Essais aux fanfics

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Myssdii
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Message par Myssdii » sam. 23 août 2008, 21:30

SG-7 -> Les fics qui utilisent le voyage initiatique pour lancer une histoire dont l'intrigue principale s'en éloigne sont acceptées.
Tant que le voyage initiatique n'est qu'un moteur pour amener le héros au problème (ce n'est donc qu'un situation initiale), il n'y a aucun souci. Seuls les purs voyages initiatiques (les fics qui ne racontent que ça et rien d'autre) sont à bannir.

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Jyme
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Message par Jyme » sam. 23 août 2008, 21:34

ze_goubou, mystill. ne vous inquiétez pas! Au début le perso doit faire un voyage initiatique, mais finalement, un évênement inatendu va l'en détourner! Définitivement, si je puis dire!
Sinon, l"idée de poster plusieurs chapitres d'un coup, au début, est la meilleure, je pense!
Et enfin, merci pour le renseignement sur docteur spider!

Encore merci pour votre aide!

Par contre, je ne sais pas quand je vais mettre en ligne le début de ma fic... Je crois que je vais commencer par choisir un extrait, que je vous posterais bientôt.

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Jyme
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Message par Jyme » sam. 23 août 2008, 21:36

Erps! Désolé, myssdii! j'ai écorché ton pseudo! Je te présente mes plus plates excuses!

mystill = myssdii

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Myssdii
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Message par Myssdii » sam. 23 août 2008, 21:49

Si jamais tu as besoin de modifier ton message, au lieu de faire un double post, tu as un bouton éditer en haut à droite :D

Et maintenant, stop au HS (Hors-sujet).

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Message par ze_gobou » sam. 23 août 2008, 21:50

Il est interdit de poster plusieurs messages à la suite. Pour modifier un message déjà existant, utilise la fonction éditer.
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Jyme
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Message par Jyme » lun. 25 août 2008, 10:34

Bonjour!

Tout d'abord, excusez-moi pour le Hors-sujet de la dernière fois (j'essayerai de ne plus en refaire).

Je viens de terminer mes deux permiers chapitres... Mais j'ai une question: On peut commencer à publier une fanfic, même si elle est incomplète? Mais le mieux ne serait-il pas d'attendre de l'avoir entièrement fini, avant de la mettre en ligne, pour pouvoir retoucher certains détails, au besoin ?

Merci d'avance de votre aide!

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Message par Shaam » lun. 25 août 2008, 10:43

Non, tu peux publier ta fic même si elle n'est pas terminée.
Evidemment, il vaut mieux que tu sois à un stade avancé de l'écriture avant de commencer à la publier (par exemple, tu publies les 3 premiers chapitres alors que tu as déjà écrit une vingtaine, et après tu ajoutes les chapitres suivants à un rythme régulier, comme 2 ou 3 chapitres par semaine...).

Pour ta fic, tu dis que tu as écrit deux chapitres, mais tu en prévois combien au total ? et est-ce que tout le scénario (ou du moins, une grande partie) est déjà prévu à l'avance ? parce que si tu publies 2 chapitres, puis tu mets 6 mois à pondre le troisième, ça le fait pas beaucoup :/... enfin, c'est juste mon avis ^.^"
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Message par Jyme » lun. 25 août 2008, 11:47

Salut, Shaamekh k!

Pour être franc, j'avance plutôt lentement, en ce moment (mais j'avance! ^^). Je modifie souvent mes passages, ce qui me ralenti un peu...
Je n'ai écrit que deux chapitres, mais ils sont assez bien gardis, je pense. Quand tu parles de "chapitre", en moyenne, pout toi, il doit faire combien de lignes, à taille 12 des caractères? Pour info, le total de mes deux chapitres, avec cette taille pour mes caractères, c'est 21 pages word, actuellement. (désolé si cette façon de dire te parait barbare...)
Je n'ai pas une idée fixe du scénario, mais j'ai une idée de comment celà pourrais tourner, à la fin.

Merci de m'avoir fait part de ton avis!

