Essais aux fanfics

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Re: Essais aux fanfics

Message par Drayker » ven. 13 juil. 2012, 14:45

Justement, le problème est dans cette phrase : suffit de regarder la construction pour voir qu'il passé du coq à l'âne.
S'il avait eu envie de les vaincre, s'il était plein d'assurance, pourquoi regarder un humain le fait mourir de peur ? C'est illogique et irréaliste.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » ven. 13 juil. 2012, 14:48

Loin de moi l'idée de totalement cautionner Dray, mais il a pas tort. Pour que cela soit plus réaliste, décrire plus encore ce qui différenciait cet homme des autres pour expliquer la peur soudaine du narrateur aurait été le bienvenu :sisi:
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » ven. 13 juil. 2012, 15:10

Je suis d'accord pour le manque de description sur le personnage de l'homme que soulève Raishini mais absolument pas avec le fait qu'il passe du coq à l'âne! Le narrateur est enfant, je trouve donc ça tout à fait normal! Je suis désolée, mais il arrive à beaucoup de personnes de se sentir confiantes à un moment et de se désister deux secondes après parce qu'elles ont peur. Imagine que tu vas faire du saut à l'élastique et que c'est ta première fois. Au début, tu vas être confiant et tu vas vouloir prouver à tout le monde que tu en ait capable. Mais une fois au bord du précipice, t'as la frousse et tu décides d'arrêter. C'est exactement la même chose ici!

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » ven. 13 juil. 2012, 15:14

C'est pour ça, EvilAngel devrait s'atteler à décrire ce personnage. Je sais pas, genre dire qu'il a une mine patibulaire, un sourire féroce et des yeux de rapace... Là encore, ça passerait ^^
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » ven. 13 juil. 2012, 15:34

Je suis d'accord, mais on peut tout aussi bien se dire que l'humain lui fait peur simplement à cause du "sourire mauvais". Je le redis, un enfant peut s'effrayer pour un rien et il me semble qu'ici la situation ne soit pas disproportionnée. Après, c'est simplement mon avis, je trouve que c'est assez pour comprendre. S'il pense que rajouter des descriptions pour donner plus de vérité à son passage soit utile, il le fera. Mais trop de description tue la description et il va devoir faire attention à ne pas alourdir son texte avec des phrases à rallonge expliquant le pourquoi du comment. C'est à double tranchant.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » ven. 13 juil. 2012, 15:37

Oui, oui, je ne dis pas le contraire ^^ Ce n'étaient que des exemples, je ne lui demande pas de tout mettre %), mais juste de donner un détail qui puisse justifier (aux yeux de tous) ce qui lui fait peur chez l'homme.
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » ven. 13 juil. 2012, 15:46

Je le redis, je suis d'accord! ^^' Je faisais plus écho au commentaire de Drayker, là. Après, il peut rajouter quelque chose sur ses yeux, comme tu l'as dit, je pense que ce serait suffisant et que ça contenterait tout le monde! (Et on éviterait ainsi un bain de sang de fanfictionneurs qui ne sont pas du même avis! %) )

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » ven. 13 juil. 2012, 15:49

Ce qui me fait rire, c'est le principal intéressé n'est pas de la discussion %) EvilAngel, si tu lis ça : c'est dans ton intérêt, hein, alors ne nous déçois pas ! (et voilà, il aura le stress maintenant :huhu: )
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » ven. 13 juil. 2012, 16:07

Oui mais ce n'est pas EvilAngel mais Dimoniak (Ou Prince Henri... Pourquoi ce pseudo, d'ailleurs?) ! %) Enfin, oui, il sera surpris quand il verra les vagues qu'a fait son texte!

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » ven. 13 juil. 2012, 16:08

Ah oui, confusion... Je suis perché des fois %)
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Re: Essais aux fanfics

Message par DimoniaK » sam. 14 juil. 2012, 18:15

MM-Blue a écrit :Oui mais ce n'est pas EvilAngel mais Dimoniak (Ou Prince Henri... Pourquoi ce pseudo, d'ailleurs?) ! %) Enfin, oui, il sera surpris quand il verra les vagues qu'a fait son texte!
Ce pseudo? Un délire avec Saz (maintenant Cinderella, d'ailleurs), cherchez pas.

