[Soundlowan]

En ce cas revenons prestement au sujet, avec cette interview que je ne peux qualifier de petite, celle de

Sanaito-la-poké-rebelle
Dākushirubā sur le forum

Chroniques des Donjons Mystère, Tome I : Timeout ~ Le cœur serré...

Spoiler :

Introduction de l’interviewée

Si je vis dans un monde aux limites finies, connues, d'autres existent ailleurs, infinis, multiples, complexes, riches, foisonnants, merveilleux. Les auteurs sont les passeurs, leurs livres les portes qu'ils nous proposent de franchir.
Pierre Bottero

Voilà une petite citation que je garde toujours à l'esprit pour écrire mes fanfictions, elle me rappelle le rôle de mes histoires : détacher l'espace d'un instant les lecteurs de l'univers où l'on vit, qui ne contiendra jamais assez de rêves et de merveilles pour nous rassasier.
Voilà, je suis Sanaito-la-poké-rebelle qui, grâce à cette introduction, a enrichi votre culture générale et qui vous permet ainsi de vous coucher moins bêtes ce soir !

Parle-nous de lecture !

Que cherches-tu, qu’aimes-tu trouver dans une fanfiction que tu lis ?
Je trouve mon existence terriblement plate, je m’ennuie beaucoup. Donc dans tout ce que je lis, je cherche l’évasion. Il me faut beaucoup d’originalité, des histoires inédites, mais surtout, puissantes.
Je veux ressentir pleinement l’histoire. Rire quand c’est drôle, être triste quand c’est dramatique (je ne peux pas dire que je veux pleurer, je ne suis pas assez sensible pour ça), être soulagée quand un danger a été évité, etc.
À la fin, j’aime pouvoir me dire « C’est fini ? Oh non ! Je dois absolument en lire une autre ! ». Ça me permet de me sentir… hum… n’ayons pas peur des mots : ça me permet de me sentir vivante. Je ne suis pas complète sans ma dose d’émotions. Toxicomanie ?

Et à l'inverse, que n'aimes-tu pas trouver dans une fanfiction ?
Je déteste le réchauffé. Bien écrit ou limite en kikoolol, je m’en moque. Je ne peux pas supporter les histoires suivant approximativement le schéma de la conquête des Arènes du crétin à casquette dans l’animé, le fameux coup du Pokémon abandonné par son Dresseur et qui en trouve un autre plus sympa – ce qui amène encore à ce foutu voyage initiatique –, ou les histoires Donjons Mystère presque exactement du même acabit qu’Explorateur du Temps/de l’Ombre/du Ciel, soit un Pokémon amnésique retrouvé sur la plage par une bêbête trouillarde qui ne se demande même pas s’il s’est pris un coup sur la tête quand il lui dit qu’il était humain avant…
Toutefois, il y a des exceptions. Rajouter sa touche personnelle peut absolument tout changer. Un nouveau Dresseur qui est FORCÉ de partir faire son voyage initiatique alors qu’il aurait préféré rester terré dans son petit village, ça peut être drôle, non ? Ne me contredisez pas, j’en ai la preuve, hein S°Eater ? (lequel va se demander pourquoi je l’ai embarqué là-dedans ).
Enfin, pour changer de registre, il y a encore quelque chose que je déteste. C’est très simple, ça tient en deux mots : LES FAUTES. Par pitié, arrêtez de dormir pendant les cours de français, cela nuit à la survie de notre langue… Elle est en voie de disparition, je vous assure ! Vous avez déjà tué les accents circonflexes ! Bientôt, vous abattrez le "ne" marquant la négation ! Faites quelque chose, relisez-vous, trouvez un bêta-lecteur !

Quel type d'intrigue apprécies-tu le plus ?
Je n’ai pas de préférence, mais si je dois donner un exemple, ce serait celui-ci : dans les récits policiers, j’aime que l’auteur fasse tout pour te faire croire qu’untel est coupable, et qu’à la fin, c’est quelqu’un d’autre, auquel tu ne t’attendais pas du tout, et qu’en réfléchissant bien, tu t’aperçois que c’est logique !
La surprise à ce moment-là est à son paroxysme, et ça, j’adore, parce que ça donne le sentiment d’avoir été mené en bateau, mais ça ne vexe pas, au contraire ! C’est bien l’une des seules situations où se faire plumer en beauté fait plaisir .

Quel type de personnage apprécies-tu le plus ?
Ouh là là ! Je vais faire une petite liste, parce que je ne peux pas départager tous les types de personnages que j’aime :

*Ceux qui aiment foutre la merde (faut bien utiliser les termes adéquats) mais qui au fond ne sont pas si mauvais.
*Les dépressifs qui s’enfoncent de plus en plus dans leur mal-être au fil du temps, et on ne sait pas s’ils vont s’en sortir.
*Les psychopathes, les schizophrènes, les mégalomanes… en bref, les tarés.
*Les méchants qui n’ont pas de passé douloureux pouvant expliquer leur vice. Ce sont des sadiques, point !
*Etc.

En général, à partir du moment où un personnage n’est pas défini sur un seul trait de caractère (vous avez déjà vu quelqu’un qui est tout le temps gentil, par exemple ? Oui ? Cherchez pas, c’est un hypocrite), je l’aime bien. Même si c’est quelqu’un de détestable, je vais me faire un plaisir de le détester.

Aurais-tu un auteur ou une fanfiction à nous recommander ?
Bah oui, moi et mes œuvres d’art.
Je recommande les fanfics de Luminéros (le pseudo de S°Eater sur l’EM), parce que comme je l’ai dit plus haut, il fait dans l’original avec du banal.
Je recommande aussi La quête de Rayquaza. de Abarai. Bon, il y a plein de fautes pas très belles, mais sinon, le suspense est à son comble, et les méchants ne sont apparemment pas ceux qu’on imagine… J’espère qu’il ne l’a pas abandonnée, j’attends la suite, moi. Vu qu’il met des plombes à poster ses chapitres, on ne sait pas trop…
Je conseille également "Diabolique, mon Ange" de Solyx, parce que les Kécléon, j’aime pas, mais celui de son histoire, il roxxe.
Bon, je vais m’arrêter là, sinon, ça vous prendra trois jours pour tout lire, et à moi plus de temps encore pour tout écrire.

Parle-nous d'écriture !

