Essais aux fanfics

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ze_gobou
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Message par ze_gobou » lun. 27 oct. 2008, 13:38

C'est pas mal écrit comme début. L'important, c'est qu'il y ait une intrigue qui suive. Et dès lors qu'il s'agit de voyages dans le temps, tout se complexifie : tu dois prendre garde à ne pas produire d'incohérences.
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androv
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Message par androv » lun. 27 oct. 2008, 13:43

Merci. Pour l'intrigue, je crois avoir quelques bonnes idées.
Et pour les voyages dans le temps, il n'y en aurait que deux: un pour chaque héros, et ce à fin de limiter les incohérences, justement.
Merci à MyuuMyuu pour ce magnifique kit!!
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Glacia Girl
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Message par Glacia Girl » lun. 27 oct. 2008, 15:14

J'ai une idée banale pour une future fanfic La Gardienne (c'est une Arcanin qui est prête à tout pour sauver son ami Feunard mais elle est voué d'un échec, Feunard était mort dans le combat Arcanin VS Giratina) :
Spoiler :
Arcanin marchait péniblement sur le chemin du cimetière, accablée par la tristesse. Une tristesse pas comme les autres car c'était la tristesse de perdre son ami. Ce dernier était un Feunard pas comme les autres : il avait du mal à contrôler sa chaleur. Quand il était en colère, il devenait rouge pivoine. Il se fit kidnappé par Giratina. Mais, pendant qu'Arcanin combattait Giratina, sa colère était montée au maximum et il est mort d'une crise cardiaque, sa chaleur étant trop forte pour son corps. Giratina avait envoyé au tapis Arcanin et elle fut renvoyée, elle et Feunard, dans le monde des mortels. Tous les jours, elle partait au cimetière pour implorer Arceus et déposait une Rose Enflammée sur la tombe de Feunard. Aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur : elle n'avait pas trouvé de rose. Elle dût se contenter d'un misérable pot de glaïeuls. Quand elle lança son Lance-Flamme pour l'enflammer, les fleurs ne résistèrent pas et elle se sentit honteuse d'apporter ça à Feunard.

Je suis à court d'imagination, si quelqu'un pouvait m'aider...
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ze_gobou
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Message par ze_gobou » lun. 27 oct. 2008, 15:56

C'est une très bonne idée, je trouve. Tu veux écrire ça sous forme de one-shot ou de fanfic à chapitres ? Dans le deuxième cas, quel fil conducteur donneras-tu à l'histoire ?
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Shaam
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Message par Shaam » lun. 27 oct. 2008, 16:17

Bon déjà, le thème de "perte d'un être cher" c'est intéressant. Mais je pense pas que ça puisse s'étaler sur plusieurs chapitres...
Après, j'aime bien ce paradoxe : Les Arcanins ont l'air beaucoup plus masculin que les Feunard (grâce et élégance). D'ailleurs, tu pourrais appeller cette femelle Arcanine %)
Niveau écriture, tu utilises deux fois l'expression "pas comme les autres", tu devrais n'en laisser qu'une et changer l'autre par autre chose. Et le combat entre Feunard et Giratina serait bien mieux si tu lui consacrais tout un flashback, pour tout raconter en détails (enfin, si ça te chante).

Des idées pour continuer l'histoire ? Aucune idée %) (le gars useless)
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Fanfic : Les dresseurs de demain

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Plush'
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Message par Plush' » lun. 27 oct. 2008, 16:33

Pour une suite tu n'a qu'à dire que l'âme de Feunard se trouve prise au piège dans le monde inverse.
Dès qu'Arcanin l'apprend il n'hésite pas y aller.
Là il doit traverser ce terrible monde pour finalement terrasser Giratina, et permettre à l'âme de son ami Feunard d'aller au Paradis, ou je ne sais où.
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Asako
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Message par Asako » mar. 28 oct. 2008, 20:38

Hey.
En ce moment, je travaille sur la réécriture d'une ancienne fic, "Au Temps des Pirates". Réécriture complète, d'ailleurs : ajouts de nouveaux évènements, changements de lieux, descriptions plus poussées, caractères mieux définis. Bref, cette fic me motive et j'espère qu'elle donnera quelque chose de mieux que son aînée que j'avais supprimée.
Pour ceux qui n'ont jamais lu la fic lors de sa première et très ancienne publication, voici l'histoire :
Cela se passe au XVIIème siècle. June, jeune vagabonde, quitte malgré elle la vie en terre pour la vie en mer, en compagnie de dangereux pirates aux desseins mystérieux et peu honnêtes. Capitaine machiavélique, pirates troublants aux passés dramatiques, réveil de Pokémons légendaires, animosités, romances... bref, tout y passe.

Un petit n'extrait :

Comme tous les lundis matins, le quartier populaire de Joliberges était particulièrement animé. Le long des rues se pressaient des charrettes conduites par des Ponytas, dont les roues peinaient parfois à se frayer un passage sur ce sol constitué de pierres informes. Les devantures des boutiques faisaient étalage de leurs produits ; certaines rues sentaient une forte odeur de poissons, d’autres embaumaient la baie et le légume frais. Les femmes balayaient le perron de leurs maisons en chantonnant.
Des navires commerçants étaient alignés sur le port, et des hommes aidés de Machopeurs en sortaient d’immenses caisses. Appuyée négligemment contre le mur d’une échoppe qui faisait face à tous ces bateaux amarrés, une jeune fille les observait du coin de l’œil. Elle savait que ces caisses contenaient des vivres et des tissus qui pourraient lui être utiles, et elle n’avait qu’une envie : les dérober. Il fallait dire que June n’était pas une jeune fille très honnête.

