je sais, pour l'instant je ne plante que le decors et une description approximative du personnage, mais je n'ai pas encore fini ma prologue, je la posterait demain...dans ce pays qui a présent est le mien, le pay des aurore boréale et du soleil de minuit, il est là. il a fait un long chemin pour me voir,moi un vieux hierron malade. il a travérsé montagnes et vallées, mers et oceans, fleuves tranquille et torrent tumultueux.bien que ça vu ne m'inspire que du mepris, sa présence rechauffe mon coeur devenu de glace. quand il entra dans ma tanniére de givre, j'ai sentit qu'il avait changé, son regard qui avant reflétait son audace me montre maintenant son arrogance et sa vanité. sa voix avant calme mais subtil est devenu aussi froide que le blizzard qui sevit encore et aussi violente qu'un nidoking. bien sur je connais cet air dedegneux qu'il arbore depuis qu'il a évolué en givrali, mais je suis à chaque fois étonné de me rendre compte a quel point il est different de l'évoli que j'ai élevé comme mon fils. et à chaque fois, j'ai l'impression que mon enseignement, peut importe sa qualité, n'a servi a rien...
"que vient tu faire ici, tu n'a rien d'autre à faire que de venir ecouter un viellard mourant qui visiblement n'as plus rien a t'apprendre? dis-je sans même me retourner pour le regarder
Essais aux fanfics
-
morphéo-kun
- Membre
- Messages : 96
- Enregistré le : dim. 29 avr. 2007, 21:34
- Localisation : ici enfin! -_-"
- Contact :
ça ne vas pas tarder, je l'écrit en ce moment même, vous aurez le premier extrait demain. pour vous faire patienter voila le tout debut (non corrigé)
-
morphéo-kun
- Membre
- Messages : 96
- Enregistré le : dim. 29 avr. 2007, 21:34
- Localisation : ici enfin! -_-"
- Contact :
-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
voilà je vous mets les 3 premiers chapitres A LA BONNE PLACE CETTE FOIS, DESOLEE!
vous trouverez peut-etre que ça met du temps à démarrer, c normal j'en suis à 12 chapitres (soit 40 pages Word) et j'ai pas encore fini
voilà j'espere que ça collera aux critères :s
Chapitre 1 : décision nocturne
Sur la plus haute falaise de l’île Irisia, Cédric contemple la ville qui s’étend sous ses pieds dans la nuit. Il a fêté en famille ses 17 ans aujourd’hui, et cette nuit il se dit que peut-être il est temps de partir à l’aventure, comme il en a toujours rêvé.
Son Nostenfer, qui voletait non loin de là, vient vers son maître.
- Qui a-t-il Nos’ ? Des ondes particulières te dérangent ?
A ce même moment, son téléphone portable indique que sa grand-mère essaie de le joindre.
- Je l’entends déjà presque me hurler que c’est une heure trop tardive pour sortir en solitaire…
Cédric ne décroche donc pas son téléphone et se contente de le remettre dans la poche de sa veste sans manche. Une brise de vent agite ses cheveux châtains, ses yeux gris se plongent à nouveau dans la contemplation de la ville endormie et il est absorbé dans ses pensées. Il espère qu’il serait demain déjà sur le paquebot menant au continent, la liberté l’attend et il souhaite gagner des badges.
Et pour gagner ces badges, Cédric s’entraîne depuis son plus jeune âge. A l’âge de 4 ans il chevauchait un Tauros imprévisible, à 6 ans il devenait le dresseur officiel de ce même pokémon, à 8 ans il gagnait son premier tournoi avec son Tauros.
Cédric est depuis toujours un passionné des Pokémons, il faut précisé qu’il est le petit fils du célèbre Albert Calenda, un des plus grands dresseurs de ces cinquante dernières années. Mais devenu vieux, celui-ci a choisi de prendre sa retraite et de s’occuper d’un élevage de pokémons sur les hauteurs de la tranquille île d’Irisia.
Sa femme l’a suivi, et leur fille, Hélène, est venue les rejoindre avec son fils Cédric, et aussi un bébé qui allait naître car elle ne supportait plus les longs voyages de son mari qui voulait à tout prix devenir champion d’arène. Pour elle, Eric a été un déshonneur et elle a souhaité que ses enfants portent le nom de leur grand père, et non celui de leur père.
Huit ans plus tard, l’élevage des Calenda connaît un grand succès, les dresseurs viennent de jusqu’à Kanto pour acheter un produit du fameux élevage. Hélène n’est jamais retournée auprès de son mari, Eric, et elle a accouché d’une merveilleuse fille blonde aux yeux couleur azur qu’elle a nommée Lydia. Elle a aussi suivi une formation d’infirmière et travaille à mi-temps au Centre Pokémon de l’île, et s’occupe le reste du temps de la maison et de la santé des pokémons de l’élevage.
Eric, lui, s’est installé à Oliville après être tombé amoureux de la championne de l’arène de cette ville, Jasmine. Cédric et Lydia ont quand même continué à aller sur le continent pour le voir, et aussi pour que Cédric participe aux tournois annuels d’Oliville, réservés aux jeunes espoirs de dressage Pokémons. L’an dernier, Cédric a remporté le tournoi, ce qui était son objectif. Il s’y était sérieusement préparé, enchaînant les entraînements intensifs en solitaire et les cours de l’école de Dresseurs Pokémons de l’île. Son but est à présent de remporter tous les badges.
Cédric est tiré de ses pensées par son Demolosse, qui dormait jusqu’à présent, qui aboie en répondant à un Arcanin au loin.
Cédric regarde l’heure sur son téléphone :
- Déjà 2h30 du matin ! Grand-mère va me tuer… Je suis sûr qu’elle est encore debout et qu’elle attend que je rentre.
Le jeune homme fait rentrer son Nostenfer dans sa pokéball et siffle Demolosse pour qu’il le suive sur le chemin de retour.
Cédric pousse en silence la porte d’entrée, personne. Soulagé, il referme la porte derrière lui, avant qu’une femme de petite taille mais d’une bonne poigne et d’un caractère ombrageux lui agrippe le bras et tente de le pousser dans la cuisine. Mais bien qu’il n’ait que 17 ans, Cédric est musclé comme un athlète et sa grand-mère a bien du mal à le traîner dans l’autre pièce.
- Grand-mère ! Ca suffit, arrête !
- Sûrement pas petit voyou, rentre dans la cuisine où je t’y pousserai avec des coups de pieds !!!
Cédric cède finalement et se laisse entraîner dans l’autre pièce. Sa grand-mère referme la porte derrière eux et tempête :
- Alors où étais-tu ? A une fête ? Avec des filles ?
- Mais non voyons, je réfléchissais sur la falaise ! Pourquoi dès que je suis en retard de 5 minutes tu penses que je suis avec des filles ?
- Parce que c’est bien le genre des garnements de ton âge ! Et ce n’est pas 5 minutes que tu as de retard mais plus de 3h ! Toujours à draguer ça et là, ne crois pas que je ne t’ai jamais vu avec des filles !
- Grand-mère, ceux sont des amies ou des copines de classes…
- Ah vraiment ? Et tu les embrasses toutes aussi passionnément ?
- Heu … ben j’ai eu quelques petites copines c’est vrai. Mais là je n’ét…
- Tais-toi !
La porte de la cuisine s’ouvre et la mère de Cédric, Hélène, fait irruption dans la pièce avec une robe de chambre, les cheveux emmêlés et les yeux mi-clos.
- Que se passe-t-il ici ? Vous en faîtes un boucan !
- Ton fils vient à peine de rentrer, et j’essaye de savoir ce qu’il a fait après le dîner jusqu’à maintenant ! répond la grand-mère
- Où étais-tu Cédric ? questionne Hélène
- Sur la falaise M’man…
- Tu n’y restes pas aussi longtemps normalement, souligne sa grand-mère
- Je réfléchissais ! M’man, tu te souviens que je t’avais demandé de partir pour le continent ? Tu m’avais répondu qu’on en reparlerait plus tard, mais j’ai très envie de partir moi, je ne pense n’avoir plus rien à apprendre en restant ici ! argumente Cédric
- Effectivement, il n’a plus rien à apprendre sur Irisia, proclame son grand-père en entrant à son tour
- Albert, que fais-tu là ? s’alarme sa femme
- Vous m’avez réveillé, et en descendant j’ai entendu votre conversation. Ce que dit le petit est vrai, il n’a plus rien à apprendre ici. Il a combattu tous les dresseurs de cette île, il a triomphé de tous les tournois Irisia de sa catégorie, il a presque terminé l’école et quand à moi je lui ai donné toutes mes techniques, tous mes conseils, il est prêt.
