Essais aux fanfics

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Hinoaritol
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Message par Hinoaritol » lun. 25 mai 2009, 21:29

Voila, j'ai fais un one-shot mais on m'a dit qu'il y avais des erreurs. J'ai essayé d'en corriger quelque une.
Spoiler :
Je suis un Massko, qui étais venue pour quelque chose. «Le présent et le futur ne doivent jamais se rencontrer» Telle étais écrit sur cette pierre dans ces ruines.
Depuis que j'étais la, je sentais quelque chose qui aller arriver.
Je m'étais avancer un peu plus dans les ruines, en voyant une gravure ou il y avait Dialga et un autre Dialga d'une couleurs differente se battre.
Quelque seconde après, je voyais une sorte de temple.

- Hum... Je vais aller voir en haut. Et de toute façon, je suis venue ici pour récupérer le diamant du Dialga qui a une autre couleur.
Il s'appelle... Heu... Ah oui ! Son nom est Dialga Primal. Le Dialga du futur.

Je montais en haut. Plus je m'approchais du haut, plus il y avait des nuages noir/rouge foncer. Ça ne me faisait pas confiance du tout.
J'avais peur de ce qu'il pouvait arriver. Je devais récupérer ce diamant pour que l'île ou sont les ruines ne disparaissent. Ce diamant était
relié au futur, et si on ne détruisez pas la pierre bleu cristal... Le futur rencontrera le présent, Dialga Primal et Dialga seront obligés de ce battre
et sa pourrait endommager les deux dimension et pire, les détruire.
Arriver en haut, le ciel était devenue très sombre. On se croyait presque dans la nuit.
Des éclairs se fit entendre de près. Le vent souffler fort. J'avais un peu de mal à rester debout.

- Je doit... Récupérer ce fichue diamant !

J'avais parler trop vite. Un éclair vint frapper a quelque centimètre de moi, me faisant projeter en arrière. Je ne pouvais pas me rattraper à cause
du vent, et j'étais tomber en bas du temple, en me rattrapant avec ma patte gauche. Sa ma fais très mal, je souffrais beaucoup. Je pensais avoir une
entorse. Mais j'avais réussi à me relever et à mettre une patte sur la première marche. Je continuais, en évitant quelque débris de pierre qui tombait
à cause de la foudre qui frappait. Je sentais que tout ça aller mal finir, mais je devais continuer !
J'étais retourner en haut. La pierre bleu cristal se trouver à quelque mettre de moi. Je me dépêcher à prendre le diamant. Dés que je l'avais retirer de son
socle, le ciel devenait rouge foncer, et une faille avais fais son appariton en bas du temple.

- C'est quoi encore ? Une faille ? Non... J'espère qu'il y aura pas des pokémon du futur qui vont venir.

Encore une fois, j'avais parler trop vite. Un pokémon sombre, avec des anneaux bleu venait de faire son apparition. C'était un Noctali shiney. Il me fixait
avec ces yeux vert foncer. Je ne savais pas ce qu'il voulait, mais son regard était plus attirer vers le diamant. Je comprenais ce qu'il voulait. Il voulait bien
le diamant, mais pour faire quoi ? Le redonner a Dialga Primal dans le futur ?! Si c'était pour ça, alors je lui donnerais jamais! Je détruirais cette pierre avant même
que ce pokémon l'ai toucher !

- Donne moi cette pierre. Ou sinon je serait dans l'obligation de te tuer.
- Tu crois vraiment que je vais t'écouter ?!

Le pokémon ténèbres avait ouvert sa gueule. Laissant sortir une sorte de rayon bleu qui était un Ultralaser. J'étais surpris de cette attaque! J'avais juste eu le temps
de sauter en l'air que le rayon m'avais frotter sous mes pattes. J'atterisais sur le sol, mais j'étais tomber. Ma patte gauche me faisait de plus en plus souffir.
Je gémissais de douleur en lâchant la pierre. Le Noctali commencait à prendre la pière. Je m'étais vite relever, même si j'avais très mal. Je lui avais lancer l'attaque
Eco-Sphere. Il fut éjectait violemment contre un pilier. J'avais lancer une nouvelle fois Eco-Sphere en direction du diamant. Celui-ci se brisa en mile morceau, laissant
briller pendant quelque seconde, une belle lumière bleu, et apaisant à la fois. Une fois les morceau retomber par terre, le Noctali m'avait lancer un regard qui faisait
assez peur.