Sinon, je pense que je vais tout simplement abandonner cette idée, qui me paraît chaque fois plus nulle dès que je l'ai devant les yeux. Merci à vous quand même.
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Merci à Versus :D
Spoiler :
5/04/2022. La nostalgie est insoutenable. 600 caractères, c'est bien trop court pour remercier toutes les personnes géniales que j'ai pu rencontrer ici. Merci pour la sincérité, la diversité, la confiance, l'acceptation. On a toustes beaucoup appris ensemble. Prenez soin de vous.
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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » sam. 14 juil. 2012, 23:23

Voilà, j'aimerai de nouveau un avis (autre que celui de ma bêta-lectrice pour multiplier les impressions) sur mon dernier texte. Notamment, j'espère ne pas être tombé dans mes anciens travers et seuls vous pourrez m'aider à tirer le tout au clair ^^
Spoiler :
Le torrent de flammes léchait le ciel d'un noir d'encre en le nimbant de lueurs orangées. Sous le crépitement des matières incandescentes, une multitude de cris apeurés retentissaient. Les maisons en bois brûlaient allègrement, se consumant presque aussi vite que des feuilles mortes. Une forme indistincte, dissimulée par un véritable dôme ardent, flottait à mi-hauteur dans la nuit. Souveraine et indestructible, elle paraissait jeter un voile de feu argenté sur le village qu'elle dominait. Au travers de son brasier protecteur, la créature promena un regard bleu électrique et impérieux sur son œuvre.
Voilà, les humains payaient leur insolence. Croyaient-ils vraiment pouvoir se débarrasser impunément de lui après le service salvateur qu'il leur avait rendu ? Ainsi, ses congénères ne mentez pas en affirmant que l'homme n'avait d'yeux que pour son ego. Quels ingrats ! Mais qu'à cela ne tienne, cet affront leur serait mortel. Il avait la chance d'être né avec la puissance d'un quasi dieu. Et il n'allait pas se priver de faire subir aux humains le dur châtiment qu'ils méritaient pour leur conduite honteuse. Tous périraient sous ses flammes...
Une déflagration, plus vigoureuse que toutes les autres, acheva de consumer les maisonnettes de bois. Les habitants fuyaient en désordre, se couvrant le visage pour essayer d'éviter les projectiles brûlants qui voletaient de toutes parts. Les colonnes de fumée qui montaient au ciel étaient autant de signes avant-coureurs qui suggéraient une catastrophe imminente. Le destin était désormais tracé. Irrémédiablement.
* * * * * * *
Enchaînant un pas après l'autre avec empressement dans un cliquetis métallique, l'homme traversa une suite de couloirs. Sa cape moirée virevoltait majestueusement au gré de sa marche. On le devinait plutôt massif sous son haubert de mailles noires et sa tunique diaprée. Quelque chose chez lui évoquait un ancien guerrier robuste qui aurait perdu de sa superbe suite à l'injure du temps. Il n'en demeurait pas moins intimidant pour autant et affichait un maintien noble et altier.
- Majesté, attendez, j'ai une missive à vous remettre urgemment ! cria une voix révérencieuse dans son dos.
L'homme en armure ébène fit volte-face et jeta un regard impitoyable sur le messager en habit de toile beige qui accourait à son encontre. Ce dernier dérapa pour freiner et s'agenouilla si bas que son nez en bec de perroquet effleura le sol de pierre dallé.
- Quelle raison justifie votre arrivée impromptue ? demanda le roi avec un mépris à peine dissimulé. Cela ne peux donc pas m'être dispensé dans l'immédiat ?
- Veuillez accepter mes plus plates excuses, ô mon roi, mais cette nouvelle est d'une importance capitale, balbutia le messager en observant fébrilement la main du monarque.
En effet, ce dernier tâtait nerveusement le cuir d'un fourreau qu'il portait à la ceinture. La poignée saillante était incrustée d'émeraudes au vert profond et façonnée d'or. Des motifs en forme de serpents dessinaient d'élégants entrelacs sur son pourtour. Les reptiles dorés étaient si réalistes qu'ils semblaient prêts à s'animer pour porter un coup de crochet mortel...
- Très bien, veuillez me la remettre ! maugréa le roi en entortillant son bouc couleur poivre et sel.
En un tour de main, le messager lui tendit un parchemin jauni fermé par un cordon, s'inclina profondément et s'effaça comme une ombre pour laisser son interlocuteur seul. Le monarque porta alors son regard d'ocre impitoyable sur la feuille et la délia. D'une traite, il parcourut les lettres fines et penchées qui constituaient le texte. Ses yeux s'écarquillèrent dès les premières lignes et il finit par jeter le parchemin pour le piétiner dans un concert de cliquetis épouvantables. Les parois de roche grise et polie répercutèrent ce vacarme en longs échos pendant au moins vingt bonnes secondes.
- Enfer et damnation ! hurla le roi en prenant appui sur un mur proche, son visage carré devenu livide et transpirant. Jamais je n'aurai pensé qu'on en viendrait si vite à de telles extrémités...
L'homme garda un instant le silence, méditatif. Puis il se redressa de toute sa grande taille, dégaina sa lame et trancha d'un geste sec une chandelle proche. Alors que celle-ci tombait dans un tintement aigu et que le roi rangeait nerveusement son arme, une porte s'ouvrit au bout du couloir. Un groupe d'homme en armure accourut aussitôt par-delà le seuil et vint s'enquérir de la situation :
- Mon roi, qu'y a-t-il donc ? Nous avons cru entendre...
- Peu me chaut, rétorqua le monarque d'un ton cinglant. Je veux réunir le conseil de guerre dans les plus brefs délais. Hâtez-vous de rassembler tous vos confrères et amenez-les moi.
- Si telle est votre volonté, nous nous y plierons, majesté.
Un par un, les soldats s'éclipsèrent après une longue révérence, laissant leur dirigeant en pleine confusion.
* * * * * * *

