Essais aux fanfics

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Haritori
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Re: Essais aux fanfics

Message par Haritori » mer. 04 janv. 2012, 18:57

Euh... Voilà un passage du prologue de ma fic, j'aimerais avoir un avis avant de continuer vraiment... :
Spoiler :
Le Bourg Palette est un petit village du sud de Kanto. C’est un endroit extrêmement calme, très peu touristique à côté des géantes comme Céladopole, Carmin-Sur-Mer ou encore Cramois’île. Cependant, cet endroit est très connu dans la région pour être le lieu de départ et de naissance des plus grands dresseurs de Kanto, comme les célèbres Red, Blue et Green, par exemple. En effet, le très connu professeur Chen y vit, et chaque année, le premier dimanche du mois de Juin, il sélectionne trois enfants de la population du village et leur offre de choisir entre Salamèche, Bulbizarre et Carapuce, les grands classiques du dressage. Beaucoup d’enfants sont devenus célèbres avec pareils compagnons. Cette année ne fait pas exceptions à la règle, et une fois encore, le professeur Chen a choisi trois enfants pour leur offrir leur premiers Pokémon. Tiens, il y en a justement un qui fait la sieste sous un arbre, à quelques centaines de mètres du laboratoire du professeur. Il se nomme Haritori Arty.

Vêtu d’un blue jean et d’un T-shirt noir, il porte sur le chef une casquette verte avec un espace blanc juste derrière la visière, et une étoile dorée sur le côté gauche de celui-ci et il a la tête appuyée sur son sac à dos : il est déjà prêt à partir. Les quelques rayons de soleil perçant le feuillage du platane sous lequel il dort joue dans ses cheveux châtains, provoquant des reflets dorés. Ses yeux sont clos, sa bouche étirée en un mi-sourire de garçon heureux. A ses côtés gît sa veste bleue à manches jaunes et courtes.
Voili voilou
Modifié en dernier par Haritori le mer. 04 janv. 2012, 19:18, modifié 1 fois.

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MollyGrue
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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » mer. 04 janv. 2012, 19:12

il faudrait plus aérer le texte, séparer la partie "imitation de la voix off de l'anime" de la partie "on entre dans l'histoire".

attention : "leur premier pokémon" (sans "s", ils n'ont qu'un seul poké chacun)

attention à ne pas trop t'appesantir sur les descriptions des vêtements pour chaque personnage. essaye de construire ton scénario à l'avance aussi : le style "pur voyage initiatique" n'est plus accepté, ce me semble.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Haritori » mer. 04 janv. 2012, 19:17

Merci, désolé pour la faute, j'arrive jamais à bien accorder "leur"... Et je sais que le pur voyage initiatique est interdit, l'objectif du prologue est justement de faire croire au lecteur à un voyage tout mignon tout gentil, alors que mon scénario est... pas le même, c'est pour ça que je pense poster ma fic terminée en un coup sur le bip.
Et je vais essayer de corriger la description d'Arty, je sais que j'ai tendance à trop en faire de ce point de vue là.
:pendu:

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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » mer. 04 janv. 2012, 19:24

Si on commence à voir au bout de deux-trois chapitres, que c'est PAS un voyage initiatique tout gentil tout mignon, je pense que tu peux tenter de la faire valider dès que tu as rédigé le premier chapitre dans lequel on se rend compte que c'est PAS un voyage initiatique.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Srithanio » mer. 04 janv. 2012, 20:14

Les validateurs ne sont pas des idiots théoriquement, et devraient le voir.
De plus, un petit mot dans le résumé du genre "Contrairement aux apparences, ce n'est pas un voyage initiatique standard, et vous pourrez le voir dès le chapitre tant" évitera la bévue. Par contre, ça a intérêt à être justifié et parfaitement écrit avant.

Aux conseils de Molly, je rajouterai de bien faire attention au ton de ton récit. Le coté presque documentaire du premier paragraphe est totalement rompu par le "tiens, justement" qui donne l'impression que le narrateur s'adresse directement au lecteur.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Haritori » mer. 04 janv. 2012, 21:10

En fait, si c'est un voyage initiatique, mais pas uniquement, et pas pour les buts habituels. Je ne tiens pas forcément à dévoiler toute l'intrigue, donc tout ce que je dévoile est forcément un peu vague, donc je comprends que c'est compliqué...

