[Défi] Concours "amateurs" de fics!

Discutez des fictions Pokémon, ou toutes oeuvres écrites basées sur l'univers Pokémon.
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Wreyzax
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Wreyzax » dim. 16 oct. 2011, 21:20

Srithanio a écrit :Euh, Wrey ? Tu sais que tu as un espace membre, où tu peux publier des fanfics ? Ca serait justement le moment d'y poster tes one shot, qu'on puisse venir en discuter avec toi sans polluer ce forum.

Je sais par exemple que je suis déjà passé voir celui de Solyx et que je lui ai fait part de mon avis... Donc, go poster !
Si vous avez peur de polluer le forum : un MP passe très bien ;)
(et msn/skype pour ceux qui m'ont, quand j'aurais de quoi me reconnecter sans bugger toutes les 10 secondes)

Pour le moment, je considère que mes trucs faits pour ces défis sont trop bancals pour être postés sur l'E.M... D'où le fait de ne pas avoir posté.
(mon premier truc ici est apparemment "trop lourd" avec ses rimes et j'ai pas pu mettre toute l'histoire au final. Ma contrainte alexandrin + rimes était un too much pour un débutant comme moi >.<)
Et le second, je suis pas satisfait... Les membres du jury ont l'explication de ce que j'avais prévu de faire et prendront donc ma frustration. Dans tous les cas, ça me convient pas, donc, j'attends des critiques avant de poser sur l'E.M ;)
Derrière le masque, se cache l'homme.
Ou du moins... ce qu'il en reste...



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Srithanio
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Srithanio » dim. 16 oct. 2011, 21:26

Euh, Wrey, l'avantage de le poster sur l'espace membre c'est aussi
1) de voir tes fics facilement, sans devoir se refarcir X pages/rubriques du forum
2) de pouvoir voir l'évolution de tes écrits. Tes premiers ne sont pas géniaux, et alors ? Y'a pas de quoi avoir honte, on a tous commencé quelque part.
3) toucher un autre public que les quelques uns qui participent à ce concours, voire même d'autres personnes a posteriori...

Donc je réitère : va poster.
Oui, je suis têtue, mais je m'en fiche !

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Wreyzax
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Wreyzax » dim. 16 oct. 2011, 21:35

Srithanio a écrit :Euh, Wrey, l'avantage de le poster sur l'espace membre c'est aussi
1) de voir tes fics facilement, sans devoir se refarcir X pages/rubriques du forum
ça, oui...
Srithanio a écrit :2) de pouvoir voir l'évolution de tes écrits. Tes premiers ne sont pas géniaux, et alors ? Y'a pas de quoi avoir honte, on a tous commencé quelque part.
Le soucis, c'est que je produis trop peu pour voir "l'évolution". D'où ma participation à ces défis qui m'obligent à écrire des textes plus petits puis à les poster (même nuls) dans des délais impartis. (car sinon, je suis jamais satisfait, je fais et refais et finalement, je jette et poste pas)
Et quand bien même, je pondrais régulièrement des textes, ça avancerait à quoi de voir mon évolution?
Qu'on me dise que ce que j'ai écrit est mieux que le précédent : c'est cool... mais ça me dit pas comment faire mieux. Les critiques indépendantes de "l'évolution", c'est pas plus mal?
(Un peu comme au bac, ceux qui te notent savent pas si ton évolution était bonne au cours de l'année dans la matière où ils te corrigent)
Srithanio a écrit : 3) toucher un autre public que les quelques uns qui participent à ce concours, voire même d'autres personnes a posteriori...
Justement, autant que j'épargne d'autres personnes tant que j'ai pas les bases paf:


Bref, je verrais selon ce qu'on pourra me dire sur le truc de cette fois-ci, si je le poste (après corrections) ou non...
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Drayker
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Drayker » lun. 17 oct. 2011, 00:01

Voilà voilà, le concours est terminé, on n'a pas reçu les participations de tout le monde, mais ce n'est ni faute d'avoir prévenu, ni manque de temps...
Alors je publierai les participations demain soir pour ceux qui ont la flemme d'aller sur l'EM. %)

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par SIHDIFYG » lun. 17 oct. 2011, 00:07

Hop ! Message envoyé juste à temps, mais seulement aux trois Juges...
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MollyGrue
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par MollyGrue » lun. 17 oct. 2011, 09:31

Je donnerai mes notations demain soir (j'ai un empêchement ce soir)

♣♦♣
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par ♣♦♣ » lun. 17 oct. 2011, 17:44

Mes évaluations seront postés soit mercredi, soit samedi, car je n'ai pas vraiment le temps en ce moment.

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Wreyzax
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Wreyzax » lun. 17 oct. 2011, 18:06

Prenez votre temps hein ;)
Nous ne sommes pas à la pièce.
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Drayker » lun. 17 oct. 2011, 19:20

Voilà voilà, vous les attendiez tous (ou pas vu qu'elles ont été postées sur l'EM), voilà les participations de la bande de flemmards que vous êtes !

Participation de Solyx
Spoiler :
L'horloge

Tic tac.
L'horloge...


Clic clac.
Attend...


Flik flak.
La mort...


Tic tac.
Il marchait comme à son habitude, dans le parc d'Ogoesse, où il regardait jouer les différents enfants émerveillés avec leur Pokémon dans les bacs emplient de sable doré par le soleil, ou encore à d'autres jeux plus intéressants les uns que les autres. Quelques fois, des combats enfantins se faisaient apercevoir. Le Miamiasme fouillait ses « habitations » pour trouver de quoi assouvir sa soif et sa faim. Il rencontra par hasard un garçon de onze ans, qui sillonnait les rues et qui lui dit :

« Salut, comment tu t'appelles, toi ? Tu es tout seul ? »

Il répondit par un acquiescement de la tête, puis par une légère voix, prononçant son nom. L'enfant avait l'air gentil, un petit sourire se dessinait sur son visage, l'air ébahit. Ses cheveux étaient bruns, rebiqués vers le haut, et portait un tee-shirt bleu turquoise, où y était inscrit quelques mots anglais par ci et là. Ses yeux brunis reflétaient la forme du petit monstre vert, qui était en train de le dévisager lui aussi.
Tic tac.
D'un mouvement prudent et sage, il s'approcha du Pokémon, qui en fit de même. Il s'accroupit, le lorgna à nouveau longuement. Il le prit dans ses bras enjolivés de bracelets de multiples couleurs, et lui murmura tout bas :

« Maintenant, tu seras avec moi, et rien ne nous arrêtera. Viens avec moi à mon école, tout les autres ont un Pokémon, et moi non... »

Miamiasme sourit, son compagnon en fit de même. Il le saisit dans ses bras de gestes si agiles et le serra contre lui, comme si une amitié c'était instantanément liée entre eux. Après quelques minutes, ils se dirigèrent tout les deux vers son établissement scolaire où il devait se rendre, comme tout les jours de la semaine.
Clic clac.
Ils arrivèrent devant une sorte de grande maison. Ils entrèrent par une porte verdoyante, qui donnait sur une immense cour bétonnée tâchée de marelles et de jeux en tout genre dessinés la craie. Les enfants envahissaient le lieu, bruyants et intempestifs. Les deux nouveaux acolytes allèrent à présent vers une bande d'amis constituée de deux filles et quatre garçons :

« Salut ! Vous allez bien ? Regardez, j'ai enfin un Pokémon ! » s'exclama l'ami du Miamiasme.

Les six enfants, d'une taille assez petite, regardèrent le nouveau compagnon de leur ami de haut en bas, ne laissant passer aucun détail. Peu après cette longue familiarisation, l'un d'eux s'exprima, d'un air dégoûté et pathétique :

« C'est quoi ce truc là ? Tu nous l'as ramené de la déchetterie !? »

Tout le monde riait, laissant ces deux compagnons supporter cette humiliation sans nom.
Clic clac.
Ils passèrent toute la journée à étudier, leurs cours étant saccadés par des récréations interminables dans lesquelles ils subissaient de multiples insultes, celles revenant le plus souvent étant « Gros sac » ou encore « Espèce de poubelle ambulante ». D'un air dépité, ils rentrèrent chez eux, plus souffrants que jamais. Ils avaient l'air déçus, tristes, meurtris. Les victimes de leur sort sanglotaient, arrivant maintenant à la petite masure du jeune garçon. D'un seul coup, il se retourna, furieux, et cria au petit Pokémon :

« Vas-t-en ! Je ne veux plus de toi, tu... tu ne me fais que des embrouilles, j'ai passé une sale journée aujourd'hui. Je ne veux plus te voir... »

Il ouvrit la porte de son logis et la claqua de toutes ses forces, se refermant dans un vacarme assourdissant. Le pauvre Miamiasme demeurait seul, trempant dans ses chaudes larmes, et continuant d'errer dans les rues sans savoir quoi faire.
Clic clac.
Le ciel étincelant de ses mille étoiles refroidies par la légère brise illuminait ce paysage si obscur et si triste. La ville était éteinte, pas le moindre bruit se faisait entendre, pas le moindre souffle : juste un Pokémon vert se tenant, debout, sur un pont vêtu de fer, assez lugubre. Il regardait le fleuve qui s'affaissait sous cet immense passage de ferraille, qui coulait entre des roches humides et mousseuse, laissant de l'écume d'une blancheur sans pareille cassée par la nuit derrière son glissement aquatique. Cette avalée d'eau était agrémentée du convoi de larmes du Miamiasme. Il réfléchissait intensément, comme s'il devait prendre une décision importante, puis il fit un geste affreux, la tristesse avait dû l'emporter.
Il sauta.
Flik Flak.
Des bips sonores se faisaient entendre, battant la mesure précise, toutes les secondes. Le Miamiasme écarquilla ses yeux : il se trouvait dans une chambre close aux quatre coins de la pièce, ayant pour seul sortie une porte brunit. La pièce était petite, le blanc y était quasiment partout, de toutes ses teintes. Il était allongé sur un lit d'hôpital, des tuyaux le reliaient, sûrement pour l'alimenter. Soudain, une infirmière entra, suivit de son Leveinard :