Autour de l'immense table en bois massif, les visages étaient graves. L'assemblée du conseil de guerre ne lui avait jamais paru si austère, le roi si absorbé dans ses pensées. Qu'avait-il donc de tellement horrible à leur annoncer ?
Quelques chandelles à la flamme vacillante jetaient des ombres sinistres. Les rideaux pourpres étaient tirés, de sorte que l'ambiance s'en trouvait quasi crépusculaire. A cela s'ajoutait la pierre mâte et épaisse du château, qui ne rendait en rien le lieu plus accueillant.
Il observa la salle plongée dans la pénombre d'un air surpris. En tant que Commandant de la garde royale, il s'était toujours étonné du goût prononcé pour la mise en scène qu'avait son roi, Onida. Parallèlement, ce petit côté théâtral plaisait à nombre de sujets.
En revanche, il apparaissait évident que le monarque ne feignait nullement son inquiétude actuelle. Il était trop criant de vérité dans ce rôle de souverain miné par les problèmes pour jouer la comédie. Si bon acteur qu'il fut.
Aussi l'observa-t-il avec une rigueur inaccoutumée lorsque celui-ci déplia son mètre quatre-vingts-dix. Parmi tous les souverains qui s'étaient succédé sur le trône d'Unys, Onida était sans conteste le plus charismatique, le plus effrayant aussi. Sa toux parut déchirer l'air tandis qu'il s'éclaircissait la gorge pour parler :
- Mes loyaux serviteurs, peut-être avez-vous déjà eu vent de certaines rumeurs circulant un peu partout dans le royaume. Auquel cas, laissez-moi tout de même confirmer vos doutes comme vos certitudes, ou même éclairer ceux qui persistent dans l'ignorance. Nous sommes en temps de guerre.
Immédiatement, des exclamations outrées parcoururent l'assistance. Mais un geste sec du roi dispersa les rumeurs comme il l'aurait fait d'un grain de poussière. Le Commandant le savait pourvu d'un indiscutable don de persuasion et ne s'étonna donc pas. Ne prenant la peine de balayer la table du regard que brièvement, Onida reprit :
- Cependant, n'allez pas vous figurer de grotesques échauffourées contre quelque vassal dissident. Non, il s'agit là de bien pire. Car l'ennemi n'est pas humain. Cela étant, ajouta-t-il en haussant le ton alors que les protestations pleuvaient, je ne saurais permettre à quiconque, humain ou pas, de nuire à l'intérêt de mon territoire et donc à celui de mes sujets. Nous ferons tout pour enrayer cette menace nouvelle.
Se surprenant lui-même, il leva la main. Onida le dévisagea non sans étonnement, mais lui accorda d'un hochement de tête le droit à la parole :
- Oui, Sir Asley, vous désirez peut-être nous faire part d'un avis ?
- Effectivement, si cela ne vous gène pas, majesté. J'aimerais entre autre savoir une chose : quelle est donc la nature exacte de cette menace ?
A côté de lui, son voisin eut un petit rire presque inaudible :