- Mais … il ne peut pas partir maintenant ! supplie Hélène
- Ecoute, s’il ne part pas maintenant, il ne partira jamais. Veux-tu voir ton fils là où il n’a plus envie d’être ? Il veut aller combattre, laisse le faire. Il reviendra quand il en aura marre. Toi Cédric, va te coucher. Tu prépareras tes affaires dans la matinée et tu partiras sur le premier paquebot de l’après-midi. Tu seras à Oliville en fin d’après-midi, ordonne Albert
Cédric hoche la tête et va rejoindre sa chambre, cela est la dernière fois avant longtemps qu’il dort dans son lit…
Chapitre 2 : L’équipe de choc
Le réveil affiche 8h, Cédric bondit de son lit et après un passage à la salle de bain, il attrape un sac à dos et commence à y fourrer des vêtements, des pokéballs vides, un couteau, une carte, son portable, son pokédex, un cahier qu’il a commencé il y a 6 ans avec toutes les stratégies qui lui a permis jusqu’ici de gagner, de la nourriture pour lui et ses pokémons, et son portefeuille, bien garni grâce aux dresseurs de l’île qui lui demandent régulièrement de prendre en charge un de leur pokémon pour le valoriser.
Il parcourt du regard sa chambre pour voir s’il n’a rien oublié quand il entend que quelqu’un frappe à la porte. En ouvrant, il découvre sa petite soeur, Lydia.
Cédric a toujours vu sa soeur comme un superbe cadeau. Toujours sage et calme, la fillette blonde aux yeux d’azur est d’un fort soutient moral au jeune homme. Cédric lui a enseigné avec patience les bases d’un bon dresseur pokémon et Lydia l’a étonné par ses talents. A 8 ans, elle a le parfait contrôle de son pokémon Artikodin alors que celui-ci est de niveau 22. Cet Artikodin est un cadeau de Cédric qui avait eu bien du mal à l’attraper à cause de la timidité de ce pokémon.
- C’est vrai que tu vas partir ?
- Oui ma puce, je vais partir un moment… répond Cédric en craignant d’attrister sa sœur.
- Et tu vas faire comme Papa, tu ne reviendras jamais plus ?
- Si je reviendrai, je te le promets je reviendrai te voir.
- Mais qui va m’entraîner ?
- Grand-père t’a dit que vous commencez ton entraînement quand tu veux, et ton école commence aussi à vous donnez des cours sur le dressage.
- Ça ne sera pas pareil qu’avec toi…
- Mais tu apprendras aussi bien ne t’en fais pas, assure Cédric.
- Et qui va entraîner le Ponyta bleu ?
- Heu…
A cette question là, le jeune homme n’a pas de réponse à donner ! Ce ponyta est le fils du plus doué des Galopa de son grand-père et il est d’un caractère impossible, il est ombrageux et presque dangereux. Albert n’aurait jamais gardé un tel pokémon dans son élevage si celui-ci n’était pas le fils unique du Galopa presque invincible avec lequel il combattait autrefois et si ce Ponyta n’était pas né avec une couleur tout à fait inattendue : au lieu d’être blanc ou beige et d’avoir des flammes rouges et orangés, ce Ponyta a le corps d’un bleu tellement foncé qu’on le prend pour du noir, et ses flammes sont bleutées.
Lydia a dès le premier jour été fascinée par ce Ponyta et a supplié son grand-père pour qu’il la laisse le dresser. Mais Albert, connaissant trop bien le caractère terrible de ce pokémon, a fermement refusé. Mais quand Cédric s’est proposé de le dresser pour sa soeur, le vieil homme n’a su refuser. Son petit fils était déjà un dresseur mûr et plein d’expérience, libre à lui de tenter un dressage si périlleux.
Cela fait un mois et demi que les deux enfants entraînent tous les jours, voir plusieurs fois par jour, le Ponyta. Les premiers jours, cela ressemblait plus à une course contre les coups de sabots qu’à un véritable dressage. Le Ponyta refusait tout ordre. Cédric a pensé que s’il pouvait le monter et l’habituer petit à petit à prendre les directions et les allures qu’il voulait, il deviendrait plus sage et écouterait peut-être les ordres d’attaque.
C’est dans cet optique que Cédric, sous l’oeil inquiet et curieux de sa petite soeur, habitua le fougueux Ponyta à la bride. Cela lui pris deux semaines, rien que pour mettre le filet au Ponyta et le conduire à pied.
Le jour où Cédric grimpa sur son dos, le Ponyta devient fou et partit en violentes ruades en poussant des hennissements coléreux. Mais le jeune homme, depuis son plus jeune âge habitué aux blagues de son tout jeune Tauros lorsqu’il le chevauchait, tenait bon sur son dos.
Au bout de trois semaines, le Ponyta s’était lassé des ruades qui n’avaient aucun succès et laissait Cédric monter sur son dos sans faire d’histoire. Au fur et à mesure, le jeune homme pu parfaitement guider sa monture. La maîtrise des allures fut encore une autre histoire…
Le pas et le trot étaient relativement simples, c’est le galop qui posa un réel problème. Cédric avait l’habitude des allures rasantes de son Tauros, pas du galop bondissant et rythmé des Ponyta. La première fois, le ponyta remarqua tout de suite la gêne de son cavalier et lui fit subir un galop à une vitesse de folie pendant plus d’un quart d’heure.
Mais Cédric prit cette nouvelle difficulté comme un défi et en quelques jours il se familiarisa avec le galop du sournois Ponyta.
La dernière difficulté est survenue en forêt. Lydia montait un des plus vieux Tauros de l’élevage, calme et paisible, et Cédric chevauchait le Ponyta. C’est ce jour que l’ombrageux pokémon fit tomber pour la première fois son cavalier : il a fait un brusque écart, en étant affolé par un Rattata sorti brusquement des buissons.
Et le Ponyta a parfaitement retenu sa découverte : pour faire tomber celui sur son dos, il ne faut pas ruer sans arrêt mais faire un brusque écart quand il ne s’y attend pas.
Mais Cédric, depuis cet incident, reste très concentré et s’attend toujours à une bêtise de sa monture.
Le caractère de celui-ci s’est un peu adoucit, n’importe qui peut l’approcher sans risquer un coup de sabot. Mais seuls les membres de la famille Calenda peuvent se risquer de le toucher sans être mordu ou frappé et seul Cédric peu le monter.
Avec un entraînement si intensif, le Ponyta a beaucoup développé sa musculature et est devenu magnifique, en plus de sa couleur rarissime. Une fois, Cédric est allé cherché un livre à son école, et il a fait l’allé retour avec son Ponyta bleu.
En temps normal, Cédric a déjà beaucoup de succès : il est mature, séduisant, issu d’une prestigieuse famille et a remporté déjà de nombreux titres sur l’île Irisia et même à Oliville alors qu’il n’est même pas majeur.
Mais le jour où il est venu à l’école avec son fameux Ponyta, il eu encore plus de succès. Les profs l’avaient harcelé de questions au sujet de la mystérieuse couleur de son pokémon, les garçons voulaient eux aussi chevaucher l’étrange Ponyta et les filles se disputaient pour savoir quelle serait la première d’entre elles à sortir avec le beau Cédric et son joli Ponyta.
Le jeune homme sait à quel point Lydia tient à ce pokémon, comme elle tient à tous les pokémon. Cédric aussi s’est attaché à ce Ponyta rebelle, ce défi l’a passionné et instruit et il est fier de ce qu’il a réussi à en faire.
Mais même si le Ponyta bleu est devenu moins caractériel, il reste un pokémon dont il faut se méfier des réactions, et c’est un handicap dans un voyage qui est déjà difficile. Mais, pour sa soeur…
- Je l’emmène avec moi. Quand je reviendrai, il sera parfaitement dressé et même toi pourrais le monter. En attendant, tu t’entraîneras sur un Tauros d’accord ?
- Oui, d’accord… Mais j’ai quand même pas envie que tu partes.
- Je ne peux pas rester toujours ici… Je reviendrai ne t’en fais pas, je te l’ai promis. Et je t’appellerai souvent ! Tu m’accompagneras cet après-midi au port ?
La petite hoche la tête et Cédric lui propose de venir avec lui pour choisir ses pokémons de route. La fillette accepte et ils vont ensemble devant les prés. Leur grand-père attendait déjà Cédric.
- Enfin te voilà… Alors, quels sont les 6 pokémons que tu emmènes avec toi ?
Cédric parcourt un moment des yeux les prés et répond :
- Demolosse, il est puissant et son flair est bien utile, Nostenfer aussi j’ai besoin de ses facultés avec les ondes et les ultrasons. Ensuite Akwakwak, je viens de finir son dressage et il devient de plus en plus puissant. Fantominus aussi, un spectre est utile. Et je voudrai aussi un des fils de mon premier Tauros.
- Sage décision. Le premier fils de ton Tauros est parfaitement prêt à un voyage et au combat, en plus c’est toi qui l’as dressé. Mais il me semble que cela ne fait que 5 pokémons, remarque son grand-père
- J’ai décidé d’emmener le Ponyta bleu.
- Tu plaisantes j’espère ? s’exclame Albert.
- Non pas du tout. C’est un pokémon particulièrement puissant
- … et dangereux !! souligne son grand-père
- Il l’est beaucoup moins depuis que je l’entraîne, c’est une monture admirable !
- Ecoute… Je sais bien que tu es fier de ce que tu as pu faire de ce pokémon mais il n’est pas prêt à …
- Ma décision est prise, réplique Cédric d’un ton ferme.
Albert paraît fâché, mais c’est le voyage de son petit-fils et non le sien, il doit pouvoir choisir ce qu’il a envie de faire. Et quand il remarquera que le Ponyta bleu est un inconvénient à son voyage, il pourra toujours le transférer à l’élevage par informatique dans un centre Pokémon.