Quels ont été tes débuts en écriture ? N'as-tu écrit que des fanfictions Pokémon ?
J’ai commencé à écrire des ébauches d’histoires à l’âge de sept ans. Ça n’avait rien à voir avec les Pokémon. Ça n’avait rien d’intéressant non plus. C’était juste un moyen de me vider la tête, parce qu’elle était déjà envahie d’idées parasites très sombres (apparemment, j’ai l’Angst dans la peau).
Des années plus tard, j’ai acheté Pokémon DM3 et j’étais tellement à fond que j’ai terminé le scénario en deux jours, quête des sept trésors incluse. J’étais obsédée par Darkrai, la manière dont il a fini (il disparaît dans le Gouffre Dimensionnel brisé par Palkia), ça me donnait matière à imaginer ce qui lui arriverait ensuite. Pendant toute une année, j’ai peaufiné un scénario, mais j’étais triste que personne ne s’y intéresse autour de moi.
Puis un jour, un ami me parle de Pokébip, puisqu’il était au courant que je cherchais les soluces de Pokémon Diamant. J’y vais et que vois-je ? Une section fanfic ! Je m’inscris illico, j’écris un chapitre, puis un deuxième, de l’histoire qui a trotté pendant un an dans ma cervelle. Pendant cinq jours, j’attends dans l’angoisse (je suis facilement sujette au stress), et finalement elle est validée, sous le nom un peu idiot de "L’équipe Poké-rebelle, mission Tour du Temps".
Je m’y mets à fond, puis entretemps j’écris un One-Shot, "La comptine". Je commence ensuite une autre fic à chapitre, "Quand la vie ne tient plus qu’à un rêve". Je me suis mise aux poèmes, aussi.

Ça, ce sont mes débuts, mais j’ai beaucoup changé depuis. J’ai fait de nets progrès, enfin je crois. Je me rappelle que le déclic qui m’a permis de me hisser au niveau supérieur a été très brutal, et étrangement douloureux. Je ne vais pas m’étendre là-dessus, je trouve que c’est un peu hors-sujet. Il ne s’agit plus de mes débuts, après tout. Si ça mérite d’être approfondi, Soundlowan mettra bien une question-Fantominus quelque part.

Je ne suis plus capable pour l’instant d’écrire autre chose que du Pokémon. Cet univers est si vaste qu’il étouffe tout le reste. J’attends que ça passe, et le jour où j’arriverai à m’extirper un peu de ce monde fantastique, j’entamerai un vrai roman. Je deviendrai peut-être célèbre un jour, qui sait .

Qu'est-ce qui te donne l'envie et te motive pour écrire ?
Je suis certaine que c’est ce maudit Sacha et ces aventures répétitives dignes des Bisounours qui a donné à Pokémon sa réputation de "jeu de bébé". Je déteste l’animé pour ça. On n’a pas le droit d’aimer cet univers sans être moqué par les imbéciles qui ne voient pas plus loin que ce foutu gosse de dix ans et sa souris jaune.
Maintenant que vous savez ça, vous allez comprendre ma motivation : faire en sorte que les aventures des Pokémon, ce ne soit pas que pour les 8-10 ans. C’est une des raisons pour lesquelles mes textes sont parfois violents ou vulgaires. Franchement, je préfère ça à la Team-Roquet-qui-s’envole-vers-d’autres-cieux-puis-avec-un-jet-pack-à-partir-des-épisodes-à-Unys.

Ce qui me donne aussi envie d’écrire en général (pas seulement pour Pokémon), c’est mon vœu d’être éternelle. Sans vouloir me vanter, je n’ai pas peur de grand-chose, pas même de mourir. Ce que je redoute, c’est d’être oubliée ensuite.
Je ne crois pas en Dieu ni à tout ce qui s’y rattache. Je doute même de l’existence de l’âme. Ma conception de la vie après la mort, c’est tout simplement l’importance de ce qu’on laisse derrière nous. La taille notre l’empreinte dans ce monde.
C’est ma façon de penser, et je sais que ça me complique l’existence. Elle me pousse à vouloir le plus vite possible être plus que ce que je suis maintenant, c’est-à-dire pas grand-chose. Je veux tirer mon épingle du jeu. Je veux graver mon nom quelque part et qu’il fasse le tour du monde, pour qu’on sache que j’existe. Je veux devenir une auteure de talent et qu’on parle de moi dans les écoles pour les siècles à venir.
Et pour cela, je m’acharnerai sur mon clavier d’ordinateur jusqu’à ce que j’y parvienne. Je rêverai d’un autre monde quitte à m’y perdre, puis je le coucherai sur le papier. Je le ferai publié par une célèbre maison d’édition et l’argent que je gagnerai en vendant mes bouquins servira à "je-ne-sais-pas-quoi-puisque-je-m’en-moque".
Je veux vivre non seulement à travers des millions de pavés de plusieurs centaines de pages, mais aussi dans l’esprit de ceux qui les possèdent et les ont lus. Que mon souvenir se transmette de cette façon, pour toujours. Tant que quelqu’un se souvient de vous, on n’est pas vraiment mort, non ? C’est ce que je pense en tout cas.

Mon rêve est prétentieux. Démesuré. Inaccessible. Je n’ai pas beaucoup d’options. Soit j’y parviens et j’ai des chances de me sentir mieux dans ma peau en me débarrassant de mon foutu complexe d’infériorité, soit je m’écrase et je meure plus déprimée encore que de mon vivant. Ça ne dépend que de moi.
Je suis mon propre fléau. Cette simple conclusion me fait pleurer, j’ai manqué de mouiller mon clavier, c’est minable, heureusement que personne ne me voit, encore moins vous. Je suis déprimante.
Allez, je vais tâcher d’être plus optimiste pour le reste de l’interview, parce que là, j’ai foncé tête baissée dans le mélodrame. Vous n’auriez pas un mouchoir et de l’ecstasy à me filer ? Du démaquillant, aussi, maintenant que je ressemble à The Crow ?

Quelle serait ta plus grande qualité en écriture, de quoi es-tu la plus fière ?
Je suis très fière de mon vocabulaire. J’aime les mots compliqués qu’on n’utilise pas beaucoup, ça me donne l’impression d’être supérieurement intelligente .
Plus sérieusement, connaître des termes variés me permet d’avoir toute une palette de synonymes et de ne pas faire de répétitions. C’est excellent pour la fluidité de la lecture, notamment pour les descriptions, ça les rend plus poétiques, car je peux faire beaucoup d’images. C’est parfait aussi dans les dialogues, car en fonction du caractère du personnage qui parle, je change de niveau de langue, je lui donne une façon de s’exprimer unique par rapport aux autres.

Et quel serait ton plus grand défaut ?
Je suis une éternelle insatisfaite. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à la réécriture totale de mes fics. J’ai changé de style d’un seul coup, résultat, je n’aimais plus mon ancien travail. Pfuit, direction la corbeille, et on recommence ! Ça peut être perturbant pour les lecteurs, mais sur ce coup-là, j’ai fait le bon choix, puisqu’ils sont tous d’accord pour dire que c’est mieux maintenant .