- Allons Edward, ne force pas ta chance. Tu peux déjà t'estimer heureux d'être un privilégié auprès du roi, alors ne t'aventures pas à poser des questions auxquelles il n'a pourtant pas encore donné de réponse.
Edward désapprouva imperceptiblement, guettant la réplique d'Onida. Laquelle ne tarda pas à venir :
- Le monde est en passe de subir ses heures les plus sombres. De fait, je souhaiterais que vous ne communiquiez à personne ce que je vais vous révéler. Certes, l'information se diffusera de bouche à oreille, mais je préférerais la tenir secrète le plus longtemps possible. Conserver au plus haut degré le moral des troupes comme des sujets est primordial.
Sa voix n'était plus qu'un souffle parmi les souffles. Si le calme n'avait pas été total, l'entendre aurait été bien difficile. Edward transpirait légèrement sous son haubert à mesure que le roi parlait. Bien que le timbre de ce dernier fut égal, l'homme ne parvenait à écarter les doutes que ses propos insinuaient en lui. Ni à arracher de son esprit l'impression que le futur s'avérerait compliqué.
Pourtant, lui-même était à peu de choses près aussi valeureux et hardi que son souverain. Nombreuses avaient été ses batailles et ses victoires, de même que ses défaites et les revers qui s'y associaient. Peu importe l'obstacle, il l'avait toujours surmonté au moyen d'un stratagème ou d'un autre. Trouver des astuces pour pallier aux problèmes était d'une certaine façon sa marque de fabrique, ce qui lui avait érigé une notoriété au gré de ses multiples prodiges.
Et là, il se prenait à suer à l'annonce d'un danger dont il ignorait par ailleurs tout. Si ce n'était pas contradictoire...
Un raclement de gorge le détourna de ses pensées encombrées. Onida n'avait évidemment pas terminé son allocution et il s'en voulut d'avoir laissé son esprit vagabonder. Par conséquent, il accorda au roi sa pleine attention :
- Pour en revenir à la menace qui plane sur nous, je n'aurai qu'un mot à dire : Pokémon.
Auparavant, le silence observé était respectueux. Désormais, il était de mort. Les faces devenues livides en une fraction de seconde ne pouvaient témoigner que d'un grand trouble. Trouble qu'Edward ressentait également dans chaque fibre de son être.
Des siècles durant, humains et Pokémon avaient cohabité étrangement. Tantôt leurs relations s'apparentaient à de l'amitié, tantôt elles se muaient en une aversion solide. Au demeurant, les échanges au cours des dernières années avaient été plus tendus que jamais. Dans les deux camps, personne ne semblait savoir sur quel pied danser ni quelle attitude adopter pour optimiser l'entente inter-espèce.
Songeant à ces conclusions accablantes, Edward soupira avec lassitude tandis qu'Onida humait l'air pour se donner contenance. Puis il annonça :
- Ce Pokémon, vous le connaissez peut-être du fait des légendes qu'il véhicule. Il n'est autre que... Pyrax, le papillon de feu !
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » mar. 17 juil. 2012, 15:05