« Cela fait 6 jours que tu étais dans le coma. Si ça t'intéresse, tu n'as eu aucune visite. »

Elle parlait d'une voix calme et reposé. Sa soigneuse le couvrit avec une épaisse couverture de laine, puis repartit instantanément, ayant collecté des informations sur son patient avec son scanner. Il était dans un mauvais état, ne respirait plus qu'avec des bouffées d'air irrégulières. Il pensait à toute sa vie, mais surtout ces derniers jours, où avaient débuté les problèmes, et s'était étonné qu'il n'ai reçu aucune visite, comme l'avait si bien dit l'infirmière Joëlle.
Puis, les cliquetis de la machine indiquant un nombre et une courbe incompréhensible s’accélérèrent de plus en plus, cette même courbe devenait à présent de plus en plus droite. Au bout de quelques minutes, les bruits avaient cessés. Il était mort.
Flik flak.
La victime de son abominable destin se retrouvait sur un lieu, amassé de nuages, dont son milieu était complétement dominé par le Dieu Pokémon : Arcéus.

« Te voilà au paradis. Si tu le souhaites, tu peux regarder une dernière fois ton ancien monde, avant d'accéder à ton nouveau. »

Sa voix résonnait, comme s'il parlait à l'aide d'un mégaphone, bien que le lieu était comme extérieur. Il accepta. Après tout, cela ne pouvait être qu'un avantage, pourquoi refuser. L'ancien mortel s'avança, regardant à l'endroit où Arcéus lui avait montré.
La vision qu'il eut le bouleversa : il voyait sa tombe, où son corps y était enterré. De multiples personnes, dont son dresseur d'un jour avec sa bande d'amis, étaient agenouillées auprès de sa stèle grisâtre. Des plaques argentées ou dorées y étaient accrochées, dont diverses inscriptions étaient gravées : « Regrets éternels », « Tu nous manqueras ». Lui qui n'avait pas eu une seule visite, lui qui était traité de tout les noms, était sidéré. Il laissa échappé une légère interjection d'étonnement, découvrant qu'ici, il pouvait parler : enfin sa délivrance vocale.
Il se dirigea vers le chemin qui menait à son nouvel univers, en laissant derrière lui quelques mots :

« Vous, humains, n'êtes que des hypocrites. »
Participation de Domino
Spoiler :
DUFT NOTE


Il n’y a point de délice sans l’idée du supplice…
Qui arrive derrière et point impitoyablement sur ceux qui le savourent… Oui, après le plaisir de l’immondice commis vient toujours le châtiment derrière.

Le châtiment moraliste, à la fois culpabilisant et futile. Futile avant l’acte, culpabilisant pendant et après.

La culpabilité est telle qu’elle se mue en doux plaisir de la transgression. D’aucuns appellent ça de la perversion. J’appelle ça Vivre.

C’est ainsi que j’étais, moi, la Vierge livrée au monde des morts, l’Enfant Précieuse qui serait ramenée à la terre comme si j’étais morte sans l’avoir souhaité ou sans qu’on l’ait souhaité. Ils me regarderaient tous mourir à regret mais en souhaitant cependant que cela se passe « Bien ».

Il y avait dans mon village une tradition idiote. Pour que les moissons de l’automne soient fructueuses, on organisait du début de l’hiver à la fin de l’été une cérémonie de pacotilles. L’or, l’argent et les bijoux ne nourrissaient personne, ce n’étaient que des babioles ici. On me les délivrait tous lorsque j’eus 18 ans, comme pour me prouver que j’étais belle, importante, la Reine, puis on me livrerait à l’infâme Miasmaxe, l’horrible créature répugnante qui vivait au fond des septiques, la réserve à crasse, le bac à immondices, à qui l’on faisait manger le purin, les excrétions et les rebus de la société de la surface. La créature était connue des jeunes par des histoires de bonnes femmes qu’on racontait aux enfants pour leur promettre la mort en cas de désobéissance. Une autre manie de ce monde triste et sale de se débarrasser des responsabilités et de nourrir leur domination d’esprits forts sur des moins-qu’eux, des moins que rien, des moins-qu’idiots.

J’étais jeune.
J’étais blonde comme les blés. Un seul de mes cheveux pouvait passer pour un brin d’Or.
J’étais belle, oh ça oui. Combien de fermiers ont voulu profiter de moi dans la paille ? Combien de paysans ont lâché leur binette, m’en promettant une meilleure ? Combien de femmes m’ont regardé comme si je me livrais à leurs maris, telle la viande sur la table ?

TOUS DES PORCS. LES HOMMES comme LES FEMMES. Tous avec un double-fond dans le sac ignoble que constituait leur âme. Aucun d’eux n’était à découvert. Je les voyais comme des sacs, des choses informes contenant moult choses qu’ils ne souhaitaient pas montrer. J’étais moi-même un sac vide de toute possibilité de leur répondre. Oh bien sûr, comme toute fille, dès la naissance, je savais que j’étais mauvaise, impure, diabolique, tentatrice, mon seul physique était une offense aux hommes aussitôt hypnotisés par ma silhouette de sirène et n’ayant qu’une envie : me violer car il ne pouvait en être autrement avec une poupée sans sentiments. Voilà ce que j’étais : Un sac rempli de bonbons séduisants que tout le monde voulait sucer, mordiller, lécher, pénétrer avec les dents, explorer de tout son long, inoculer dans le système digestif.

Je suis le goûter, le hors d’œuvre, rien de plus. Bonne à être mangée par les loups, en tant que femme j’étais le démon, un de ces démons qui avait mis au monde tous ces maudits et leurs mentalités pourries que j’espérais châtier un jour, sans la possibilité ni le courage réel de le faire.

Je les regardais de mes grands yeux bleus. J’étais insignifiante. Je n’étais rien à leurs yeux.

J’avais un seul ami.

Porter était plus jeune que moi, il n’avait que quatorze étés quand, proche du sacrifice, j’en avais dix-huit. Porter était le plus gentil et le plus adorable des garçons. Le seul qui me traitait avec respect et égalité.

Porter était adorable, au visage d’ange, ses grands yeux clairs voyaient au fond de moi et étaient des fenêtres immanquables sur son âme d’enfant à peine adulte. Il était jeune, bien bâti et vigoureux. Je l’ai toujours vu comme une solide charpente imprenable. Rien n’avait de prises sur lui, pas même son père autoritaire qui buvait et le battait.

Les gens de la ville le traitaient de freluquet, de bon à rien. Une maladie de jeunesse l’avait rendu plus chétif que d’autres. Il était la risée là où j’étais l’adorée. Pourtant il valait infiniment mieux que je ne vaudrais jamais dans cette vie ou dans une autre.

Nous parlions souvent, d’avenir qui n’arriverait jamais, de ce village d’ordures, de monstruosités, de nos souffrances respectives. Quand je me sentais bête de souffrir d’être un simple outil de sacrifice, lui me soutenait et me faisait rire.

« C’est pas la mort », me disait-il.

J’aurais dû me mettre en colère.

Mais je riais avec lui. Mon destin était tellement abscons que j’en riais aussi. Moi, bientôt couverte d’or et offerte en pâture à un monstre. C’était du dernier absurde. Pour que la moisson soit bonne. Pour que la récolte soit fructueuse. Pour qu’un miracle se produise !

Je pouvais bien en rire, non ? Moi plus que quiconque.

A quoi bon m’abattre sur mon sort. Porter semblait sentir que j’avais besoin de ça. J’étais à ses côtés et je sentais toujours une douce chaleur. La chaleur humaine qui émanait de lui, était la plus douce et la plus vaporeuse qui soit. Ni oppressante, ni lubrique, il avait envers moi les intentions les plus pures et les plus amicales.

Son sac à lui était ouvert, visible, limpide Je savais qui il était dans les moindres recoins.

Les moindres.

La veille du début des cérémonies, je nous avais éloignés du tumulte de la ville.

Rien que pour mettre à mal leur cérémonial délirant, j’avais décidé de donner ma précieuse virginité à celui qu’ils appelaient le Freluquet. Il avait peur et froid, il était timide et pionnier en tout, mais j’étais heureuse, tellement heureuse de m’offrir à lui. Il n’y avait vu qu’une consécration de nos sentiments respectifs et rien d’autres. J’y avais vu à la fois ma vengeance vipérine et un beau chant d’Adieu avant d’être portée aux nues puis portée en terre.

Cela advint.

Un beau matin, l’on vint me chercher chez moi. Mon père et ma mère laissèrent faire. Sur leurs visages ? Un bonheur extatique. « Ô JOIE ! NOTRE BELLE ET ADORABLE FILLE, SACRIFIEE A UN MONSTRE ! OFFERTE AU MALIN ! QUEL BONHEUR INOUI ! »

Je les déteste. Je leur cracherais bien dessus mais cela me demanderait trop d’efforts.