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Message par Phyllali59 » lun. 25 août 2008, 14:24

Voilà un extrait :

Une jeune fille se promenait avec un garçon.
Elle était habillé comme Flora à Sinnoh.
Lui était comme Sacha à Sinnoh.
La fille fit tomber une carte c'était Goupix.
La carte était comme une carte Yu-gi-oh mais avec un Pokémon au lieu d'un monstre.
Elle la ramassa et demanda à son copain qu'est-ce c'était.
- J'ai trouvé cette carte par terre il y a quelque semaine. C'est quoi ? Fit la fille.
- Ma chère Kena, c'est une carte de jeu. Tu sais les pokémons sont morts, il y a 500 000 ans. Mais leurs esprit vient dans les cartes. C'est Goupix, le Pokémon Feu. Expliqua le garçon.
- Merci Travor !
- Si tu veux après on pourra en acheter.

En fait c'est comme Yu-gi-oh mais en version pokémon. Ils doivent gagner conter un méchant pour ramener les Pokémons.

Ça pourrai le faire ?

Edit de 14h28 à29: SG-7 (vive stargate) : ça dépends car y'en a qui font trois pages word, d'autre six (omme moi) et d'autre 41 euh 10-15 pages
Les pokémons et moi ça fait un.
Je suis la plus grande fan d'House si vous êtes pas d'accord envoyez-moi un MP.

House, tu es mon médecin favori.
Tu as bon cœur (voir l'épisode 16/16 de la saison 4).
Même si tu es misanthrope, je t'adore quand même.
Je suis ta plus grande fan.
J'ai même acheté tous les DVD, de toute les saisons.
Je t'attends le 21 avril sur Tf1 pour ta saison 4 que j'ai déjà vu 10 fois.

Mes fanfics : "Eevee et sa famille", "Posipiand Negapi" et "Dr Cuddy"

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Plush'
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Message par Plush' » lun. 25 août 2008, 14:42

Ouai ça peu le faire.
Mais ton extrait est assez lourd avant le dialogue.
Les phrases sont courtes et le parallélisme de construction des seconde et troisième phrases avec la répétition sur "à Sinnoh" alourdit davantage la lecture. ^^
Modifié en dernier par Plush' le lun. 25 août 2008, 14:46, modifié 1 fois.
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Message par Phyllali59 » lun. 25 août 2008, 14:43

Merci mais au moins personne me piquera l'idée car une fois si
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Message par ze_gobou » lun. 25 août 2008, 15:37

Ouh là !
L'idée a l'air sympa, mais du point de vue de l'écriture, il y aurait pas mal de choses à améliorer à mon avis.
Déjà, en effet, les premières phrases sont lourdes. Pour les tenues des personnages, tu devrais peut-être les décrire simplement sans dire que ce sont les mêmes que les personnages : normalement, le lecteur les reconnaît. Et il ne risque pas de croire que les personnages SONT ces personnages du DA, puisque les noms sont donnés dans le dialogue, quelques lignes plus tard.
Pour la forme du dialogue, il y a un truc qui cloche au niveau de la ponctuation, des majuscules ne trop... et tu devrais ptet rajouter plus de description sur l'endroit où ils sont.
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Message par Jyme » lun. 25 août 2008, 17:40

Bonjour, Phyllali59!

D'accord! Après tout, chacun son rythme, pour les chapitres^^

Sinon, pour ton extrait, je crois que Plush' et ze_gobou ont déjà tout dit!
Si tu décris mieux, et que celà ne manque pas de ponctuation, le texte devrait être bien plus clair et agréable à lire! (Il m'a fallu quelques lectures pour bien piger l'extrait... :huh: )

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Message par Phyllali59 » lun. 25 août 2008, 22:27