- Tu va le regrettai ! Les espèce de pokémon comme toi ne devrait pas exister !
- Je vais te faire regretter tes paroles !

Je lui avais lancer Eco-Sphere, mais il l'évita pour me lancer Onde Folie ! Il savait utiliser toute les attaques ?! C'étais impressionant. Je n'avais pas pu éviter son
attaque. J'étais confus. J'avais la tête qui tourner, je voyais en double. C'était horrible comme sensation. Je m'étais allonger par terre, en espérant que sa parte au plus
vite. Huit seconde après, je me releva, en voyant le pokémon ténèbres me sauter dessus. Je m'étais relever pour l'éviter et je me suis retrouver devant la faille. C'étais le
moment ou jamais. Je devait me sacrifier. Il m'avais sauter dessus je lui enfonça les lames de mon bras gauche en lui. Il avais cracher du sang sur moi. En même temps, il m'avais pousser dans la faille. Pour faire durer le silence du Noctali, je devait briser la faille. Pour ça, il suffisait d'une seul attaque dans la faille. J'avais lancer
Lame-Feuilles, le faille explosa, laissant à la place une fumer bleu foncer. Le ciel redevenue bleu, avec quelque nuage blanc. Tout était terminer. Je m'étais sacrifier
pour pas que Noctali raconte à Dialga Primal ce que j'avais fait, et aussi pour que le présent et le futur ne détruise pas le temps.
Modifié en dernier par Hinoaritol le lun. 25 mai 2009, 21:47, modifié 1 fois.

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Piikachu
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Message par Piikachu » lun. 25 mai 2009, 21:40

Y'a beaucoup de fautes hein...
Tu n'as pas beaucoup décrit les endroits où cela se passait, les Pokémon et les endroits où le Massko allait.

EDIT : Le code pour cacher c'est :

Code : Tout sélectionner

[spoil] [/spoil]
[/b]
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Message par Hinoaritol » lun. 25 mai 2009, 21:53

Merci pour le code
Spoiler :
. Je ne m'en rappellerai plus trop. Sinon, est ce que vous pourriez me dire les fautes qui revienne souvent ? Pour que je voie ce que j'ai à améliorer pour l'orthographe.

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ShiroiRyu
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Message par ShiroiRyu » lun. 25 mai 2009, 22:23

Si vous voulez bien l'aider car bon...
Il est motivé mais son niveau est quand même médiocre en orthographe. ^^
Et comme je ne suis pas tout seul... :)

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Message par Piikachu » lun. 25 mai 2009, 22:36

Confusions

Confusion de Terminaisons.
Confusions de ponctuation.
Confusions dans les temps des verbes.

Homophones

Confusion de "ça" avec "sa".
Confusion de "a" avec "à"

Terminaisons

Terminaison "er" avec "é"
Terminaison "s" avec "s"
Terminaison "e (singulier)" avec "es (pluriel)"

Et puis y'a quelques répétitions, tout ça, mais je vais pas tout passer en revue désolée.
Modifié en dernier par Piikachu le lun. 25 mai 2009, 23:27, modifié 1 fois.
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Message par ShiroiRyu » lun. 25 mai 2009, 23:03

Avec ça, tu devrais déjà l'avoir bien aidé. ^^
Après, je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus pour lui. :)

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Message par Piikachu » lun. 25 mai 2009, 23:28

Merci. ^^
Par contre je sais pas si pour un OS c'est trop court.
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Mimoza
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Message par Mimoza » mar. 26 mai 2009, 08:03

Je suis un Massko, qui étais venue pour quelque chose.
Dans ce genre de formulations, le second verbe conjugué doit être à la troisième personne, singulier ou pluriel. Donc Etait. Le Venu, tout dépend si ton Massko est un mâle ou une femelle, mais tu as cité " un Massko ", et il est tout logique pour le lecteur de le classer comme mâle. Donc Venu sans terminaison.
«Le présent et le futur ne doivent jamais se rencontrer» Telle étais écrit sur cette pierre dans ces ruines.
Je répète la faute de tout à l'heure (on peut d'ailleurs remplacer " un Massko " par " Tel " ou " Ca "), donc Tel était. Après, niveau formulation, dire que telle phrase était écrite, c'est pas très agréable à lire, mais c'est une question de style ...
Depuis que j'étais là, je sentais quelque chose qui allait arriver.
Je m'étais avancé un peu plus dans les ruines, en voyant une gravure où il y avait Dialga et un autre Dialga d'une couleur différente se battre.