- Bon et bien si tu es si décidé… Tu devrais aller au port tout de suite pour prendre ton passeport pour le bateau. As-tu tout ce qu’il te faut ?
- Oui, j’ai tout. Je pars maintenant, dis au revoir à la famille de ma part
- Tu ne leur dis pas toi-même ?
- Non, je n’aime pas les au revoir et je ne veux pas voir Maman pleurer…
- Bien, alors bonne route mon garçon, dit Albert avec une tape affectueuse à son petit-fils.
Cédric sourit et fait signe à la petite Lydia, qui se tenait jusqu’à présent à l’écart dans le silence, de la suivre.
Le jeune homme va chercher son sac à dos, bride le Ponyta bleu et s’éloigne sur le sentier accompagné de Lydia, montée sur son Artikodin qui vole bas.
Chapitre 3 : Départ
Arrivé au port, Cédric rentre son Ponyta dans sa pokéball et fait sortir Demolosse, son fidèle protecteur. Il paye un passeport pour le paquebot et lit l’heure sur portable :
- il n’est que 11h, l’embarquement commence à midi et le paquebot ne quittera pas le port avant 13h30. Tu veux qu’on fasse les boutiques pour passer le temps ?
- Oui, je veux bien, répond Lydia. Mais pourquoi, tu as besoin de quelque chose ?
- Je voudrais t’offrir un cadeau d’au revoir.
- Oh ce n’est pas la peine Cédric tu sais…
- Mais si, viens.
Le jeune homme entraîne sa soeur dans une boutique de vêtements sur le port.
- Regarde, c’est joli ça, dit Cédric en montrant un long paréo beige plein de coquillages qui forment un Locklass.
- Oh oui c’est très joli, mais c’est un peu trop grand pour moi !
- Oui, c’est vrai. Et ceci ?
En se retournant, Lydia s’aperçoit que son frère lui propose une robe, pas très grande et d’une couleur agréable bleu ciel. Au niveau du ventre, des paillettes bleues foncées dessinent une pokéball.
- Elle est belle !
- Essaye-là, lui conseille Cédric en lui tendant la robe.
La petite va l’essayer en cabine et demande à son frère ce qu’il en pense :
- Ca te va très bien tu sais, c’est le même bleu que tes yeux. Et tu seras assorti à Artikodin comme ça !
Cédric va payer à la caisse. Les deux enfants sortent de la boutique et se dirigent vers le bateau.
- Merci grand frère, mais moi je n’ai rien à t’offrir !
- Ce n’est pas important, promets moi que tu travailleras bien avec grand-père et à l’école, que tu t’entraîneras pour devenir très forte.
- Oui d’accord, c’est promis. Mais prend ça alors, dit la petite fille en détachant sa chaîne en argent qui soutient un L .
- Tu es sûre que tu veux que je parte avec ta chaîne ?
- Oui, baisse toi.
Le jeune homme s’agenouille sur le pavé et sa soeur lui attache son collier. Cédric sent les larmes monter en lui, quand reverrai-t-il sa Lydia ?
Le paquebot s’éloigne du port, Cédric fait de grands gestes à sa soeur qui lui répond depuis le quai.
Bientôt, une digue les empêchera de se voir. Cédric fait un dernier au revoir à sa soeur, qui fond en larmes dans les douces plumes de son Artikodin.
Cédric se sent lâche, il a l’impression d’abandonner sa jeune soeur… Pour oublier sa culpabilité, il veut se changer les idées et se dirige de l’autre côté du paquebot où il y a un petit bar sur le pont.
Beaucoup de tables sont occupées par des groupes de jeunes, pour la plupart des filles parties faire du shopping et des combats avec leurs amies d’Oliville.
Cédric choisit une table un peu à l’écart et commande un soda pendant que son Demolosse se couche à ses côtés.
Il n’a bu qu’une gorgée de son soda quand un groupe de jeunes filles se dirige vers lui :
- Waou impressionnant ce pokémon !! Qu’il est beau, il est de quel niveau ?
- Heu … 48, pourquoi ?
- 48 !!! Ben dis donc, c’est toi qui l’as dressé ?
- Oui, c’est lui, répond une fille qui était en arrière du groupe jusqu’à présent.
- Comment le sais-tu Jess’ ? s’étonne une autre fille du groupe.
- Il est d’Irisia, dans mon école. Et il s’appelle Cédric et m’a battu il y a quelques temps avec ce Pokémon qui était encore un Malosse.
Cédric fronce les sourcils, cette jeune fille dit sûrement la vérité mais il ne la reconnaît pas, pourtant il observe beaucoup ses concurrents et prend en notes leurs techniques de combat. Et son école ne compte que 100 élèves, il l’a sûrement croisée plusieurs fois…
Il la reconnaît soudainement. Ce n’est pas étonnant qu’il ne voyait pas qui c’était, elle a bien changé ! Avant, Jessica Nassilia était très timide et ne portait que des jeans et de grands pulls.
A présent, elle porte une robe assez courte parme, assortis à ses bottes et une courte veste. Ses longs cheveux châtains ont été coupés assez courts en dégradé et colorés en rouge aux pointes. Cédric n’avait jamais remarqué qu’elle puisse être à ce point séduisante.
- Je me souviens de toi, tu as beaucoup changé, fait remarqué Cédric.
- Ouais, c’est nous qui l’avons changé comme ça, elle est jolie hein ? demande une des autres filles du groupes.
Cédric se contente de sourire et de reprendre une gorgée de son soda.
- On peut s’asseoir avec toi ? demande une brune qui va chercher des chaises supplémentaires avant même d’avoir attendu la réponse.
- Alors, t’es d’où sur Irisia ? Nous on connaît pas trop on est d’Oliville, sauf Jess’ bien sûr.
- Je suis sur la colline, en hauteur.
- Sur la colline ? Je croyais que toutes les maisons étaient dans les plaines !
- Oui sauf celle des Calenda, fait remarquer Jessica.
- Des Calenda ?... Tu veux dire que c’est toi le petit fils d’Albert Calenda ?? Waou c’est trop bien !! Alors, ça fait quoi d’avoir un élevage aussi réputé ? Tu voudrais pas parler de nous à ton grand-père pour qu’il nous cède quelques pokémons ??
D’autres questions fusent. Seuls Cédric et Jessica ne disent rien, ils se regardent. Jessica connaît déjà tout de Cédric, et Cédric aimerait bien tout savoir de Jessica. Une question attire l’oreille du jeune homme :
- T’as une petite copine ?
- Heu non, pas pour le moment, répond Cédric.
- Je suis preneuse !
- Moi la première !
- Sûrement pas t’as dit que t’aimer que les yeux bleus !
- Ben oui mais gris c’est joli aussi…
Pendant que les filles se chamaillent, Jessica et Cédric en profitent pour s’éclipser discrètement.
- Désolée pour ce chahut… s’excuse Jessica.
- C’est pas grave, je commence à prendre l’habitude. Qu’est-ce tu vas faire à Oliville ? demande le jeune homme.
- Je voudrais affronter la championne d’arène, Jasmine. J’ai envie de commencer quelque chose de sérieux avec mes pokémons, les cours de l’école ne me suffisent plus je veux voir mes faiblesses sur le terrain !
- Je vais aussi à l’arène.
- Vraiment ? On peut y aller ensemble ? Ne t’inquiètes pas les filles ne viennent pas avec moi, elles rentrent chez elles une fois à Oliville.
- OK si tu veux, accepte Cédric.
- Tu veux gagner le badge minéral toi aussi ?
- Oui, celui-là et tous les autres.
- Tous les autres ? s’étonne Jessica. Je sais que tu as des pokémons très forts mais ce n’est pas facile de gagner un badge, alors tous !
- Peut-être que j’échouerai les premières fois, mais ça m’encouragera à m’entraîner encore plus et je finirai bien par y arriver ! Je fais confiance à mes pokémons, j’ai une bonne équipe que je contrôle parfaitement, heu … sauf peut-être un.
- Il y a un pokémon dont tu n’as pas le contrôle ?
- Et bien c’est un peu de ça… Il est assez rebelle mais ça va mieux maintenant que je l’entraîne très souvent.
- Pourquoi as-tu choisis de partir avec un pokémon que tu ne contrôles pas vraiment ?
- C’est qu’il est … particulier. Ma soeur y tient beaucoup, c’est un Ponyta.
- Ça ne serait pas le Ponyta bleu avec lequel tu es venu une fois à l’école ?
- Si, c’est lui, acquiesce Cédric.
- Je l’ai trouvé absolument magnifique !! Oh s’il te plaît laisse moi le revoir ! supplie la jeune fille en prenant les mains de Cédric.
Le jeune homme s’étonne d’un tel élan et hésite à céder. Ponyta est un pokémon farouche qui pourrait mal réagir en se rendant compte qu’il est embarqué sur un paquebot.
- Pas sur le bateau, quand nous serons à Oliville si tu veux.
- Super ! s’exclame Jessica en sautant au cou du jeune homme.
- Je vous dérange pas j’espère… demande une fille sur un mauvais ton.