Je suis emmenée par les villageois qui me portent à bout de bras sur une couche de bois et de paille. Je suis nue avec pour seul habit mes couvertures. Ils chantent. Chantez, bande de ploucs. Chantez tant que vous le pouvez encore. Leurs braillements me font pitié.

Je suis installée devant un grand feu. Le vieux sorcier approche. C’est un homme qui sent la mort et la fumée froide, un infect vieil homme rance qui devait sûrement baver à l’idée de me toucher, de me voir. Je l’observais, impassible. Il me regarda et prononça un texte rituel.

« Princesse, nous allons te couvrir comme une reine d’or et de bijoux car nous t’aimons. Nous allons te nourrir, t’aimer, te chérir. Tu seras celle qui délivrera notre peuple de la malédiction de la Miasmaxe pour cet été encore. Gloire à toi et à ta resplendissante jeunesse. »

Oui, merci à toi d’être belle, d’être femme et d’avoir dix-huit ans, et d’être vierge (enfin…) et de bien vouloir te sacrifier pour qu’une bande de gogos vive dans la peur mais croie quand même que c’est grâce à cette mascarade que tout va mieux.

Je fus donc, plusieurs mois durant, nourrie avec les meilleurs fruits, la meilleure viande, bref, avec tout ce qui pourrait très bien nourrir le village – mais la moisson était plus importante, et mon sacrifice d’autant plus – je fus assaillie de prières vantant ma pureté, mon courage, ma beauté, ma grandeur. Les villageois affamés devaient me regarder manger – ce que je trouvais révoltant, mais la moindre tentative de les nourrir provoquait une violence inouïe contre celui auquel j’attribuais ma charité.

Prisonnière, incapable de réagir, de m’enfuir ou de parler (J’avais vu d’autres vierges avant moi être torturées à mort et brûlées vives pour avoir osé prononcer un mot ou protester), je subissais mon sort sous les yeux même de Porter qui m’observait sans vraiment oser comprendre ce qui m’arrivait.

Arriva le dernier moment du supplice.

J’étais menée, sous un soleil de feu, sur un chemin de montagne âpre, par le vieux sorcier, jusqu’à une grotte, un puits naturel qui était censé me mener aux septiques. C’est là que je serais sacrifiée, jetée dans le trou et laissée pour morte. Le sorcier était accompagné de deux laquais que je soupçonnais de me regarder voire de me dévisager.

Depuis trois trimestres déjà j’étais choyée, adulée, vénérée, et me voilà accompagnant un vieux dictateur de pacotille et ses séides fidèles sinon débiles jusqu’à un puits où il va me balancer. Je transpire, mais pas de joie, ça, c’est certain.

On arrive au lieu-dit, le sorcier s’arrête comme si on n’était pas pressés. Je suis là, portant une simple toge faite d’un beau linge. J’ai une coiffe en rameaux d’olivier dans les cheveux. Je suis bien jolie pour une fille qui va mourir.

J’ignore réellement pourquoi…

… mais sur le moment j’étais profondément sereine. Je savais à quoi m’attendre après tout. J’ignore vraiment pourquoi. Trois salopards allaient me foutre dans un trou, à part ça, tout allait bien. J’étais face au puits, je ne savais s’ils allaient me pousser. Sur le moment j’attendais en fait que le sorcier prononce une sorte de prière rituelle, voyez, un truc bien solennel pour appuyer la chose auprès de ces divinités qu’il sert dans ses prêches.

Mais non, il approcha, il s’avança vers moi.

Le sorcier.

Le salaud.

Il approchait de moi, me provoquant des frissons de terreur – la mort, je m’y attendais, mais ça… - De plus son regard ne me disait rien qui vaille. Le sorcier eut un sourire qui se voulait rassurant, mais qui à moi me faisait l’effet d’un sac qu’on ouvrait pour laisser découvrir des viscères et des mouches bourdonnantes. « Regarde, voici les tréfonds de Moi. C’est ignoble, n’est-il pas ? »

Pis : ses deux sbires s’approchaient aussi, sur les côtés, prêts à me tenir pendant que le gros vicieux ferait son office.

« N’aie pas peur », me dit-il. « C’est dans les écrits anciens. »

Bah voyons. Fais-leur dire ce que tu veux à tes textes sacrés que personne ne peut lire sauf toi !

Quitte à être souillée, je préférai me jeter dans le puits moi-même. Et toc. Je basculais en arrière, trop effrayée pour penser que je venais ni plus ni moins de me suicider. La dernière chose que je vis de la surface, c’était le vieil homme, déçu, et ses sbires, étonnés.

Et voilà. Voilà ce qu’a été ma vie…

Choc. Je tombe sur une sorte de coussin. C’est de la mousse en décomposition, avec de l’eau… Il y a une source ? Alors ça c’est inédit. La source descend en cascade, en pente, pente où s’écoule l’eau pure, filtrée par la mousse.

J’étais un peu éberluée – comprenez-moi, je pensais que j’allais m’écraser contre la pierre ! – et je décidais, par pure folie enfantine, de glisser sur cette pente, en prenant garde. Il faisait sombre, si sombre…

La pente me fit glisser pendant quelques minutes, je sentais que j’allais glisser longtemps, mais cela dura, dura, dura…

Et plouf, je volais, atterrissant dans une cavité souterraine. Bizarrement éclairée.

Je tombais dans un lac, mais je ne savais pas nager. Eh bah oui, quand on est une de ces jeunes vierges qu’on couvre d’or et qu’on sacrifie, pardonnez-moi mais on oublie un peu les leçons de natation.

Un étrange tuyau me récupéra. Il s’entortilla autour de moi et me remonta à la surface.

Je vis alors la créature. La fameuse Miasmaxe dont parlait le sorcier et les hommes du village. Il me regarda de ses grands yeux vides. Sa tête et une partie de son corps étaient recouvertes d’une membrane verdâtre. Il possédait même des sortes d’oreilles de souris qui semblaient propices à éclater au moindre choc. Le reste de son corps était un affreux tas d’ordure, et hormis ses bras et des pieds maladroits sous la masse de son ventre, la chose était profondément difforme. La Miasmaxe me regarda en faisant claquer les dents tranchantes de sa mâchoire ronde

Génial, je vais être mangée…

Ou pas. Il m’emmena dans une alcôve séparée du lac. Son antre. Lui vivait sur un monticule d’immondices entouré par un lac répugnant, marron et épais. Je vous laisse imaginer ce que c’était et quelle odeur cela dégageait. J’étais quelque peu inquiète : Allait-il me tremper dans la sauce pour me manger dans des conditions optimales ?

La Miasmaxe se plaça sur le monticule et sembla fondre. En fait il fusionnait avec les ordures et la crasse autour, pour prendre une forme dite « ultime ». Il ne faisait plus qu’un avec les ordures du coin. Il me lâcha et je me retrouvais sur un tas de déchets. La Miasmaxe me regarda, attendrie. Je l’observais. Il semblait m’apprécier. Pourtant j’aperçus dans le bazar ambiant des cadavres. Des corps de femme en décomposition, des ossements. Plutôt que de hurler d’horreur, je choisis de m’interroger. Pourquoi moi, je n’étais pas tuées ?

Avaient-elles seulement été tuées ? Oui, j’en voyais qui avaient le crâne broyé et de sérieuses blessures voire des membres manquants. Cette grosse bête mangeait donc les femmes qu’on lui jetait.

Que faire ? Il semblait attendre quelque chose de moi. Un seul faux mouvement et il me mangerait ? Je pensais que les Pokémon ne mangeaient pas les humains…

Je vis alors un bras de squelette humain qui tenait un tuyau. Elles avaient essayé de se défendre… Visiblement en effet, leurs morts violentes étaient dues au fait qu’elles s’étaient acharnées à vaincre le monstre.

Honnêtement, je n’avais aucune idée de comment m’échapper d’ici…

Quelque chose tomba du plafond. Ah, oui, c’est vrai que nous sommes dans la fosse septique. La Miasmaxe dévora les immondices avant qu’ils ne m’arrivent. Je trouvais cela…

… touchant ?!...

Etais-je donc perverse pour penser que le fait qu’un monstre mange des déjections le fasse par attention pour ma personne ?

Le rituel précédant le sacrifice m’avait rendu prétentieuse.

La tentative d’agression avant la chute m’avait rendue prête à n’importe quoi.

Et apparemment, mon incartade avec Porter m’avait immunisé contre la fronde du monstre. Je n’étais pas une innocente ingénue apeurée par la première chose venue. J’avais connu les hommes, leur chaleur, leur amour, leurs sentiments.

J’approchais la bête, crapahutant parmi la crasse exhalant de toutes parts des gaz plus ou moins toxiques.

La Miasmaxe me regarda, intriguée. Peut-être pensait-elle que j’allais la battre, comme les autres.

M’approchant le plus près possible, j’attisais sa méfiance.

« Ne crains rien ! » prononçais-je de ma plus douce voix.

Visiblement j’étais un ange car ma voix l’adoucit immédiatement. C’est moi qui vient de penser cela ? Ce que je peux être…

… creuse… comme un sac vide. Il n’y a rien en moi, d’autre que moi, que ma propre satisfaction d’être moi, que ma toute puissance. « Comme j’ai désobéi, comme j’ai transgressé, je suis la plus grande… »

Je me levais, sûre de moi.