La définition de ton style d'écriture personnel ?
L’Angst est mon domaine de prédilection. Comme on me le dit si souvent chez moi, il est plus simple de faire pleurer quelqu’un que de le faire rire. Toutefois, je ne suis pas complètement d’accord. On ne pleure pas tous pour les mêmes choses, il faut savoir atteindre en plein cœur avec les mots pour qu’un texte soit capable de rendre quelqu’un triste.
Moi, je ne sais pas si j’y parviens, mais je m’y sens à l’aise. C’est mon élément, point barre. J’aime particulièrement maltraiter mes personnages principaux. Le meilleur moyen de savoir quel est mon protagoniste préféré dans mes fics, c’est de voir lequel est le plus malheureux, lequel s’en prend le plus dans la poire. Je le dis souvent en plaisantant, mais c’est la vérité. Je suis une grosse sadique !

Toutefois, je vais bientôt m’essayer à l’humour pur, en collectif avec l’une de mes plus grandes amies du bip’ . Il faut tout tester dans la vie (ou presque) !

Parle-nous de ton travail (aussi nommé la partie cachée des fictions)

As-tu des manies, des habitudes, des préférences au moment d'écrire ?
Ça dépend de mes humeurs, de ce que j’écris et de mon niveau de concentration. Généralement, je ne mets pas de musique, mais des fois je mets du japonais, du chinois ou de l’anglais. Jamais de français, pour ne pas me déconcentrer en écoutant les paroles (une fois, j’ai fait l’erreur de mettre les Fatals Picards, et je passais plus de temps à chanter en chœur avec eux plutôt qu’à écrire).
J’aime bien avoir ma tasse de lait ou autre boisson "qui-ne-soit-pas-de-l’eau-parce-que-je-n’aime-pas-ce-qui-est-insipide" à côté de moi. Je privilégie le jus d’orange, parce que j’écris jusqu’à quatre heures du matin maximum, installée tranquillement à plat ventre dans mon lit, l’oreiller par terre et l’ordi portable posé à sa place (de temps en temps, je m’endors la joue contre le clavier, alors ça peut donner ça au réveil :
"Il se perdit dans la foule alors qu’il tentait d’atteindre l’immeuyuhoooooooooooooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii […]".
Ça change parfois de lettre quand je bouge.)
Ce qui est sûr, c’est que je suis incapable d’écrire quoi que ce soit si on me regarde ou dans un lieu public, silencieux ou non. J’ai aussi plus de mal à m’y mettre quand je suis ailleurs que chez moi. L’ambiance est différente… ça me perturbe.

Quelle place accordes-tu à la documentation lorsque tu écris ?
Une place extrêmement importante, mais je n’ai pas les moyens de m’offrir cette documentation, la plupart du temps. Je n’ai pas internet chez moi, c’est énervant parce que je suis obligée de prendre mes sources à la bibliothèque, mais vu que je suis très tête en l’air, j’oublie ce que je suis venue chercher ! Et bon sang, les dizaines d’encyclopédies stockées dans ma maison ne me servent à rien, il n’y a pas les descriptions des Pokémon dedans !
Heureusement, je me suis acheté un bouquin avec toutes les bêbêtes existantes jusqu’à présent. Alors ça limite la casse. Toutefois, je me trompe souvent sur les attaques qu’ils peuvent apprendre ou non… Mon livre ne sait pas tout… Ça m’énerve ! Vous me verriez à la bibliothèque, copier-coller chaque page de renseignements là-dessus ? Plus de 600 documents Word pour ça ?

Alors je compense avec des connaissances rares (très souvent relatives à la psychologie ou à la médecine – savez-vous ce qu’est une hallucination hypnopompique ? Comment ça, quèsaco ? Et une hémoptysie ? Toujours pas ? Une hématémèse alors ? Non plus ? Le syndrome d’Asperger ? –) que j’ai accumulés au fur et à mesure que je m’acharnais à vouloir savoir tout sur tout, et de l’imaginaire, aussi.
Rien ne m’empêche de prétendre certaines choses sur ces créatures si rien ne me contredit nulle part (saviez-vous que les Darkrai aiment planquer de petits objets entre leur cou et leur collerette ? Non ? Normal, c’est moi qui ai inventé ça) ! C’est une façon de me les approprier et de les rendre uniques, au moins dans le cadre de mon histoire…

Quelle place accordes-tu au canon de l'univers Pokémon dans tes fics ?
De quel type de canon parlez-vous ? Bon, dans le doute, on va tous les faire…

L’animé :
Sacha et sa bande sont d’offices éliminés de mes écrits. Ils ne sont bons qu’à peupler les bacs à sables où j’espère que quelqu’un va les enterrer comme les sales gamins qu’ils sont. Ses rivaux peuvent aussi aller se faire voir. Et ses ennemis, tant qu’on y est.
Je ne m’intéresse qu’aux personnages "canon" d’arrière-plan. Par exemple, les infirmières Joëlle. Il y en a tellement que ça me laisse de la marge pour les rendre originales. Jusqu’à preuve du contraire, elles n’ont pas de caractère complètement défini, hum ? Ça varie en fonction du Centre dans lequel on est… Les Jenny pourraient aussi être intéressantes pour les mêmes raisons. Je devrais envisager de m’en servir…

Les films :
Personne ne m’intéresse, sauf l’Arbre de Vie (choix étrange) dans le huitième, Infi, l’hologramme dans le onzième (bizarre aussi, comme choix…) et le duo très spécial "Alice/Darkrai" dans le dixième, auquel j’ai consacré une fic qui est d’ailleurs entrée au Panthéon (sors le champagne). J’aime aussi le baron Alberto, allez savoir pourquoi… Ah, je sais : il est si idiot que ça me fait doucement rire. Éventuellement, j’aime aussi le Ranger dans le neuvième film. Mais bof… pas tant que ça en fait.

Les jeux vidéo :
DM3 est ma référence. J’emprunte sa région (auquel je rajoute des lieux de mon cru) ainsi que ses personnages et je les modifie à ma convenance pour en faire plus que ce qu’ils sont dans le jeu. Je leur façonne un caractère plus complet (Cresselia se transforme en mégère), je leur donne un passé plus précis que ce que l’on sait déjà (sait-on quelque chose de Magnézone ?). Le canon est primordial ici.
Sinon, côté Diamant, Perle, Platine, Noir, Blanc, etc., néant, je m’en fiche un peu pour l’instant. Je ne m’intéresse qu’à leurs cartes, de temps en temps. J’aime citer des villes. Mais je n’ai pas prévu d’écrire quoi que ce soit avec ça.

Les cartes Pokémon :
C koa ? Sa ce manje ?
Je n’y connais rien donc je m’en fous.

Conclusion :
Le canon prend une place variable dans mes fics. Je ne me sers jamais des personnages qui ont déjà un caractère défini et auquel je ne peux pas apporter ma touche personnelle. J’ai déjà dit que je n’aime pas le réchauffé. Donc je mets toujours un peu de moi partout où je passe pour que ce soit plus original.