Cédric se retourne et aperçoit sa plus grande rivale, Magali. Mais elle n’a pas toujours été sa rivale, elle a aussi était la fille dont il était le plus amoureux. Cela fait plus d’un an, mais la cicatrice est encore dans le coeur de Cédric. Ils s’étaient rencontrés à l’école quand Cédric avait 15 ans et Magali 14. Ils s’étaient appréciés dès les premiers instants et partageaient avec joie leurs expériences sur les pokémons car ils en étaient tout deux passionnés grâce à leurs parents qui sont de grands dresseurs. Au fil des semaines, ils étaient devenus amoureux.
Malheureusement, le conflit entre leurs parents les a brutalement séparé. Les Calenda avait leur élevage depuis longtemps déjà sur l’île d’Irisia quand la famille de Magali, les Fudego, a réclamé les terres qui appartenaient jadis à leurs grands-parents.
Il y a eu un grand procès qui a finalement prouvé que les grands parents des Fudego avaient vendu ces terres légalement à l’arène d’Irisia, qui elle-même les a revendues aux Calenda.
La famille de Magali a été si en colère qu’ils avaient tenté de saboter l’élevage des Calenda en introduisant un microbe qui auraient pu paralyser tous les pokémons de l’élevage, mais ils avaient été arrêtés à temps par les Nosferati et les Raichu chargés de la garde de l’élevage.
Depuis ce jour, les Calenda et Fudego ne s’adressent plus la parole et ont strictement interdit à leur enfant de se voir. Au début, Cédric et Magali ont été tristes et se sont vus en cachette, mais très vite les horreurs que leur famille disent sur l’autre les ont converti à croire comme elles. C’est ainsi qu’a commencé la bataille entre Cédric et Magali. Chacun d’eux s’est décidé à être meilleur que l’autre.
Bien qu’elle soit sa rivale et celle de toute sa famille, Cédric ne peut s’empêcher de penser que, d’années en années, Magali devient encore plus belle. Ses cheveux bruns bleutés sont attachés en queue haute qui retombe élégamment dans son dos, elle porte un débardeur court vert comme ses yeux et un pantalon noir qui met en valeur ses jambes longues et fines.
Pendant que Cédric et Magali se dévisagent, leur pokémon, Demolosse et Feunard, se menacent.
- Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, fait remarqué Cédric avec une pointe de colère.
- Pas assez à mon goût ! Alors d’après ce que j’ai entendu tu pars à la conquête du badge minéral… On aura le malheur de se croiser là-bas alors parce que Jasmine, la championne de l’arène, est mon entraîneuse particulière et je peux te dire qu’elle fait pas de cadeau ! En plus ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue, elle doit être encore plus puissante qu’avant.
Cédric est stupéfait. Jasmine, l’entraîneuse de Magali ?
- Bah alors t’en fait une tête, t’as avalé une pokéball ou quoi ? se moque Magali.
- Tu sais que Jasmine a eu un nouveau petit ami depuis ce temps ? questionne Cédric.
- Non, et qu’est-ce que ça peut faire ?
- C’est mon père.
C’est au tour de Magali de rester bouche bée :
- Tu comptais passer la nuit chez ton père ?
- Oui, et toi chez ton ancienne entraîneuse ?
- Oui, mais pas question que je dorme dans la même maison que toi !! s’exclame Magali.
- Je préfère dormir à la belle étoile, avec tout ce que ta famille est capable de faire tu pourrais bien essayer de m’étouffer dans mon sommeil !
- Compte sur moi !!!
- Arrêtez ! crie Jessica en se mettant entre les deux adversaires.
- Qui c’est celle-là ? demande Magali avec agacement.
- Elle m’accompagne jusqu’à Oliville, elle veut essayer de gagner le badge minéral aussi.
- Pfff c’est la mode c’est ça… Je m’en vais, dit Magali en tournant les talons avec son Feunard et en disparaissant dans une cabine.
Jessica regarde avec curiosité Cédric, elle se demande pourquoi cette fille brune et lui se détestent mais elle juge qu’il ne vaut mieux pas en parler tout de suite.
- Tu veux qu’on retourne au bar ? Les filles sont sûrement parties maintenant, on pourra commander quelque chose à boire… hasarde la jeune fille.
Cédric hoche la tête et retourne s’asseoir à sa table. Dessus, il trouve plein de petits bouts de papiers où sont griffonnés des numéros de téléphone. Toujours en colère, il les roule en boule et les jette dans le cendrier.
vous trouverez peut-etre que ça met du temps à démarrer, c normal j'en suis à 12 chapitres (soit 40 pages Word) et j'ai pas encore fini
voilà j'espere que ça collera aux critères :s
Chapitre 1 : décision nocturne
Sur la plus haute falaise de l’île Irisia, Cédric contemple la ville qui s’étend sous ses pieds dans la nuit. Il a fêté en famille ses 17 ans aujourd’hui, et cette nuit il se dit que peut-être il est temps de partir à l’aventure, comme il en a toujours rêvé.
Son Nostenfer, qui voletait non loin de là, vient vers son maître.
- Qui a-t-il Nos’ ? Des ondes particulières te dérangent ?
A ce même moment, son téléphone portable indique que sa grand-mère essaie de le joindre.
- Je l’entends déjà presque me hurler que c’est une heure trop tardive pour sortir en solitaire…
Cédric ne décroche donc pas son téléphone et se contente de le remettre dans la poche de sa veste sans manche. Une brise de vent agite ses cheveux châtains, ses yeux gris se plongent à nouveau dans la contemplation de la ville endormie et il est absorbé dans ses pensées. Il espère qu’il serait demain déjà sur le paquebot menant au continent, la liberté l’attend et il souhaite gagner des badges.
Et pour gagner ces badges, Cédric s’entraîne depuis son plus jeune âge. A l’âge de 4 ans il chevauchait un Tauros imprévisible, à 6 ans il devenait le dresseur officiel de ce même pokémon, à 8 ans il gagnait son premier tournoi avec son Tauros.
Cédric est depuis toujours un passionné des Pokémons, il faut précisé qu’il est le petit fils du célèbre Albert Calenda, un des plus grands dresseurs de ces cinquante dernières années. Mais devenu vieux, celui-ci a choisi de prendre sa retraite et de s’occuper d’un élevage de pokémons sur les hauteurs de la tranquille île d’Irisia.
Sa femme l’a suivi, et leur fille, Hélène, est venue les rejoindre avec son fils Cédric, et aussi un bébé qui allait naître car elle ne supportait plus les longs voyages de son mari qui voulait à tout prix devenir champion d’arène. Pour elle, Eric a été un déshonneur et elle a souhaité que ses enfants portent le nom de leur grand père, et non celui de leur père.
Huit ans plus tard, l’élevage des Calenda connaît un grand succès, les dresseurs viennent de jusqu’à Kanto pour acheter un produit du fameux élevage. Hélène n’est jamais retournée auprès de son mari, Eric, et elle a accouché d’une merveilleuse fille blonde aux yeux couleur azur qu’elle a nommée Lydia. Elle a aussi suivi une formation d’infirmière et travaille à mi-temps au Centre Pokémon de l’île, et s’occupe le reste du temps de la maison et de la santé des pokémons de l’élevage.
Eric, lui, s’est installé à Oliville après être tombé amoureux de la championne de l’arène de cette ville, Jasmine. Cédric et Lydia ont quand même continué à aller sur le continent pour le voir, et aussi pour que Cédric participe aux tournois annuels d’Oliville, réservés aux jeunes espoirs de dressage Pokémons. L’an dernier, Cédric a remporté le tournoi, ce qui était son objectif. Il s’y était sérieusement préparé, enchaînant les entraînements intensifs en solitaire et les cours de l’école de Dresseurs Pokémons de l’île. Son but est à présent de remporter tous les badges.
Cédric est tiré de ses pensées par son Demolosse, qui dormait jusqu’à présent, qui aboie en répondant à un Arcanin au loin.
Cédric regarde l’heure sur son téléphone :
- Déjà 2h30 du matin ! Grand-mère va me tuer… Je suis sûr qu’elle est encore debout et qu’elle attend que je rentre.
Le jeune homme fait rentrer son Nostenfer dans sa pokéball et siffle Demolosse pour qu’il le suive sur le chemin de retour.
Cédric pousse en silence la porte d’entrée, personne. Soulagé, il referme la porte derrière lui, avant qu’une femme de petite taille mais d’une bonne poigne et d’un caractère ombrageux lui agrippe le bras et tente de le pousser dans la cuisine. Mais bien qu’il n’ait que 17 ans, Cédric est musclé comme un athlète et sa grand-mère a bien du mal à le traîner dans l’autre pièce.
- Grand-mère ! Ca suffit, arrête !
- Sûrement pas petit voyou, rentre dans la cuisine où je t’y pousserai avec des coups de pieds !!!
Cédric cède finalement et se laisse entraîner dans l’autre pièce. Sa grand-mère referme la porte derrière eux et tempête :
- Alors où étais-tu ? A une fête ? Avec des filles ?
- Mais non voyons, je réfléchissais sur la falaise ! Pourquoi dès que je suis en retard de 5 minutes tu penses que je suis avec des filles ?