« Je ne serais pas tuée… »

Chacun de mes pas devint une mélodie épique. J’étais une simple jeune femme, mes longs cheveux blonds et mouillés coulaient sur moi.

Mes grands yeux bleus plongeaient dans les grands yeux blancs de la Miasmaxe qui me regardait, entre intrigue et émerveillement.

De la façon la plus animale qui soit, j’attrapais les ordures au pied de mon geôlier. Et je croquai dedans. Comme c’était bon. Non en fait c’était répugnant, mais mon visage de menteuse fixait les yeux du gros sac poubelle éclaté par sa propre masse. Je croquais à nouveau dans la farce répugnante que j’avais saisi dans mes mains. C’était de plus en plus mangeable…

Commençais-je… à devenir… comme mon hôte ?

Il me regardait et m’entourait avec bienveillance de ses bras tentaculaires. Peu à peu, je restais immobile et m’allongeais dans les ordures le constituant. Comme en transe, je me roulais dans les déchets, déchirant ma robe, me recouvrant de saletés diverses qui venaient de je ne sais où…

En proie à la folie la plus bestiale possible, je me levais et poussais un cri primal. La Miasmaxe sembla amusée par mon comportement alors que je plongeais dans les ordures pour les faire miennes.

Je n’en sus jamais rien, mais en refusant de résister à la bête, j’avais empêché qu’elle ne me mange, et que repue, elle ne parte de la fosse. La terre s’imprégna définitivement de la pollution et la moisson affama la génération à venir sur le village. Quant à moi, je vivrais éternellement auprès de l’ignoble bête, dans cette poche souterraine, la reine des ordures, la nouvelle égérie crasseuse, l’idole couverte d’immondices…

… et je savourais, oui, je savourais cette immortalité nouvelle… Mon nom à jamais inscrit au firmament des reines de Rien.
Participation de Srithanio
Spoiler :
L'affaire est dans le sac
Il le distinguait nettement dans son viseur, très occupé à faire sa toilette dans le ruisseau maigrelet. Il venait de s'asperger entièrement ; des gouttes d'eau lui dégoulinaient du bec avant de s'abattre dans le mince filet d'eau, étincelantes parcelles de diamant dans le froideur de l'hiver. Le volatile ne se doutait absolument pas de sa présence

Cela faisait plusieurs heures que le braconnier le pistait à travers cette forêt gelée, ce cadoizo, et enfin il l'avait dans sa ligne de mire. Un frisson de plaisir le parcourut à l'idée de contempler ainsi sa cible, tenant sa vie au bout de son canon.

Il lui arrivait parfois de traquer pour le simple plaisir une créature. Passer de longues heures ou journées à suivre à la trace un animal, à chercher ses quelques empreintes de pattes dans les parties molles de la terre, à supposer son itinéraire à partir de maigres fougères foulées au sol, à retrouver ses crottes dissimulées, tout ça pour pouvoir espérer le contempler quelques instants dans le frêle cercle de son viseur. Dans ces moments là, l'homme sentait l'adrénaline parcourir son corps entier et enflammer ses nerfs, lui donnant l'impression que l'univers entier s'arrêtait et attendait son verdict pour continuer à tourner. Victime ou rescapé, bête insouciante ou cadavre immobile, à lui de décider.

Puis il remballait ses affaires et retournait à la traque suivante, laissant le pokemon vivre sa petite vie inutile. À quoi bon un trophée poussiéreux dans un salon, quand on avait ressenti pendant quelques secondes le bonheur suprême d'être un dieu pouvant disposer d'une vie selon son bon caprice ?

Mais ce ne serait pas le cas aujourd'hui. Il avait une commande, et le travail était le travail.

Son doigt sur la détente se contracta.

La mort n'est pas toujours un phénomène instantané, surtout quand elle est causée par balle. Mais l'homme n'en était pas à sa première traque, et il avait visé le centre nerveux. Le Cadoizo n'eut même pas le temps de sentir la balle pénétrer dans sa chair et déchirer les tissus sur son passage qu'il s'écroula, le bec dans le ruisseau. Quelques bulles, un sursaut de l'aile droite, puis une immobilité totale. Des nuages de sang écarlates se répandirent par à-coups dans le flux du ruisseau.

Il reposa son fusil sur le sol, et s'étira rapidement: il avait passé plusieurs minutes accroupi dans le froid à épier l'animal, et ses articulations se rappelaient à son bon souvenir. Ce n'était cependant pas aussi douloureux que d'ordinaire, l'adrénaline faisant toujours effet. Une fois apte à repartir, il attrapa ses affaires d'un geste et se dirigea rapidement vers le ruisseau, écrasant de ses grosses semelles les quelques buissons qui se tenaient sur son chemin.

Quand il arriva, le cadavre gisait toujours à la même place. L'eau avait la couleur d'un sirop de grenadine léger et redeviendrait bientôt de sa transparence originelle.

Il mit les pieds dans l'onde glaciale en grimaçant, puis entreprit de le tirer au sec. Il avait encore du travail à faire avant de le livrer celui-là, une tâche qu'il détestait mais dont il devait s'acquitter. Cette vulgaire tâche le faisait toujours redescendre de son piédestal de dieu et revenir à sa pitoyable condition d'être humain. Comment rester une divinité quand on a les mains poisseuses de sang ?

De son barda, il sortit une longue corde usée. Il en entoura les pattes arrières du cadoizo, lança l'autre extrémité par dessus une épaisse branche, puis entreprit de la hisser. Quand le corps fut à hauteur d'homme, il attacha d'un solide noeud le filin au tronc, puis dégaina son vieux couteau de chasse.

Après la traque immaculée, il restait à dépecer la bête...

-_-_-_-_-_-_-

L'atmosphère était fétide, lourde de senteurs organiques. Mais au milieu de cet atelier de traitement du cuir, qu'attendre d'autre ? La peau morte sent rarement la rose, à moins qu'elle ne vienne d'un Roselia.

Des bacs de toute forme et toute contenance envahissaient une grande partie de l'espace, le reste étant constitué de rangements, placards et tiroirs. On y trouvait des cuirs à tous les stades du traitement, de l'épiderme écorché fraichement au cuir tanné prêt à servir en maroquinerie. Certains étaient recouverts des cristaux aux couleurs sales ou flottaient dans des solutions troubles, rappelant vaguement des brouets de sorcière trop pressée pour découper proprement ses ingrédients.

Le tanneur était pour l'heure occuper à traiter la queue de cadoizo dans son bac de reverdissage particulier. C'était rare qu'on lui en commande, raison pour laquelle il y prêtait un soin particulier.

Cette peau était fragile... La salage était très délicat, tout comme le désalage : trop de cristaux de sel ou pas assez, et on risquait de la voir se craqueler. Si tel était le cas, il devrait en trouver une de remplacement...

Au delà du délai supplémentaire, c'est le fait de devoir revoir ce méprisable braconnier qui le répugnait. Quelque chose dans ses yeux chafouins lui faisait penser que cet homme en tenait une sacrée couche et que le jour où cette couche craquerait, il vaudrait mieux être très loin de lui.

Raison de plus pour qu'il surveille précautionneusement cette peau.

Il la palpa attentivement sur toute sa surface, cherchant du bout de ses doigts gantés le moindre raidissement ou amollissement suspect.

Tout avait l'air correct. Encore quelques heures dans cette solution, et il pourrait passer au pelanage ; cette peau aurait un bien plus bel aspect quand il aurait retiré ces poils blancs clairsemés.

Mais quand même, il ne comprenait pas. Pourquoi cette peau en particulier?

La majeure partie des peaux de son atelier venait de Tauros ou Ecrémeuh, espèces communes, faciles à élever et fournissant un cuir de très bonne qualité à prix modique. Le reste venait d'animaux un peu plus exotiques : Lainergie pour les partisans de cuir délicat, Drabby ou Drattak pour les férus de dragons aisés, Torterra pour les écolo paradoxaux, ou même Demanta pour les amateurs de plongée.

Mais un cadoizo ? Peau terne, peu épaisse, de mauvaise qualité, délicate à traiter, animal difficile à obtenir car relativement rare : franchement, ce n'était pas rentable.

Il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi le maroquinier qui lui avait passé commande tenait à avoir cette espèce en particulier.

-_-_-_-_-_-_-_-_-

Peau découpée et assemblée, rivets fixés, ourlets cousus...

Décidément, se dit le maroquinier, ce sac avait fière allure.

La cliente avait même payé une prime pour que le sac soit orné de brodures écarlates et argentés, au dessin très kitsch. Pas sa tasse de thé, mais pour le prix il pouvait bien faire un effort.

Cette dame allait adorer. Elle lui avait déjà pris par le passé une malle contenant de la peau de queue de cadoizo, et elle était revenue lui demander un sac malgré le coût faramineux qu'il en demandait.

C'est qu'il était le seul à savoir comment confectionner ces articles si particuliers. Secret de famille, qui lui venait de son grand-père, qui le tenait lui même de son aieul.

Et pourtant, c'était si simple. Si les gens savaient se servir ne serait ce qu'un chouia de leur cervelle, ils auraient compris tout seul le secret de la peau de queue de cadoizo. Mais les gens sont stupides, et c'est ce qui lui avait heureusement permis de devenir riche.