Quelle est la chose qu'il ne faut surtout pas oublier de faire lorsqu'on écrit ?
Vous avez cliqué ? Faites-le ! Ça y est ? Bien.

Sinon, n’oubliez pas non plus de vous relire pour éviter les fautes bêtes, surtout si, comme moi, vous écrivez très tard. Je précise qu’au moment où j’écris ça, il est 02h42. Il a fallu que je corrige le texte trois fois de suite tellement je suis out.

Et quelle est la chose qu'il ne faut surtout pas faire lorsqu'on écrit ?
Cliquer sur le mauvais bouton de cette foutue boîte de dialogue, évidemment.

Se forcer à écrire est fortement déconseillé. Ça m’arrive de temps en temps, quand je me dis que j’abuse, que ça fait presque deux semaines que je n’ai rien pondu. Alors je me plante devant mon clavier et je m’oblige à le martyriser. Puis au final, je me relis, m’aperçois que je trouve mon chapitre carrément nul, et j’efface. Bénéfice de ce que je viens de faire ? Niet. Pure perte de temps et d’énergie, baisse de moral et de motivation assurée.

A quelle chose accordes-tu une importance particulière lorsque tu écris tes fictions (décors, intrigue globale, personnages, relations entre ces derniers...) ?
Je n’arrive pas à privilégier quelque chose. Non, il serait plus exact de dire qu’en fait, je privilégie TOUT. Le moindre mot que j’utilise à son importance à mes yeux, remarques stupides incluses. Chaque phrase est destinée à produire son effet, même infime, sur celui qui la lit. M’obliger à en retirer une me donne l’impression d’amputer mon histoire.
Je veux que les lecteurs puissent s’imaginer au mieux les scènes, donc je décris le plus possible sans en faire trop – même si parfois, il y a tant à dire que j’aimerais aller plus loin. Qu’ils puissent s’identifier et se comparer aux personnages, les aimer ou non, donc je développe beaucoup leur caractère, ainsi que leur comportement vis-à-vis des autres.

… Quoique, il y a quelque chose qui orchestre tout ça dans ma façon d’écrire : le rythme. Pour le rendre lent, je fais des phrases longues, j’insère des images, des comparaisons, des détails insignifiants comme la description d’un pissenlit soufflé par le vent, etc. Les dialogues sont souvent ponctués de points de suspension.
Pour l’accélérer, je limite mes descriptions aux actions, à ce qui en résulte, et les rares images que je fais sont très courtes, tout comme mes phrases. Les dialogues se réduisent considérablement aussi, et ne vont qu’à l’essentiel, c’est-à-dire les remarques qui font avancer l’histoire. Beaucoup de points d’exclamations.

HS : Il est 04h14 et je ne dors pas sur mon clavjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjj

Parle-nous de tes écrits !

Pourquoi avoir choisi de rédiger une seconde version au one-shot La comptine, et qu'est-ce que cette expérience t'a apporté ?
Attention, racontage de life powaaaa !!!! Je dois absolument placer cette anecdote :

Quand j’étais petite (6 ans), mes grands-parents m’ont inscrite à des cours de natation afin que j’apprenne à nager. Je n’étais pas très douée, j’ai passé tout juste l’Hippocampe (1er niveau), j’ai redoublé mon Canard (2ème), et en Canard Fort (3ème), nous commencions à aller dans les eaux profondes, dans le bassin de 2m de profondeur, voire celui de 3m45 ! J’avais déjà beaucoup de mal dans celui de 1m50 (je mesure à peine plus que ça aujourd’hui, alors imaginez quand j’avais 8 ans ! C’était vachement profond pour moi qui étais toute petite et qui le suis toujours !), alors dans celui-ci… Il a bien fallu que ça arrive : j’ai manqué de me noyer.
Depuis ce jour, je suis restée tétanisée au bord du bassin. Quand j’allais dans l’eau, je m’accrochais au bord comme une désespérée, et avançait comme ça sur chaque longueur. Il ne fallait surtout pas m’obliger à desserrer mes doigts de la bordure, ou je me mettais à hurler comme une folle, en me débattant quitte à blesser mon entourage avec mes poings, mes dents… J’étais à la limite de l’hydrophobie.
Je voulais absolument arrêter de prendre ces foutus cours, parce que je me disais que de toute manière, je ne retournerai plus jamais à la piscine, sauf pour le petit bassin de 80cm. Ma grand-mère n’était pas d’accord parce que ni elle ni mon grand-père ne savent nager, alors si par malheur un jour je tombais à l’eau alors qu’on passe nos vacances près d’un lac ou de la mer… Donc elle m’a réinscrite de force à chaque fois, et bien entendu, j’ai triplé mon Canard Fort.

Un jour, pendant les vacances, des amies m’ont emmenée à la piscine. J’avais 10 ans. Au début, parce que l’eau y était assez chaude, on restait dans le petit bassin de 80 cm et celui de 1m50 qui ne me posait plus trop de problèmes. Puis elles ont voulu aller dans le plus grand pour profiter des plongeoirs. Elles ignoraient que c’était ma hantise, elles m’ont poussées dedans avant que j’ai pu leur dire. Je me suis retrouvée à sangloter sur le bord où je m’étais rattrapée de toutes mes forces, jusqu’à me faire saigner le dessous des ongles.
Je suis restée sur les bancs à chouiner lamentablement, tandis qu’après s’être excusées (bah c’étaient mes amies, quand même), elles étaient allées nager en essayant de me faire participer un minimum quand même, en me lançant le ballon de temps à autre, même si je n’étais pas dans l’eau avec elles. Je sentais sur moi le regard de la maître-nageuse qui surveillait les bassins ; c’était celle qui s’occupait des Canards Forts, comme par hasard. J’ai eu alors terriblement honte, je me suis sentie minable.
J’ai bien sûr été réinscrite aux cours contre mon gré dès la reprise. Je ne participais pas plus qu’à l’accoutumée. Mais je voyais les autres nager de mieux en mieux, les anciens de mon groupe franchir les échelons, et ça me faisait envie…

Le jour de l’évaluation, j’ai entendu par hasard la maître-nageuse dire à ma grand-mère qu’il faudrait m’aider à surmonter mon traumatisme avec l’aide d’un psy. Problème : j’avais encore plus peur des psys que de l’eau (j’étais sacrément trouillarde, quand même).
J’ai donc pris une décision. J’avais beau ne jamais vouloir l’appliquer, je la connaissais par cœur, la théorie. J’ai donc regardé les deux files d’élèves prêts à faire les longueurs en crawl. J’ai pris la plus éloignée du bord et j’ai plongé. En hurlant de terreur, mais j’ai plongé. Et je l’ai fait. J’ai fait ce maudit aller-retour crawl/dos crawlé. J’étais de toute façon trop loin de cette bordure qui était à la fois ma protection et ma prison.
En voyant cela, la maître-nageuse m’a accordé le passage au Tétard (4ème niveau), à l’essai. Je n’ai jamais plus redoublé depuis, et j’ai eu mon brevet de secourisme lors de mon entrée en 5ème (du collège, hein, cette fois. Le niveau que j’ai passé pour avoir mon brevet s’appelle le Dauphin, et c’est le 8ème).
Depuis, j’adore la nage, surtout aller en profondeur raser le carrelage.