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » ven. 06 janv. 2012, 23:22

Bonjour/Bonsoir à tous! En espérant ne pas m'être trompé de topic, j'aimerais vos avis sur ce brouillon retrouvé au fond d'un tiroir virtuel.
Spoiler :
C'est avec beaucoup d'impatience que je me rendais à la tente de Papa. Moi, Plume, jeune fille tribaliste, avais enfin 17 ans, l'âge où chaque enfant de toute tribu de Terre Gelée, notre île, devait attendre de connaître son fétiche. Ainsi, j'allais devoir attendre que le conseil se réunisse, parlemente et décide quel Pokémon allait être mon Pokémon fétiche, à savoir celui qui me correspond le mieux. Peu importe la réponse, chaque membre de chaque tribu l'acceptait sans discuter car, à cet âge là, nous avons très peu d'expérience, et ledit Pokémon nous est très souvent inconnu... Ainsi, c'est en partant à sa recherche que l'on découvre notre fétiche, et libre à nous ensuite de méditer sur le choix du conseil. Bien évidemment, le conseil est constitué de chaque membre adulte de la tribu; il ne peut être considéré comme complet que lorsque chaque personne apte à y participer y a pris place. Ainsi, dans notre petite tribu de littoral, il compte une cinquantaine de personnes, hommes et femmes. (Bon, dit comme ça, ça a plutôt l'air d'être un truc de gamin, c'est vrai. Mais ça se corse ensuite. Les explications viendront.)
Je traversai donc un campement totalement vide. Notre camp est simple: les tentes sont disposées de manière anarchique, à l'intérieure d'une enceinte limitée par une simple clôture, délimitant notre terrain. A l'exception de la grande tente du conseil, au milieu du terrain. Notre tribu est par contre bien placée. Un accès facile à la mer, permettant d'avoir accès à du sel inépuisable, ressource importante pour nous, car, en mélangeant du sel avec une sève d'un arbre qui pousse en masse par ici, nous obtenons un textile semblable à de la peau épaisse. Tisser de la laine par-dessus donne des vêtements incroyablement chauds et recherchés, laine bien sûr obtenue avec nos quelques échanges. Quant à la nourriture, et bien, nous vivons de la cueillette de baies et autres végétaux dans la forêt plus à l'est. Impossible d'en faire la culture ailleurs: seule la terre fertile de la forêt permet une telle action. Bizarrement, les tribus plus au nord ont accès à une terre fertile et font des cultures malgré le temps... Le sel en excès chez nous, sans doute. Mais la forêt fournit assez pour nous, donc ce n'est pas un problème.
J'avançais en regardant tomber des flocons gros comme des plumes, écoutant le bruit de mes pas dans la neige. Car l'île de Terre Gelée porte bien son nom: c'est une île tout de glace et de neige, parsemée de tribus isolées, et même dans notre tribu, il est impossible de penser sortir sans sa tenue complète, sous peine de mourir rapidement de froid. Tribu dont les seules visites régulières sont celles des jeunes passant à l'âge adulte et des quelques troqueurs venu échanger des produits du nord contre ceux du sud: le plus souvent du sel et du bois contre des métaux et de la laine. Le climat devenait de plus en plus froid en montant, et notre campement se situe à l'extrémité sud de l'île. La tribu la plus proche se situe à une semaine de marche vers le nord, après une zone de désert gelé, un no mans land battu par de fréquentes tempêtes très violentes, où il n'est pas rare de voir un compagnon devant soi disparaître en quelques secondes, invisible à cause d'un blizzard soudain, selon les dires. Ainsi, il est de coutume de faire la traversée à plusieurs personnes attachées par une corde, si un voyage important est nécessaire.
Tout le monde était occupé, au camp: les adultes dans la grande tente du conseil. Les enfants dans leur tente respective. Sauf Papa, car il était le chef du village, il devait s'y rendre en dernier. Et moi, fille du chef, sortie de sa tente sur ordre de Papa, qui m'avait demandé de prendre l'air un moment pour me calmer... J'étais encore plus excitée, malgré l'air de la mer. Et la température.
Ayant traversé le campement, de la mer jusqu'à la tente du chef, la plus humble qui soit, je pénétrai dedans, cherchant Papa du regard. Je regardai à gauche, à droite, personne. J'allais me retourner lorsque j'entendis des pas discrets s'approcher de mon dos: c'était mon père. A son habitude, il allait me jouer un tour dont il avait pris plaisir, mais pas moi... Je voulus me retourner, trop tard: un coup de genou dans le haut de la cuisse suivi d'une clé de bras m'immobilisa rapidement... Mais au moment où il allait remonter mon bras d'un coup sec pour me forcer à m'agenouiller, je me penchai en avant: emporté par sa force phénoménale, Papa me roula sur le dos et s'effondra devant moi. Alors, comprenant que j'avais enfin réussi à contrer son offensive, il accepta ma main tendue et se releva avec un rire franc mais bruyant.
"-Bravo, Plume! C'était... renversant!
-Papa...
-Je plaisante, tu sais bien. Mais je vois que tu as bien appris, avoua-t-il.
-Je ne tiens ça de personne.
-Menteuse! dit-il en souriant.
-Mais je te jure!
-Allons. (Il me caressa mes longs cheveux blonds.)