Salut tout le monde.
En fait l'idée je l'ai depuis 2 mois environ et j'ai voulu sur un coup de tête, l'écrire.
De toute manière je sais quand même faire les débuts mais là je sais pas ce que j'ai fait.
La honte.
Ben merci pour m'avoir aider.
Je garde l'idée mais je l'ecririais dans longtemps c'est à dire deux troi semaines donc voilà.
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urd-sama
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Message par urd-sama » mar. 26 août 2008, 09:15

pour info on avait déjà eu un concours avec le sujet des cartes donc je pense pas qu'on te piquera ton idée. je dirais meme "c'est du déjà-vu" ^^
Image <| Ich bin die Schlange Frau |>
.: Personne immature, immorale, psychorigide, raciste et suisse à votre service :.
.: Legendary Story 5: Docteur Suicunhouse .:. Pokecchi UPDATED 29.03.09 .:. funPics :.
Spoiler :
ze_gobou a écrit:
>>> Que des "aaaa[...]aaaa"
c'était peut-être une fanfic hentai? Surprised

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ze_gobou
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Message par ze_gobou » mar. 26 août 2008, 10:31

Euh, il date d'y a combien de temps ton concours, serpente ? Je crois que pas mal de monde l'a oublié :/
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Message par urd-sama » mer. 27 août 2008, 07:52

surement, ca doit dater de 2002-2003 staÿle :o
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.: Legendary Story 5: Docteur Suicunhouse .:. Pokecchi UPDATED 29.03.09 .:. funPics :.
Spoiler :
ze_gobou a écrit:
>>> Que des "aaaa[...]aaaa"
c'était peut-être une fanfic hentai? Surprised

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Message par ze_gobou » mer. 27 août 2008, 13:30

Donc c'est bien ce que je dis, y a plus grand-monde qui doit s'en souvenir :D
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LG~Nimbus
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Message par LG~Nimbus » dim. 31 août 2008, 03:26

Il est loin d'être fini, (presque pas corrigé), vous pouvez le couler sur ses défauts (ortho, répétition, idées simplifiées) si vous voulez t'façon j'vais l'améliorer :
Spoiler :
Épigraphes
« Plonger au plus profond des mers, pouvoir voler au delà des nuages. » ze_gobou, Aout 2006.

« Crois-tu en la puissance d’une pensée? » Dark Pearl, Juin 2008.

« Des ténèbres conduit moi à la lumière. À travers le mensonge guide moi vers la vérité. » Upanishads.

« On se voit soi-même. On ne voit pas son apparence extérieure mais son véritable être intérieur, tel qu’il est réellement. Celui qui veut traverser doit donc pénétrer à l’intérieur de lui-même. » L’histoire sans fin de Michael Ende.

« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » Table d’émeraude.

« Les guerres et les conflits sont des solutions de fortune à l’ignorance. Les regrets sont les illuminations qui viennent trop tard. » Le héros aux milles visages, Joseph Campbell.

~ Les miroirs du chaos ~
Par une nuit calme d'été, sous un ciel étoilé, une jeune femme aux longs cheveux dorées sorti par la porte d'un petit cabanon de bois perché sur des pilotis à quelques dizaines de centimètre au dessus de la mer.

Son esprit assailli par des milliers de pensés n'avait pu trouver le sommeil. Alors, plutôt que de rester enfermée entre les quatre murs de sa chambre, à chercher ce qu'elle ne trouverai pas, elle avait préféré prendre l'air, car, se disait-elle, dans ces moments là, mieux valait s'immerger dans la quiétude d'une nuit sombre et silencieuse mais réel, d'un monde vivant, que rester prisonnière de ce cercueil flottant à ressasser les mêmes tourments.

Elle se nommait Zeiva. Elle était encore jeune et pourtant elle avait le sentiment d'avoir traversé plus d'épreuves qu'elle ne pouvait en supporter. Tant de ses rêves s'étaient brisés aboutissant à de douloureuses désillusions. Tant d'espoirs s'étaient avérés vain. Tant d'attentes reposaient sur ses épaules. Si peu de joie brillait à l'horizon, qu'il lui semblait que trop de soucis l'en séparaient. Elle n’en pouvait plus. Elle devait cesser d’y penser, alors elle préféra s’imbiber de cette impression de liberté, toute relative, qui l’entourait.