C’est amusant comment un léger déclic peut tout changer. Bah avec ma fic "La comptine", ça s’est passé pareil. Je l’ai écrite en me cramponnant au bord, pour ne pas risquer de me noyer dans les mots (et qu’au final mon histoire tombe à l’eau). Je me contentais de mes connaissances d’alors, sans m’aventurer plus en profondeur. Puis j’ai lu des fics d’un tout autre niveau. Certaines entrées au Panthéon. Et j’enviais les auteurs. Je regardais mon travail, le trouvait de plus en plus… bon à mettre à la Corbeille.
Pour confirmer mes doutes, je l’ai fait lire à ma prof de français (très à l’écoute, je l’en remercie) en la suppliant d’être la plus franche possible. Elle a soupiré et elle m’a dit "ça manque de profondeur ! C’est dommage, c’est tellement en dessous de tes travaux d’expressions écrites ou tu obtiens minimum 16 ! Là, c’est à peine si je te mets 13…".
Paf. Elle aurait pu me mettre un coup de poing dans la figure puis me jeter du haut de la Tour Eiffel que ça m’aurait fait le même effet. Il est vrai qu’en expression écrite, j’étais habituée aux meilleures notes de la classe. Donc un 13… c’était la misère !

J’ai donc réécrit mon OS. Mais cette fois-ci, j’ai mis tout ce que j’avais. Tout y est passé, images, comparaisons, vocabulaire, choix des temps… Et surtout, longueur de la fic. Je l’ai considérablement allongée, pour donner cette maudite profondeur à mon histoire.
Je poste cette version améliorée. Je reçois des commentaires de plus en plus enthousiastes. Je demande la première évaluation de ma "carrière". Et voilà le 16/20 qui arrive (bon, j’ai changé les trucs qu’on me reprochait et après j’ai eu 15, mais… c’était pas le même évaluateur, alors logique…).
C’est là qu’on revient à la raison pour laquelle j’ai tout réécrit par la suite. Mes anciens travaux ne m’inspiraient plus que le dégoût. "L’équipe Poké-rebelle, mission Tour du Temps" est devenu "Chroniques des Donjons Mystère, Tome I : Timeout", ma fanfiction la plus populaire. Je n’ai jamais regretté d’avoir passé un an à la remanier. Les lecteurs ne l’ont pas regretté non plus, apparemment.
Je me suis imposé un but : entrer dans le Panthéon. Ce but atteint, j’en ai trouvé un autre : faire l’un des plus gros trous possible dans l’Histoire de la section fanfic Pokébipienne !

J’ai mûri, je crois. Tout comme j’ai plongé tête baissée dans le grand bassin, j’ai foncé dans le tas sans réfléchir en réécrivant tout, guidée seulement par mon envie d’être plus forte. Et au final, j’ai réussi. J’avais toujours eu les moyens d’aller vers l’avant, en fin de compte. Le tout était d’avoir le courage de me débrider.
C’est là tout le bénéfice que j’ai tiré de cette deuxième version de mon One-shot. Apprendre à me dépasser sans avoir peur d’être coulée par mon imagination débordante. De toute manière, je me suis aperçue en réécrivant que j’avais comme une espèce de bouée fournie gratuitement, me permettant de nager à contre-courant pour ne pêcher que les idées qui m’intéressent, sans être submergée.

"La comptine" a été comme une muse fredonnant un chant de sirène à mon oreille. Cette image lui va à ravir, n’est-ce pas ?

PS : Je souhaite m’excuser sincèrement auprès de kill kenny et de floronjas. Je me sens incapable pour le moment de continuer les fics collectives que j’avais commencées avec vous. Parce qu’elles sont dans mon ancien style d’écriture et que par conséquent, elles me dégoûtent presque. Comment pourrais-je aimer un travail que je sais avoir bâclé, d’une certaine façon ? Un jour, on reprendra peut-être. Mais dans ce cas, il faudra davantage discuter du scénario, sans me laisser dans le flou, pour ne pas foncer dans le mur.

Peux-tu nous expliquer le choix d'utiliser des personnages qui apparaissent dans le film Pokémon 10 : L'Ascension de Darkrai pour ton one-shot Le cœur serré... ?
C’est le premier film Pokémon que j’ai bien voulu voir. Parce qu’il y avait Dialga dedans, et que j’étais fan de Dialga à l’époque. Darkrai ? Peuh, je le trouvais sinistre (je le trouve toujours sinistre, sauf que maintenant, ça me plaît !). J’ai regardé le film. Je suis restée scotchée. Je l’ai vu au moins 15 fois depuis que je l’ai. Je le connais par cœur. J’étais à fond, c’était le cas de le dire. Un peu comme si aujourd’hui on me laissait voir tous les Saw en 3D (comment ça, je suis plus terrifiante encore que Darkrai ?).
À force, je finissais par ne plus pouvoir me contenter du film. J’imaginais la suite, et invariablement, je trouvais le moyen de transformer Darkrai en humain pour qu’il vive heureux pour toujours avec Alice. Je le trouvais si mignon, à agir dans l’ombre comme ça, sans rien demander… C’est à partir de là que c’est devenu mon Pokémon préféré, d’ailleurs. Je me demande même si mes tendances gothiques, survenues peu après, ne seraient pas liées à lui…
J’ai donc toujours eu envie de faire une fanfic mettant en avant la relation très spéciale entre Alice et Darkrai, mais je ne me sentais jamais prête, je n’arrivais pas à me lancer. Parce que pour moi, le Pokémon Noirtotal était clairement amoureux de la petite blonde ! Cétait si contre-nature, comment faire ?
Car j’avais depuis un moment renoncé à le changer en humain, car il y avait le problème d’Antonio, qui aurait forcément été jaloux, et dans ce cas, une fic à chapitres m’aurait paru plus appropriée… mais tout le boulot que ça promettait, j’en suais d’avance. Donc ce plan a fini aux oubliettes.