Quelques secondes après, je voyais une sorte de temple.
Correction directe, quelques erreurs de frappe :) Attention quand même aux conjugaisons.
Je montais en haut. Plus je m'approchais du haut, plus il y avait des nuages noirs/rouges foncés. Ça ne me faisait pas confiance du tout.
On ne délimite jamais des couleurs comme ça.
Essaie une tournure qui semble créer un motif, par exemple " Des nuages noirs, tâchés de rouge foncé " (ici, le rouge n'est pas rattaché à un objet, et donc singulier.)
Sinon, les deux couleurs sont rattachées aux nuages, donc masculin pluriel.
J'avais peur de ce qu'il pouvait arriver. Je devais récupérer ce diamant pour que l'île où sont les ruines ne disparaissent. Ce diamant était
relié au futur, et si on ne détruisait pas la pierre bleu cristal...
On est la troisième personne du singulier (indéfini, non ?). Détruisait.

Passons sur les fautes d'orthographe et de conjugaison trop fréquentes, parfois jusqu'à changer le sens de la phrase. Essaie de relire avec un correcteur, inclus dans ton logiciel (si tu emploies Word) ou un correcteur externe (Mediadico). Sinon, si c'est là ton OS complet (mais j'en doute, vu la fin de l'extrait), il est un peu court.

:wink:
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Message par Piikachu » mar. 26 mai 2009, 15:41

Mimoza tu roxxes pour corriger. ^^

Merci de ta réponse pour l'OS. ;)
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Valye
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Message par Valye » mer. 27 mai 2009, 16:32

Hem, Je me lance. j'ai déjà une fic, mais, y a longtemps, j'en avais commencé une dans un tout autre style. je l'ai un peu remaniée, voilà ce que ça donne
Spoiler :
Alfred regarda son bâton, puis la créature qui se tenait devant lui. Prudent, il décida de se faire oublier et recula lentement. Un craquement sinistre lui apprit qu’une brindille se trouvait à présent sous son pied, coupée en deux. Il n’en fallut pas plus pour attirer l’attention de l’animal. Il leva la tête, vit l’adolescent et se mit en position de défense. Cette dernière consistait à se mettre de profil et à agiter sa queue semblable à une deuxième tête en direction de l’ennemi. Alfred l’avait souvent remarqué chez ces sortes de girafes, et c’est Damien qui lui avait donné l’explication.

-Gentil toutou… girafe, balbutia-t-il. Je ne suis pas méchant.

L’animal recula un peu puis posa son regard, étonnement intelligent, sur la bâton qu’Alfred tenait. Ce dernier le cacha
immédiatement derrière son dos, comme un enfant pris en faute.

-C’est pas ce que tu cr… commença-t-il.

Les yeux de la girafe changèrent de couleur, prenant une teinte violette assez malsaine. A sa grande horreur, l’adolescent se sentit soulevé du sol et projeté en arrière. Le paysage défila devant ses yeux pendant une seconde, puis il s’écrasa au sol, la tête en plein dans une flaque de boue.

-‘tain, c’est dégueulasse, pesta-t-il en se relevant. Saloperie de bestiole !

Mais la girafe était déjà partie. Le garçon s’essuya le visage avec son t-shirt déjà sale et tourna les talons. Cette fois, il évita tout être vivant en faisant de grands détours. Arrivé au village, il fit signe à la sentinelle qui donna l’ordre d’ouvrir les grandes portes de bois. En les passant, Alfred ne put s’empêcher de sourire. C’était un système tellement moyenâgeux… qui aurait cru qu’il soit le meilleur qu’on puisse trouver dans la région ?

Le village, essentiellement fait de baraques en bois, fourmillait d’agitation. Il y avait de moins en moins de place et on pensait de plus en plus à construire une muraille autour de celle déjà existante pour agrandir la bourgade.

L’adolescent arriva rapidement au centre du village. Une grande église de style gothique, seul bâtiment ayant échappé aux premières attaques des créatures, avait été reconvertie en centre administratif et en hôpital.
Ce n'est qu'une partie du premier chapitre, mais j'aimerais avoir votre avis dessus :)
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Message par Grim » jeu. 28 mai 2009, 00:14

Valye :arrow: J'aime bien, bien que certains passages pourrais être un peu plus détaillé (la fuite et l'arrivée au village) la narration pousse rapidement le lecteur dans l'action , après c'est un peu court pour pouvoir vraiment commenté mais ça à l'air vraiment sympa comme fics :wink:
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Haldar
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Message par Haldar » jeu. 28 mai 2009, 17:16

Voila, une fanfic que j'avais commencé à écrire mais que j'ai vite abandonnée. Je ne sais pas si je la continuerai donc bon je la mets ici.