Bon... Si l'aspect extérieur du sac était appréciable, ce n'était pas sa principale caractèristique. Il était temps de vérifier si tout marchait convenablement. Pas qu'il ait des doutes, mais au cas où par extrême malchance il y'aurait un disfonctionnement, il ne tenait pas à s'en apercevoir devant sa cliente.

Il ouvrit le sac, y jeta un oeil : fond propre et sombre, coutures invisibles, un intérieur de sac propret et classique à première vue.

Il raidit alors son bras, et y engouffra la main. Puis l'avant-bras. Puis le bras entier. Il ne touchait toujours pas le fond.

Très bien.

Il en ressortit son bras, puis attrapa à deux mains le porte manteau réservé aux clients. Un massif ouvrage en fer forgé, plus grand que lui, et d'au moins dix kilos.

Soufflant sous l'effort, il le fit pénétrer tout entier dans le sac avant de le refermer.

Il le regarda sous tous les angles : aucune déformation, pas de tension sur le cuir.

Il le souleva : le sac ne lui semblait pas plus lourd qu'une plume.

Il eut un grand sourire de fierté, et le réouvrit. Il marmonna : "Porte-manteau, viens là viens là...", y enfonça la main et l'attrapa du premier coup.

Etonnant que les dresseurs ne se soient jamais demandé comment ce petit volatile pouvait lancer autant de baies sur ses adversaires. Et aussi comment il pouvait encore bouger avec tout ce poids dissimulé dans sa queue.

Il ressortit le porte-manteau, manquant le laisser tomber quand le poids reprit ses droits.

Voila le secret du sac en peau de cadoizo : une contenance illimitée, et une masse inchangeable.

La crème des sacs.

Aucun doute, Mme Poppins allait être contente de sa commande !
Participation de Yaami
Spoiler :
Ahlala … Pour tout le mois qui allait suivre, je serais de corvées. Pourquoi ? Ma mère avait découvert que j’étais sur facebook toutes les nuits, enfin bref. J’étais dans mon lit, et m’ennuyais ferme. Je ne savais pas quoi faire, en hiver, personne ne sortait. Ca n’allait pas être mon cas, je suis une personne comme les autres, après tout. Et puis, en ce moment, il y a tant de verglas à l’extérieur, qu’on ne peut pas faire un pas sans glisser pendant dix minutes jusqu’à se prendre un mur. Ou même se faire renverser, qui sait ? Mais dans ce cas-là, on tomberait sur une autre plaque et on glisserait dans une autre direction.

Y’avait rien de divertissant, dans cette baraque. C’était la première après-midi d’un long mois de corvées sans ordinateur … Long, et pas qu’un peu, même ! J’appelai mon Pokémon, un Ponchien tout gentil et bien dressé. Je l’avais capturé il y a quelques semaines, mais nous avions déjà noué des liens d’amitié assez forts. Il passa la porte ouverte, et monta sans prévenir dans mon lit. Il m’écrasait le ventre et je lâchai un « Bweurg ». Il n’ôta pas ses pattes avant quelques secondes, il n’avait pas remarqué qu’il m’écrasait …

Heureusement, mon maillot rouge Gruikui (c’était une nouvelle marque qui s’inspirait du Pokémon, en le mettant sur tous les vêtements qu’ils créaient) et mon pantalon assorti n’avaient pas été souillés. Je me levai, et parti me coiffer. J’avais les cheveux rouges, ça allait bien avec ma tenue. J’avais les yeux verts, était assez grande et mince. Mon nez était petit, au moins, on ne me prenait pas pour une sorcière. D’ailleurs, je n’avais pas d’oreilles pointues comme celles d’un lutin. J’habitais dans la ville de Volucité. Après avoir fini ce que je faisais, j’allai voir ma mère.

« - Bon, je dois faire quelque chose ? » demandai-je sèchement.
« - Va vider le sac poubelle, et après tu feras la vaisselle. On a des invités, ce soir, tu te souviens, Lisa ? » me répondit-elle.

J’allai sortir, et … Oh, c’est vrai ! J’avais oublié mon sac Gruikui (c’est toujours la même marque), il m’était si précieux que je ne le quittais jamais. Cela, pour deux raisons : d’abord, il était trop beau, et ensuite, il m’avait coûté deux cent pokédollards ! Bon, j’avais usé mes économies et mon argent pour Noël, alors qu’on était au mois de Novembre, mais je l’adorais. En courant dans le couloir, et en bousculant ma mère qui était parti il y a quelques instants, je le récupérai. Evidemment, je fus de nouveau grondée par ma génitrice, car elle avait fait faire tomber les assiettes, à cause de moi.

Je ne fis pas attention à ce qu’elle me disait, et invita Ponchien à me rejoindre. D’ailleurs, maman ne l’aimait pas du tout. Elle avait horreur de ce Pokémon, moi je le trouvais mignon … Elle disait que lorsqu’il aurait évolué, on pourrait mettre toutes les ordures dans sa fourrure. Je trouvais ça horrible de vouloir traiter cette créature comme ceci juste car il était moche. Enfin bref, je pris l’objet, et sortit dehors, pour déverser son contenu dans la poubelle, comme me l’avait dit ma mère.

Je l’ouvris dans l’intention de déposer les ordures, alors qu’une créature attira mon attention. Encapuchonnée, je ne savais pas de quel genre de Pokémon il s’agissait. Je m’approchai lentement d’elle. Avec un peu d’hésitation, je me décidai à lui parler.

« - Bonjour, que fais-tu ici ? Je ne t’ai jamais vu dans les environs … » questionnai-je.

Elle se retourna pour me regarder. Ses yeux bougeaient lentement, jusqu’à se poser sur mon sac Gruikui. Une seconde, puis deux, et … Je reçus de plein fouet un coup de poing qui me draina toute mon énergie. Je ne vous cache pas que j’avais laissé s’échapper un « Bweurg ». Evidemment, personne dans la rue ne se rendit compte que je m’étais faite attaquée. Le cri de douleur, et même les aboiements de Ponchien n’étaient pas entendus. Ils étaient tous devant leurs télés, il n’y avait aucun moyen pour qu’ils jetaient un coup d’œil par la fenêtre.

Le Pokémon encapuchonné s’enfuit en prenant mon précieux sac. Il avait été si cher que je me senti pousser des ailes, et je n’avais pas bu de Red Bull ! Je lui courus après suivi de Ponchien, qui avait du mal à suivre. Bon, je ne courrais pas vraiment, avec ce verglas, je faisais plutôt du ski. Le voleur était drôlement doué pour cela. Connaissant bien Volucité, je savais que c’était une ville assez immense pour que je le course pendant des heures. J’évitai facilement un poteau, et je ne pensais plus qu’à une chose : mon sac. A un tel point que je me fichais bien que Ponchien avait foncé la tête la première dans l’obstacle que je venais d’éviter.

J’avais un don pour ce sport, je devrais essayer, un jour ! Enfin bref, pour le moment, je préférais me concentrer sur mes précieux deux cent pokédollards. Le Pokémon devant moi s’accrocha à un grillage pour s’arrêter, ce fut difficile, mais il avait réussi. J’arrivai devant lui, et il m’offrit un bon coup de pied dans la tête. Je glissai en arrière et Ponchien se prit dans mes jambes, ce qui fit que je tombai. La créature de type Normal me sauta dessus avant que je l’écrase, et continua sa course pendant que je lâchai un nouveau « Bweurg ». Sale Pokémon, va !

Reviens dans ta Poké B … Mais elle était dans mon sac, et je venais de me le faire voler ! Vite, il fallait que je reprenne mon élan ! J’avançais tellement vite que je rattrapai Ponchien à une vitesse folle. Pour m’avoir écrasé, je lui donnai un coup de pied au cul ce qui le fit voler dans un autre poteau. Bien fait pour lui ! Mais avant ma vengeance, mes deux cent pokédollards ! Mais … Où était mon voleur ? Je scrutais les environs, quand je reçus un coup de poing dans la tête. Je lâchai encore un « Bweurg », j’en avais marre !

Ah zut, mon sac d’abord ! Mais je m’embrouille, là … En tout cas, il s’était caché derrière une poubelle pour me donner un nouveau coup, ce voleur. Une poubelle … ? Oh, mes corvées ! A quoi pensait ma mère ? Non, je ne devais pas penser à ça, juste me concentrer sur mon sa … Je me répète ! Tiens, Ponchien arrivait à toute vitesse, la mâchoire prête à croquer … Mes jambes ! Skiions ! Je m’élance à nouveau vers mon voleur, évitant mon Pokémon qui avait une grosse bosse sur la tête. Il y avait un énième poteau derrière, pas besoin de préciser la suite.

Bref, je le coursais lorsque soudain, une voiture allait m’écraser, et je ne pouvais plus m’arrêter ! J’accélérai à toute vitesse, espérant traverser la route avant, car je ne pouvais pas m’arrêter. Au passage, je fis coucou, car c’était une amie. J’avais réussi ! Aussitôt, je me remis en quête de mon voleur, que je n’avais cette fois-ci pas perdu de vue. Je n’allais pas laisser un inconnu le prendre gratuitement, tout de même !