C’était une adolescente d’une quinzaine d’années, maigre, pieds nus et le visage couvert de crasse. Ses cheveux emmêlés qui, sous cette couche de saleté, devaient avoir une couleur brune, se déversaient en désordre sur ses épaules. Ses grands yeux marron brillaient farouchement sur son visage sauvage, et elle n’était vêtue que d’un chemisier lacéré et une longue jupe grisâtre, qu’elle avait confectionnés elle-même. Elle portait autour du cou un vieux ruban, qui se terminait par un pendentif bleu en forme de sphère.
A ses pieds était couché un Evoli tout aussi sale et maigre qu’elle. Il avait le poil hirsute, une oreille à moitié déchirée et des yeux noirs.


[ ... ]

Elle s’avança, immédiatement suivie par son Evoli. Le sol caillouteux du port était humide et le vent lui déposait un goût de sel sur les lèvres. Non loin de là, perché sur un ponton où était amarré un des navires, un Pijako l’observait. Elle soutint son regard et sursauta lorsqu’un marin vint chasser l’oiseau.
-J’aime pas ces Pokémons-là, grogna-t-il. Ils me rappellent trop les pirates. Hé ! Mam’zelle, je serais vous, je traînerais pas trop par ici… on n’aime pas voir des voyous en maraude, nous, vous savez.
June haussa les épaules, habituée depuis longtemps à ce genre de remarques.
-Allez, viens, Evoli, dit-elle en se détournant.
Le Pokémon paraissait furieux qu’un homme ait pu parler ainsi à sa chère dresseuse, mais il obéit et suivit June. La jeune fille s’enfonça dans la ville, laissant derrière elle le port et les caisses tant convoitées. Elle se promit d’y retourner dès la nuit tombée et passa devant un vendeur de baies. Elle réussit à en voler toute une grappe discrètement, qu’elle partagea plus tard avec Evoli, cachés derrière des tonneaux vides, dans une ruelle déserte.
-Elles sont délicieuses ! soupira June, la bouche barbouillée de baie remu.
Evoli approuva par un léger cri.
-Joliberges est une ville plutôt pas mal, ajouta-t-elle. Il y a de la nourriture, des coins tranquilles, un grand port… j’aimerais bien voir une attaque de pirates, aussi. Tu imagines ? Ça doit être impressionnant… je sens qu’on va rester ici encore quelques semaines. Après…
Elle se pelotonna sur elle-même, ramenant les genoux contre la poitrine et les enlaçant de ses frêles bras. Son dos était appuyé contre un tonneau, ce qui n’était guère confortable, mais elle avait l’habitude de dormir à même le sol. De toute façon, elle était bien obligée. Elle ferma les yeux, cherchant à trouver le sommeil, malgré le tumulte de la ville qui lui parvenait aux oreilles.
-Après… répéta-t-elle doucement, dans un murmure à peine audible.
Elle n’aimait pas penser au futur. Son avenir était encore tellement flou… et puis, elle aimait bien jouer les enfants sauvages. C’était amusant. Evoli se blottit contre elle. June plongea sa main dans son épais pelage crème et emmêla ses doigts dans cette fourrure qui, si elle n’était pas douce, était chaude et réconfortante. Lentement, elle glissa dans le sommeil, et, bientôt, elle dormit à poings fermés.

Kazaf
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Re: Un petit essai

Message par Kazaf » ven. 07 nov. 2008, 19:07

Medhyèna a écrit :Voilà, bonjour, me revoici, pourriez-vous évaluer le début de mon chapitre 1, s'il vous plaît?



Chapite 1. Le sac noir

-Tu ne sais pas ce qui m'est arrivée hier soir? me dit Sarah essouflée en me rattrapant près de la grille de l'école.
Je la regarde d'un air ironique: Sarah, je la connaît par coeur, je sais d'avance qu'elle va me raconter une histoire invraisemblable et que je vais fatalement finir par la croire. Mais cette fois, ça suffit, je suis décidée, j'en ai assez entendu, elle peut toujour parler, je ne me laisserai pas embarquer, pensai-je tout en câlinant mon petit Medhyèna.
-Ce qui est terrible, commença-t-elle, comme si elle devinait mes pensées, c'est que tu ne vas pas me croire et pourtant, je te jure sur la tête de, de... Spinda, que cette fois, c'est vrai, c'est même plus que vrai, c'est même tout simplement horrible, ajouta-t-elle avec un profond soupir.
Déjà, le doute s'installe. Si elle jure sur la tête de son lapin chéri, c'est sans doute très sérieux et je ne peux pas lâcher ma meilleure amie sans (tu voulais dire ... "en" au lieu de "sans" peut-être) détresse:
-Bon, alors c'est quoi cette histoire?
Sarah prend une longue inspiration et commence d'une voix sinistre:
-Voilà, hier soir, en rentrant de l'école après l'étude, il était à peu près 6 h 10 et il faisait déjà noir. Tu connais mon chemin: à un moment on passe rue des Nirondelle, tu sais, celle qui fait un coude. Le trottoir est assez étroit et on doit longer les poubelles. A cette heure, elles sont sorties et occupent plus de la moitié du trottoir...
-Et alors quoi, rien d'anormal? demandai-je en essayant de cacher ma curiosité.
-Eh bien, hier soir, en arrivant près des poubelles, j'ai aperçu un grand sac noir, et dans ce sac, il y avait quelque chose qui bougeait.
-Comment ça "qui bougeait" ? Tu veux dire qu'il y avait quelque chose de vivant à l'interieur?
-C'est exactement ce que j'ai pensé, continua Sarah, mais pas tout de suite. Je suis d'abord passée devant sans trop y faire attention. J'ai continué à faire quelques pas et je me suis brusquement arrêtée en prenant consience de ce que je venais de voir.
-Mais alors, tu as fais quoi? dis-je (je ne sais pas si on dit "dis-je" ou "disais-je" avec "je") en l'interrompant vivement.
-D'abord, rien du tout. J'avais très peur. Mais toi, qu'est-ce que tu aurais fait à ma place? me demanda-t-elle brusquement.