La surface de l'eau était calme, et seules quelques vaguelettes venaient lécher de temps à autre les poutres de bois soutenant le ponton qui permettait de rejoindre la plage. Répondant à l'appel du rivage, au chant des vagues, pleines de douceurs, qui résonnaient ici depuis la nuit des temps, elle traversa le ponton à pas de loup pour rejoindre le rivage sans que les grincements provoqués par le poids de ses pieds nus sur les lattes de bois n'éveillent les autres habitants du cabanon.

D'une main elle portait une lanterne à huile dont la flamme, sage, réchauffait et éclairait les ténèbres nocturnes autour d'elle et de l'autre main, elle tenait contre son ventre un petit cahier dans lequel étaient rangés un crayon, une gomme et un taille crayon.

Seule, elle parcouru la plage, marchant dans l'écume des vagues qui allaient et venaient, jusqu'à s'être suffisamment éloignée de la cabane pour ne plus l'apercevoir. Se sentant en sécurité dans cet endroit sauvage et secret dans lequel nul ne l'espionnerait ni ne la dérangerait, elle s'étala dans le sable humide et froid, disposant la lanterne à ses côtés.

Soulagée d’avoir déniché ce sanctuaire de tranquillité, l'asile de paix intime d'une nuit, elle inspira profondément l'air marin, iodé, qui détendit ses tensions et son esprit.

Là bas, au loin, ou qu'elle regarde, s'étendaient les ténèbres infinies. La frontière entre ciel et mer semblait imperceptible. Zeiva se retrouvait seule face à l'inconnu, comme les premiers hommes qui aient foulé la terre des millénaires plus tôt.

L'humanité avait bien progressé depuis. Nous avions découvert, compris et appris bien des choses. Pourtant elle se dit que dans l'ombre de cette nuit, se dissimulaient encore de nombreux mystères. Tout comme dans les profondeurs abyssales des océans, dans la brume céleste des nuages, dans la végétation luxuriante de la jungle, dans l'antre sombre et humide derrière la cascade, dans les phénomènes méconnus d'un vaste monde, comme dans les méandres dont sont issues nos rêves. Elle souhaitait découvrir ces secrets, comprendre ce monde. N'était-ce pas là un bon moyen de comprendre quelle pourrait être sa place dans celui-ci? Et de la même façon de se découvrir elle-même ? N'était-ce pas la l'essence, l’archétype même, de toutes les quêtes? Explorer l’inconnu des zones d’ombres qui nous sont étrangères et qui font pourtant parties de nous ou de notre monde.

Les pensées se bousculaient toujours plus dans son esprit, et la fatigue ne pointait toujours pas le bout de son nez. Alors elle ouvrit son cahier et le posa sur ses genoux. Une page blanche se tenait devant elle. Une page qui pouvait contenir tous les mots de toutes les langues, toutes les idées de l'imagination, et de l'inimaginable. Une page qui pouvait devenir le reflet de ses pensées les plus secrètes.
Là encore, résidaient de grands mystères, un vaste domaine sauvage qu'aucune encre, qu'aucun crayon n'avait encore exploré.

« Cette nuit, se dit-elle, puisque je ne peux pas dormir, j'écrirais les mots qui me soigneront. J'écrirais une aventure interne qui, je l’espère, permettra à mes lecteurs de mieux se comprendre eux-mêmes, à surmonter le même genre de difficulté que celles qui sont les miennes : les attentes que font porter les autres sur les épaules d‘une personne, les ambitions irréalisables, les espoirs qui se brisent face aux difficultés de la réalité tels des boules de cristal réduites en poussière, l‘estime et l’attention que l‘on peut porter envers une personne et dont on ne reçoit qu’indifférence en retour.

Lorsque l'on écrit, une part de notre âme s'exprime. Alors face à ce reflet, cette image de nous même, nous pouvons découvrir des choses que nous ignorions et qui pourtant font parties de nous. C’est cela que je vais essayer de réaliser, pour moi, puis pour le partager. »


La surface lisse et grise du papier dans la pénombre était un appel à l’écriture. Cette page ouverte bien en évidence devant elle n’attendait que d’être remplie pour devenir le réceptacle de ses pensées, pour faire naître tout un univers et pour prendre vie.