- Parce que c’est bien le genre des garnements de ton âge ! Et ce n’est pas 5 minutes que tu as de retard mais plus de 3h ! Toujours à draguer ça et là, ne crois pas que je ne t’ai jamais vu avec des filles !
- Grand-mère, ceux sont des amies ou des copines de classes…
- Ah vraiment ? Et tu les embrasses toutes aussi passionnément ?
- Heu … ben j’ai eu quelques petites copines c’est vrai. Mais là je n’ét…
- Tais-toi !
La porte de la cuisine s’ouvre et la mère de Cédric, Hélène, fait irruption dans la pièce avec une robe de chambre, les cheveux emmêlés et les yeux mi-clos.
- Que se passe-t-il ici ? Vous en faîtes un boucan !
- Ton fils vient à peine de rentrer, et j’essaye de savoir ce qu’il a fait après le dîner jusqu’à maintenant ! répond la grand-mère
- Où étais-tu Cédric ? questionne Hélène
- Sur la falaise M’man…
- Tu n’y restes pas aussi longtemps normalement, souligne sa grand-mère
- Je réfléchissais ! M’man, tu te souviens que je t’avais demandé de partir pour le continent ? Tu m’avais répondu qu’on en reparlerait plus tard, mais j’ai très envie de partir moi, je ne pense n’avoir plus rien à apprendre en restant ici ! argumente Cédric
- Effectivement, il n’a plus rien à apprendre sur Irisia, proclame son grand-père en entrant à son tour
- Albert, que fais-tu là ? s’alarme sa femme
- Vous m’avez réveillé, et en descendant j’ai entendu votre conversation. Ce que dit le petit est vrai, il n’a plus rien à apprendre ici. Il a combattu tous les dresseurs de cette île, il a triomphé de tous les tournois Irisia de sa catégorie, il a presque terminé l’école et quand à moi je lui ai donné toutes mes techniques, tous mes conseils, il est prêt.
- Mais … il ne peut pas partir maintenant ! supplie Hélène
- Ecoute, s’il ne part pas maintenant, il ne partira jamais. Veux-tu voir ton fils là où il n’a plus envie d’être ? Il veut aller combattre, laisse le faire. Il reviendra quand il en aura marre. Toi Cédric, va te coucher. Tu prépareras tes affaires dans la matinée et tu partiras sur le premier paquebot de l’après-midi. Tu seras à Oliville en fin d’après-midi, ordonne Albert
Cédric hoche la tête et va rejoindre sa chambre, cela est la dernière fois avant longtemps qu’il dort dans son lit…
Chapitre 2 : L’équipe de choc
Le réveil affiche 8h, Cédric bondit de son lit et après un passage à la salle de bain, il attrape un sac à dos et commence à y fourrer des vêtements, des pokéballs vides, un couteau, une carte, son portable, son pokédex, un cahier qu’il a commencé il y a 6 ans avec toutes les stratégies qui lui a permis jusqu’ici de gagner, de la nourriture pour lui et ses pokémons, et son portefeuille, bien garni grâce aux dresseurs de l’île qui lui demandent régulièrement de prendre en charge un de leur pokémon pour le valoriser.
Il parcourt du regard sa chambre pour voir s’il n’a rien oublié quand il entend que quelqu’un frappe à la porte. En ouvrant, il découvre sa petite soeur, Lydia.
Cédric a toujours vu sa soeur comme un superbe cadeau. Toujours sage et calme, la fillette blonde aux yeux d’azur est d’un fort soutient moral au jeune homme. Cédric lui a enseigné avec patience les bases d’un bon dresseur pokémon et Lydia l’a étonné par ses talents. A 8 ans, elle a le parfait contrôle de son pokémon Artikodin alors que celui-ci est de niveau 22. Cet Artikodin est un cadeau de Cédric qui avait eu bien du mal à l’attraper à cause de la timidité de ce pokémon.
- C’est vrai que tu vas partir ?
- Oui ma puce, je vais partir un moment… répond Cédric en craignant d’attrister sa sœur.
- Et tu vas faire comme Papa, tu ne reviendras jamais plus ?
- Si je reviendrai, je te le promets je reviendrai te voir.
- Mais qui va m’entraîner ?
- Grand-père t’a dit que vous commencez ton entraînement quand tu veux, et ton école commence aussi à vous donnez des cours sur le dressage.
- Ça ne sera pas pareil qu’avec toi…
- Mais tu apprendras aussi bien ne t’en fais pas, assure Cédric.
- Et qui va entraîner le Ponyta bleu ?
- Heu…
A cette question là, le jeune homme n’a pas de réponse à donner ! Ce ponyta est le fils du plus doué des Galopa de son grand-père et il est d’un caractère impossible, il est ombrageux et presque dangereux. Albert n’aurait jamais gardé un tel pokémon dans son élevage si celui-ci n’était pas le fils unique du Galopa presque invincible avec lequel il combattait autrefois et si ce Ponyta n’était pas né avec une couleur tout à fait inattendue : au lieu d’être blanc ou beige et d’avoir des flammes rouges et orangés, ce Ponyta a le corps d’un bleu tellement foncé qu’on le prend pour du noir, et ses flammes sont bleutées.
Lydia a dès le premier jour été fascinée par ce Ponyta et a supplié son grand-père pour qu’il la laisse le dresser. Mais Albert, connaissant trop bien le caractère terrible de ce pokémon, a fermement refusé. Mais quand Cédric s’est proposé de le dresser pour sa soeur, le vieil homme n’a su refuser. Son petit fils était déjà un dresseur mûr et plein d’expérience, libre à lui de tenter un dressage si périlleux.
Cela fait un mois et demi que les deux enfants entraînent tous les jours, voir plusieurs fois par jour, le Ponyta. Les premiers jours, cela ressemblait plus à une course contre les coups de sabots qu’à un véritable dressage. Le Ponyta refusait tout ordre. Cédric a pensé que s’il pouvait le monter et l’habituer petit à petit à prendre les directions et les allures qu’il voulait, il deviendrait plus sage et écouterait peut-être les ordres d’attaque.
C’est dans cet optique que Cédric, sous l’oeil inquiet et curieux de sa petite soeur, habitua le fougueux Ponyta à la bride. Cela lui pris deux semaines, rien que pour mettre le filet au Ponyta et le conduire à pied.
Le jour où Cédric grimpa sur son dos, le Ponyta devient fou et partit en violentes ruades en poussant des hennissements coléreux. Mais le jeune homme, depuis son plus jeune âge habitué aux blagues de son tout jeune Tauros lorsqu’il le chevauchait, tenait bon sur son dos.
Au bout de trois semaines, le Ponyta s’était lassé des ruades qui n’avaient aucun succès et laissait Cédric monter sur son dos sans faire d’histoire. Au fur et à mesure, le jeune homme pu parfaitement guider sa monture. La maîtrise des allures fut encore une autre histoire…
Le pas et le trot étaient relativement simples, c’est le galop qui posa un réel problème. Cédric avait l’habitude des allures rasantes de son Tauros, pas du galop bondissant et rythmé des Ponyta. La première fois, le ponyta remarqua tout de suite la gêne de son cavalier et lui fit subir un galop à une vitesse de folie pendant plus d’un quart d’heure.
Mais Cédric prit cette nouvelle difficulté comme un défi et en quelques jours il se familiarisa avec le galop du sournois Ponyta.
La dernière difficulté est survenue en forêt. Lydia montait un des plus vieux Tauros de l’élevage, calme et paisible, et Cédric chevauchait le Ponyta. C’est ce jour que l’ombrageux pokémon fit tomber pour la première fois son cavalier : il a fait un brusque écart, en étant affolé par un Rattata sorti brusquement des buissons.
Et le Ponyta a parfaitement retenu sa découverte : pour faire tomber celui sur son dos, il ne faut pas ruer sans arrêt mais faire un brusque écart quand il ne s’y attend pas.
Mais Cédric, depuis cet incident, reste très concentré et s’attend toujours à une bêtise de sa monture.
Le caractère de celui-ci s’est un peu adoucit, n’importe qui peut l’approcher sans risquer un coup de sabot. Mais seuls les membres de la famille Calenda peuvent se risquer de le toucher sans être mordu ou frappé et seul Cédric peu le monter.
Avec un entraînement si intensif, le Ponyta a beaucoup développé sa musculature et est devenu magnifique, en plus de sa couleur rarissime. Une fois, Cédric est allé cherché un livre à son école, et il a fait l’allé retour avec son Ponyta bleu.
En temps normal, Cédric a déjà beaucoup de succès : il est mature, séduisant, issu d’une prestigieuse famille et a remporté déjà de nombreux titres sur l’île Irisia et même à Oliville alors qu’il n’est même pas majeur.
Mais le jour où il est venu à l’école avec son fameux Ponyta, il eu encore plus de succès. Les profs l’avaient harcelé de questions au sujet de la mystérieuse couleur de son pokémon, les garçons voulaient eux aussi chevaucher l’étrange Ponyta et les filles se disputaient pour savoir quelle serait la première d’entre elles à sortir avec le beau Cédric et son joli Ponyta.