Allant aussi vite que l’éclair, bon d’accord, pas vraiment, je le rattrapai, mais le dépassa. Je me retournai pour voir un Baggaïd ayant perdu sa capuche. J’aurais pensé à un Pokémon Glace, mais bon … Je vis Ponchien qui arrivait vers nous, et sans hésiter, je m’arrêtai d’accélérer. Puis, au moment où la créature de type Combat s’approcha de moi, je lui rendis le coup de pied qu’elle m’avait donné. Aussitôt, elle tomba en arrière sur le chien. Ils étaient tous les deux K.O … J’ai gagné !

Je pris mon sac en l’embrassant, et mon Pokémon également. Quant à mon voleur, qu’est-ce que je pourrais faire de lui … ? J’avais beau chercher, je ne savais pas. Soudain, une merveilleuse idée me vint à la tête. Je laissai un grand sourire se dessiner sur mon visage. Pour rentrer, heureusement que je connaissais bien la ville …

Quelques heures plus tard …

« - Lisa, pourquoi gardes-tu la porte fermée ? Tu passes bien la serpillère dans ta chambre ? J’ai déjà fait la vaisselle pendant que tu étais je ne sais où, mais je ne laverai pas ta chambre ! » demandait sa mère.
« - Oui, oui, ne t’inquiètes pas ! » lançât-elle, de bonne humeur.

Elle se trouvait dans son lit, prenant du plaisir à regarder le Baggaïd faire péniblement le ménage. Ponchien salissait tout, il se prit un Vampipoing dans la tête. Puis, il monta sur le lit, et se plaça sur le ventre de Lisa : « Bweurg », comme elle disait.
Participation de Wreyzax

(tes BBCode ont foiré d'ailleurs)
Spoiler :
Lupin était un petit Chacripan qui faisait le bonheur de ses maîtres.
Alors que son oeuf n'avait pas encore éclos, il fût donné à Monsieur Brandivard lors d'un de ses déplacements à l'étranger.
Il fût décidé que le petit Chacripan serait élevé à la maison, deviendrait un chat domestique puis serait donné à leur fils Léon, alors âgé de 4 ans, quand il serait en âge de s'en occuper avec bienveillance.

Aujourd'hui, Léon fêtait son 6ème anniversaire! Il était fier de devenir assez grand pour entrer en primaire.
Nous étions un Samedi d'octobre et il avait profité du week-end pour faire une grasse matinée.
Blotti dans son lit, il avait dormit jusqu'à midi.
Le petit Chacripan était ravi, il dormait dans le même lit
C'était une chose qu'appréciait Léon! Entendre les doux ronrons.
Madame Brandivar, Clémence de son prénom, trouvait ses deux bébés mignons.

Après avoir été lavés, brossés et habillés, Léon et Lupin étaient fin prêts à acceuillir leurs invités.
Mina, Rodolphe et Julie venaient passer l'après midi à la maison.


- Bonjour Nicolas, commença le père de Rodolphe
- Bonjour à tous les quatre, répondit Monsieur Brandivard.

Les adultes allaient aussi s'amuser et les enfants seraient surveiller par Gaëlle, la grande soeur de Rodolphe.
Léon aimait Gaëlle, il la trouvait tellement gentille. Il aurait aimé avoir une grande soeur comme elle.
Rodolphe prit la main de Léon pour la serrer, il aimait copier les gestes de son papa et son papa serrait la main des gens pour leur dire bonjour.
Pour lui, la vie était simple et sans prises de tête : "Avec les filles, on fait des bisous sur les joues et avec les garçons, on serre la main".
Il avait juste un peu de mal à comprendre pourquoi sa grande soeur et Loan se faisaient un bisous sur la bouche, mais sa soeur lui avait dit qu'il comprendrait plus tard et ça lui suffisait.

Lupin arriva, se frottant aux jambes du jeune invité ainsi que sa grande soeur.
Rodolphe avait 8 ans et aurait aimé lui aussi avoir un Chacripan aussi mignon.
D'ailleurs, c'est le seul Chacripan qu'il connaissait. Le Papa de Léon avait ramené l'oeuf d'un autre pays mais son papa à lui ne partait jamais à l'étranger, il ne pouvait pas ramener un Chacripan…
Sa soeur avait un Chamallot. Il adorait ce Chamallot, mais c'était pas le sien… et puis, c'était plus commun par chez eux. Leur île n'était pas très loin d'Hoenn.


Mina arriva, accompagnée de sa maman. Elle sauta dans les bras de Léon, puis embrassa tour à tour Rodolphe, Gaëlle et Lupin. Elle salua ensuite tous les adultes. Elle était toujours souriante, toujours heureuse. Mina, avait été surnommée par Gaëlle, "Mina Lisa", en référence au tableau connu qui représente une dame souriante dont les yeux regardent quiconque se trouve dans la pièce.
Mina avait de l'attention pour tout le monde, elle aimait tout le monde (certains plus que d'autres, bien entendu, ce qui expliquait qu'elle passait plus de temps collée aux baskets de Léon qu'à celles de Julie par exemple).


Julie fut la dernière du groupe à arriver avec ses parents. Son papa tenait Idriss, son petit frère âgé de quelques mois. Sa maman, Mélusine (comme la fée) était suivie de Clochette (comme la fée), une belle Skitty adulte. Julie, elle, tenait Charlotte dans ses bras, c'était la fille de Clochette, elle qui avait approximativement l'âge de Lupin.


Une fois tout ce beau monde accueilli, il arriva le temps de souffler les bougies avant de manger le gâteau puis de jouer.
Dans le salon, tout le monde était réuni. Les enfants assis autour de la table, les parents debouts. Ils chantèrent tous en coeur :
- Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Léon.

Le petit bonhomme attrapa le chaton assit sur ses cuisses et le hissa sur la table.
- Lupin, tu veux souffler avec moi?
Le Chacripan, semblant avoir compris, s'approcha du gâteau et regarda Léon.
Les adultes lancèrent : 1… 2… 3!
Léon souffla de toutes ses forces, vidant ses petits poumons pour réussir à éteindre toutes les bougies.
Mais l'une d'elle résista à cet assaut. Il souffla une seconde fois sans résultat.
Agacé,
il vida son
ressentiment

- Lupin! Tu devais m'aider! dit-il avant de souffler dans les moustaches du chaton.
Le chaton, sentit ses moustaches frémir et le souffle du garçon lui chatouiller le museau, cela le fit éternuer.
- tchiii…
La dernière bougie fut ainsi éteinte.
Tout le monde rigola, Léon était aux anges, grand sourire et fier de son chat, il le tira vers lui et le prit dans ses bras.
- Je t'aime Lupin.

Nicolas, le papa de Léon découpa le gâteau en plusieurs parts et emplit les assiettes des enfants : Les adultes avaient d'autres gâteaux sur la table du jardin. Celui-ci n'était que pour Léon et ses amis!
Les adultes prirent congés après avoir déposé des cadeaux sur une table basse.

Rodolphe engouffra sa part de gâteau en arborant ensuite un magnifique sourire satisfait avec plein de crème chantilly autour de la bouche.
Gaëlle réprimanda gentiment son frère et lui essuya la bouche à l'aide d'une serviette.
Lupin ne fit pas plus proprement. Il mit littéralement la tête "dans" la part de gâteau qui lui était réservée. Il sorti sa tête complètement couverte de gâteau et essayait de se lécher tant bien que mal, le visage avec sa langue.
Tout le monde en rigola, sauf Julie, qui était fière de montrer que Charlotte mangeait proprement. La petite Skitty, avec un air hautain rappelant sa jeune maîtresse mangeait soigneusement les bords du gâteau avant d'arriver vers l'intérieur.

Après s'être rassasié (Rodolphe en ayant repris 4 fois), il fut temps de déballer les cadeaux.
Gaëlle était seule détentrice du cutter. Les cadeaux nécessitants cet outil (ou les plus récalcitrants) devaient donc passer par elle.
Léon invita ses amis à ouvrir les cadeaux avec lui.
A plusieurs, cela irait vite. D'ici 30 minutes,
l'affaire serait dans le...
salon