La main hésitante de la jeune femme se rapprochait du cahier.
Elle éprouvait ce sentiment semblable à celui que l’on ressent lorsque l’on s’apprête à embrasser quelqu’un pour la première fois, mais qu’on ignore encore si ce sera bien.
De la même façon qu’elle entrouvrirait légèrement les lèvres, et fermerait les paupières dans l‘attente lancinante du contact et du plongeons vers les émotions langoureuses, son crayon restait suspendu à quelques centimètres au dessus du papier. Et c’est le temps lui-même qui semblait suspendu dans l’attente que son imagination trouve le chemin, la façon de formuler ses pensées.
Mais n’était-ce pas une perte pour tous qu’elle abandonne déjà, avant même d’avoir commencé? Mais la curiosité, l’espoir, l’envie de vivre l’emportait souvent sur les hésitations en amour. Alors elle se dit qu’elle devait au moins essayer. Un monde lui vint à l’esprit, puis une phrase, puis la vie. Son crayon se posa sur le papier et le parcouru fiévreusement. Le premier contact fut magique. Elle y prit vite goût, ce plaisir oublié, celui d’écrire ce qui lui plaisait, et sa main s’agitait avec frénésie pour broder les premières lignes de texte. Elle avait l’impression que le cahier la délivrait de ce flot d’idées, de mots, dont elle avait porté si longtemps la charge. Enfin, elle avait la possibilité d’évacuer ce qui l’obsédé depuis si longtemps.
Et ce n’est pas un torrent de mot qui déferlait sur la page, mais un déluge !

La foudre déchirait par intermittence l'obscurité de la tempête et s'abattait dans la masse sombre des flots enragés. Des trombes de pluie déferlaient tandis que le tonnerre grondait, les bourrasques de vent gonflaient les vagues.

Les silhouettes acérées des récifs s'élevait vers les nuages comme les griffes issues du chaos chercheraient à s'emparer d'un paradis. L'ombre imposante de ses massifs de roc contre lesquelles venaient exploser les lames dévastatrices de l'océan ressemblaient à celle de gargouilles veillant d'un œil bienfaiteur sur l'apocalypse lui-même.

Une petite créature gracile osait, seule, se dresser contre les éléments déchaînés.
Perchée au sommet d'un des bloc de roche, ruisselant d'eau de mer et de pluie, la Gobou restait immobile, cramponnée aux aspérités de la roche, les paupières closes. Elle bravait même la crainte d'être foudroyée.

La jeune femme était étonnée de voir cette petite créature chétive apparaître, là, dans le chaos issue de son propre cœur. Mais immédiatement elle ne put s’empêcher d’éprouver un courant de sympathie envers ce personnage d’apparence faible mais téméraire, car elle sentait qu’il s’agissait de la personnification d’une part d’elle même qui lui était chère et qui avaient été enfouie sous les ténèbres de ses soucis.

A présent leurs destins à toutes deux étaient lié par le contact du crayon sur le papier. Le contact entre l’imagination et la réalisation. Elle avait décide de ne plus s'arrêter, et surtout pas abandonner, avant d'avoir explorer dans son intégralité cet univers qu'elle décrivait et imaginait jusqu'à avoir découvert toutes les merveilles, tous les mystères qui s'y dissimulaient.

Toutes deux grandiraient et vivraient un peu à chaque lettre, à chaque phrase, à chaque page.

Le vent déferlait contre sa poitrine. Il véhiculait les gouttelettes de pluie avec une telle puissance qu’il sembla au pokémon eau que la surface toute entière de son corps était transpercée par une nuée d’aiguille. Elle gonflait son torse pour résister de son mieux, exposant la chaleur de son cœur au torrent glacé qui tentait de l'emporter.
Au sommet de ce rocher, elle était semblable à la flamme d'une bougie, que le vent tentait de toutes ses forces de souffler pour l'éteindre. Mais ce feu qui brûlait en elle, était sa volonté, aussi ardente que les flammes d'un phœnix et ne s‘éteindrait que pour renaître plus lumineux encore.