Le jeune homme sait à quel point Lydia tient à ce pokémon, comme elle tient à tous les pokémon. Cédric aussi s’est attaché à ce Ponyta rebelle, ce défi l’a passionné et instruit et il est fier de ce qu’il a réussi à en faire.
Mais même si le Ponyta bleu est devenu moins caractériel, il reste un pokémon dont il faut se méfier des réactions, et c’est un handicap dans un voyage qui est déjà difficile. Mais, pour sa soeur…
- Je l’emmène avec moi. Quand je reviendrai, il sera parfaitement dressé et même toi pourrais le monter. En attendant, tu t’entraîneras sur un Tauros d’accord ?
- Oui, d’accord… Mais j’ai quand même pas envie que tu partes.
- Je ne peux pas rester toujours ici… Je reviendrai ne t’en fais pas, je te l’ai promis. Et je t’appellerai souvent ! Tu m’accompagneras cet après-midi au port ?
La petite hoche la tête et Cédric lui propose de venir avec lui pour choisir ses pokémons de route. La fillette accepte et ils vont ensemble devant les prés. Leur grand-père attendait déjà Cédric.
- Enfin te voilà… Alors, quels sont les 6 pokémons que tu emmènes avec toi ?
Cédric parcourt un moment des yeux les prés et répond :
- Demolosse, il est puissant et son flair est bien utile, Nostenfer aussi j’ai besoin de ses facultés avec les ondes et les ultrasons. Ensuite Akwakwak, je viens de finir son dressage et il devient de plus en plus puissant. Fantominus aussi, un spectre est utile. Et je voudrai aussi un des fils de mon premier Tauros.
- Sage décision. Le premier fils de ton Tauros est parfaitement prêt à un voyage et au combat, en plus c’est toi qui l’as dressé. Mais il me semble que cela ne fait que 5 pokémons, remarque son grand-père
- J’ai décidé d’emmener le Ponyta bleu.
- Tu plaisantes j’espère ? s’exclame Albert.
- Non pas du tout. C’est un pokémon particulièrement puissant
- … et dangereux !! souligne son grand-père
- Il l’est beaucoup moins depuis que je l’entraîne, c’est une monture admirable !
- Ecoute… Je sais bien que tu es fier de ce que tu as pu faire de ce pokémon mais il n’est pas prêt à …
- Ma décision est prise, réplique Cédric d’un ton ferme.
Albert paraît fâché, mais c’est le voyage de son petit-fils et non le sien, il doit pouvoir choisir ce qu’il a envie de faire. Et quand il remarquera que le Ponyta bleu est un inconvénient à son voyage, il pourra toujours le transférer à l’élevage par informatique dans un centre Pokémon.
- Bon et bien si tu es si décidé… Tu devrais aller au port tout de suite pour prendre ton passeport pour le bateau. As-tu tout ce qu’il te faut ?
- Oui, j’ai tout. Je pars maintenant, dis au revoir à la famille de ma part
- Tu ne leur dis pas toi-même ?
- Non, je n’aime pas les au revoir et je ne veux pas voir Maman pleurer…
- Bien, alors bonne route mon garçon, dit Albert avec une tape affectueuse à son petit-fils.
Cédric sourit et fait signe à la petite Lydia, qui se tenait jusqu’à présent à l’écart dans le silence, de la suivre.
Le jeune homme va chercher son sac à dos, bride le Ponyta bleu et s’éloigne sur le sentier accompagné de Lydia, montée sur son Artikodin qui vole bas.
Chapitre 3 : Départ
Arrivé au port, Cédric rentre son Ponyta dans sa pokéball et fait sortir Demolosse, son fidèle protecteur. Il paye un passeport pour le paquebot et lit l’heure sur portable :
- il n’est que 11h, l’embarquement commence à midi et le paquebot ne quittera pas le port avant 13h30. Tu veux qu’on fasse les boutiques pour passer le temps ?
- Oui, je veux bien, répond Lydia. Mais pourquoi, tu as besoin de quelque chose ?
- Je voudrais t’offrir un cadeau d’au revoir.
- Oh ce n’est pas la peine Cédric tu sais…
- Mais si, viens.
Le jeune homme entraîne sa soeur dans une boutique de vêtements sur le port.
- Regarde, c’est joli ça, dit Cédric en montrant un long paréo beige plein de coquillages qui forment un Locklass.
- Oh oui c’est très joli, mais c’est un peu trop grand pour moi !
- Oui, c’est vrai. Et ceci ?
En se retournant, Lydia s’aperçoit que son frère lui propose une robe, pas très grande et d’une couleur agréable bleu ciel. Au niveau du ventre, des paillettes bleues foncées dessinent une pokéball.
- Elle est belle !
- Essaye-là, lui conseille Cédric en lui tendant la robe.
La petite va l’essayer en cabine et demande à son frère ce qu’il en pense :
- Ca te va très bien tu sais, c’est le même bleu que tes yeux. Et tu seras assorti à Artikodin comme ça !
Cédric va payer à la caisse. Les deux enfants sortent de la boutique et se dirigent vers le bateau.
- Merci grand frère, mais moi je n’ai rien à t’offrir !
- Ce n’est pas important, promets moi que tu travailleras bien avec grand-père et à l’école, que tu t’entraîneras pour devenir très forte.
- Oui d’accord, c’est promis. Mais prend ça alors, dit la petite fille en détachant sa chaîne en argent qui soutient un L .
- Tu es sûre que tu veux que je parte avec ta chaîne ?
- Oui, baisse toi.
Le jeune homme s’agenouille sur le pavé et sa soeur lui attache son collier. Cédric sent les larmes monter en lui, quand reverrai-t-il sa Lydia ?
Le paquebot s’éloigne du port, Cédric fait de grands gestes à sa soeur qui lui répond depuis le quai.
Bientôt, une digue les empêchera de se voir. Cédric fait un dernier au revoir à sa soeur, qui fond en larmes dans les douces plumes de son Artikodin.
Cédric se sent lâche, il a l’impression d’abandonner sa jeune soeur… Pour oublier sa culpabilité, il veut se changer les idées et se dirige de l’autre côté du paquebot où il y a un petit bar sur le pont.
Beaucoup de tables sont occupées par des groupes de jeunes, pour la plupart des filles parties faire du shopping et des combats avec leurs amies d’Oliville.
Cédric choisit une table un peu à l’écart et commande un soda pendant que son Demolosse se couche à ses côtés.
Il n’a bu qu’une gorgée de son soda quand un groupe de jeunes filles se dirige vers lui :
- Waou impressionnant ce pokémon !! Qu’il est beau, il est de quel niveau ?
- Heu … 48, pourquoi ?
- 48 !!! Ben dis donc, c’est toi qui l’as dressé ?
- Oui, c’est lui, répond une fille qui était en arrière du groupe jusqu’à présent.
- Comment le sais-tu Jess’ ? s’étonne une autre fille du groupe.
- Il est d’Irisia, dans mon école. Et il s’appelle Cédric et m’a battu il y a quelques temps avec ce Pokémon qui était encore un Malosse.
Cédric fronce les sourcils, cette jeune fille dit sûrement la vérité mais il ne la reconnaît pas, pourtant il observe beaucoup ses concurrents et prend en notes leurs techniques de combat. Et son école ne compte que 100 élèves, il l’a sûrement croisée plusieurs fois…
Il la reconnaît soudainement. Ce n’est pas étonnant qu’il ne voyait pas qui c’était, elle a bien changé ! Avant, Jessica Nassilia était très timide et ne portait que des jeans et de grands pulls.
A présent, elle porte une robe assez courte parme, assortis à ses bottes et une courte veste. Ses longs cheveux châtains ont été coupés assez courts en dégradé et colorés en rouge aux pointes. Cédric n’avait jamais remarqué qu’elle puisse être à ce point séduisante.
- Je me souviens de toi, tu as beaucoup changé, fait remarqué Cédric.
- Ouais, c’est nous qui l’avons changé comme ça, elle est jolie hein ? demande une des autres filles du groupes.
Cédric se contente de sourire et de reprendre une gorgée de son soda.
- On peut s’asseoir avec toi ? demande une brune qui va chercher des chaises supplémentaires avant même d’avoir attendu la réponse.
- Alors, t’es d’où sur Irisia ? Nous on connaît pas trop on est d’Oliville, sauf Jess’ bien sûr.
- Je suis sur la colline, en hauteur.
- Sur la colline ? Je croyais que toutes les maisons étaient dans les plaines !
- Oui sauf celle des Calenda, fait remarquer Jessica.
- Des Calenda ?... Tu veux dire que c’est toi le petit fils d’Albert Calenda ?? Waou c’est trop bien !! Alors, ça fait quoi d’avoir un élevage aussi réputé ? Tu voudrais pas parler de nous à ton grand-père pour qu’il nous cède quelques pokémons ??
D’autres questions fusent. Seuls Cédric et Jessica ne disent rien, ils se regardent. Jessica connaît déjà tout de Cédric, et Cédric aimerait bien tout savoir de Jessica. Une question attire l’oreille du jeune homme :
- T’as une petite copine ?
- Heu non, pas pour le moment, répond Cédric.
- Je suis preneuse !
- Moi la première !
- Sûrement pas t’as dit que t’aimer que les yeux bleus !