-En fait... J'avais compris que je ne te vaincrai pas avec ma force. Autant utiliser la tienne.
-Donc c'est moi qui t'ai appris comment me vaincre, et sans le vouloir? Je ne suis pas encore totalement inutile, on dirait.
-Mais arrête de dire des choses comme ça! Ce n'est pas parce que tu as cinquante ans que tu dois dire des bêtises.
-Tu as raison, dit-il en soupirant. Donc tu connais la règle. Ne sors pas de la tente tant que le conseil n'aura pas décidé.
-D'accord, Papa. Et accélère, tu es quand même le chef de la tribu."
Il me fit signe de la main et sortit de la petite tente. Quant à moi, je restai là, à fixer le sol. Qui allait me choisir le conseil? Je ne connais strictement rien aux Pokémon. Hormis les rares à s'aventurer sur la plage ou près de la tribu, je n'en connais presque aucun. Et puis, venait la seconde partie du passage à l'âge adulte. La coiffe. Car une fois mon fétiche connu, j'allais devoir partir de ma tribu pour en trouver une autre, prête à m'aider pour ma tâche: confectionner une coiffe à l'effigie de mon fétiche... Bien sûr, l'aide de la tribu qui m'aidera ne se limite qu'à une chose, me fournir le matériel nécessaire... Par exemple, Papa m'a raconté quel mal il avait eu avec la sienne: son fétiche, le Gueriaigle, car celui qu'il avait trouvé ne s'était pas laissé approcher avant un bon mois. Papa avait fini par obtenir sa confiance en sauvant ses petits, bloqués sous une épaisse couche de neige tombée d'un arbre. Il m'avait raconté comment la mère était tellement impuissante à creuser la poudreuse, à cause de ses serres. Même à coup de vent, la neige ne voulait pas bouger, et c'est alors que Papa finit par les déterrer, à la main. Bien qu'il failli y laisser des doigts, il obtint la confiance tant recherchée du Pokémon qui accepta de poser sans bouger de longues heures. C'est depuis ce jour que Papa porte une magnifique coiffe blanche et bleue, dont la moitié d'un bec jaune masque la moitié supérieure de son visage. Mais je me posai toujours la même question, mon fétiche, allais-je le trouver? Se laisserait-il faire ou pas? Mais pire encore. Et si je n'arrivai jamais à la prochaine tribu?
Perdue dans mes pensées, je m'allongeai sur mon lit de laine. Je vérifiai l'état de mes vêtements. Ma tenue, en parfaite état, était unique, comme celle de chaque tribaliste: elle était constituée de nombreuses plaques de cuir végétal, recouvertes de poils en laine, ce qui la faisait ressembler à des plaques de peaux cousues ensembles, ce qui tient bien plus chaud qu'un vêtement constitué d'un haut et d'un bas. Cela formait une tunique blanche, portée par-dessus des vêtements en textiles unis, plus légers. Et, bien sûr, le tout était fini par une cape en tissu laineux blanc uni, assez large pour camoufler son porteur dans la neige: on n'est jamais trop prudent, m'avait dit Papa. Enfin, niveau lavage, cette tenue était le top: les taches les plus tenaces partaient facilement, elles glissent tout simplement des vêtements. De plus, les poils ne partent pas. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais d'autres le savent, j'irais leur demander, un jour.
Incapable de dormir, je me demandai quand le conseil aurait enfin décidé. Habituellement, il met deux heures à choisir. Ensuite, mon père viendra m'annoncer le choix qui a été fait, puis viendra le moment de quitter le village: seule. Juste mon père pour me dire au revoir. Car oui... Je n'ai jamais eu vraiment d'amis. Même pas d'amies. J'ai passé toute mes journées seule, avec, des fois, Papa, très pris par son poste important. Pourquoi? Je lui ai demandé un jour. Il a mis du temps à répondre. Puis il a dit: par jalousie. Je n'ai pas cherché plus loin: si il ne veut rien dire, il ne dit rien. Au moins, un des avantages de la solitude, c'est que l'on n'a pas de responsabilités envers les autres, et plus de temps. Personne à qui dire au revoir, à rembourser, aider, avec qui passer du temps... Alors on utilise ses mains et sa tête. Pour ma part, j'ai commencé à jouer, un jour, avec un long bâton. J'ai toujours aimer le faire tourner, entre mes doigts, autour de moi. Alors, un jour où j'avais fauché les jambes de mon père sans le vouloir, il partit du village pour plusieurs jours. Lorsqu'il revint, c'était pour m'offrir un long bâton d'un blanc immaculé, comme nos capes. En plus d'être incroyablement solide, il était très léger. Je l'ai toujours. En quatre ans, il a toujours tenu les chocs non voulus, les chutes et autres...
Alors je pris mon bâton et commençai à le faire tourner. D'abord à deux mains, puis à une, à tour de rôle. Depuis le temps, c'était un jeu pour moi. Un double avantage de ce bâton, c'est de pouvoir marcher et se défendre avec. La solidité de mon bâton était telle qu'il pouvait casser la glace... Imaginez sur une tête. Je continuai de m'entraîner, et les temps passa rapidement. Trop rapidement...
Papa arriva enfin. Il avait les mains dans son dos, et, avec un air sérieux et grave, accentué par la coiffe qu'il portait. J'arrêtais de faire tournoyer le bâton et m'approchais de lui, et il me souffla à l'oreille:
"-Absol."