Raishini13 a écrit : Le torrent de flammes léchait le ciel d'un noir d'encre en le nimbant de lueurs orangées. Sous le crépitement des matières incandescentes, une multitude de cris apeurés retentissaient. Les maisons en bois brûlaient allègrement, se consumant presque aussi vite que des feuilles mortes. Une forme indistincte, dissimulée par un véritable dôme ardent, flottait à mi-hauteur dans la nuit. Souveraine et indestructible, elle paraissait jeter un voile de feu argenté sur le village qu'elle dominait. Au travers de son brasier protecteur, la créature promena un regard bleu électrique et impérieux sur son œuvre.

Voilà, les humains payaient leur insolence. Croyaient-ils vraiment pouvoir se débarrasser impunément de lui après le service salvateur qu'il leur avait rendu ? Ainsi, ses congénères ne mentez pas en affirmant que l'homme n'avait d'yeux que pour son ego. Quels ingrats ! Mais qu'à cela ne tienne, cet affront leur serait mortel. Il avait la chance d'être né avec la puissance d'un quasi dieu. Et il n'allait pas se priver de faire subir aux humains le dur châtiment qu'ils méritaient pour leur conduite honteuse. Tous périraient sous ses flammes...

Une déflagration, plus vigoureuse que toutes les autres, acheva de consumer les maisonnettes de bois. Les habitants fuyaient en désordre, se couvrant le visage pour essayer d'éviter les projectiles brûlants qui voletaient de toutes parts. Les colonnes de fumée qui montaient au ciel étaient autant de signes avant-coureurs qui suggéraient une catastrophe imminente. Le destin était désormais tracé. Irrémédiablement.
* * * * * * *
Enchaînant un pas après l'autre avec empressement dans un cliquetis métallique, l'homme traversa une suite de couloirs. Sa cape moirée virevoltait majestueusement au gré de sa marche. On le devinait plutôt massif sous son haubert de mailles noires et sa tunique diaprée. Quelque chose chez lui évoquait un ancien guerrier robuste qui aurait perdu de sa superbe suite à l'injure du temps. Il n'en demeurait pas moins intimidant pour autant et affichait un maintien noble et altier.

- Majesté, attendez, j'ai une missive à vous remettre urgemment ! cria une voix révérencieuse dans son dos.

L'homme en armure ébène fit volte-face et jeta un regard impitoyable sur le messager en habit de toile beige qui accourait à son encontre. Ce dernier dérapa pour freiner et s'agenouilla si bas que son nez en bec de perroquet effleura le sol de pierre dallé.

- Quelle raison justifie votre arrivée impromptue ? demanda le roi avec un mépris à peine dissimulé. Cela ne peux donc pas m'être dispensé dans l'immédiat ?
- Veuillez accepter mes plus plates excuses, ô mon roi, mais cette nouvelle est d'une importance capitale, balbutia le messager en observant fébrilement la main du monarque.

En effet, ce dernier tâtait nerveusement le cuir d'un fourreau qu'il portait à la ceinture. La poignée saillante était incrustée d'émeraudes au vert profond et façonnée d'or. Des motifs en forme de serpents dessinaient d'élégants entrelacs sur son pourtour. Les reptiles dorés étaient si réalistes qu'ils semblaient prêts à s'animer pour porter un coup de crochet mortel...

- Très bien, veuillez me la remettre ! maugréa le roi en entortillant son bouc couleur poivre et sel.

En un tour de main, le messager lui tendit un parchemin jauni fermé par un cordon, s'inclina profondément et s'effaça comme une ombre pour laisser son interlocuteur seul. Le monarque porta alors son regard d'ocre impitoyable sur la feuille et la délia. D'une traite, il parcourut les lettres fines et penchées qui constituaient le texte. Ses yeux s'écarquillèrent dès les premières lignes et il finit par jeter le parchemin pour le piétiner dans un concert de cliquetis épouvantables. Les parois de roche grise et polie répercutèrent ce vacarme en longs échos pendant au moins vingt bonnes secondes.

- Enfer et damnation ! hurla le roi en prenant appui sur un mur proche, son visage carré devenu livide et transpirant. Jamais je n'aurai pensé qu'on en viendrait si vite à de telles extrémités...