Il y en avait pleins! Plus que les autres années!
Mais cette année, il était grand! Il avait 6 ans!
Il était entré en primaire. En "CP", le début de la "grande" école!
Clochette entra discrètement dans la pièce (auparavant, dans le jardin, avec les adultes), elle jeta un regard bienveillant à sa fille et à Lupin.
Ils avaient l'air tous deux d'être ravi de voir les enfants humains, ouvrir les cadeaux.
De temps à autre, ils aidaient en griffant le papier cadeau pour dévoiler ce qu'il contenait.
Mina aperçu alors Clochette et l'appela. Clochette hésita… Laisser les enfants ensemble sans la présence d'adulte, qu'il soit humain ou Pokémon (mais une Gaëlle responsable pour les surveiller quand même) ou se joindre à eux?
Elle décida de répondre à l'appel de la petite fille, laquelle s'assit sur les talons pour accueillir la Skitty en face d'elle et la caresser.
Charlotte et Lupin jouèrent ensemble avec des bouts de papier cadeaux. S'enroulant tour à tour dans le papier, tournant l'un autour de l'autre, jouant à chat, ils ne pouvaient que ravir les enfants qui ne se lassaient pas de les regarder jouer.
Rodolphe sorti d'un carton, une sorte de camion de pompier, il le tendit à Léon :
- Tiens, j'ai fini de déballer ça!
- Waow! Il est beau!
- C'est moi qui l'ai choisit dit Julie très fièrement.
- Merci Julie répondit Léon en se déplaçant pour lui faire un bisous sur la joue.
Mina, toujours en train de caresser Clochette, demanda à Gaëlle ce que les garçons trouvaient de si intéressant dans un camion rouge plutôt qu'une autre couleur.
Gaëlle lui répondit que "les pompiers sont des gens courageux. Ils bravent les flammes pour sauver des gens". Donc, si les garçon aiment tant jouer aux pompiers, c'est qu'ils espèrent avoir le même courage qu'eux si le besoin s'en faisait ressentir.
- Mais Gaëlle, tu crois que c'est pareil avec les Pokémon? rajouta Mina.
- Je ne sais pas répondit Gaëlle
Léon, qui avait entendu la conversation appela Lupin. Charlotte suivi à son tour son copain de jeu.
Léon fit rouler le camion vers les deux chatons. Ils sursautèrent de peur puis se rapprochèrent, essayant de tâter du bout des griffes si c'était vivant ou dangereux.
Voyant que ça bougeait pas, Lupin poussa plus fort, le camion se remis à rouler, un peu... les faisant sursauter à nouveau. Charlotte se réfugiant auprès de sa mère qui se leva , et, quittant les caresses de Mina, vint vers le camion.
Elle attrapa sa fille par la peau du cou et la déposa "sur" le jouet.
Charlotte avait peur, mais par confiance envers sa mère, elle prit son courage à deux pattes, s'accrochant aux barreaux de l'échelle du camion.
Clochette poussa le camion, Lupin courant à coté pour voir où serait entrainée son amie. Quand le camion s'arrêta de nouveau, il tâta, encore une fois si le camion réagissait. Mais non, ça semblait inanimé, et pourtant, ça devenait vivant! Parfois...
Il fut alors soulevé à son tour par la peau du coup et fut poser sur l'échelle, juste devant son amie.
Là, Léon vint caresser son chaton ainsi que Charlotte et fit rouler le camion vers Julie, qui considéra que Charlotte était restée agrippée assez longtemps à cette échelle.

Ils s'amusèrent ainsi de diverses manières durant toute l'après-midi.
Lupin disparaissant de temps en temps de leur vu, il revenait toujours pour jouer avec eux.
Le soir, Clémence et Nicolas Brandivard, avaient préparé un repas pour tout le monde.
Rodolphe, à son habitude, très gourmand apprécia ce repas.
Arrivé au dessert : Surprise! Ce qu'il restait du gâteau d'anniversaire avait disparu!
Heureusement, Clémence était prévoyante, aussi avait-elle
un autre tour dans son...
réfrigérateur
et elle amena un autre gâteau fait maison.

Ce ne fut que dans la soirée, alors que les invités étaient partis et que les Brandivard rangeaient et nettoyaient que Léon découvrit Lupin, tête dans le carton du camion de pompier, ressortir sa patte pleine de gâteau et se la lécher de manière gourmande.
Ainsi, le petit Chacripan, avait réussi à faire tomber le reste de gâteau dans le carton et partait régulièrement en manger un peu.
Cela expliquait ses disparitions et réapparitions multiples au cours de l'après midi!
Mais cette fois :

Il fut pris la patte dans le…
carton
Participation de MaChesté
Spoiler :
Alors ça roule, bouboule ?
Lorsque Brouhabam venait à entendre ces mots, chose qui arrivait chaque jours, il se sentait comme encore plus lourd. En dépit de sa remarquable puissance, Dame Nature avait conférer à cet être un poids excessif, doublé d’un physique hideux. Pis encore, dans une société où l’intelligence des entités était clé de leur succès, la force herculéenne du monstre de poche était sans véritable utilité. Mille et un surnoms formaient son identité. Dans cette ville où ne couraient que les rumeurs, non les vérités, on le décrivait comme un démon pervers, tout droit sorti des Enfers. Mal vu de tous, la bête peinait à prendre l’air sans que pleuve une série d’injures à son égard. Dehors, la foule le huait, le tuait du regard. Naturellement, il l’avait compris : qui dans ce monde voulait se voir aimer une créature aussi difforme et affreuse que lui ? La réponse se nommait Personne.

Le Diable aux teintes bariolées n’ignorait pas les propos qui le frappaient dans le dos, il les encaissait. En effet, on l’avait doté d’une ouïe incroyable, d’une capacité à retenir les sons merveilleuse, sur ce point le larron était un génie, aucun bruit ni aucun cri ne lui résistait, son cerveau enregistrait tout. Si bien que des oreilles, il en avait partout. Son corps en était recouvert, ainsi son unique qualité le rendait repoussant.

Je te dis pas Bonjour, sac à merde, parce que ta journée sera à chier, comme toutes les autres.
Bien entendu, vint un jour où tout cela fut trop. Il avait tant attendu que la populace se lasse de ses propos, mais rien n’y fait, c’était à lui de changer. Désormais ne lui hantait plus qu’une idée : perdre du poids. Alors il affronta - une dernière fois, pensait-il – la foule qui meuglait et se rendit chez un médecin, le moins réputé, pour ne pas alarmer les esprits malsains de la cité. Ce dernier cogita longuement, avant de conclure enfin : « Je pense avoir une solution à tous vos problèmes, si ils reposent sur votre masse. Malheureusement le traitement a des effets un peu aléatoires, mais ne sera qu’efficace. » Il reprit, confiant : « Ne vous en faites pas, vous n’aurez qu’à continuer à manger normalement. Privilégiez seulement la viande fraîche et tout ira bien ! » Cela semblait fort simple et peu coûteux, comme dénouement. Alors évidemment, le géant doutait de ses réels effets. Lui était prudent, on l’avait piégé tant de fois auparavant pour se jouer de sa personne.

Mais de retour chez lui, à l’heure du repas, le Brouhabam s’exécuta ; la charogne dans son assiette, il ne la fit pas cuire et dans un unique claquement de mâchoires, elle se perdit dans son immense gosier. Une fois rassasié, il s’en alla dans sa chambre – une pièce peu meublée – et avant de rejoindre les bras de Morphée, il se blottit dans ses draps, le bois du lit craqua, et il songea aux prochains jours : bientôt, il le savait, il allait habiter un corps nouveau, digne de ses rêves, et alors plus jamais une insulte ne percera ses tympans.

La semaine qui suivit découragea presque le Pokémon en surpoids. En effet son régime ne semblait vraiment le faire maigrir, tout le contraire ! Sa nourriture froide était fade, sa langue n’accrochait plus les goûts, et lui continuait à grossir.
Sous les toits, on discutait déjà de son cas, certains le soutenaient, d’autres non. Dans les pubs entre deux verres, on pariait sur les kilos dont il allait se débarrasser ; ou ceux qu’il allait gagner. Ainsi, les gens qui n’avaient pas foi pas en lui voyaient leur fortune augmenter, tandis que les autres en payaient le prix. Alors circulaient dans les rues, quand on le rencontrait, les compliments malhonnêtes des hommes hypocrites, pour encourager la bête à s’engraisser. Ces belles phrases ne le touchaient point, lui était déterminé à continuer son traitement, mais dans un sens, cela ne faisait que jouir davantage ses bourreaux qui misaient sur sa tête, crachaient dans son dos.

Pourquoi négliger un bon repas et perdre du poids ? Votre ouïe n’est-elle pas déjà assez fine ?
Le monstre, pendant près d’un mois, n’avait dévoré que de la carne crue, l’odeur du sang avait remplacé son haleine et ses mâchoires, qui passaient leur temps à mastiquer, étaient devenues épaisses et puissantes.
Quelle ne fut pas sa surprise quand en rendant visite au docteur, on lui demanda de manger plus. Mais son étonnement n’en finit de s’accroître, au fil des jours : alors qu’il intensifiait sa cure, les résultats de celle-ci devinrent satisfaisants. Le soir, il se repaissait de gigots entiers et son poids ne cessait de baisser ! Son rêve semblait réalité. Chaque matins il se levait plus beau et dans la glace il s’admirait. Dans son ventre jadis graisseux des formes viriles se dessinaient peu à peu. Brouhabam s’embellissait. Il enchaînait encore les rendez-vous chez son praticien qui prenait des mesures avant de lui annoncer que tout allait bien. À la fin de chaque visites, il écrivait dans un carnet :
Semaine 1 = 0,2 centimètre
Semaine 2 = 3,1 centimètres
Semaine 3 = 60,8 centimètres
Mais ne comprenant la signification de ces chiffres, le patient ne s’en préoccupait guère. Jusqu’à ce que la curiosité le poussa à demander au savant ce à quoi pouvait correspondre ces données. Dès lors qu’il eut sa réponse, nette, précise, un frisson s’empara de lui.
Semaine 65 = 13024,7 centimètres
Voilà, moqueries mutuelles autorisées :mrgreen:

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MollyGrue
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par MollyGrue » mar. 18 oct. 2011, 23:02

Et voici… mes notations !

Domino
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,8
Qualité de la narration : 0,7
Respect du thème : 1
Originalité et cohérence du scénario : 0,7
Originalité des personnages : 0,5

Commentaires :
Quelques erreurs de grammaire et de conjugaison, quelques erreurs du respect du temps de narration. La narration aurait gagné à être moins ampoulée au début et moins vulgaire pour le reste car le récit est par lui-même assez simple, tout comme le personnage principal (simple fille campagnarde, où dont a-t-elle bien pu apprendre tous ces vilains mots ? ). Le scénario est surprenant, je ne m'attendais pas du tout à cette manière de traiter le sujet. J'y ai néanmoins noté quelques incohérences. Par contre, niveau personnages, on reste classique.