C'était un petit projet monté avec l'accord de Noctali64 et qui était parti plus comme un texte réaliste sur ce que serait le collège dont rêvent beaucoup de membres de ce forum.

Voila, bonne lecture :P
Spoiler :
Liber .I.
Depuis vingt ans que PokéSchool était ouverte, tout s’était toujours bien passé. Du moins, selon la version officielle. La version officieuse n’est pas très jolie, jolie à regarder donc nous nous en abstiendrons. Le fabuleux mécène avait eu son héritier mais l’engouement général n’était pas retombé. Le gouvernement avait rapidement eu vent de l’efficacité exceptionnelle de l’enseignement Pokémon. Avide de prendre part à la réussite de PokéSchool, il lui avait fournie des subventions qui, d’abord discrètes, avaient fini par faire de l’école l’université Pokémon la plus florissante d’Europe.

Certes, en cette période de chauvinisme langagier, le nom avait un peu posé problème. Un académicien avait accusé le président de despotisme lorsque celui-ci avait fait pression pour que le mot « Pokémon » entre dans le dictionnaire. Le scandale de cet terme porte-manteau à consonance anglo-saxonne devenant le maître mot de l’éducation française avait eu du mal à passer. Beaucoup manifestèrent avec le slogan : « Du Bellay doit se retourner dans sa tombe ! »

Mais, devant l’épanouissement intellectuel des jeunes français qui devinrent premiers au classement européen de réussite au diplôme d’études secondaires ( plus communément appelé « bac » dans les chaumières de France pour qui la culture c’est un peu comme le jardinage. Preuve en est que l’on dit aussi « agriculture » ), la houle tomba ( rassurez vous, elle ne se fit pas mal. Je voyais déjà des regards apeurés donc je préfère prévenir ). La dite houle laissa donc de côté la question du nom et, l’opinion publique assagie, le pouvoir décida de créer un ministère Pokémon pour gérer ce nouveau pan de notre civilisation.

Le rôle de ce ministère était très simple. Il repérait les meilleurs Pokémaniacs du pays étant sur le point d’atteindre leur dixième année ( et oui, que voulez vous eux aussi ont regardé les extraordinaires aventures de Sacha et le Professeur Chen leur a fait tant d’effet qu’ils ont décidé de prendre le nombre dix comme référence ).
*****
Jean se réveilla en sursaut. La lueur blafarde de la lune éclairait faiblement la chambre de quatre qu’il occupait à l’internat de PokéSchool. Quelqu’un avait encore dû oublier de fermer la porte de la salle de travail. Décidément, il devait vraiment s’occuper de tout ici. Maugréant mais ce d’une voix étouffée afin de ne pas tirer de leur sommeil ses camarades endormis dont l’un, pourtant, venait de perturber son sommeil en ne fermant pas cette maudite porte, Jean entra dans la pièce où ils faisaient leur devoir. C’était une petite pièce aux murs bleus délavés. Un drapeau américain étendait sa molle courbe derrière son bureau. Cela lui avait valu quelques remarques désobligeantes dans l’internat mais Jean s’en moquait. Il aimait beaucoup ce drapeau aux multiples étoiles.

La gorge encore douloureuse de la grippe qu’il venait de traverser, Jean en profita pour se servir un verre d’eau. Tout était calme dans le bâtiment. L’étage des deuxièmes années était au second de l’internat. A PokéSchool, on aimait la logique. Mais, ce qu’ils n’avaient pas vraiment envisagé à la direction, c’était le fait qu’il aurait mieux valu rester dans les anciens bâtiments plutôt que de tout reconstruire sur un mode moderne. Ce stupide cube de briques n’avait pas le charme de l’internat d’antan…

Avant de se coucher, Jean en profita pour relire son manuel de logique pour le lendemain. Tout semblait indiquer que le professeur Mt leur réservait un examen surprise et il n’aimait pas que l’on essaie de s’en sortir avec de plates généralités…