Plein de fautes de temps, que j'ai corrigées : déjà le temps de la narration dans les dialogues : c'est toujours au passé simple.

Bon sinon l'histoire est pas trop mal racontée. Dommage que tu n'as pas mis l'intrigue, ça aurait pu donner un avant-goût des choses... là c'est moyen... mais bon, c'est plutôt bien écrit je trouve : quand on lit les dialogues, on sait bien comment les personnages réagissent.

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évoli
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Message par évoli » ven. 07 nov. 2008, 19:20

Je fais remarquer mon retour pour une légère remarque: mettez vos texte en quote ou citer :p Bons texte pour l'instant:

androv: c'est un bon début mais il faudra continuer

~Pokélugia~: C'est pas mal, question imagination, laisse là couler autour de toi pour t'exercer. C'est un bon commencement.

Asako: Très bon style, j'aime bien, bonne continuation dans la suite. Si elle est validée je suis ;)

Medhyèna: Pas mal les suspenses mais assez absent malgré tout. Concentre toi et calme toi quand tu écris, prends ton temps et raconte lentement, bon style mais attention quand même. Problème d'orthographe, relit toi et utilise le correcteur orthographique.

WELL.
Spoiler :
Evolie ou Louve du Chat, #Pokabip owner

A.L.A.V.A. <3

Haasendonck's Andreas (voir Youtube) et un loup-cervier.

B.H.

Claasva

Well.

Je suis une louve cherchant le pétale qui me conduira au Rakuen, car la Fleur est loin, et le poignard que ce que j'aime m'a frôlé de trop près...

D'un rêve est issu une larme...

<3 Licia Troisi <3

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Domino
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Message par Domino » ven. 07 nov. 2008, 21:37

Pitite fic que je n'arrive pas à finir (côté motivation). J'la montre comme ça pour le fun.
Spoiler :
KIMONO GIRL AI

Début des années 1900, Copenhague, Danemark

J’avais envie de passer un bon moment. J’étais las, mes dernières aventures avaient été éprouvantes. Je portais mon traditionnel complet cuir et coton, mon veston beige étincelant tout neuf sortait de chez le pressing, couvrant avantageusement ma chemise blanche. Et mon pantalon de valeur n’avait en rien souffert d’un lavage intensif. J’étais donc parti pour un long congé entre deux escapades autour du monde. Mon cigare fumait tout son saoul et j’avais mes plus belles lunettes, prêt à assister au plus beau spectacle qui soit en compagnie de… Personne, évidemment. Un solitaire reste toujours solitaire, sinon à quoi bon exister ?
Derrière moi, il semblait que deux personnes m’avaient reconnu. Deux femmes. J’écoutais d’une oreille dissipée leurs digressions.
-N’est-ce pas Irvine Keynes ?
-Tu plaisantes, le grand Irvine Keynes n’a aucun intérêt à se montrer en public ici…
-On dit que c’est le meilleur enquêteur du monde.
-On dit aussi que c’est un goujat et un personnage parfaitement inconvenant.
Ma réputation, en plus de me précéder, me gratifiait de ne point rencontrer ce genre de linottes.
-Pourtant il est beau garçon !
-Mais c’est un alcoolique, un fumeur invétéré et surtout il ment et il ruse avec tout et tout le monde ! La rumeur dit qu’il a résolu l’affaire du Masque de Munja en dupant le premier ministre indien !
-Duper le Maharadjah Siwalik-Naman ? Tu plaisantes sans doute !
-Oh que non ! Toute la presse n’a fait qu’en parler des semaines durant ! A vrai dire je n’aimerais pas que cet homme se retourne pour nous parler…
Sitôt demandé avec tant de gentillesse, sitôt exécuté.
-Mesdames !
Les deux femmes s’étonnèrent. Je souris, aguicheur.
-Ca alors… Comment les deux plus beaux visages de tout le Danemark…
Les jeunes femmes semblèrent flattées.
-…peuvent-ils être munis de bouches à la gerbe si acide… C’est un comble !
Stupéfaction des femmes. Doux sourire apaisé sur mon visage. Je sortis Marcacrin qui se posa sur mes genoux.
-Marcacrin, cela vous plairait d’assister à un tel spectacle ?
Je montrais à mon Pokémon la scène en préparation. Il s’agita, enthousiaste. Je souris.
-Alors restez calme et appréciez comme se faut.
Le noir se fit dans le grand Théâtre de Copenhague.
Une musique au piano retentit, comme inachevée. Quatre notes se répétant sans cesse. Et puis, Bizet entra dans son manteau de voix pour laisser exploser la chaleur de son timbre.

