Alors je vais profiter de ce topic pour vous parler de deux fics que j'ai commencées et qui avancent leeeentement, et que j'hésite à continuer
donc si je les poste un jour, ce ne sera normalement pas tout de suite (à moins que j'ai une soudaine poussée d'inspiration indomptable XD). J'aimerais savoir ce que vous en pensez, si c'est assez original, et si ça vaut la peine que je les continue.
Pour la première :
Titre : sans titre pour l'instant.
Genre : si j'ai voulu écrire cette fic, c'est dans l'intention de faire un nouvel essais plus abouti en
Heroic-fantasy que "Les Trois Mondes"
Description : Lucas savait qu'il quitterait un jour son village natal. Mais jamais il n'aurait pensé que ce serait aux côtés de Danko, l'ancien compagnon de son père décédé, et de deux chasseurs venus tout droit des terres de l'Est, accompagnés de créatures inconnues, et lancés sur les traces d'un chercheur en fuite.
Spécial : Dans cette fic je me base sur l'univers pokemon surtout pour avoir un bestiaire intéressant ; les pokemons représentent une partie de la faune, une partie de la flore, et même certaines peuplades.
Extraits courts du chapitre 1 (1) :
- Tu n’es pas mon père Danko…
Il avait prononcé ces mots d’une voix hésitante, marquant clairement sa réticence à blesser le jungko, et sa crainte encore plus grande d’avoir à en subir des remontrances. Danko n’était pas un tendre. Ses punitions étaient sévères. Mais à la grande surprise du garçon, son compagnon ne répondit pas tout d’abord. Aucun sentiment ne transparut sur ses traits. Ses yeux jaunes restèrent fixés avec insistance sur le jeune homme qui regrettait de plus en plus ses paroles.
-
Non, je ne suis pas ton père, approuva finalement Danko. Puis il agrippa le bras de Lucas qui laissa échapper un petit cri de surprise et de douleur.
Mais je suis son plus vieil ami. Et j’ai promis de me charger de ton éducation. Et il y a beaucoup à rattraper, crois-moi.
Ses griffes libérèrent leur proie, et Lucas ramena son bras vers lui en grognant. Danko se redressa. Il croisa les bras, et les lames végétales de ses poignets frémirent avant de venir se plaquer contre la peau brunie et abîmée par la chaleur de ses avant-bras.
-
Lève-toi Lucas. Ton oncle doit t’attendre.
Extraits courts du chapitre 1 (2) :
Lucas se détourna des flammes et du son du marteau frappant contre le métal brûlant pour se diriger vers le fond de l’atelier. Une autre table en chêne s’y trouvait, d’une masse imposante et entourée de trois chaises formées du même bois lourd. Des meubles en tous genres se dressaient comme des contreforts pour séparer l’atelier de cette cuisine improvisée. Une large bassine servant à nettoyer les mains et les couverts était posée sous l’unes des fenêtres poussiéreuses. Le jeune homme nettoya la crasse de ses bras, ouvrit les portes du buffet, huma le parfum salé de la viande, puis se saisit de quelques tranches de lard. Il découpa deux morceaux du grand pain posé sur la table. Un réchaud reposait entre deux placards. Il le sortit, l’alluma, et y fit cuir le lard. Derrière lui, le bruit des chocs entre les deux métaux résonnait à intervales réguliers. Un son vint cependant troubler le rythme du marteau. Un grognement. Puis le bruit d’un vêtement qui se froisse. Lucas leva les yeux, aux aguets. Tendit l’oreille. Il contourna la table et sursauta en manquant de trébucher sur un lourd morceau de métal mouvant. La chose en question releva sur lui son œil unique, rond, rouge et brillant au centre d’une sphère d’acier noir. Cette sphère surplombait ce qui semblait être un corps : une colonne du même matériaux terminée par un membre griffu qui semblait à peine de nature animale. Pourtant le petit être, pas plus haut que les genoux de Lucas, était bien vivant. Sa tête sphérique roulait d’un bord à l’autre de la colonne, et son regard pourpre restait fixé sur le jeune homme. Celui-ci étouffa une quinte de toux écoeurée derrière son poignet ; la chose sentait la rouille, le métal mouillé, et la fumée. Lucas hésita à bouger mais finit par relever les yeux pour les poser un peu plus loin, dans le coin de la pièce, sous une fenêtre sale. Un homme y était allongé, sur une fourrure d’ours. Il était enveloppé dans un long manteau couleur océan, et décoré d’arabesques argentées. Le col haut du vêtement dissimulait son visage. Ses cheveux longs et souples étaient d’un gris métallique, et serpantaient dans son dos, attachés en queue de cheval basse. Lucas reconnu aussitôt l’accoutrement des chercheurs de la cité impériale de l’Est. Autour de l’homme semblaient dormir trois autres créatures au corps d’acier.