Un « bip » retentissant troubla les révisions de Jean. C’était la montre de Bruno qui sonnait cinq heures du matin. « Quoi, déjà trois heures que je suis là dessus ? ! », s’exclama intérieurement le garçon. Cela ne valait plus la peine de tenter de se recoucher. Les cours débutaient à 7H45. Il n’avait qu’à aller prendre sa douche avant que les autres ne se lèvent. La journée promettait d’être très longue…
*****
Jean bailla à s’en décrocher la mâchoire. Le cours de littérature ne semblait pas devoir se finir. L’énergique Mlle Pwassonne lui donnait mal à la tête à s’agiter de la sorte au dessus d’un texte de Flaubert dont elle montrait les diverses imperfections à la loupe. En plus, dans le cadre de la formation en écriture des deuxième année, elle leur avait annoncé qu’un concours d’écriture serait organisé entre les quatre filières de PokéSchool. Appartenant à la section « Pattefer », Jean était plutôt un scientifique et les matières littéraires lui passaient bien au-dessus de la tête. Rien à voir avec ce que pensait Bruno qui était rentré dans la section « Poissonboue » qui avait Mlle Pwassonne comme professeur principale.

« Je rappelle, bien entendu, que la note que vous aurez à ce concours aura un coefficient de soixante quatre dans votre moyenne annuelle. »

Un silence de mort s’abattit sur la salle.

« Et bien oui, continua-t-elle sans se démonter le moins du monde. Vous êtes maintenant en seconde année à PokéSchool. Il est normal que les choses soient plus corsées que ce pathétique recueil de cinq mille pages que vous avez rendu au professeur Nimbus…
- Cumulo, rétorqua le petit marrant de la section dont l’esprit scientifique n’en manquait jamais une quand il s’agissait de faire des jeux de mots au raz des nénuphars.
- … l’année dernière, poursuivit-elle comme si rien ne s’était passé. M. Aheussé, vous me ferez une fiction de quarante pages pour cet après midi sur la relation entre Cotovol et les nuages ».

Et tant pis, si ce dernier avait cours sans interruption jusqu’à dizaine neuf heures.
*****
C’est dépitée que la section « Pattefer » se rendit au cours de logique appliquée qui remplissait son mardi soir de quinze heure à dix neuf heures.

Comme Jean l’avait pressenti, leur professeur principal leur avait réservé un examen surprise. Au début, il avait pensé que ce serait du gâteau. Les élèves de la section « Guêpoison » leur avait dit que leur examen surprise avait été très simple. Mais il était connu de tous que le professeur Haldar qui s’occupait de cette section faisait pression sur le professeur Mt afin que l’examen de ses élèves soit le plus simple possible. Une drôle d’histoire d’erreurs à répétition du maître en logique de PokéSchool. Dans tous les cas, si les « Guêpoison » venaient de passer leur examen, le professeur des « Pattefer » risquait d’être d’une humeur massacrante.

Une, deux,… Jean recompta le nombre de propositions données : soixante quatre ! L’examen était infaisable. Ils avaient été prévenus que le questionnaire de logique ne durerait qu’une heure. Autrement dit, il ne pouvait même pas consacrer une minute à chaque proposition.

« Plus que 10 minutes », annonça le professeur d’un air empli de nocivité. Le son métallique de sa voix se réverbéra contre les murs gris de sa salle avant de s’éteindre peu à peu… comme les espoirs de Jean de parvenir à avoir autre chose qu’un Lovdisc à son examen…

Bien entendu, l’ami lecteur que vous êtes ne doit pas savoir ce que représente le Lovdisc dans l’univers administratif et pédagogique impitoyable de PokéSchool. Bien trop en avance sur son temps pour évaluer ses élèves par un système de notes, PokéSchool avait créé un échelon de quatre cent quatre vingt treize barreaux. Le meilleur était l’échelon Arceus et le pire, celui Lovdisc ( qui, il est vrai, se disputer souvent cette ultime place avec Metamorph ). Toujours en est-il que ce propos ne nous concerne pas. Revenons donc à notre pauvre Jean en train de souffrir devant cette énigme. Au moment où nous parlions, il était tellement désespéré qu’il se demandait le nombre de cerveaux réels du professeur dont les bracelets métalliques étincelaient à la lueur des néons de la pièce.
*****
Les « Pattefer » sortirent éreintés de la salle de logique. Après l’épreuve des énigmes, le professeur Mt leur avait distribué un questionnaire de physique Pokémon appliquée. Le but était de savoir si un Taupiqueur de la taille d’un Wailord avait une densité équivalente à celle d’un ballon de baudruche rempli d’hélium et de polychlorure de potassium. Bien que sans doute passionnante et existentielle pour bon nombre de personnes, cette question n’avait guère emballée les « Pattefer » deuxième année. Tous voyaient déjà l’ombre goguenarde de Lovdisc planait au dessus de leur bulletin. Seul Pierre-Henri, dit Ph dans cette section très calée en matière de mesure d’acidité, était rayonnant et soutenait à qui voulait l’entendre que cet examen était d’une aberrante facilité. La réponse était bien entendu Kadabra. Soixante quatre propositions, donc le Pokémon soixante quatre. Rien de complexe. Il expliquait aussi le calcul à propos de Taupiqueur mais je ne voudrais pas vous ennuyer avec de fastidieuses équations du dixième degré.