L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser

Rien n'y fait, menace ou prière
L'un parle bien l'autre se tait
Et c'est l'autre que je préfère
Il n'a rien dit mais il me plaît


Je me laissais transporter par le magnifique aria. Sans me douter qu’on m’attendait dehors. Ma vie est décidément trop prévisible. J’avais repéré Tomas depuis ma sortie de mon appartement sur l’avenue Laken. A coup sur, il venait, mandaté par la police montée pour me proposer une affaire bien carabinée que je n’oserais refuser. Quel sale petit rapporteur, combien de fois lui ai-je dit de grimper les échelons plutôt que de jouer les porteurs de pli ?! Il n’arrivera jamais à rien ! Je me demande s’il a une petite amie en ce moment. Auquel cas il faudra que ce souillon me la présente. Afin que je la lui soutire.

L’amour…
L’amour…
L’amour…
L’amour…

L'amour est enfant de bohème
Il n'a jamais, jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas je t'aime
Et si je t'aime prends garde à toi
Prends garde à toi
Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas je t'aime
Prends garde à toi
Mais si je t'aime, si je t'aime prends garde à toi…


Une première salve d’applaudissements dont je fus, salua la chanteuse.
Toutefois, regardant ma montre, je me dis que cet abruti de Tomas n’allait pas m’attendre cent-sept ans. Je devais honorer ce rendez-vous sinon j’allais m’attirer des ennuis, et même en provoquer au pauvre pupille. Je me levais, Marcacrin grimpa sur mon épaule et je rejoignis l’accueil. Regardant de toutes parts, je n’aperçus aucun jeune freluquet impatient.
-Marcacrin, mon flair légendaire a une fois de plus prouvé son inefficacité en milieu moderne.
-Keynes !
L’aventurier que j’étais se retourna vers un groom bien coiffé.
-Tomas vous êtes en beauté ce soir ! Que vous arrive t-il, sortie ?
-Je… travaille, monsieur, je cumule trois emplois !
-Pourquoi pas cinq pendant que vous y êtes ! C’est pathétique…
-Ahem… Je vous donne votre affaire ? Parfois vous n’en voulez pas alors…
-Avez-vous une petite amie ?
-Votre affaire ?
-Votre petite amie ? Vous en avez forcément une, sinon vous ne cumuleriez pas trois emplois pour le seul luxe d’avoir une belle chemise.
Soupir lassé du jeune policier. J’avais le chic.
-Je dois verser une pension à un enfant illégitime !
Je frappai dans mes mains, content.
-Parfait. L’affaire !
Tomas sourit et sortit un pli qu’il me tendit.
-Ne prenez pas cet ignoble air jaloux, je vous ai démasqué, votre mensonge était d’autant plus laid que vous ne feriez pas d’enfant à une femme dont le coût excède les 80 couronnes !
Tomas rougit et sembla embarrassé par ma pique. Je pris le pli et le lut tandis que le messager esquissait un départ. Je le rappelais laconiquement à l’ordre
-La prochaine fois, faites au moins attention à qui conduit votre diligence quand vous faites votre marché !
-Oh, la paix ! grommela le coursier, humilié, en sortant du théâtre.
Je lus le pli attentivement.
-Oh-ho… Mais qu’avons-nous là…

De retour à mon cabinet de détective, dont je maintenais la permanence uniquement en guise de couverture à d’autres activités moins légales comme l’émission de documents à l’encontre de la monarchie danoise, je me munis d’un dictionnaire et d’une loupe, et me plaçai sous une lampe à huile. La missive donnée par Tomas était en effet rédigée dans un japonais tout ce qu’il y a de plus incompréhensible. Dans mon grand bureau vide, je me mis à soliloquer.
-Les divers empereurs du Japon ont raté bien des choses dans leurs vies… Personne ne pense ou n’a pensé que les idéogrammes kanji puissent être un frein à la compréhension interculturelle… En l’occurrence… Mais pourquoi ce petit crétin m’a donné le pli ainsi codé ?!
Je commençai à lire le message et remarquai vite que la lecture sémantique des idéogrammes était strictement illisible, aucune compréhension possible.
-Pardieu… C’est insensé… Me l’aurait-il donné pour cette raison ?!
J’observai le papier, l’encre, qui était celle classiquement utilisée dans la calligraphie japonaise. Aucun subterfuge de ce côté-là.
« Famille aristocratique traditionnelle… affaire gênante, codage particulier… choses qu’on ne veut pas savoir et faire savoir, honte du secret… »
-Bien, je n’ai pas vraiment de solution à cette énigme… ce qui me donne d’autant plus envie de la résoudre…
J’observai l’encre à la loupe et m’aperçus soudain d’un détail troublant. Levant la missive face à sa lampe, j’eus ce sourire avisé que j’avais quand ma soupe arrivait à temps au restaurant Chiney’s à l’angle de ma rue. Ils servent d’excellentes soupes par ailleurs.
-Par transparence, on aperçoit que des caractères occidentaux sont cachés derrière les caractères kanji… J’ai besoin de dissoudre la couche d’encre pour y voir clair à travers cette « sympathique » encre… si je puis dire.
Je pris négligemment la Pokéball et la jetai à terre, libérant Coudlangue qui se mit au garde à vous.
-Oui, oui… Coudlangue… Il s’agit là d’une encre sympathique, j’aurais besoin de votre salive la plus détachante pour révéler le message.
Je maintins la feuille tendue entre mes mains, laissant mon Pokémon délicatement lécher la feuille. Je vis la lettre découverte qui ressemblait désormais à un calligramme détrempé.
-Une fois de plus, votre langue avisée nous aura été très utile ! Voyons ce message.

« Aux autorités danoises »

(Raté, ça tombe sur le seul détective du Danemark qui se joue de l’autorité.)