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MollyGrue
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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » sam. 07 janv. 2012, 00:05

premières phrases très maladroites. essaye d'introduire le perso au fur et à mesure. et on ne dit pas "tribaliste". essaye quelque chose du genre : "je venais d'avoir 17 ans et devais passer la cérémonie de totémisation. c'est une tradition sur l'île de Terre Gelée, où vit notre famille, une tribu nomade." pour la suite de la description de la cérémonie, décris-la plutôt au moment où elle se déroule. tu dois faire rentrer ton lecteur dans l'histoire, le plus vite possible. si tu commences par toute la description de la culture locale, je suis pas sûre que le lecteur va rester…

c'est, comment dire… chiant. l'histoire de la forêt, par exemple. on a pas besoin, au troisième paragraphe, de savoir que les gens mangent des baies de la forêt ! ou les fringues : trop de détails qui ne sont pas importants (pour le moment) pour l'histoire ! on veut savoir qui est la personne qui marche, à quoi ressemble le village, où va la personne, pourquoi. le reste, tu ajouteras petit à petit, au fur et à mesure que les objets rentrent dans l'histoire. (pour les vêtements, la mère peut être en train d'en faire quand la fille rentre à la maison, et la fille est super contente de voir que sa mère a eu de nouveau de la laine, elle demande comment, quel prix, la mère dit qu'elle a échangé tel ou tel truc, que ça coûte cher, etc.)

bref, ça ressemble plus à un documentaire qu'à une histoire. si tu as besoin de coucher ça sur le papier, fais-le à part, pour ne pas oublier les détails à insérer petit à petit dans l'histoire.

attention à la concordance des temps (descriptions au présent, narration au passé…)

aère ton texte, essaye de sauter une ligne toutes les dix lignes à peu près (en gardant des blocs de texte cohérents)

attention : c'est une île et il faut marcher une semaine pour retrouver une autre tribu ? en marchant on fait 30 km par jour à pied, ça fait 210 km pour la prochaine tribu… un peu loin non ?

la fille qui ordonne à son père, surtout s'il est chef de la tribu, ça fait "princesse capricieuse", attention… et le "pas d'amis" c'est trop de chouinage. essaye plutôt de jouer sur le côté adolescente qui est impatiente, elle ne sait pas à quoi s'attendre, elle demande à ses copines, à leur avis, etc etc. de cette manière tu peux introduire des spécificités de la culture, durant une conversation entre copines, et finalement les copines déjà totémisées qui doivent se rendre au conseil, derniers encouragements, les "petites" (pas encore totémisées) qui sont inquiètes, ton héroïne qui s'isole comme le veut la tradition, la longue attente qui commence, le doute, etc.