A la cantine, le soir même, les discussions allaient bon train. Tous les seconde années avaient le professeur Mt le mardi et, comme de bien entendu, chacun avait eu un examen. Les seuls qui ne s’étendaient pas sur le sujet étaient les « Guêpoison » mais il était normal qu’ils tiennent à leur intégrité physique en cette journée où toutes les autres sections étaient sur les nerfs.

Le réfectoire de PokéSchool était un vaste bâtiment à la structure futuriste. Tout y était en lignes épurées construites à partir de matériaux « nobles » : acier, verre de plexiglas,… Souvent, Jean se disait aussi que la nourriture était sans doute futuriste. Une drôle de bouillie jaunâtre emplissait son assiette et il avait des doutes sur la mousse au chocolat du chef. Tandis que de telles pensées occupaient son esprit, Jean regarda du coin de l’œil des sixième années en train de lancer des boules de pain sur un groupe d’élèves de troisième année. Les « victimes » de cet épique bombardement digne de l’attaque « Bomb’œuf » appartenaient à la section « Joyau ». Il s’agissait de la section la plus étrange de PokéSchool. Il n’avait pas de réel professeur principal et le critère d’entrée dans cette branche restait une énigme totale. Comme les zones d’ombre ont toujours tendance à fasciner l’imagination, nombreux étaient les premières années à espérer être appelés dans cette section au début de l’année suivante. Jean lui même aurait bien aimé voir la tête de Bruno et des autres s’il avait été appelé. Mais, il avait aussi eu peur que Bruno ne soit pris dans cette section et pas lui. Mais ça, il avait encore du mal à se l’avouer lui même.

A PokéSchool, les études duraient sept années. Nonobstant le fait que cette date rappelait un exemple antérieur d’école atypique, cette durée d’études était la plus adaptée au reste du parcours scolaire du pays. PokéSchool assurait son enseignement de la sixième à la terminale, si ce n’est que ces appellations vulgaires ne méritaient pas leur place dans un lieu où il faisait si bon vivre.
*****
De retour dans sa chambre, Jean n’avait pas envie de travailler. Assis à son bureau, il sortit sa DS et se mit à pédaler de haut en bas puis de bas en haut entre la Tour Perdue et la le café au dessus de Bonville. Bruno, qui avait un commentaire d’une fic de Domino à faire, leva rapidement les yeux avant de se replonger plus profondément dans sa copie. Dès qu’il eut répondu à la soixante quatrième question du questionnaire que Mlle Pwassonne leur avait donné pour les guider dans leur lecture, il s’arrêta. Il était 22H30 et Jean était toujours à faire éclore ses œufs.

« Tu n’avais rien à faire ? lui demanda-t-il du ton le plus neutre possible.
- Si mais j’attends d’avoir eu mon Draby avec 31 IV en en attaque, en vitesse, en PV et en défense spéciale.
- Tu sais que tu as peu de chance d’en avoir un comme ça. Ca doit être dans les…
- Un sur soixante quatre mille soixante quatre, répondit Jean sans lever le nez de sa machine. »

Bruno, qui était moyennement intéressé par les problème de ponte de la plupart des « Pattins » ( c’était là le surnom donné aux élèves de la section « Pattefer » ), leva les yeux au ciel. Helmut et Daniel, leurs deux autres camarades de chambre, faisaient partie des « Guêpoison » et, comme tous les autres « Guêpoison » de l’établissement, ils étaient déjà couchés depuis un bon moment. En général, leurs seuls travaux pour le lendemain étaient de noter leurs rêves et, il était bien connu que les meilleurs rêves se faisaient à partir de 21H. Pour l’énergique « Poissobeux », cette section était celle des paresseux. La preuve en était qu’elle avait toujours un examen de logique simplifié alors que c’était là l’épreuve la plus redoutée par les autres sections.