« Je suis Etsuko Hiyama, fille de feu Masato Hiyama. Je souhaiterais l’intervention d’un détective dans le cadre de la disparition de mon amie Hanae Tachikawa. »

(Chouette un kidnapping de jeunes filles !)

« Je suis conscient que je vis au Japon et que vous n’avez probablement que faire d’une telle affaire mais les autorités refusent de s’occuper de notre affaire à cause d’un souci relatif à ce qui nous unit, Hanae et moi… »

Je dépliais la lettre et passa du blanc au rouge de circonstance.
-…Prenons le premier dirigeable demain !! C’est impératif !! Je VEUX aller au Japon !

Le lendemain, je me rendis donc à l’embarcadère du « Trois-Grodrive », la société de ballons dirigeables en vigueur au Danemark. Payant mon billet et le supplément bagages, je fus averti d’un fait tragique.
-Monsieur Keynes, nous n’avons plus de place en troisième classe !
Je fus offusqué.
-Pardonnez-moi, pourriez-vous répéter, je crus pendant un instant que vous me disiez que vous n’aviez plus de place en troisième classe ?! Il est hors de question que je voyage en seconde classe, l’air est infect et les sièges sont durs !
-Il n’y a plus de place également en deuxième classe, cependant la première…
-Ah non, non, non, ce n’est pas bon… Pas bon du tout !
-Je ne comprends pas monsieur, c’est une grande chance pourtant…
-Madame, avez-vous déjà fréquenté la haute bourgeoisie danoise ?
-Non…
-Avez-vous déjà senti l’odeur du tabac à chiquer danois, il empeste, c’est une horreur !
-Euh…
-De plus en première classe, les conversations sont infectes de retenue, de statisme et de classicisme ! Comment voulez-vous que je collecte quelque ragot intéressant qui satisfasse ma curiosité malsaine ?!
-Monsieur…
-Keynes, Irvine Keynes. Je suis détective pour le compte de la couronne du Danemark. Je veux et j’exige une place en troisième classe.
-Souhaitez-vous que j’appelle le directeur pour que vous en discutiez avec lui ?
-Vous en avez déjà assez de moi ?
-J’ai surtout des passagers à faire monter.
Je regardais les passagers impatients.
-Y’a plus de place ! leur criais-je.
Protestations. Je me tournais vers la réceptionniste.
-Emeute ou siège en zone appauvrie ?

Bougonnant, je me contentai de mon siège en première classe après avoir été placé par le directeur et deux de ses gorilles en personne.
« Fort heureusement je n’ai pas été fouillé… »
Le vol s’arrêtait à divers pays. Le premier arrêt était notamment la Hongrie. Le voyage durerait bien cinq jours, mais j’avais télégraphié à ma correspondante, lui assurant ma venue. Mes intérêts dans l’affaire dépassaient certes le seul cadre de l’enquête (Car il me tardait d’en savoir plus sur le lien entre ces deux jeunes femmes) néanmoins j’avais une affection pour les affaires de disparition, elles étaient les plus intéressantes et surtout comprenaient peu d’action, dont je n’étais pas forcément friand. L’action imposait en effet la révélation totale et lâche de ses instincts les plus bas. Cela me déplaisait quelque peu.
-Edmund-Henri, tenez-vous !!
-Mais Mère, vous avez ajusté mon nœud de cravate de telle sorte…
Oh seigneur non…
-A cet instant, la démesure atteignait son terme. Sir Baden ne pouvait plus se retenir, il l’a congédié !
-Parbleu… Une femme si grotesque sortant d’un funérarium par la petite porte ce devait être jouissif !
Toute cette complaisance, tout ce badinage…
-Voulez-vous un encas, Marie-Justine ?
-Volontiers, père !
Je n’y tins plus ! Je sortis Cradopaud, à l’étonnement de certains voyageurs.
-Mon cher ami, lui signifiais-je, j’ai besoin de votre humeur la plus forte ! C’est un cas d’urgence névralgique, si je continue dans ces conditions je suis parti pour n’être plus capable que de servir le thé en arrivant là bas !!
Je me saisis d’une seringue que je séparais de son piston. Cradopaud prit l’objet et le remplit d’une sécrétion coulant d’une glande sous son aisselle.
-Merveilleux… Je devrais en faire des réserves…
Certains voyageurs, dont mon voisin, un imposant chauve à lunettes, m’observaient. Je rappelais Cradopaud après l’avoir remercié d’une tape amicale sur l’occiput. Je sortis une fiole d’eau et versais quelques gouttes dans la préparation. Mes voisins m’observaient, intrigués. Refermant le piston de la seringue, je m’injectais le produit ainsi dilué.
-Seigneur !!
-Oh !
-Par tous les…
Je cachais la seringue dans ma valisette. Une dame outrée appela quelqu’un.
-Oui madame ? s’écria un homme en arrivant.
-Ce personnage vient de se droguer sous nos yeux !!
Un peu dans le gaz, je m’efforçais de rester éveillé.
-Monsieur ?! Ce que cette dame dit est vrai ?
-Madame hallucine, le bourbon la rend folle ! marmonnais-je.
-Je l’ai vu, dénonça mon voisin.
-Monsieur, puis-je voir votre valisette ?
-Sérieusement ?
-Oui !
Je tendis ma valisette. L’homme l’ouvrit et trouva Marcacrin. Mais pas de seringue. L’homme souleva le cochonnet.
-Rien… Vos poches ?
-Fouillez-moi…
Je me levais difficilement. Il me tâta avant que je ne me rasseye.
-Rien… Evitez d’avertir le personnel pour rien ! grommela le servant.
Assis et béat, j’ouvris la valisette ou Marcacrin avait entremêlé la seringue dans ses poils.
-Chapeau bas, très cher !
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Message par Glacia Girl » sam. 08 nov. 2008, 10:51