- Ben oui mais gris c’est joli aussi…
Pendant que les filles se chamaillent, Jessica et Cédric en profitent pour s’éclipser discrètement.
- Désolée pour ce chahut… s’excuse Jessica.
- C’est pas grave, je commence à prendre l’habitude. Qu’est-ce tu vas faire à Oliville ? demande le jeune homme.
- Je voudrais affronter la championne d’arène, Jasmine. J’ai envie de commencer quelque chose de sérieux avec mes pokémons, les cours de l’école ne me suffisent plus je veux voir mes faiblesses sur le terrain !
- Je vais aussi à l’arène.
- Vraiment ? On peut y aller ensemble ? Ne t’inquiètes pas les filles ne viennent pas avec moi, elles rentrent chez elles une fois à Oliville.
- OK si tu veux, accepte Cédric.
- Tu veux gagner le badge minéral toi aussi ?
- Oui, celui-là et tous les autres.
- Tous les autres ? s’étonne Jessica. Je sais que tu as des pokémons très forts mais ce n’est pas facile de gagner un badge, alors tous !
- Peut-être que j’échouerai les premières fois, mais ça m’encouragera à m’entraîner encore plus et je finirai bien par y arriver ! Je fais confiance à mes pokémons, j’ai une bonne équipe que je contrôle parfaitement, heu … sauf peut-être un.
- Il y a un pokémon dont tu n’as pas le contrôle ?
- Et bien c’est un peu de ça… Il est assez rebelle mais ça va mieux maintenant que je l’entraîne très souvent.
- Pourquoi as-tu choisis de partir avec un pokémon que tu ne contrôles pas vraiment ?
- C’est qu’il est … particulier. Ma soeur y tient beaucoup, c’est un Ponyta.
- Ça ne serait pas le Ponyta bleu avec lequel tu es venu une fois à l’école ?
- Si, c’est lui, acquiesce Cédric.
- Je l’ai trouvé absolument magnifique !! Oh s’il te plaît laisse moi le revoir ! supplie la jeune fille en prenant les mains de Cédric.
Le jeune homme s’étonne d’un tel élan et hésite à céder. Ponyta est un pokémon farouche qui pourrait mal réagir en se rendant compte qu’il est embarqué sur un paquebot.
- Pas sur le bateau, quand nous serons à Oliville si tu veux.
- Super ! s’exclame Jessica en sautant au cou du jeune homme.
- Je vous dérange pas j’espère… demande une fille sur un mauvais ton.
Cédric se retourne et aperçoit sa plus grande rivale, Magali. Mais elle n’a pas toujours été sa rivale, elle a aussi était la fille dont il était le plus amoureux. Cela fait plus d’un an, mais la cicatrice est encore dans le coeur de Cédric. Ils s’étaient rencontrés à l’école quand Cédric avait 15 ans et Magali 14. Ils s’étaient appréciés dès les premiers instants et partageaient avec joie leurs expériences sur les pokémons car ils en étaient tout deux passionnés grâce à leurs parents qui sont de grands dresseurs. Au fil des semaines, ils étaient devenus amoureux.
Malheureusement, le conflit entre leurs parents les a brutalement séparé. Les Calenda avait leur élevage depuis longtemps déjà sur l’île d’Irisia quand la famille de Magali, les Fudego, a réclamé les terres qui appartenaient jadis à leurs grands-parents.
Il y a eu un grand procès qui a finalement prouvé que les grands parents des Fudego avaient vendu ces terres légalement à l’arène d’Irisia, qui elle-même les a revendues aux Calenda.
La famille de Magali a été si en colère qu’ils avaient tenté de saboter l’élevage des Calenda en introduisant un microbe qui auraient pu paralyser tous les pokémons de l’élevage, mais ils avaient été arrêtés à temps par les Nosferati et les Raichu chargés de la garde de l’élevage.
Depuis ce jour, les Calenda et Fudego ne s’adressent plus la parole et ont strictement interdit à leur enfant de se voir. Au début, Cédric et Magali ont été tristes et se sont vus en cachette, mais très vite les horreurs que leur famille disent sur l’autre les ont converti à croire comme elles. C’est ainsi qu’a commencé la bataille entre Cédric et Magali. Chacun d’eux s’est décidé à être meilleur que l’autre.
Bien qu’elle soit sa rivale et celle de toute sa famille, Cédric ne peut s’empêcher de penser que, d’années en années, Magali devient encore plus belle. Ses cheveux bruns bleutés sont attachés en queue haute qui retombe élégamment dans son dos, elle porte un débardeur court vert comme ses yeux et un pantalon noir qui met en valeur ses jambes longues et fines.
Pendant que Cédric et Magali se dévisagent, leur pokémon, Demolosse et Feunard, se menacent.
- Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, fait remarqué Cédric avec une pointe de colère.
- Pas assez à mon goût ! Alors d’après ce que j’ai entendu tu pars à la conquête du badge minéral… On aura le malheur de se croiser là-bas alors parce que Jasmine, la championne de l’arène, est mon entraîneuse particulière et je peux te dire qu’elle fait pas de cadeau ! En plus ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue, elle doit être encore plus puissante qu’avant.
Cédric est stupéfait. Jasmine, l’entraîneuse de Magali ?
- Bah alors t’en fait une tête, t’as avalé une pokéball ou quoi ? se moque Magali.
- Tu sais que Jasmine a eu un nouveau petit ami depuis ce temps ? questionne Cédric.
- Non, et qu’est-ce que ça peut faire ?
- C’est mon père.
C’est au tour de Magali de rester bouche bée :
- Tu comptais passer la nuit chez ton père ?
- Oui, et toi chez ton ancienne entraîneuse ?
- Oui, mais pas question que je dorme dans la même maison que toi !! s’exclame Magali.
- Je préfère dormir à la belle étoile, avec tout ce que ta famille est capable de faire tu pourrais bien essayer de m’étouffer dans mon sommeil !
- Compte sur moi !!!
- Arrêtez ! crie Jessica en se mettant entre les deux adversaires.
- Qui c’est celle-là ? demande Magali avec agacement.
- Elle m’accompagne jusqu’à Oliville, elle veut essayer de gagner le badge minéral aussi.
- Pfff c’est la mode c’est ça… Je m’en vais, dit Magali en tournant les talons avec son Feunard et en disparaissant dans une cabine.
Jessica regarde avec curiosité Cédric, elle se demande pourquoi cette fille brune et lui se détestent mais elle juge qu’il ne vaut mieux pas en parler tout de suite.
- Tu veux qu’on retourne au bar ? Les filles sont sûrement parties maintenant, on pourra commander quelque chose à boire… hasarde la jeune fille.
Cédric hoche la tête et retourne s’asseoir à sa table. Dessus, il trouve plein de petits bouts de papiers où sont griffonnés des numéros de téléphone. Toujours en colère, il les roule en boule et les jette dans le cendrier.
-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
-
ze_gobou
- Légende Pokébipienne
- Messages : 6540
- Enregistré le : dim. 29 avr. 2007, 18:15
- Localisation : En train de faire quelque chose d'urgent, sans doute.
Si tu n'as pas de réponses, ça ne veut pas dire que tu n'en auras jamais. Là, remarque, c'est pas étonnant que tu n'en aies pas : tu pas posté d'énormes passages que personne n'a encore pris le temps de lire. Normalement, nous, on poste un extrait équivalent à la moitié de tes chapitres (maximum la longueur d'un de tes chapitres) et un résumé du début de l'histoire.
Je n'ai lu que le début parce que j'ai plein de trucs à faire, mais je peux te donner mon avis sur ce que j'ai lu :
- La façon d'écrire est très correcte mis à part quelques mauvaises concordances de temps, à part ça aucun problème.
- L'histoire, j'en ai pas entrevu grand-chose vu que je ne suis pas allée loin, mais si ce n'est pas un simple voyage initiatique façon 8-badges-et-après-la-ligue, ça devrait aller. Le voyage initiatique n'est pas interdit mais ne doit pas être utilisé seul. Si tout ça est bon, tu peux y aller sur l'EM.
Je n'ai lu que le début parce que j'ai plein de trucs à faire, mais je peux te donner mon avis sur ce que j'ai lu :
- La façon d'écrire est très correcte mis à part quelques mauvaises concordances de temps, à part ça aucun problème.
- L'histoire, j'en ai pas entrevu grand-chose vu que je ne suis pas allée loin, mais si ce n'est pas un simple voyage initiatique façon 8-badges-et-après-la-ligue, ça devrait aller. Le voyage initiatique n'est pas interdit mais ne doit pas être utilisé seul. Si tout ça est bon, tu peux y aller sur l'EM.
-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
je suis d'acc la fic est longue, moa même quand je me relis je suis obligée de faire des pauses
mais au moins qu'on me dise "là on a pas trop le temps mais on y jettera un coup d'oeil quand on pourra", parce que là ça me donnait la malheureuse impression d'être ignorée !
pour la concordance des temps c'est fortement possible.
J'écris des fics au passé/plus que parfait/imparfait que je retransforme après au présent/passé composé/futur pour mieux impliquer le lecteur, du coup certains verbes échappents à ma correction!
je corrige tout ça
et dernière chose, c'est quoi l'EM
"
mais au moins qu'on me dise "là on a pas trop le temps mais on y jettera un coup d'oeil quand on pourra", parce que là ça me donnait la malheureuse impression d'être ignorée !
pour la concordance des temps c'est fortement possible.