Mettant un point final à la conclusion de son commentaire, Bruno s’étira bruyamment. Cinq étoiles transparaissaient à travers la couverture nuageuse. Ayant envie de prendre l’air, il passa devant Jean dont les yeux ne cessaient de faire un mouvement haut / bas puis bas / haut. Ce dernier ne le remarqua pas et Bruno fut quelque peu vexé. Mais bon, il savait que cela ne servait à rien de lui en parler. Ces histoires de chiffre l’obnubilaient trop.

L’air du soir était d’une piquante fraîcheur. La cour intérieure de PokéSchool était d’un calme parfait. Cette atmosphère obscure lui fit penser à ce qu’il venait de dire dans son commentaire. Ayant toujours été un peu rêveur, Bruno avait su dès son arrivée dans l’école qu’il voulait entrer dans la section des « Poissonboue ». Son goût de la lecture était indéniable et c’était lui qui avait reçu le prix de lettres de l’école l’année dernière. Il espérait bien réitérer ce haut fait cette année. Le concours de fiction était pour lui une aubaine. En plus, avec un tel coefficient, il était assuré d’avoir sa place dans le Top dix de l’école.

Un sourd bruit se fit entendre derrière lui. Jean était vert de rage… Sa batterie venait de lâcher alors qu’il venait d’avoir un Draby jovial avec 31 IV partout.
Fin du premier chapitre
Comme dans tout ce que j'écris, le garçon s'appelle Jean.
Un deuxième chapitre a aussi été écrit. Il s'agissait d'un cours avec le professeur Froggy mais bon je ne sais pas trop ce que je vais en faire.

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Aurélien
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Message par Aurélien » jeu. 28 mai 2009, 17:54

J'aime bien ce premier chapitre, même s'il ne me rappelle pas du tout l'histoire de Nocta' (ce qui est bien dommage, j'ai toujours espéré qu'il termine un jour sa fic... rassurez-moi il ne l'a jamais finie ? :hum:).
A part quelques fautes et quelques incohérences par-ci par-là, c'est agréable à lire, je trouve. ^^
Seul gros problème pour moi : Ça manque de liens avec pokémon... (et avec moi aussi, j'étais nommé surveillant à la place de benji tout de même :o )

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Haldar
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Message par Haldar » jeu. 28 mai 2009, 18:52

En fait c'est plus un récit de vie dans une école Pokémon mais réelle donc Pokémon n'est qu'un jeu.

Pour les incohérences, je ne vois pas de quoi tu parles en fait :hum:

Sinon, pour ton rôle, tu devais arriver plus tard mais bon je me suis arrêté au second chapître donc bah... t'es passé à la trappe :P

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Message par ze_gobou » jeu. 28 mai 2009, 20:29

C'est moi ou c'est plein de références à Harry Potter ? %)
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Message par Haldar » jeu. 28 mai 2009, 20:46

C'est sûr que, aujourd'hui, comment écrire une histoire d'école étrange sans passer par HP ? ^^

Mais je dois dire que les références à HP viennent surtout du monde inventé par le Joyau des Ténèbres. C'est sans doute parmi les seuls choses que j'ai gardées de la PokéSchool originale.

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Message par ze_gobou » jeu. 28 mai 2009, 20:55

J'aime autant ta version que la précédente. Dans la tienne, y a une ambiance... prépa %)
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Message par Haldar » jeu. 28 mai 2009, 21:04

Je pourrais en faire une fic didactique pour les futurs bipiens qui pensent faire une prépa paf:

( Déjà, sachez que l'internat et la cantine : c'est du vécu et les profs sadiques aussi %) )

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Message par ze_gobou » jeu. 28 mai 2009, 22:42

Je cautionne ton projet ^^'
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Message par Grim » mer. 03 juin 2009, 12:15

Ca à l'air rigoulo ton projet Haldar :wink:


Ce matin après avoir battu mes dresseurs quotidiens , je m'ennuyait un peu et n'ayant pas envie de réviser today j'ai commencé à écrire une ptite fics.
Pour ce qui est du Synopsis, ça serais l'histoire d'un élite de la Team Rocket qui, après les événements qui conduiront à la dissolution de la TR dans R/B/J, se retrouverais projeter dans une autre dimension à l'instar du monde inversé dans Platine. Là il se retrouverais face à un monstre très ancien et maléfique qui le sommerais d'effectuer des tâches pour lui en échange de sa vie qu'il a "sauver".
A son retour dans le monde "normal", il trouvera un monde qui à bien changer et dans lequel il sera en quête d'une nouvelle identité.