Plush', Shaamekh K et ZG :arrow: Merci pour les conseils. Shaamekh, c'est vrai que je pourrais l'appeler Arcanine, j'adore, ça sonne bien ^^. ZG, je vais en faire une fanfic à chapitres car Plush' m'a donné une bonne idée. Et merci de vos coms ^^.
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Message par Shaam » sam. 08 nov. 2008, 15:04

Domnio :arrow: Alors c'était ça, le "drogue à base de jus d'aisselle de Cradopaud" de ta sign ?
J'aime bien, il me rappelle Smirnoff :3
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Fanfic : Les dresseurs de demain

Leuphorie
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Message par Leuphorie » sam. 08 nov. 2008, 22:31

je tente:(j'ai encore rien fait)
Chapitre 1:Attaque dans la Forêt

-Eh,Réveille-Toi andouille,on a du pain sur la planche
-hmmmnh...
Tyranocif se réveila de son profond sommeil mouvementé.
-Quoi,drattak qui il y a t'il.
-Tu veux savoir quoi,il n y a plus de nourriture
-Et gardevoir,elle est pas censée ramener a manger aujourd,hui ?
-Elle est partie Je-Ne Sais-Pas-Ou alors tu sais ce que tu vas faire,tu vas aller a la forêt prendre des baies avec moi !
Tyranocif était forcé sinon il subirait les sermons de son frére et cela n'en finirait plus.La forêt était Dense et profonde,il y avait a l'interieur un nid de Nidoking et de Nidoqueen.Gare a ce lui qui osait s'approfondir dans l'ombre ...
-Ca y est,Pas trop Tôt Pusque ca fait au moins 4 heures pour juste y aller,pourquoi ne pas aller au bourg ? Cria vivement Tyranocif,son ventre hurlait de faim
-Tu aurais resté a parler a Dracolosse et Metalosse et cela n'en finirait pas et d'ailleurs cela nous fait faire un peu d'exercice.
Tyranocif avait décidé de se taire,sinon son frére aurait toujours une raison ce fut une des rares fois ou Tyranocif avait pris une bonne décision.
-D'ailleurs voici des baies oran des plus bonnes,prenons-les.
Trop tard,le pas en trop était fait,ce fut une erreur fatale.
-Groooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrgggggggggggggggg
Un cri d'une puissance énorme s'abatit sur la forêt en même temps que un seisme venait de s'abattre.
-Que se passe t-il,disa Drattak en etant étonné.
Des Nidoking venait d'apparaitre,ils étaient dans leur nid,un nidoking lanca une furieuse attaque Poinglace sur drattak
-Je l'ai échappé belle mais nous sommes dans leurs nids alors fuyons!
Trop tard un Nidoking lanca une Attaque Ultimapoing en plein coeur de Tyranocif.
Le sang bouilonnant de Tyranocif sortit de toutes parts,pour la 1ere fois Tyranocif sentait une sensation de Colere,de Rancune,il était determiné,il voulait tous les tuer.
-Souffrez,prenez-ca!cria Tyanocif en lancant une attaque Poursuite et en enchaînant coup sur coup,chacuns des Nidokings.
-Ils sont trop nombreux!s'exclama drattak
Soudain,une attaque Ball'ombre sortit de nulle part.Elle était bien plus puissante que la normale et elle eliminait tout les nidokings par sa puissance,elle etait hors norme.des buissons sortit un pokémon...
-Gni,hi,hi je me présente je suis Noctunoir...
Tyranocif s'effondra,ce n'étair pas une egratinure,loin de là.son coeur était touché et plein de sang sortit de son corps.
Si vous voulez un match sur SB,envoyez un MP.

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Nate River
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Message par Nate River » sam. 08 nov. 2008, 23:39

Leuphorie a écrit :je tente:(j'ai encore rien fait)
Chapitre 1: Attaque dans la Forêt

- Eh, réveille-toi andouille, on a du pain sur la planche.
- Hmmmnh...
Tyranocif se réveilla de son profond sommeil mouvementé.
- Quoi Drattak, qu'y a-t-il?
- Tu veux savoir quoi, il n'y a plus de nourritures.
- Et Gardevoir, elle est pas censée ramener à manger aujourd'hui?
- Elle est partie je-ne-sais-pas-où, alors tu sais ce que tu vas faire? Tu vas aller a la forêt prendre des baies avec moi!
Tyranocif était forcé sinon il subirait les sermons de son frère et cela n'en finirait plus. La forêt était dense et profonde, il y avait a l'intérieur un nid de Nidoking et de Nidoqueen. Gare à celui qui osait s'approfondir dans l'ombre ...
- Ça y est, pas trop tôt! Puisque ça fait au moins 4 heures pour juste y aller, pourquoi ne pas aller au bourg? cria vivement Tyranocif, son ventre hurlant de faim.
- Tu aurais resté à parler à Dracolosse et Metalosse et cela n'en finirait pas et d'ailleurs cela nous fait faire un peu d'exercice.
Tyranocif avait décidé de se taire, sinon son frère aurait toujours une raison.Ce fut une des rares fois ou Tyranocif avait pris une bonne décision.
- D'ailleurs, voici des baies Oran des plus bonnes, prenons-les.
Trop tard, le pas en trop était fait, ce fut une erreur fatale.
- Groooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrgggggggggggggggg!
Un cri d'une puissance énorme s'abattit sur la forêt en même temps qu'un séisme venait de s'abattre.
- Que se passe t-il? dit Drattak en étant étonné.
Des Nidoking venait d'apparaître, ils étaient dans leur nid, un Nidoking lança une furieuse attaque Poinglace sur Drattak.
- Je l'ai échappé belle mais nous sommes dans leurs nids alors fuyons!
Trop tard un Nidoking lança une Attaque Ultimapoing en plein coeur de Tyranocif.
Le sang bouillonnant de Tyranocif sortit de toutes parts, pour la 1ere fois, Tyranocif sentait une sensation de colère, de rancune, il était déterminé, il voulait tous les tuer.
- Souffrez, prenez ça! cria Tyanocif en lançant une attaque Poursuite et en enchaînant coup sur coup, chacun des Nidokings.
- Ils sont trop nombreux! s'exclama Drattak
Soudain, une attaque Ball'ombre sortit de nulle part. Elle était bien plus puissante que l'anormale et elle éliminait tout les Nidokings par sa puissance, elle était hors norme. Des buissons sortit un Pokémon...
- Gni,hi,hi je me présente je suis Noctunoir...
Tyranocif s'effondra,ce n'était pas une égratinure, loin de là. Son coeur était touché et plein de sangs sortit de son corps.
J'ai corrigé les fautes, etc.
TORTANKMASTER a écrit :oui moi aussi j'en mets .
Toujours un espace entre ,je sais pas qui m'a appri ça
C'est le clavier qui t'a appris? :lol:

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Kazaf
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Message par Kazaf » dim. 09 nov. 2008, 00:05

Nate > t'aurais dû marquer la correction avec du rouge ou du gras... pour qu'il voie où sont les fautes !

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Nate River
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Message par Nate River » dim. 09 nov. 2008, 00:06

Y en avait tellement...
TORTANKMASTER a écrit :oui moi aussi j'en mets .
Toujours un espace entre ,je sais pas qui m'a appri ça
C'est le clavier qui t'a appris? :lol:

Trop influencé par Death Note.

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Message par Kazaf » dim. 09 nov. 2008, 00:26

Nate River a écrit :Y en avait tellement...
raison de plus. On relève les fautes que pour que celui ou celle qui les a faites voie où c'est ;)

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Daria
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Message par Daria » dim. 09 nov. 2008, 11:21

Ceci est un petit extrait de la fic que je travaille en ce moment. J'aimerais avoir votre avis sur la fluidité d'expression et la cohérence de mes écrits, enfin, dites-moi si c'est clair pour vous ou sinon, où est-ce que ça plombe. Merci :)
Spoiler :
La pluie tombait violemment, venant perturber le silence jusque-là accablant de la nuit noire. Quelque part dans une ruelle isolée de Doublonville, une gosse était recroquevillée sur elle-même dans les décombres, se protégeant de l’eau avec les moyens du bord, soit un vieux couvercle de poubelle rouillé. Le rythme régulier des gouttes s’écrasant sur les tuiles des toits la berçait doucement, chassant presque le froid oppressant de la nuit. Elle commençait à peine à s’endormir alors qu’une chose froide entra en contact avec sa joue, la saisissant d’un bref frisson.
La chose en question n’était autre que le museau froid d’un animal errant tout comme elle. Son regard plongea dans les yeux du chiot à quelques centimètres d’elle, et une douleur violente la frappa en plein cœur. Le regard ébène du petit chien manifestait une tristesse affligeante, séquestrée dans ses globes oculaires tel un l’animal en cage qui cherchait ardemment sa rédemption. Presque instinctivement, la gamine passa ses doigts dans la fourrure crasseuse du canidé, qui clôt ses paupières à ce doux contact tant recherché.
- T’es paumé, toi aussi ?
Il frotta davantage son museau contre la main frêle de l’entité humaine, réprimandant les caresses dont il s’était énamouré, puis se lova contre la fillette qui l’accueillit non moins chaleureusement dans ses bras.
Les deux compagnons trouvèrent finalement le courage de s’endormir, ainsi blottis l’un contre l’autre, tous deux apaisés par la douce berceuse qu’était le fracas effréné de la pluie. Ce tout premier regard qu’ils s’administrèrent rapprocha intensément les deux compères, de par leur chagrin commun. Absorbé par ce sentiment de complicité, la température corporelle du chien de feu ne fit que redoubler d’ardeur.


La jeune fille frémit durant l’espace des quelques instants où ce flashback fit surface dans ses pensées. Elle jeta un dernier coup d’œil derrière elle, puis reprit son chemin, perplexe.
« J’espère que la vie sera moins dégueulasse pour eux », se dit-elle, tout en quittant la petite ruelle défavorisée de Doublonville où une âme infortunée venait d’y trouver le repos éternel, parmi les poubelles.

Tu viens ?
Le chiot acquiesça. La pluie s’était calmée depuis peu et l’obscurité s’effaçait doucement pour faire place à l’astre solaire. Nos deux compagnons quand à eux étaient déjà debout, prêts à reprendre leur route hasardeuse.
La fillette ne savait pas du tout où elle allait. Elle traînait des pieds dans la ville, se contrefoutant des regards pleins de dégoût voir de mépris que les gens lui administraient habituellement. Ce genre de comportement, elle s’en moquait plus que tout. Elle avait déjà assez de merdes comme ça et ce n’était pas quelque stupide personne qui allait la tourmenter davantage. Du moins pour l’instant car les choses allaient changer sévèrement, ce qu’elle ignorait de toute évidence.
Le chien de feu trottait auprès de sa nouvelle camarade avec empathie. Celle-ci ne s’en préoccupait pas tellement, perdue dans ses pensées, enfin, jusqu’à ce que son estomac ne se charge de la ramener à la réalité, manifestant son vide d’un gargouillement bruyant. Un autre s’en suivit, provenant d’un ventre distinct cette fois. La jeune fille se retourna vers le canidé, celui-ci la fixant avec étonnement, comme surpris. Elle lui rétorqua un pâle sourire,
oui ça se termine par une virgule %)

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MeganiumXD
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Message par MeganiumXD » dim. 09 nov. 2008, 15:08

Bon ben hier j'ai eu l'idée d'écrire ma première fic, c'est l'histoire d'un garçon solitaire et antipatique.