Alors qu'elle écrivait ces mots, Zeiva se dit que cette petite créature intrépide était là, accrochée à la pointe de son crayon, et qu'elle y resterait jusqu'a ce que l'histoire de sa vie soit achevée. Son cœur s'embrasa à son tour, se nourrissant du feu impérissable de la Gobou, Zeiva sentait aussi cette volonté vibrer dans sa propre poitrine, comme un puissant tambour qu'on frappait à chacun de ses battements de cœur. Elle sentait en elle le même courage. Celui qui lui permettrait d'affronter la tempête et le chaos de ses propres soucis.

Alors s’abreuvant de cette énergie, elle se senti assez forte pour nourrir en retour son personnage, lui offrir un passé, justifier sa position difficile. Ce qu’il fallait pour lui donner plus de substance, de consistance, pour lui donner vie. Mais ça ne devait pas être n’importe qu’elle raison. Il fallait que Zeiva donne une part d’elle, car alors seulement, sa Gobou resterait le reflet de son âme, et pourrait ainsi l’aider.


Le vent redoublait encore de puissance mais la Gobou redoublait elle aussi d’effort pour résister. Elle ne pouvait pas abandonner. Son père, un Laggron autoritaire qui étendait la domination de son pouvoir dans un vaste marais avait été clair. Son héritière devait gagner son respect, montrer qu’elle était capable d’accomplir quelque chose d’important. Les humains menaçaient dangereusement leur marais, et il ne pouvait s’absenter car il devait le protéger. Alors, ce Laggron l’avait obligé à s’exiler. Il lui avait dit « Pars maintenant, cherche la source des vagues. C’est notre meilleur moyen de dissuader les humains de s’aventurer sur nos territoires! Ne reviens pas si tu ne le trouve pas » Elle entendait encore ses mots résonner dans sa tête. C’était une mission effroyable. Trouver la source des vagues. C’était tout bonnement impossible. Autant que chercher la source des vents. Son rêve à elle c’était de s’amuser avec les autres, de les aider, et vivre des jours heureux au marais mais elle en fut chassée.


Désespérée, elle chercha pourtant, sans jamais trouver bien évidemment. Elle s’accrochait à l’envie de retrouver sa patrie, ceux qu’elle avait connu, ce serait une renaissance pour elle, car elle se sentait meurtrie par tout ce qu’elle avait laissé derrière elle, et les difficultés qui l’attendaient. Elle souhaitait montrer qu’elle était capable de grandes choses aussi. Et aujourd’hui, elle s’accrochait encore avec cette ténacité, cette volonté de réussir qui flamboyait dans son cœur, elle s’accrochait dans la tempête de sa vie.


Nous avons des vies aussi désastreuses l’une que l’autre constata avec cynisme la jeune femme. Peut-être est-ce notre dernier coup d’éclat à toutes les deux. Comment pourrions-nous réussir ces choses hors de nos capacités?

Aveugle au cataclysme qui l‘entourait, ne se guidant qu'à son ouie fine, son esprit sondait l'atmosphère diluvienne de la tempête pour tenter d'y déceler et de percevoir le langage du vent.


Comme son personnage, Zeïva était à l’écoute de la brise marine.
« Ô, esprit des vents, guide mon imagination
Donne des ailes à mes mots
Et que mon crayon en soit la plume. »

N’en pouvant plus, la Gobou s’adressa directement à la tempête.
« Ô Vent, Maître du ciel, perçoit ma valeur dans la résistance que j’oppose à ta toute puissance.
Seigneur qui modèle les nuages d’une simple pensée, ou puis-je trouver la source des vagues? »

Elle sentait le désespoir la rendre folle, fissurer peu à peu sa résistance psychologique. Elle écoutait avec la plus grande attention, espérant entendre une réponse portée dans les rafales de vent. Des sifflement dans l’air, les vagues hurlantes qui explosaient contre les récifs. Pas de réponse. Puis… un son,… cristallin, résonnant, enfin une voix.
Était-ce son esprit qui lui jouait un tour? Était-ce une hallucination? La voix venait-elle réellement de l’orage ou bien de sa tête?