renseigne-toi sur la meilleure façon de s'habiller pour résister au froid. c'est pas une armure de cuir la meilleure solution.


tu as bien travaillé l'univers de ta fic, mais le scénario a besoin d'être à la hauteur. souviens-toi que c'est l'univers qui doit être au service du scénario, et pas le scénario au service de l'univers (c'est à dire que tu ne dois pas faire une histoire juste pour pouvoir créer l'univers qui va avec, mais créer l'univers pour pouvoir faire se dérouler une histoire dedans).

mis à part ça, l'univers développé est très riche, j'aime beaucoup l'ambiance, on se croirait en Laponie ou chez les Inuits, on sent le désert blanc, les impératifs de survie, les difficultés de vivre dans un pareil endroit. à compléter avec mythes/légendes locaux, superstitions… à insérer petit à petit au fur et à mesure de l'histoire (un cri dans la nuit, elle se souvient de la légende du grand, du terrible, polagriffe mangeur d'enfants qui la terrorisait étant petite…)

sinon le français, c'est bien, je n'ai pas repéré de fautes

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » sam. 07 janv. 2012, 00:18

Plutôt direct, merci!
Ce terme, "tribaliste", est surtout ici pour ne pas répéter sans arrêt "membre d'une tribu" ou d'autres groupes de mots. Mais bon, si ça sonne bizarrement, je vais modifier ça.
Ensuite, c'est un vieux brouillon... Au moment où j'ai écris ça on m'avait reprocher de ne pas donner de détails, justement.
Pour le coup du grand méchant Polagriffe, tu viens tout juste de me donner une multitude d'idées, là.
Ensuite, le personnage sonne un peu "Marry-Sue", comme certains disent. C'est marquant après relecture.
Pour la taille de l'île, je la vois plutôt comme le Groënland. C'est d'ailleurs de ça que je me suis inspiré. Ensuite, la vitesse de déplacement est sans doute beaucoup trop lente, mais sur le coup ça m'avait pas choqué.

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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » sam. 07 janv. 2012, 00:26

oh, okay. documente-toi alors sur les tribus nomades du Groenland, leur vitesse de déplacement sur glace, leur mode de vie… et les pokés qui peuvent effectivement survivre dans un pareil endroit ! (en te basant sur les animaux). ta fic gagnera en richesse. ensuite, reste à trouver un élément de scénario, une ligne de scénario. par exemple, elle doit retrouver un truc qui a été volé, ou bien son pokémon-totem est inconnu et vient d'un tout autre pays, elle doit partir à l'aventure pour le découvrir (inclure plein de rebondissements comme dans Jules Vernes). je suis sûre que tu peux faire un truc très bon, tu as juste à t'occuper du scénar vu que ton univers est déjà, ce me semble, très étoffé et n'a plus besoin de beaucoup de travail.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » sam. 07 janv. 2012, 00:35

Merci beaucoup pour tout tes conseils. Lorsque j'aurai terminé une reformulation du passage je reposterai.

♣♦♣
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Re: Essais aux fanfics

Message par ♣♦♣ » sam. 07 janv. 2012, 13:57

J'ajouterai également qu'il faudrait éviter de tout présenter en un seul pavé.
Essaie d'aérer ton texte en sautant des lignes, pour éviter "d'étouffer" le lecteur.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » sam. 07 janv. 2012, 14:18

Je vous ai posé le texte comme je l'ai trouvé, j'ai pas eu le temps de tout remettre au goût du jour. En fait, j'utilise openoffice, où il est difficile de voir si on a ou non fait un saut de ligne.

♣♦♣
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Re: Essais aux fanfics

Message par ♣♦♣ » sam. 07 janv. 2012, 14:30

WinterFox a écrit :En fait, j'utilise openoffice, où il est difficile de voir si on a ou non fait un saut de ligne.
Là, je suis pas d'accord :o
J'arrive très bien à me repérer, mwa.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » sam. 07 janv. 2012, 14:39

Je sais, mais moi et les pc, hein. J'arrête mon HS ici.