L'homme garda un instant le silence, méditatif. Puis il se redressa de toute sa grande taille, dégaina sa lame et trancha d'un geste sec une chandelle proche. Alors que celle-ci tombait dans un tintement aigu et que le roi rangeait nerveusement son arme, une porte s'ouvrit au bout du couloir. Un groupe d'homme en armure accourut aussitôt par-delà le seuil et vint s'enquérir de la situation :

- Mon roi, qu'y a-t-il donc ? Nous avons cru entendre...
- Peu me chaut, rétorqua le monarque d'un ton cinglant. Je veux réunir le conseil de guerre dans les plus brefs délais. Hâtez-vous de rassembler tous vos confrères et amenez-les moi.
- Si telle est votre volonté, nous nous y plierons, majesté.

Un par un, les soldats s'éclipsèrent après une longue révérence, laissant leur dirigeant en pleine confusion.
* * * * * * *

Autour de l'immense table en bois massif, les visages étaient graves. L'assemblée du conseil de guerre ne lui avait jamais paru si austère, le roi si absorbé dans ses pensées. Qu'avait-il donc de tellement horrible à leur annoncer ?

Quelques chandelles à la flamme vacillante jetaient des ombres sinistres. Les rideaux pourpres étaient tirés, de sorte que l'ambiance s'en trouvait quasi crépusculaire. A cela s'ajoutait la pierre mâte et épaisse du château, qui ne rendait en rien le lieu plus accueillant. Il observa la salle plongée dans la pénombre d'un air surpris. En tant que Commandant de la garde royale, il s'était toujours étonné du goût prononcé pour la mise en scène qu'avait son roi, Onida. Parallèlement, ce petit côté théâtral plaisait à nombre de sujets.

En revanche, il apparaissait évident que le monarque ne feignait nullement son inquiétude actuelle. Il était trop criant de vérité dans ce rôle de souverain miné par les problèmes pour jouer la comédie. Si bon acteur qu'il fut. Aussi l'observa-t-il avec une rigueur inaccoutumée lorsque celui-ci déplia son mètre quatre-vingts-dix. Parmi tous les souverains qui s'étaient succédé sur le trône d'Unys, Onida était sans conteste le plus charismatique, le plus effrayant aussi. Sa toux parut déchirer l'air tandis qu'il s'éclaircissait la gorge pour parler :

- Mes loyaux serviteurs, peut-être avez-vous déjà eu vent de certaines rumeurs circulant un peu partout dans le royaume. Auquel cas, laissez-moi tout de même confirmer vos doutes comme vos certitudes, ou même éclairer ceux qui persistent dans l'ignorance. Nous sommes en temps de guerre.

Immédiatement, des exclamations outrées parcoururent l'assistance. Mais un geste sec du roi dispersa les rumeurs comme il l'aurait fait d'un grain de poussière. Le Commandant le savait pourvu d'un indiscutable don de persuasion et ne s'étonna donc pas. Ne prenant la peine de balayer la table du regard que brièvement, Onida reprit :

- Cependant, n'allez pas vous figurer de grotesques échauffourées contre quelque vassal dissident. Non, il s'agit là de bien pire. Car l'ennemi n'est pas humain. Cela étant, ajouta-t-il en haussant le ton alors que les protestations pleuvaient, je ne saurais permettre à quiconque, humain ou pas, de nuire à l'intérêt de mon territoire et donc à celui de mes sujets. Nous ferons tout pour enrayer cette menace nouvelle.

Se surprenant lui-même, il leva la main. Onida le dévisagea non sans étonnement, mais lui accorda d'un hochement de tête le droit à la parole :

- Oui, Sir Asley, vous désirez peut-être nous faire part d'un avis ?
- Effectivement, si cela ne vous gène pas, majesté. J'aimerais entre autre savoir une chose : quelle est donc la nature exacte de cette menace ?

A côté de lui, son voisin eut un petit rire presque inaudible :

- Allons Edward, ne force pas ta chance. Tu peux déjà t'estimer heureux d'être un privilégié auprès du roi, alors ne t'aventures pas à poser des questions auxquelles il n'a pourtant pas encore donné de réponse.