Pour la première fois, Zeiva réalisa qu’elle n’avait aucun contrôle sur cette voix glacial et profonde qui venait de se manifester. Elle restait aussi perplexe que son personnage.

« Le but de ta quête se trouve aux tréfonds des abysses »
Gobou regarda les vagues animées d’un tumulte infernal.

_ Je suis une créature des marais. Je ne survivrais pas en nageant dans une houle déchaînée, et encore moins si je dois m’enfoncer jusqu’aux abysses de l’océan!

« Qu’est-ce qui a le plus d’importance?
Survivre comme une lâche qui aura renoncée à ses responsabilités par égoïsme , ou accomplir la mission qui t’as été confiée pour aider le reste du monde? » répondit la voix avec fermeté.


Zeiva se posa la question car avant d’écrire la réponse de son personnage, elle devait trouver la sienne, pour que l’une et l’autre réagisse en symbiose.
Était-elle égoïste? Non. Et à quoi bon continuer à vivre en étant si tourmentée?
Seule l’accomplissement de la mission et l’écriture de cette quête pouvait leur apporter à toutes les deux la paix. Pour de bon. Elles savaient déjà qu’à l’issue de cette aventure qui était la leur, ce qu’elles avaient été aurait disparu en emportant leurs tourments. peut-être pour vivre une nouvelle vie, dans laquelle elles seraient différentes, plus fortes, ou bien, elles n’y survivraient pas.


Ne voyant plus d’autre solution. Résignée à affronter la mort, Gobou s’élança et plongea dans la mer déchaînée. Elle perça ce miroir du chaos, et tout ce qu’elle avait été vola en éclat, tandis qu’elle abandonnait le monde de la surface, qui avait été le sien depuis si longtemps.


Zeiva n’allait pas abandonner son personnage maintenant! Non, Gobou survivrait à cette épreuve, et toutes deux ne seraient plus jamais les mêmes, car elles allaient découvrir des mondes qu’elles ignoraient. La jeune femme ne put s’empêcher de penser qu’à présent Gobou s’aventurerait plus profondément en elle. À la surface leur lien était encore superficiel, maintenant il allait s’étoffer et s’approfondir.

Ce qu’allait découvrir la Gobou dans l’océan serait des éléments de la vie de sa créatrice. Cela permettrait à cette dernière de se voir différemment, sous un autre point de vue qu’habituellement.
Et peut-être même découvriraient-elles ensemble ce qu’était cette source des vagues, et Zeiva pourrait-elle comprendre cette sensation étrange qu’elle avait éprouvé lorsque le vent s’était exprimé? Encore tant de mystère à élucider.

Gobou se débattait contre la force de la houle. Elle faisait preuve de la même combativité que face au vent, mais dans ce milieux liquide et fluide, elle ne disposait plus d’appuie, de prise équivalente à celle qu’offraient les récifs qui l’avaient aidé plus tôt. Elle opposait la même résistance aux vagues qu’une feuille morte emporté par le vent.

Heureusement, plus elle s’enfonçait profondément et plus la mer devenait calme. Sa vision ne lui servait plus à rien à présent. La tempête était déjà très sombre à la surface alors quasiment aucune lumière ne filtrait sous le vitrail le fluctuant des vagues.

Gobou se rabattit donc sur son sens auditif développé pour trouver son chemin. Elle percevait encore les bruits de la tempête adoucis par l’eau. Des chants de Wailord lointain, et… un déplacement, une présence à proximité qui rodait.
Elle avait un mauvais pressentiment.