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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » sam. 07 janv. 2012, 15:07

si tu veux repérer tes sauts de ligne, il faut changer le format du texte "standard" pour retirer les espaces avant et après les paragraphes, tout simplement :)

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Re: Essais aux fanfics

Message par Absolom14 » sam. 07 janv. 2012, 15:42

Voilà ce que ma réécriture donne. Notez que c'est pas définitif, hein...
Spoiler :
Je venais d'avoir 17 ans, âge auquel il est de coutume sur notre île de Terre Gelée de passer la cérémonie de totémisation. Ainsi, j'allais devoir attendre que le conseil se réunisse, parlemente et décide quel Pokémon allait être mon Pokémon fétiche, ou totem, à savoir celui qui me correspond le mieux. Peu importe la réponse, chaque membre de chaque tribu l'acceptait sans discuter car, à cet âge là, nous avons très peu d'expérience, et ledit Pokémon nous est très souvent inconnu... Ainsi, c'est en partant à sa recherche que l'on découvre notre fétiche, plus ou moins loin, et libre à nous ensuite de méditer sur le choix du conseil. Bien évidemment, le conseil est constitué de chaque membre adulte de la tribu; il ne peut être considéré comme complet que lorsque chaque personne apte à y participer y a pris place. Ainsi, dans notre petite tribu de littoral, il compte une cinquantaine de personnes, hommes et femmes.

Comme le voulait la coutume, je faisais un dernier tour de notre campement avant de m'isoler toute une nuit dans la tente familiale. Tous les enfants vinrent tour à tour me voir, car c'était la dernière fois que je les verrais : interdiction de retourner voir les miens tant que mon propre rituel n'est pas accompli. Ce rituel sacré est une preuve de notre rencontre avec notre totem. Il s'agit, après avoir trouvé notre ego spirituel, de fabriquer une coiffe à son effigie. La réussite est un hommage éternel à notre totem, ainsi qu'une preuve de grande sagesse et d'expérience.
Une fois que chaque enfant et adolescent me présenta ses adieux de manière plus ou moins prompt, je poussai un soupir de nostalgie du à tous les bons moment vécus avec eux, ainsi qu'en repensant aux adieux douloureux que je faisais à chaque individu qui commence la cérémonie. Une larme coula quand je me remémorai ceux qui n'étaient jamais revenus.

J'avançais en regardant tomber des flocons gros comme des plumes, écoutant le bruit de mes raquettes dans la neige. Car l'île de Terre Gelée porte bien son nom: c'est une île toute de glace et de neige, parsemée de tribus isolées, et même dans notre tribu, il est impossible de penser sortir sans sa tenue complète, sous peine de mourir rapidement de froid. Tribu dont les seules visites régulières sont celles des jeunes passant à l'âge adulte et des quelques troqueurs venu échanger des produits du nord contre ceux du sud: le plus souvent du sel et du bois contre des métaux et de la laine. Le climat devenait de plus en plus froid en montant, et notre campement se situe à l'extrémité sud de l'île. La tribu la plus proche se situe à quelques jours de marche vers le nord, après une zone de désert gelé, un no mans land battu par de fréquentes tempêtes très violentes, où il n'est pas rare de voir un compagnon devant soi disparaître en quelques secondes, invisible à cause d'un blizzard soudain, selon les dires. Une ancienne légende mentionne une créature démoniaque qui, quand elle a faim, invoque des tempêtes et prend l'apparence d'un Polagriffe pour mieux approcher et emporter avec elle ses malheureuses victimes, dont elle consomme l'énergie vitale. Ainsi, il est de coutume de faire la traversée à plusieurs personnes attachées par une corde, si un voyage important est nécessaire, car il y a moins de risques de se perdre, mais surtout le démon ne s'en prend qu'aux voyageurs solitaires, par lâcheté. Plus le trajet est long, plus il est dangereux. Se déplacer en raquettes sur ce terrain ne permet pas d'aller au delà de trois kilomètres en une heure par temps calme, et une vitesse trois fois moindre sous blizzard. C'est la raison d'un temps de voyage si long pour un trajet d'une petite centaine de kilomètres.

Tout le monde avait disparu, au camp: les adultes dans la grande tente du conseil. Les enfants dans leurs tentes respectives, leurs adieux faits. Seul mon père n'était pas avec le conseil, car il est le chef héréditaire, et moi, fille du chef, sortie de sa tente sur ordre de Papa, qui m'avait demandé de prendre l'air un moment pour me calmer, et pour le laisser préparer le rituel de l'attente... J'étais encore plus excitée, malgré l'air de la mer. Et la température.