Pour ne rien changer, je m’ennuyais. Alors j’ai organisé un concours sur mon blog en février/mars. Il fallait écrire un OS racontant l’amour entre deux personnages canons, qui devait forcément mal finir. Je m’attendais à plus d’originalité côté choix des couples. Mais non, je n’ai eu que de sages relations homme/femme. Ça m’a un peu agacée. J’avais pourtant bien dit dans la consigne qu’il fallait me surprendre, que toutes les fantaisies étaient permises, tant qu’on restait dans les persos canons ! Et là, révélation.
J’ai décidé de montrer aux participants ce que c’est qu’oser l’insolite. Je me suis donc mise à écrire "Le cœur serré…" en tant que participante libre. J’ai fait d’une pierre deux coups. J’ai enfin pu développer la suite du dixième film, et en plus, j’ai prouvé que j’avais bien retenu la leçon que m’avait donnée "La comptine" : produire quelque chose sans avoir peur de déborder, de franchir des limites. La preuve : Solyx a eu l’amabilité de m’accorder un 18/20 et de réaliser ainsi un de mes rêves en me faisant entrer au Panthéon.
Bon, là, j’ai pas franchi grand-chose non plus, question limites, mais attendez que j’atteigne mes 16 ans en novembre prochain… Que j’obtienne ainsi des droits supplémentaires… Oui ! La conduite accompagnée, vous avez tout compris ! Je ne suis pas du tout en train de vous prendre pour des imbéciles.

D'où viennent les superbes illustrations de différents écrits que tu as postés sur l'espace membre, et pourquoi choisir d'insérer des images dans la présentation de ces œuvres ou dans les œuvres elles-mêmes ?
Les images trouvées sur le net après des heures de recherches acharnées :
*Tous les Mentali dans "La comptine", le gros de la page de présentation, les petits séparant les paragraphes, et celui à la fin.
*Idem pour "Quand la vie ne tient plus qu’à un rêve".
*Le petit sac d’exploration en bas des pages des "Chroniques des Donjons Mystères".
*L’illustration de mon recueil de poèmes.

Les cadeaux (je remercie bien sûr ceux qui me les ont faits) :
*Lutias’heart m’a offert la magnifique image de la fugue de Rosélia dans ma fanfic DM3, à la fin du premier chapitre, ainsi que le duo Gardevoir/Célia à la fin du deuxième. Il a aussi fait le journal de la Pokémon Plante que je n’ai pas encore eu l’occasion de placer.
*Dans cette même fic, Megu a réalisé le poster de l’équipe Pokamis (oui, c’est un nom pas terrible, et alors ? C’est en hommage à mon équipe dans le jeu), en fin de chapitre 3.
*kill kenny m’avait fait un pixel-over de Mentali pour "La comptine", mais elle n’en était pas très fière, alors je l’ai enlevé.

Tout le reste est de moi, du petit Badge d’explorateur séparant les paragraphes dans DM3 jusqu’à ses illustrations en bas de page de présentation (saison 1 et 2). Il me reste en réserve des images dont on m’a fait cadeau, je les utiliserai peut-être un jour, qui sait.

Passons au "pourquoi toutes ces images ?". Eh bien je trouve que ça rajoute des couleurs dans le noir triste des caractères en Verdana taille 9 du texte. Une certaine ambiance aussi. Un petit côté enfantin, pour se rappeler de l’époque où, petits, on cherchait les livres contenant le plus d’images possibles… Je trouve que ça convient à l’esprit de Pokémon. Ce monde imaginaire, fantastique, ce n’est pas un peu pour nous empêcher de devenir complètement adultes ? Un moyen de rêver encore ?
Je préfère par exemple faire de petites vignettes personnalisées très simplistes pour les textes écrits par un personnage. Le panneau de bois de Magirêve dans l’OAV des "Chroniques…"… on va dire "CDM" pour faire plus court (je suis une vraie feignasse). Ou encore l’écriture de Gallame (stricte), de Damon (fluide et soignée, en italique), de Rosélia (très proche de l’écriture de certaines adolescentes), ça, je trouve que c’est une façon d’en révéler plus sur le personnage, sur son caractère, en quelque sorte.
Pour l’instant, je me concentre sur l’écriture, mais un jour, je ferai des illustrations pour chaque chapitre. Et je supprimerai les images trouvées sur internet, pour n’avoir que de l’original, que ce soit par moi ou par d’autres, si ça leur fait plaisir. Car les cadeaux que j’ai reçu des membres, ce ne sont pas des commandes, je ne leur ai pas demandé de créer pour moi. C’est de leur propre initiative. Je leur renouvèle mes remerciements.

Comment as-tu créé les divers personnages de Chroniques des Donjons Mystères, et y'en aurait-il un que tu préférerais entre tous ?
Punaise, encore une longue histoire. Je vais battre des records de longueur d’interview.

Les personnages utilisés dans "CDM" existaient dans ma tête avant que joue à DM3. Bizarre, non ? Ils faisaient alors partie d’un délire avec un ami dans la cour de récré du collège. On parodiait le Donjon Naheulbeuk avec des Pokémon, on faisait rire tous ceux qui nous écoutaient.
Leurs caractères étaient alors complètement sens dessus-dessous ! Gardevoir était la seule capable de se transformer en humaine, elle était blasée et très libertine. Rosélia était une Roserade au contraire puritaine, passant des heures dans la salle de bain, Raichu un abruti fini (passe-temps favori : empiler des cubes en chantant du Oui-Oui), Cresselia était la timide de service folle amoureuse en secret de Darkrai, lequel accumulait tous les vices possibles et imaginables, puissance 666.
En jouant à DM3, j’ai naturellement adapté ma Cresselia et mon Darkrai à ceux du jeu. Au fil du temps, nos parodies ne nous amusaient plus, on a arrêté. Lui parce qu’il s’intéressait davantage au catch et moi parce que je devenais plus sérieuse, alors je trouvais ces histoires si puériles…
Donc j’ai créé mon scénario en changeant de fond en comble le mental des héros, en anéantissant le côté humoristique pour privilégier un style plus sombre. Voilà tout. Je n’ai gardé les espèces de Pokémon utilisées avec mon ami que par nostalgie (et encore, Roserade est devenu Rosélia, et Évoli est de la partie, maintenant). Sinon, il n’y a plus rien de commun avec nos trips.