« Je t’ai prévenu », pensa Zeiva malicieuse. « Ensemble, on y arrivera… Tu ne crains rien tant que j’ai du contrôle sur ce monde sous-marin. Mais cette voix qui s’est adressé a toi m’inquiète un peu. Elle doit bien venir de moi, puisque c’est mon histoire, et pourtant je ne la reconnais pas, je ne la contrôle pas… »


Écoutant son instinct, Gobou décida de fuir cette présence toute proche et de s’enfoncer plus profondément, autant qu’elle le pouvait. Mais le danger la poursuivait, et se rapprochait dans la nuit des profondeurs. Gobou nageait aussi vite qu’elle le pouvait mais elle se faisait rattraper. Son poursuivant la percuta de plein fouet tout en la sonnant légèrement. Dans l’obscurité totale elle se sentait incapable de se défendre, alors elle préféra tenter de communiquer.

_ Qui es-tu et que me veux-tu ?
_ Je suis Sharpedo, et toi, tu es mon prochain repas! Nargua l’agresseur avec toute l’assurance dont pouvait faire preuve un prédateur à l’égard d’une proie inoffensive.


« Si seulement il savait à qui il a affaire. Il domine peut-être la chaîne alimentaire avec sa force physique, mais contre notre esprit d’équipe à toutes les deux il ne peut rien. »


_ Tu me trouves donc à ton goût? Et bien qu’attends-tu? Viens donc te régaler! Nargua à son tour la petite Gobou.

Le prédateur , énervé par cette provocation renonça à jouer un peu avec sa proie avant de la dévorer comme il l’avait initialement prévu, et s’élança dans la direction de son gibier sans défense, ouvrant sa mâchoire proéminente et dévoilant ses dents aiguisées. Il était prêt à l’engloutir toute crue. Pourtant…

_ Mais je dois te prévenir. Si tu me manges, tu mourras aussi! Déclara Gobou avec une assurance troublante.
_ Tu bluffes ! Tu n’as aucun moyen de t’en prendre a moi! Répliqua Sharpedo.
_ Tu crois ça? Figure-toi, que les Gobou sous leur apparence inoffensives sont pleines d’arrêtes. Or si tu me manges, ton système digestif explosera en tentant de digérer mes arrêtes, et tu mourras.
Cette explication coupa net Sharpedo dans son élan.
_ Ça ne se peut pas ?! Demanda-t-il perplexe. Il ne pouvait pas prendre ce risque.
_ Et si ! Et comme je t’ai sauvé la vie en te l’apprenant tu me dois un service!
_ Comment oses-tu ? S’indigna Sharpedo qui s’éloignait déjà à toute nageoire pour ne plus avoir affaire à Gobou.


Bien sûr Zeiva aurait pu ne pas écrire cette confrontation, mais elle avait décidé de ne pas rejeter les idées qui lui venaient, quelles qu‘elles soient. Car c’est en réfléchissant à la façon dont son héroïne, une part d’elle-même allait se comporter face à cers problèmes que Zeiva trouverait le moyen, la force peut-être de résister aux épreuves de sa vie. Cette histoire lui fournissait une expérience, certes issue de l’imaginaire, mais aussi d’un matériaux qui n’était autre qu’elle-même.

Mais tout de même, elle se demandait pourquoi elle avait imaginé l’intervention de ce Sharpedo. Peut-être avait-elle voulu donner un visage qui personnifiait tout ceux qui avaient pu lui causer des soucis. Ou peut-être ce Sharpedo était-il un gardien, qui représentait les dangers qu’il y avait à s’aventurer ainsi en soi, ce qui l’avait toujours dissuadé d’entreprendre ce projet. Elle percevait dans toutes ces questions, ces possibilités, les premiers pas vers les réponses et les solutions qu’elle espérait découvrir. Gobou lui avait permit de se remémorer une de ses qualités, la ruse. Les arrêtes de son héroïne était son ingéniosité et sa sagesse. Qualités que lui avaient fait oublier ses problèmes.


Gobou reprit son périple et s’enfonçait vers la nuit éternelle des profondeurs.

« …Dans l’obscurité d’une âme toute entière. »
Zeiva tourna la page et commença un nouveau chapitre.
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Darkey
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Message par Darkey » dim. 31 août 2008, 09:07

Très beau texte. ^^
On reconnaît tes talents de narration. :wink:

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