Ayant traversé le campement, de la mer jusqu'à la tente du chef, la plus humble qui soit, je pénétrai dedans, cherchant Papa du regard. Je regardai à gauche, à droite, personne. J'allais me retourner lorsque j'entendis des pas discrets s'approcher de mon dos: c'était mon père. A son habitude, il allait me jouer un tour dont il avait pris plaisir, mais pas moi... Je voulus me retourner, trop tard: un coup de genou dans le haut de la cuisse suivi d'une clé de bras m'immobilisa rapidement... Mais au moment où il allait remonter mon bras d'un coup sec pour me forcer à m'agenouiller, je me penchai en avant: emporté par sa force phénoménale, Papa me roula sur le dos et s'effondra devant moi. Alors, comprenant que j'avais enfin réussi à contrer son offensive, il accepta ma main tendue et se releva avec regard sérieux.

"-Eh bien ma fille, tu as tous les atouts pour prendre ma place !
-Papa...
-Tu sais très bien de quoi je parle alors ne te moque pas de moi.
-Je ne serai pas longue. Tu ne rejoindra pas nos ancêtres avant mon retour.
-Si la vie pouvait être aussi simple...
-Tu es encore en pleine forme malgré tes cinquante ans.
-Allons. (Il me caressa mes longs cheveux blonds.)
-Fais-le au moins pour Maman. Tu pourras tout lui raconter suite à ton Grand Voyage.
-Je suis le seul chef de cette tribu, et même si tu as raison tu ne peux me donner d'ordres. Aussi vrai que je ne peux rien ordonner au cycle de la vie.
-D'accord, Papa. Mais que tu le veuilles ou non je ferais tout pour te rendre fier de moi.
-C'est un ordre que je te donne moi aussi ! Je veux être fier de toi si jamais j'assiste à ton retour.
-D'accord, Papa."

Il me fit signe de la main et sortit de la petite tente. Quant à moi, je restai là, à fixer le sol. Qui allait me choisir le conseil? Je ne connais strictement rien aux Pokémon. Hormis les rares à s'aventurer sur la plage ou près de la tribu, je n'en connais presque aucun. Et puis, venait la seconde partie du passage à l'âge adulte. La coiffe. Car une fois mon fétiche connu, j'allais devoir partir de ma tribu pour en trouver une autre, prête à m'aider pour ma tâche: confectionner une coiffe à l'effigie de mon totem... Bien sûr, l'aide de la tribu qui m'aidera ne se limite qu'à une chose, me fournir le matériel nécessaire... Par exemple, Papa m'a raconté quel mal il avait eu avec la sienne: son fétiche, le Gueriaigle, car celui qu'il avait trouvé ne s'était pas laissé approcher avant un bon mois. Papa avait fini par obtenir sa confiance en sauvant ses petits, bloqués sous une épaisse couche de neige tombée d'un arbre. Il m'avait raconté comment la mère était tellement impuissante à creuser la poudreuse, à cause de ses serres. Même à coup de vent, la neige ne voulait pas bouger, et c'est alors que Papa finit par les déterrer, à la main. Bien qu'il failli y laisser des doigts, il obtint la confiance tant recherchée du Pokémon qui accepta de poser sans bouger de longues heures. C'est depuis ce jour que Papa porte une magnifique coiffe blanche et bleue, dont la moitié d'un bec jaune masque la moitié supérieure de son visage. Mais je me posais toujours la même question, mon fétiche, allais-je le trouver? Se laisserait-il faire ou pas? Mais pire encore. Et si je n'arrivai jamais à la prochaine tribu?

Perdue dans mes pensées, je m'allongeai sur mon lit de laine. Incapable de dormir, je me demandai quand le conseil aurait enfin décidé. Habituellement, il met une journée à choisir. Ensuite, mon père viendra m'annoncer le choix qui a été fait, puis viendra le moment de quitter le village: seule. Juste mon père pour me dire au revoir. Car oui... Je n'ai le droit de voir personne. Tout le monde restera dans sa tente, en deuil à mon enfance passée. Leur unique souvenir me sera offert par mon père, une cotisation de tous les membres, des biens utiles pour ma quête spirituelle, et de quoi se défendre.