Mon personnage préféré ? Je les aime tous ! Mais c’est loin d’être un secret, Damon est mon chouchou, bien entendu ! Je me plais à lui donner tout ce qui peut faire fondre les filles en général, la beauté (bah quand même… ), l’intelligence, la gentillesse, son côté ténébreux, son sens de l’humour tourné vers l’ironie, sa rancune qui constitue un de ses petits défauts, etc.
Je lui donne tout ça mais d’un autre côté, je le maltraite. Je lui donne un passé abominable marqué par le sang et par ses crimes en tant que Darkrai, un présent chaotique, un futur sombre semblable à une lente agonie avant la mort de son âme et l’avènement du "démon" qui sommeille en lui.
Le pire, c’est que l’avenir, il le connaît. Il va devoir régler tous ses problèmes et répondre à toutes ses questions tout en surveillant le compte-à-rebours. Savoir qu’à la fin de celui-ci, il disparaîtra pour laisser place à un monstre de cruauté. Pourquoi il s’accroche, pourquoi il s’obstine, alors qu’il serait plus simple d’en finir pour ne plus voir s’écrouler le monde autour de lui ?
Quelque chose l’en empêche et le force à aller de l’avant, inlassablement, quitte à s’enliser dans son mal-être, quitte à s’y perdre. Il ne sait même pas si faire la lumière sur toutes ses interrogations l’aidera à se sentir mieux, mais c’est sa quête, sa seule raison de vivre.
Un Darkrai, une créature de l’ombre, qui recherche la lumière au risque de se brûler. Étrange, non ? Il y aurait encore tant à dire sur lui, mais ça me forcerait à dévoiler une partie de l’intrigue, et ça, pas question !

Sinon, j’ai aussi une préférence pour Cresselia, le contraire de Damon, mais pas dans le sens qu’on imagine ! Comment une Pokémon si… colorée… peut avoir un caractère si noir ? Mais au fond, elle a des faiblesses, et j’aime beaucoup les dévoiler au fil du temps, rien que pour l’effet que ça produit sur le lecteur.

Viens ensuite Gardevoir. J’aime son côté coincé, mais l’art qu’elle a de toujours se mettre dans des situations qui l’embarrasse. La faire rougir est mon passe-temps favori. Et quand ça gêne Damon en prime, je m’amuse comme une folle !

Ensuite, Évoli. J’aime son espèce de double-jeu. Candide à l’extérieur, mais un brin cynique à l’intérieur, et surtout terriblement intelligent pour son âge. Le fait qu’il soit une bêbête-mignonne-toute-pleine-à-croquer renforce cette frontière entre ce qu’il veut bien montrer et ce qu’il cache.

Pour Rosélia, j’aime l’idée de la faire progresser mentalement au fil des aventures, qu’elle apprenne à devenir plus altruiste.

Quant à Raichu, il va passer la plupart de son temps à chercher sa place, et une fois trouvée, tout faire pour s’en montrer digne. Il progressera lui aussi, mais davantage physiquement.

Pourquoi choisir de découper ainsi tes Chroniques des Donjons Mystères (tomes intégrant eux-mêmes des saisons séparées) ?
L’idée générale du premier tome est la quête des Rouages du Temps, mais il y a tant de petites péripéties parasites autour ! J’ai donc rajouté le concept des saisons. Chaque saison aura ses petites péripéties parasites entourant l’aventure principale, et s’achèvera sur l’achèvement d’une épreuve dans celle-ci. Par exemple, la saison 1 (qui marque un peu le rassemblement de l’équipe définitive) se termine après le premier Rouage récupéré. Auparavant, il y a eu leur rencontre, leur voyage et les problèmes qu’ils ont rencontrés…
Le tome suivant ne reprendra pas les saisons à zéro (par exemple, si le premier tome s’arrête à la saison 6, le deuxième reprendra à la saison 7), mais la quête principale sera complètement différente, plus rien à voir avec le temps. Est-ce que cela veut dire qu’ils vont réussir à l’empêcher de s’arrêter ? P’t’être ben qu’oui, p’t’être ben qu’non… il n’y a que moi qui sait le fin mot de l’histoire.

PS : j’ai bien l’intention aussi de trouver une musique sympa pour chaque saison. Ce sera loin de transformer ma fanfiction en Song-fic, puisque ce ne sera pas à écouter spécialement avant, avec ou après l’histoire, disons que c’est juste un caprice de ma part… J’en ai plusieurs absolument géniales, autant pour le rythme que pour les paroles, mais vu que je ne sais pas encore à quelle saison les rattacher, je les garde en réserve.

Question-fantominus : Quelle a été la fic, one-shot etc. que tu as préféré écrire parmi toutes tes œuvres sur Bip ?
Sans hésitation "CDM". Je mets mon âme dans cette fanfiction. Bon, dans les autres aussi, mais c’est pas pareil. Je suis tellement pressée d’arriver au dénouement de celle-ci ! Tellement pressée d’écrire mes passages favoris qui hélas sont tous vers la fin et qui donc pour l’instant prennent la poussière dans ma tête ! Tellement pressée de vous présenter les personnages délirants qui sont encore dans les coulisses ! Tellement pressée de vous faire découvrir les secrets de Cresselia, de Magnézone, du Maître Suprême, des Pièces Mystère, des Donjons Mystère, de l’équipe Pokamis, de tout ! Wouh, j’ai hâte de lire vos commentaires après, d’imaginer vos têtes en prenant connaissance de la vérité, si vous saviez !

Une conclusion avant de se quitter ?

As-tu un projet d'écriture particulier dont tu voudrais nous parler ?
Comme je l’ai déjà dit vite fait plus haut, je suis en train de concevoir une fic collective avec gafladoss, une grande amie sur l’EM. De l’humour pur, pas d’Angst prévu ! Ça va me changer, tiens. Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous mettre mon prologue achevé récemment :

Prologue – Schtroumpfons-nous nulle part

Écrit par Sanaito

Dans la lointaine région de Nauwaire, il existe une petite forêt lumineuse baignée par un lac d’une splendide couleur céruléenne, baptisé Vol d’Anges, en raison des nombreux Lakmécygne que l’on peut voir filer vers les cieux ou amerrir en douceur dans un somptueux ballet de plumes blanches.
C’est dans ce petit coin de paradis digne d’accueillir un village de Schtroumpfs pour le rendre encore plus parfaitement féérique et niais que vit un Ramoloss qui n’a apparemment rien de particulier par rapport à ses congénères. Pourtant, il va bien falloir que l’on ait quelque chose d’original à dire sur lui, puisque c’est le héros et qu’il doit par conséquent susciter un certain intérêt.
Cette petite créature rose, pour ne pas perturber le caractère "univers de princesse" des lieux, patiente des journées entières sur la petite plage au bord de l’eau, en laissant baigner sa longue queue dans l’espoir que l’on vienne la lui mordre… je sais que la plupart d’entre vous liront cette phrase en gloussant bêtement.
Le jeune Pokémon souhaite ardemment qu’un beau jour, un Kokiyas envoyé par la providence, ou tout simplement par la rivière visible plus loin, soit intéressé par cet appât plutôt singulier et y plante ses dents, permettant ainsi l’évolution du propriétaire du pauvre appendice condamné à être mâchonné jusqu’à la fin.
Ce qu’il ignore, c’est qu’au bout de deux ans d’infructueuses journées d’attente, il va faire une rencontre bouleversante et décisive, qui l’entraînera sur un chemin moins paisible que ses allés-retours quotidiens entre le buisson à baies et sa place de pêcheur.
Il va croiser la route de son destin. Il ferait toutefois mieux de s’en méfier, parce que quand on pense qu’il faudra le sortir de la flotte et le réanimer, pour ensuite recevoir en guise de remerciements des cris perçants et d’insupportables remarques cyniques, on a peur de ce qu’il réserve…

Il y a aussi un vieux projet qu’on n’a pas encore réussi à concrétiser Phantomeve et moi. En fait, on attend d’être encore plus matures. J’attends mes 16 ans, elle attend ses 15 ans, parce que nous allons aborder des sujets d’une noirceur absolue, profondément choquants. Il s’agit de "Bloody dolly", il y a un extrait sur mon blog. Cependant, il est dit que ce sera interdit aux moins de 12 ans… ce sera sans doute 16, ans fait… Mais bon, il y a le temps avant que cette fanfic ne vienne au monde !