J'écris des fics au passé/plus que parfait/imparfait que je retransforme après au présent/passé composé/futur pour mieux impliquer le lecteur, du coup certains verbes échappents à ma correction!
je corrige tout ça
et dernière chose, c'est quoi l'EM
"-
ze_gobou
- Légende Pokébipienne
- Messages : 6540
- Enregistré le : dim. 29 avr. 2007, 18:15
- Localisation : En train de faire quelque chose d'urgent, sans doute.
Espace Membre. Le lien pour y aller est juste sous le Psykokwak de la bannière (enfin, à moins qu'on n'ait pas le même navigateur, mais ça ne devrait pas être très loin de toute façon). Par contre, tu dois savoir que les comptes EM correspondent aux comptes du site (commentaires de news etc.), mais les comptes forum sont à part. Si ce n'est pas déjà fait, tu dois donc te réinscrire (enfin je te dis ça parce que ton pseudo ne me dit rien ).
).-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
-
Kisara Soma
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : dim. 22 juil. 2007, 14:03
- Localisation : Six-Fours (Var, 83)
- Contact :
-
Laqua-rium
- Membre
- Messages : 6902
- Enregistré le : sam. 23 juin 2007, 14:52
- Localisation : 72
Il est déconseillé d'ecrire sur un voyage initiatique. Si tu veux ecrire l'histoire d'un dresseur, lance-toi, mais fait en sorte d'y apporter de l'originalité dans tes idées
[ Mon Blog&Bip ! ] [ Mon Mur ! ] [ Ma FanFic ( bientôt ! ) ]
Merci à Babu pour mon kit' Plante / Ténèbres
Code Ami Blanche : 3009 8410 5052
Merci à Babu pour mon kit' Plante / Ténèbres
-
Laqua-rium
- Membre
- Messages : 6902
- Enregistré le : sam. 23 juin 2007, 14:52
- Localisation : 72
Si tu invente, il faudra faire une description tres détaillée de cette ville et de ce pokémon ( en faire un dessin et le poster dans la section trucages serait le mieux )
)[ Mon Blog&Bip ! ] [ Mon Mur ! ] [ Ma FanFic ( bientôt ! ) ]
Merci à Babu pour mon kit' Plante / Ténèbres
Code Ami Blanche : 3009 8410 5052
Merci à Babu pour mon kit' Plante / Ténèbres
-
Monkey.D.Luffy
- Membre
- Messages : 205
- Enregistré le : ven. 13 juil. 2007, 11:23
je vais essayer une
edit:
nom:bourg-palette,le départ
chapitre 1:
-reveille toi, je vais chercher un seau d'eau tu l'auras voulu!
(prenom:pierre
pokemon préféré:les pokemons metal
ses pokemon:aucun aujourd'hui il doit aller en chercher un)
---non, je me reveille voila
-maintenant va t'habiller
-ok
*va au labo du professeur du bourg-palette en retard*
-desolé, mais il n'y a plus de pokemon
-quoi?
-si il m'en reste un mais je me doute qu'il te plaise
-montre toujour
-c'est un terhal
-woah
(rival
prénom:brice
pokemon:???
ses pokemons préféré:carapuce)
-nhiarg nhiarg tu n'as eu un que un vieux terhal je suis sur que mon carapuce le bat en deux secondes
-c'est se que l'on vas voir go terhal
-go carapuce
-terhal utilise ton attaque...heu il a quelle attaque professeur?
-bélier
-ok alor bélier terhal
-carapuc utilise charge
-evite terhal et utilise bélier
-carapuce utilise rugissement
-bélier vas-y terhal
carapuce tomba a terre il était surement ko
-j'ai gagné
-c'est pas possible *part en pleurant*
-moi je vais a jadielle
-n'oublie pas de prendre un colis au shop pour moi
-oui d'accord
(chapitre terminé)
edit:
nom:bourg-palette,le départ
chapitre 1:
-reveille toi, je vais chercher un seau d'eau tu l'auras voulu!
(prenom:pierre
pokemon préféré:les pokemons metal
ses pokemon:aucun aujourd'hui il doit aller en chercher un)
---non, je me reveille voila
-maintenant va t'habiller
-ok
*va au labo du professeur du bourg-palette en retard*
-desolé, mais il n'y a plus de pokemon
-quoi?
-si il m'en reste un mais je me doute qu'il te plaise
-montre toujour
-c'est un terhal
-woah
(rival
prénom:brice
pokemon:???
ses pokemons préféré:carapuce)
-nhiarg nhiarg tu n'as eu un que un vieux terhal je suis sur que mon carapuce le bat en deux secondes
-c'est se que l'on vas voir go terhal
-go carapuce
-terhal utilise ton attaque...heu il a quelle attaque professeur?
-bélier
-ok alor bélier terhal
-carapuc utilise charge
-evite terhal et utilise bélier
-carapuce utilise rugissement
-bélier vas-y terhal
carapuce tomba a terre il était surement ko
-j'ai gagné
-c'est pas possible *part en pleurant*
-moi je vais a jadielle
-n'oublie pas de prendre un colis au shop pour moi
-oui d'accord
(chapitre terminé)
Modifié en dernier par Monkey.D.Luffy le sam. 25 août 2007, 12:46, modifié 2 fois.
-
Cheshire-cat
- Membre
- Messages : 79
- Enregistré le : mer. 15 août 2007, 10:48
- Localisation : I'm on the Internet ! \o/
- Contact :
-
ze_gobou
- Légende Pokébipienne
- Messages : 6540
- Enregistré le : dim. 29 avr. 2007, 18:15
- Localisation : En train de faire quelque chose d'urgent, sans doute.
Bien joué Cheshire-cat Nan, franchement, si qui que ce soit avait besoin que je confirme, voilà qui est fait 
Et pour la peine qu'on m'a coupé l'herbe sous le pied (*sort très vite*) je vais développer un peu la critique.
Dans l'ordre :
- Le titre : Sans vouloir te vexer, c'est pas le genre de titre qui donnerait aux gens l'envie de lire ta fic. Le titre est un véritable exercice de style, je sais, mais on peut en inventer des plus potables que celui-là sans avoir fait polytechnique.
- Le contenu : Trop de dialogue pour trop peu de narration. En plus, tu en as fait exprès : la présentation du personnage n'est même pas rédigée, elle coupe le dialogue à un moment très mal choisi, le dialogue vient sans précisions sur la situation d'énonciation (en clair : qui parle à qui) et s'il n'est pas obligatoire de tout déballer dès le début, il y a quand même une manière de gérer ça. j'ajoute que tout passe très vite, le chapitre est très court, développe !
- L'histoire : Voyage initiatique classique, à éviter (ou alors étoffer beaucoup beaucoup l'intrigue).
- La présentation : Désastreuse ! Les fautes d'orthographe, passons. L'absence de ponctuation, passons. Mais LES TIRETS ! Il faut mettre des tirets au début de chaque réplique, et des indications sur la personne qui parle ! Et puis tu avais besoin de mettre des sauts de ligne partout ?
- Bref, lis les conseils d'écriture sur le site, lis d'autres fanfics (sur l'EM) pour te faire une idée du niveau attendu, attends et réfléchis longtemps à ton idée au lieu de commencer à l'improviste... il y a du boulot.
Nan, franchement, si qui que ce soit avait besoin que je confirme, voilà qui est fait Et pour la peine qu'on m'a coupé l'herbe sous le pied (*sort très vite*) je vais développer un peu la critique.Dans l'ordre :
- Le titre : Sans vouloir te vexer, c'est pas le genre de titre qui donnerait aux gens l'envie de lire ta fic. Le titre est un véritable exercice de style, je sais, mais on peut en inventer des plus potables que celui-là sans avoir fait polytechnique.
- Le contenu : Trop de dialogue pour trop peu de narration. En plus, tu en as fait exprès : la présentation du personnage n'est même pas rédigée, elle coupe le dialogue à un moment très mal choisi, le dialogue vient sans précisions sur la situation d'énonciation (en clair : qui parle à qui) et s'il n'est pas obligatoire de tout déballer dès le début, il y a quand même une manière de gérer ça. j'ajoute que tout passe très vite, le chapitre est très court, développe !
- L'histoire : Voyage initiatique classique, à éviter (ou alors étoffer beaucoup beaucoup l'intrigue).
- La présentation : Désastreuse ! Les fautes d'orthographe, passons. L'absence de ponctuation, passons. Mais LES TIRETS ! Il faut mettre des tirets au début de chaque réplique, et des indications sur la personne qui parle ! Et puis tu avais besoin de mettre des sauts de ligne partout ?
- Bref, lis les conseils d'écriture sur le site, lis d'autres fanfics (sur l'EM) pour te faire une idée du niveau attendu, attends et réfléchis longtemps à ton idée au lieu de commencer à l'improviste... il y a du boulot.
-
Monkey.D.Luffy
- Membre
- Messages : 205
- Enregistré le : ven. 13 juil. 2007, 11:23