Et maintenant la deuxième :
Titre : HYBRIDE
Genre : ici de la
Science-fiction principalement, et dans un registre plutôt sombre.
Description : Joachim est le leader d'une troupe d'intervention spéciale de la Brigade Anti-Occulte de Hoenn. Son groupe de choc se voit un jour confié une mission d'escortation qui tourne rapidement au vinaigre. Qui donc cherche à se servir d'eux pour mettre à jour le savoir interdit, celui auquel seuls les humains ont accés ?
Spécial : L'histoire se déroule dans un futur lointain où les humains ne se comptent plus que sur les doigts de la main, et sont vénérés comme des êtres supérieurs et détenteurs d'un savoir interdit par les hybrides, espéce peuplant à présent la planète. Les hybrides sont des êtres mi-hommes, mi-pokemons, incapables de se reproduire naturellement. Qui parmi eux pourrait seulement se douter qu'autrefois hommes et pokemons étaient deux espèces bien distinctes ?
Extrait court du chapitre 1 :
« Une fois encore le Représentant Obe se montre digne de sa popularité grandissante. Sa présence durant la réouverture du temple d’Algatia a fait croître les foules. Le maire de la ville nous a fait part de ses craintes au sujet des derniers attentats, et l’Ordre de la Garde a détaché ses meilleurs éléments en prévention d’une offensive sur la place principale. Le meeting s’est cependant déroulé sans aucun désagrément, et Lord Obe s’apprête en cet instant à rejoindre la capital.
« L’hélicoptère vient de décoller, mais la foule reste en masse devant l’aérodrome. Les cris à peine assourdis par le départ des dernières navettes montrent le soutien et la foi qu’ont placé tous ces gens dans… »
Une ombre se détacha du fond immobile et obscure du restaurant. La nuit avait déployé son aile charbonneuse depuis quelques heures déjà, et les rues s’étaient noyées dans son obscurité rassurante. Comme toujours, la noirceur et l’air frais semblaient freiner tous mouvements, et chaque silhouette déambulait au ralenti entre les murs élevés de la ville. Le quartier marchand restait illuminé de plusieurs néons crasseux et clignotants, créant de maigres repères dans ces ruelles identiques, sombres et sales. L’ombre s’approcha du bar, dévoilant le seul mouvement dans l’établissement endormi. Les derniers clients, semblables à des spectres gris, restaient parfaitement immobiles, éclairés faiblement par la simple lueur diffuse de l’écran qui passait inlassablement les bulletins d’information commentés par la même jeune et jolie femme. Comme toutes les nuits, le temps semblait s’être arrêté. Sa main déposa quelques billets sur la surface élimée du bois et le barman consentit à tourner vers lui son regard morne. Ses yeux descendirent sur l’argent et il le ramassa d’un geste lent avant de se retourner vers l’écran, comme hypnotisé. Le jeune homme ne s’attarda pas et quitta l’endroit, son manteau de tweed brun et terne serré sous sa gorge. Le froid commençait à gagner en vigueur, et bientôt les rues ne seraient plus habitées que par les hybrides supportant ses basses températures. Il avança d’un pas rapide au milieu des silhouettes sans noms, slalomant entre les formes étendues ou recroquevillées sur le sol, dont on ne savait pas s’il était encore rationnel de les qualifier de vivantes. Les êtres de la nuit, exclus d’une grande partie de la société, se faisaient de plus en plus nombreux, s’amassant avec lenteur sur les places publiques, là où les lumières avaient délibérément été coupées. Le jeune homme évita ces espaces découverts, ne voulant en aucun cas se mêler à ces hordes de zombies. Le hangar n’était plus loin. Comme pour punir sa présence illicite au sein du monde obscure, le ciel gronda soudain, menaçant de déverser ses trombes d’eau acidifiées. Les grandes portes ondulées se dessinèrent enfin, au creux d’un cul-de-sac plus sombre encore que les rues commerçantes. L’orage éclata au moment où il franchit la taule usée à la surface coupante, et une pluie battante apparue de nul part, fracassant les toits avec violence.
- Encore une nuit empoisonnée, grogna Rika depuis la soute de son vaisseau en entendant le jeune homme s’ébrouer devant les portes.
- Exact, affirma ce dernier en accrochant son manteau détrempé à un clou rouillé qui dépassait du mur. Empoisonnée, mais fertile.
La jeune femme releva les yeux des câbles noueux qu’elle tentait de remettre en service, intriguée.
- Rassemble tout le monde, ajouta le jeune homme, un sourire au coin des lèvres.
- A tes ordres Jo, soupira la femme.
Voilà, j'attends impatiemment des commentaires, et surtout des critiques qui pourraient m'aider à mieux développer ou trouver de nouvelles idées et un nouveau souffle d'inspiration