Voici un extrait
Il avait toujours été seul, il n’avait aucun ami et l’amour que lui offraient ses parents restait sans réponse depuis 13 ans, en réalité, il les méprisait profondément, comme toutes les personnes qu’il avait rencontrées jusqu'à présent, c’était une des raisons qui le poussait à s’échapper de chez lui tous les jour, il revenait cependant tous les soir, jusqu'à présent.
C’était le lendemain de son treizième anniversaire et il n’avait pas encore ouvert la Pokéball que lui avait offert son père, il savait seulement qu’elle contenait un pokémon de type plante.

Ce n'est qu'un passage du premier chapitre, j'attend vos réactions et éventuellement vos questions et surtout dites moi si ça vous plait.
Modifié en dernier par MeganiumXD le dim. 09 nov. 2008, 16:26, modifié 1 fois.
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Merci beaucoup à Meep pour le kit.

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Alecx
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Message par Alecx » dim. 09 nov. 2008, 16:23

Daria a écrit :Ceci est un petit extrait de la fic que je travaille en ce moment. J'aimerais avoir votre avis sur la fluidité d'expression et la cohérence de mes écrits, enfin, dites-moi si c'est clair pour vous ou sinon, où est-ce que ça plombe. Merci :)
Spoiler :
La pluie tombait violemment, venant perturber le silence jusque-là accablant de la nuit noire. Quelque part dans une ruelle isolée de Doublonville, une gosse était recroquevillée sur elle-même dans les décombres, se protégeant de l’eau avec les moyens du bord, soit un vieux couvercle de poubelle rouillé. Le rythme régulier des gouttes s’écrasant sur les tuiles des toits la berçait doucement, chassant presque le froid oppressant de la nuit. Elle commençait à peine à s’endormir alors qu’une chose froide entra en contact avec sa joue, la saisissant d’un bref frisson.
La chose en question n’était autre que le museau froid d’un animal errant tout comme elle. Son regard plongea dans les yeux du chiot à quelques centimètres d’elle, et une douleur violente la frappa en plein cœur. Le regard ébène du petit chien manifestait une tristesse affligeante, séquestrée dans ses globes oculaires tel un l’animal en cage qui cherchait ardemment sa rédemption. Presque instinctivement, la gamine passa ses doigts dans la fourrure crasseuse du canidé, qui clôt ses paupières à ce doux contact tant recherché.
- T’es paumé, toi aussi ?
Il frotta davantage son museau contre la main frêle de l’entité humaine, réprimandant les caresses dont il s’était énamouré, puis se lova contre la fillette qui l’accueillit non moins chaleureusement dans ses bras.
Les deux compagnons trouvèrent finalement le courage de s’endormir, ainsi blottis l’un contre l’autre, tous deux apaisés par la douce berceuse qu’était le fracas effréné de la pluie. Ce tout premier regard qu’ils s’administrèrent rapprocha intensément les deux compères, de par leur chagrin commun. Absorbé par ce sentiment de complicité, la température corporelle du chien de feu ne fit que redoubler d’ardeur.


La jeune fille frémit durant l’espace des quelques instants où ce flashback fit surface dans ses pensées. Elle jeta un dernier coup d’œil derrière elle, puis reprit son chemin, perplexe.
« J’espère que la vie sera moins dégueulasse pour eux », se dit-elle, tout en quittant la petite ruelle défavorisée de Doublonville où une âme infortunée venait d’y trouver le repos éternel, parmi les poubelles.

Tu viens ?
Le chiot acquiesça. La pluie s’était calmée depuis peu et l’obscurité s’effaçait doucement pour faire place à l’astre solaire. Nos deux compagnons quand à eux étaient déjà debout, prêts à reprendre leur route hasardeuse.
La fillette ne savait pas du tout où elle allait. Elle traînait des pieds dans la ville, se contrefoutant des regards pleins de dégoût voir de mépris que les gens lui administraient habituellement. Ce genre de comportement, elle s’en moquait plus que tout. Elle avait déjà assez de merdes comme ça et ce n’était pas quelque stupide personne qui allait la tourmenter davantage. Du moins pour l’instant car les choses allaient changer sévèrement, ce qu’elle ignorait de toute évidence.
Le chien de feu trottait auprès de sa nouvelle camarade avec empathie. Celle-ci ne s’en préoccupait pas tellement, perdue dans ses pensées, enfin, jusqu’à ce que son estomac ne se charge de la ramener à la réalité, manifestant son vide d’un gargouillement bruyant. Un autre s’en suivit, provenant d’un ventre distinct cette fois. La jeune fille se retourna vers le canidé, celui-ci la fixant avec étonnement, comme surpris. Elle lui rétorqua un pâle sourire,
oui ça se termine par une virgule %)

Personnellement, je trouve ça tout simplement magnifique ! Continue, ça en vaut le coup !

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