Quel conseil donnerais-tu aux fanfictionneurs débutants qui liront cette interview ?
Passez votre chemin, je refuse de voir des petits nouveaux tenter de me voler la vedette, déjà qu’il y a les vieux du bip qui refusent de céder leur place et que ça m’énerve.
Soyez originaux. Il y a bien plus d’un millier de fanfictions sur Pokébip, comment espérez-vous vous démarquer si vous écrivez la même chose que votre voisin ? Y a même un jour quelqu’un qui m’a volé la nouvelle version de "La comptine", eh…
Soyez patient. Il n’y a pas de recette miracle pour se faire un nom. Moi, j’ai persévéré pendant deux longues années pour en arriver là. J’ai accepté les critiques intelligentes, j’ai corrigé mes écrits en conséquence. J’ai discuté avec les lecteurs via les commentaires. Mine de rien, c’est important, de communiquer. C’est instructif. C’est surtout très drôle de voir les hypothèses qu’ils émettent, et toi, tu interviens pour semer davantage le doute, en disant des trucs du genre : oui, peut-être que c’est ça… mais en même temps ce pourrait être ça… ou ça…

Originalité et obstination. Deux éléments qui ont fait que je suis en train d’être interviewée, à présent ! Au même titre que Solyx ou Srithanio, la classe, je suis dans le carré VIP ! Et c’est ma limousine, garée en double-file, là-bas…

PS : DEVENEZ PARTISANS DE LA SURVIE DE LA LANGUE FRANÇAISE ! RELISEZ-VOUS OU ENGAGEZ UN BÊTA-LECTEUR ! Ne devenez pas tristement célèbre pour vos fautes hors du commun…

Veux-tu nous parler d'un dernier point en particulier ?
Non.
J’ai commencé à répondre à la seconde partie du questionnaire à 20h24, juste après manger. Je n’ai pas arrêté de taper sur mon clavier et de réfléchir. Il est maintenant 02h07. Qu’on ose me dire que je n’ai pas pris cette interview à cœur.
Soundlowan fait du super boulot, sérieux. Ses interviews sont géniales, toutes plus originales les unes que les autres. Je respecte vraiment son travail, parce que moi, par exemple, je suis bien incapable de savoir quelles questions auraient ou non de l’intérêt, comment les formuler… C’est si difficile de coordonner tout ça !
Mais il n’y a pas que cette facette de son boulot qui est ardue. Il faut aussi… avoir le courage de lire les fics à rallonge ! La pauvre, elle va finir par croire que c’est une conspiration. Surtout que je ne lui ai pas rendu la vie facile . Elle achève gentiment de lire ma fiction DM3 et là… paf, chapitre-film de 37 pages ! Double-paf ! Mon interview sagement remplie et de dix pieds de long, pour ne rien changer à mes habitudes !

Je suis une pure sadique, apparemment, même quand je ne fais pas exprès. Il ne me manque plus que la cravache. Mais vu que je n’en ai pas et que de toute manière, fouetter l’écran de mon ordi ne vous fera pas mal, je vais me contenter de ce petit casse-tête innocent qui pourtant grille les méninges de ceux qui se penche de trop près dessus :

Imaginez que je suis une menteuse.
Je vous dis « je mens ».
Dans ce cas, je vous dis la vérité, n’est-ce pas ?
Mais si je vous dis la vérité, alors je ne suis pas une menteuse.
Et si je ne suis pas une menteuse, en vous disant « je mens », j’ai menti.
Mais si j’ai menti, alors je suis une menteuse.
Donc en disant « je mens », j’ai dit la vérité.
Mais si j’ai dit la vérité…
…
…

Comme elle le dit si bien elle-même, Sanaito a dû battre un ou deux records de durée d'interview... ce qui n'ôte rien à sa qualité.
*Vous ne savez pas quoi faire de vos vacances, et en avez marre de finir vos lectures trop rapidement ? Ne cherchez plus, cette interview est faite pour vous !*

[Pokéclément]

Remets ton ancien avatar, et j'te féliciterai de manière personnelle.

[Shaam]

Je plussoie Pokéclément
Si tu as changé d'avatar/sign, j'aimerais qu'au moins tu me refiles la sublime illustration qui te servait de kit

Je déteste le réchauffé. Bien écrit ou limite en kikoolol, je m’en moque.

J'adore

Les cartes Pokémon :
C koa ? Sa ce manje ?
Je n’y connais rien donc je m’en fous.

Je crois que tu voulais dire "je ne peux rien dire à ce sujet". Parce que s'en foutre c'est pas très futé, c'est bien de s'intéresser à ce qu'on ne connait pas

Superbe interview encore une fois ! C'est toujours instructif

[Drayker]

Je ne plussoierai pas les deux dalleux au-dessus

L'interview m'a surpris. Sanaito-la-Poké-rebelle est un pseudo qui m'a toujours rebuté, j'étais convaincu que t'étais une pure kikoo (en toute franchise eing, j'ai rien contre toi xD), mais tu as fait preuve d'une maturité dans ton interview qui m'a étonné.

Bah, tu sais quoi ? T'as gagné un lecteur.

[Soundlowan]

A la demande générale, j'arbore donc de nouveau mon ancien kit.... Et bien messieurs, je ne pensais pas que cette demoiselle vous ferait tant d'effet !
C'est très flatteur notez-le bien, sans compter que je ressemble un peu à cette jeune dresseuse physiquement...


Bravo Drayker, enfin un qui s'intéresse uniquement à l'interview... t'as droit à un bisou de ma part, à utiliser quand tu veux

[dragibus]

Je plussoie Drayker (pour une fois ) : je n'avais jamais mis le nez dans tes écrits, mais ton interview m'en a donné l'envie. En particulier parce que je te trouve pas mal de points communs avec moi dans le domaine du fond et de la forme.

Et encore une fois bravo à Soundlowan pour l'interview