Pour ma part, j'ai commencé à jouer, un jour, avec un long bâton. J'ai toujours aimer le faire tourner, entre mes doigts, autour de moi. Alors, un jour où j'avais fauché les jambes de mon père sans le vouloir, il partit du village pour plusieurs jours. Lorsqu'il revint, c'était pour m'offrir un long bâton d'un blanc immaculé, comme nos capes en laine épais. En plus d'être incroyablement solide, il était très léger. Je l'ai toujours. En quatre ans, il a toujours tenu les chocs non voulus, les chutes et autres...
Alors je pris mon bâton et commençai à le faire tourner. D'abord à deux mains, puis à une, à tour de rôle. Depuis le temps, c'était un jeu pour moi. Un double avantage de ce bâton, c'est de pouvoir marcher et se défendre avec. La solidité de mon bâton était telle qu'il pouvait casser la glace... Imaginez sur une tête. Je continuai de m'entraîner, et les temps passa rapidement. Trop rapidement...

Papa arriva enfin. Il avait les mains dans son dos, et, avec un air sérieux et grave, accentué par la coiffe qu'il portait. J’arrêtais de faire tournoyer le bâton et m'approchais de lui, et il me souffla à l'oreille:
"-Absol."

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Re: Essais aux fanfics

Message par ♣♦♣ » sam. 07 janv. 2012, 16:14

Mieux, c'est certain, mais pas parfait.
Des fautes par ci par là sans jamais gêner la lecture, un texte plus aéré, un vocabulaire plus varié... c'est sûr, tu as réalisé un bon texte. Pas exceptionnel, mais ça mérite attention.

Je laisse la parole à MollyGrue pour un débriefing plus complet :3

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Re: Essais aux fanfics

Message par MollyGrue » sam. 07 janv. 2012, 18:14

j'avais répondu mais ça a pas été posté, bizarre.

Grosso modo, c'est mieux, mais deux-trois détails, comme : erreurs de grammaire (accords), erreurs de conjugaison (si tu as du mal avec le passé, écris au présent).

quoi d'autre… ça reste un peu "documentaire", garde le suspens de certaines révélations pour plus tard dans l'histoire. mais y'a du mieux, bien mieux.

un détail me chiffonne… dans une tribu loin de tout, donc sans contraception, pourquoi ton héroïne est-elle fille unique du chef, et pourquoi son père est si âgé ? dans les tribus qui vivent dans des conditions rudes, et où la mortalité est importante, il faut avoir beaucoup d'enfants. d'autre part, les gens vont se marier et avoir leurs premiers enfants assez jeunes (16-17 ans). pense à ça. où sont les frères et sœurs aînés ? pourquoi la plus jeune serait-elle l'héritière ?

renseigne-toi sur les Inuits, leur mode de vie, leur rythme de vie, leur mythologie… puis garde-toi 99% de tout ça sous le coude, tu intègrera petit à petit. c'est comme quand on fait de la mayonnaise, faut surtout pas mettre tous les ingrédients ensembles d'un coup, sinon ça mettra trois plombes à monter (si ça monte un jour…)

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Re: Essais aux fanfics

Message par VLCMédia » mer. 18 janv. 2012, 12:55

MollyGrue a écrit :j'avais répondu mais ça a pas été posté, bizarre.

Grosso modo, c'est mieux, mais deux-trois détails, comme : erreurs de grammaire (accords), erreurs de conjugaison (si tu as du mal avec le passé, écris au présent).

quoi d'autre… ça reste un peu "documentaire", garde le suspens de certaines révélations pour plus tard dans l'histoire. mais y'a du mieux, bien mieux.

un détail me chiffonne… dans une tribu loin de tout, donc sans contraception, pourquoi ton héroïne est-elle fille unique du chef, et pourquoi son père est si âgé ? dans les tribus qui vivent dans des conditions rudes, et où la mortalité est importante, il faut avoir beaucoup d'enfants. d'autre part, les gens vont se marier et avoir leurs premiers enfants assez jeunes (16-17 ans). pense à ça. où sont les frères et sœurs aînés ? pourquoi la plus jeune serait-elle l'héritière ?

renseigne-toi sur les Inuits, leur mode de vie, leur rythme de vie, leur mythologie… puis garde-toi 99% de tout ça sous le coude, tu intègrera petit à petit. c'est comme quand on fait de la mayonnaise, faut surtout pas mettre tous les ingrédients ensembles d'un coup, sinon ça mettra trois plombes à monter (si ça monte un jour…)
Parole de mayonnaise... :o Ca sent le vecu ça. Je dirai cependant que certains des frères ou soeurs pourrait etre morts a cause des dites conditions... Mais effectivement, etre fils/ fille unique dans un tel cas est plutôt... bizarre.
"Je suis à la raison ce que la raison est à la folie."

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