Le texte est néanmoins bien recherché, l'explication approfondit la lecture. C'est une oeuvre intéressante mais elle aurait gagné à être relue et retravaillée.

TOTAL : 3,7/5
Solyx
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,9
Qualité de la narration : 0,8
Respect du thème : 1
Originalité et cohérence du scénario : 0,8
Originalité des personnages : 0,6

Commentaires : le thème est respecté. Les personnages ne sont pas très originaux mais ils sont cohérents. Le scénario m'a scotchée, beaucoup de retournements auxquels je ne m'attendais pas. La fin est un peu rapide Bonne narration, simple et directe, peu d'erreurs de français. Narration trop rapide et comme bâclée pour la fin. Dommage, le début était bien parti.


TOTAL : 4,1/5
Srithanio
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,8
Qualité de la narration : 0,9
Respect du thème : 1
Originalité et cohérence du scénario : 1
Originalité des personnages : 0,8

Commentaires : quelques répétitions qui auraient pu être évitées. Bon niveau de français malgré quelques erreurs de frappe qui font mal aux yeux, narration fluide. Traitement très original du scénario. Les personnages sont développés juste ce qu'il faut pour qu'ils s'effacent devant le scénario.
Excellente chute. J'a-do-re.


TOTAL : 4,5/5
Yaami
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,6
Qualité de la narration : 0,7
Respect du thème : 1
Originalité et cohérence du scénario : 0,5
Originalité des personnages : 0,6

Commentaires : une narration qui, dans un autre contexte, aurait pu être déplacée mais qui, mise en parallèle avec le personnage-narrateur, renforce la cohérence de l'histoire. Phrases néanmoins trop longues, et une narration un peu déséquilibrée. Des erreurs de conjugaison. Le scénario est un peu bancal, attention à ne pas le rendre incohérent dans le seul but de mener les personnages où tu veux aller. Ta fic devient rapidement brouillon, c'est dommage, l'idée de départ est pourtant excellente. Essaye de faire des textes plus courts mais plus faciles à travailler et à perfectionner.

TOTAL : 3,4/5
Wreyzax
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,9
Qualité de la narration : 1
Respect du thème : 1
Originalité et cohérence du scénario : 0,7
Originalité des personnages : 0,7

Commentaires : j'ai pris en compte la perte de tes données en cours d'écriture dans ma notation. Ta narration est très agréable à lire, sous forme de comptine, c'est peu courant, je salue l'effort. Extrêmement peu d'erreurs de frappe. Tes personnages sont développés juste ce qu'il faut pour faire vivre l'histoire et placer tes expressions. Une façon originale d'ailleurs de développer le thème.

TOTAL : 4,3/5
MaChesté
Spoiler :
Orthographe-grammaire : 0,9
Qualité de la narration : 1
Respect du thème : 0,5
Originalité et cohérence du scénario : 0,5
Originalité des personnages : 0,7

Commentaires : un scénario qui sort de l'ordinaire, très psychologique tout en restant fin. Malheureusement on ne sent pas assez, au sein de l'histoire, la présence du « sac ». Sans tes explications, impossible de comprendre. Une narration fluide, peu d'erreurs de français, une petite erreur de frappe (répétition d'un « pas »). Un personnage dont l'originalité ne casse pas trois pattes à un canarticho sans pour autant tomber dans un archétype cuit et re-cuit. Par contre, je n'ai pas compris la chute. Mais alors, pas du tout. Ton histoire aurait peut-être mérité d'être plus développée ou plus explicite ?

TOTAL : 3,6/5
Modifié en dernier par MollyGrue le mer. 19 oct. 2011, 10:33, modifié 1 fois.

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Solyx » mer. 19 oct. 2011, 10:26

4,1/5 ? C'est gentil dis-donc, je m'attendais à beaucoup moins ^^

Petite remarque : pour Yaami, c'est pas plutôt 3,4 ?
Image
Merci à Versus pour le kit

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par MollyGrue » mer. 19 oct. 2011, 10:33

Erreur spotted. Merci

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Yaami » mer. 19 oct. 2011, 11:52

Incohérent ? Bah, je vois pas trop, là. x) Bon sinon, une note c'est une note, je ne vais pas essayer de trouver une excuse pour ma défense. De toute façon, je savais que je faisais un peu tâche ...
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par MollyGrue » mer. 19 oct. 2011, 12:07

Spoiler :
Dans le sens où, y'a des trucs pas logiques, peu plausibles. Par exemple, si les parents aiment pas les pokés, pourquoi le personnage principal peut en avoir un ? Il serait plus logique que les parents n'aiment pas CE pokémon en particulier parce qu'en grandissant, il est passé de "tout mignon" à "énervant et mal élevé". Pourtant tu dis au début qu'il est "bien dressé"... en seulement trois semaines !
C'est que des petits détails mais tous ensemble, c'est dommage. Voilà.

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Srithanio » mer. 19 oct. 2011, 12:21

YEEEEEEEEES !
Désolée, je suis juste contente de voir que ce texte a plu ! Surtout venant de Molly, quoi, ça fait chaud au coeur.

J'ai déjà commenté les textes de Solyx et Yaami sur l'EM, je tenterai d'envoyer un MP à ce sujet à Wreyzax, voire aux autres que ça pourrait intéresser.

YEEEEEEEEEs-bis
Modifié en dernier par Srithanio le mer. 19 oct. 2011, 12:42, modifié 1 fois.

Yaami
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Yaami » mer. 19 oct. 2011, 12:40

Pour la mère j'ai pas fait attention. C'est assez énervant de se dire qu'on a rien vu et qu'en fait, y'a plein de choses à corriger ... Quand au Ponchien, c'est un Pokémon assez obéissant, donc je pensais que quelques semaines c'était suffisant.
Mais en relisant le post j'ai l'impression que tu insinues que la mère ne l'aime pas car il est censé être mal dressé ... :hum:

Tant pis, je ferais mieux la prochaine (?) fois. :mrgreen:
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par SIHDIFYG » mer. 19 oct. 2011, 13:43

Ouais... Je m'attendais franchement à ce qu'on ne comprenne la chute de mon texte
mais il était 23:40 quand j'ai achevé la dernière phrase et je n'ai pas vraiment soigné
cette fin de l'histoire, sinon si tu veux des explications j'avais semé quelques indices
Spoiler :
• C'est en mangeant davantage que notre Brouhabam parvient à perdre du poids
• Les effets de son Traitement peuvent être aléatoires, comme le dit le Médecin
• Le Patient a pour conseil de privilégier les viandes fraîches, lors de son régime
• Et le Docteur note les mesures de quelque chose qui apparemment grandit vite

Qu'est-ce qui est aux côtés d'une personne qui perd du poids, dont le comportement
peut être aléatoire, qui grandit lorsque cette personne mange beaucoup, et dont les
chances d'apparition semblent pas mal augmenter en présence de viandes fraîches ?
Spoiler :
Un Ténia ou Ver Solitaire
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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par MollyGrue » mer. 19 oct. 2011, 14:02

Ladite bestiole ne peut pas atteindre cette taille X3 C'était bien pensé néanmoins. Chapeau, tu m'as posé une colle.

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Srithanio » mer. 19 oct. 2011, 14:03

.... J'avais pas compris non plus. Et j'avais cherché, pourtant.

Pour info, si la viande fraiche est corrélée à l'apparition de Ténia, c'est parce que leurs larves ou oeufs sont fixés dans les viandes animales...

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Re: [Défi] Concours "amateurs" de fics!

Message par Wreyzax » jeu. 20 oct. 2011, 02:37

Oh lol
"Orthographe-grammaire : 0,9"
Moi qui fait énormément de fautes en temps normal.
Merci correcteur orthographique >.<


@ Srith : vais être peu présent, mais, je suis preneur de tes conseils :)
(après ça, je le posterais ptet sur l'EM... quoique j'aimerais bien faire ce que je devais faire à la base avec les plusieurs textes)
Pour ton texte, j'avais toujours cru que Cadoizo avait un "sac" (et pas que c'était sa queue).
Du coup, j'ai du vérif le pokédex paf:


@Machesté : Y'a un soucis
(ames sensibles s'abstenir) :
Spoiler :
Et comment le mesurent-ils dans le ventre du pauvre Pokémon?

Comment vont-ils le sortir de là?
Normalement, on empoisonne le Ténia pour qu'ils parte en petits morceaux >.<
Hors là, tu fais l'inverse en le faisant grossir >.<

La seconde solution pour le faire sortir, c'est attendre la mort de la personne pour ouvrir le cadavre et retirer l'animal à l'intérieur)
Les Ténia "exposés" dans du formol sont issus de cadavres pour l'énorme majorité.
Sinon, j'avais pas compris non plus. C'est illogique sans solution pour s'en débarrasser...



@ Molly : C'est gentil, mais juste comme ça, si tu n'avais pas pris en compte la perte de mes données, combien aurais-je eu avec ce que j'ai fourni? Le texte en lui-même tel est brut ici?
Derrière le masque, se cache l'homme.
Ou du moins... ce qu'il en reste...



Shasse en cours sur B/W
Spoiler :
Noir :
Méthode Matsuda : :506: (~330 oeufs)
Rencontres : :531: (~4800 rencontres)

Blanc :
Méthode Matsuda : :538: (~25 oeufs)

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