En voici un court extrait
Spoiler :
"C'est donc la fin, je suis mort"
Des milliers de pensées se bousculaient dans ma tête, je revoyais les images sans cesse comme un film dont on passerais la même bobine en continu.
L'expression tétanisé de ces hommes, elle était imprimé jusqu'au tréfonds de ma conscience. Le bruit de la détonation, le hurlement des autres, le souffle de l'explosion... Tout étais inscrit dans ma mémoire, jusqu'aux infimes détails; la molaire plombée d'un des scientifiques qui hurlait, l'éclat de verre qui avait percé l'écran de l'ordinateur, la tâche de ketchup sur l'uniforme d'un des sbires, les lunettes fissurés de jolie petite brune qui était restée aussi sur sa chaise les yeux fermés comme attendant la fin...
Je me souviens avoir vu des collègues s'embraser alors que mon propre corps avait traversé la fenêtre du bâtiment, et je me suis sentis tirer vers le bas.
Je me souvenais même de la mélodie du verre qui se brise, douce en comparaison avec le vacarme apocalyptique causé par l'explosion.
Je tombais. Les cent six étages du gratte ciel se succédèrent à toute vitesse, contrairement à ce que l'on dit je n'ai pas vu toute ma vie défiler devant mes yeux, seulement des fenêtre ou des gens étaient soit paniqué soit hébété en me voyant chuter.
Je voulais crier, mais aucun mot, aucune syllabe, aucun son ne sortit de ma bouche. Tout mon corps était paralyser, j'allais m'aplatir lamentablement dans une des rues de Safrania.
Quel ironie ! Ma propre chute illustrerais la chute de la Team Rocket dans les médias.
Les yeux fermés, j'attendis impuissant la collision.
Ensuite plus rien, tout ne devint qu'obscurité et silence.

Le flots de pensées cessa au bout d'un moment, le film mémoriel cessa sa diffusion.
« Je pense, donc je suis. »
Aucun son encore une fois, mais j'étais conscient de l'avoir pensé. En dépits de toute logique je n'étais pas mort, à moins que la conscience perdure après la mort ce dont je doute. A moins que je sois dans un état végétatif suite à la chute, mais c'était impossible la distance entre l'étage et le sol était trop importante pour que je puisse survivre, même handicapé. La gravité aurait du m'aplatir, ce qui signifierais donc que je n'ai jamais heurté le sol. Cette pensée semblais ridicule mais c'était la plus probable. Je restais encore un moment à me questionner sur mon sort quand j'entendis un rire désincarné.
Je sentis une vive douleur et pris subitement conscience de mon corps, le son était la première chose que mon corps avait ressenti ou en l'occurrence entendu. Il semblait venir de loin mais il semblait pourtant assez fort, le fait qu'hormis ce rire, tout n'était que silence, moi n'arrivant pas à prononcer la moindre parole, ce n'était pourtant pas faute d'essayer, j'étais comme muet. Je ne savais pas si j'étais aussi aveugle mais en tout cas je ne voyais rien.
Le mystérieux rire comme unique repaire, je m'efforçais de « marcher » dans la direction d'où il me semblait provenir le bruit. Mais il n'y avais pas de sol, mes jambes ne firent que s'agiter dans le vide, ou plutôt c'était une sensation qui ressemblait plus un battement de jambe sous l'eau. Comme si depuis le début j'étais dans une étendue d'eau inerte. Alors je tenta de prendre une position de nageur et je fis quelques mouvements de brasses. « L'eau » en elle même n'avais pas de consistance, certes c'était liquide mais je ne ressentais pas la fraicheur habituelle qu'on éprouve quand on est dans l'eau, le contact avec cette environnement était neutre, je ne sentais absolument rien à part les propres efforts que j'effectuais.

Plusieurs heures, plusieurs jours ou plusieurs peut être, je ne sais pas cela me semblait comme une éternité que je nageais dans les ténèbres sans pour autant ressentir de la fatigue, de la faim ou de la soif. Je sentais que j'avançais pourtant, j'avais entendu la voix étrange plusieurs fois et cela me semblait paraître de plus en plus fort comme si j'approchais de la « chose ».
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