Edward désapprouva imperceptiblement, guettant la réplique d'Onida. Laquelle ne tarda pas à venir :

- Le monde est en passe de subir ses heures les plus sombres. De fait, je souhaiterais que vous ne communiquiez à personne ce que je vais vous révéler. Certes, l'information se diffusera de bouche à oreille, mais je préférerais la tenir secrète le plus longtemps possible. Conserver au plus haut degré le moral des troupes comme des sujets est primordial.

Sa voix n'était plus qu'un souffle parmi les souffles. Si le calme n'avait pas été total, l'entendre aurait été bien difficile. Edward transpirait légèrement sous son haubert à mesure que le roi parlait. Bien que le timbre de ce dernier fut égal, l'homme ne parvenait à écarter les doutes que ses propos insinuaient en lui. Ni à arracher de son esprit l'impression que le futur s'avérerait compliqué.

Pourtant, lui-même était à peu de choses près aussi valeureux et hardi que son souverain. Nombreuses avaient été ses batailles et ses victoires, de même que ses défaites et les revers qui s'y associaient. Peu importe l'obstacle, il l'avait toujours surmonté au moyen d'un stratagème ou d'un autre. Trouver des astuces pour pallier aux problèmes était d'une certaine façon sa marque de fabrique, ce qui lui avait érigé une notoriété au gré de ses multiples prodiges. Et là, il se prenait à suer à l'annonce d'un danger dont il ignorait par ailleurs tout. Si ce n'était pas contradictoire...

Un raclement de gorge le détourna de ses pensées encombrées. Onida n'avait évidemment pas terminé son allocution et il s'en voulut d'avoir laissé son esprit vagabonder. Par conséquent, il accorda au roi sa pleine attention :

- Pour en revenir à la menace qui plane sur nous, je n'aurai qu'un mot à dire : Pokémon.

Auparavant, le silence observé était respectueux. Désormais, il était de mort. Les faces devenues livides en une fraction de seconde ne pouvaient témoigner que d'un grand trouble. Trouble qu'Edward ressentait également dans chaque fibre de son être.

Des siècles durant, humains et Pokémon avaient cohabité étrangement. Tantôt leurs relations s'apparentaient à de l'amitié, tantôt elles se muaient en une aversion solide. Au demeurant, les échanges au cours des dernières années avaient été plus tendus que jamais. Dans les deux camps, personne ne semblait savoir sur quel pied danser ni quelle attitude adopter pour optimiser l'entente inter-espèce.

Songeant à ces conclusions accablantes, Edward soupira avec lassitude tandis qu'Onida humait l'air pour se donner contenance. Puis il annonça :

- Ce Pokémon, vous le connaissez peut-être du fait des légendes qu'il véhicule. Il n'est autre que... Pyrax, le papillon de feu !
Très bon texte, j'ai beaucoup apprécié ce style soutenu et mature. Malgré tout, les descriptions, surtout celles du début, sont parfois lourdes et compliquées. L'emploi de mots plus simples pourrait pallier ce problème. Le début est très bon et accrocheur! J'ai aussi remarqué que tu avais pris connaissance du sujet de Pokéscience concernant Pyrax, non? ;)

J'ai aussi refait la présentation de ton texte. C'était simplement pour aérer le tout, mais c'est à toi de voir comment tu le présenteras!

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Raishini
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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » mar. 17 juil. 2012, 15:20

Merci mais en fait j'ai juste eu la flemme d'aérer pour le coup :v Sinon oui, c'est vrai que j'ai tendance à l'excès de langage en voulant rendre les descriptions belles, va savoir pourquoi :huhu: Je vais essayer de le simplifier (et le pire c'est que ce sera compliqué pour moi :lol:)

EDIT : Et oui, vrai, je voulais pas laisser le superbe boulot de Babel dans les replis d'ombre du forum ^^

EDIT 2 :
Spoiler :
Les flammes léchaient le ciel d'encre en le baignant de lueurs orangées. Sous le crépitement des matières incandescentes, des cris apeurés retentissaient. Les maisons en bois brûlaient allègrement, se consumant presque aussi vite que des feuilles mortes. Une forme indistincte, dissimulée par un véritable dôme ardent, flottait à mi-hauteur dans la nuit. Au travers de son brasier protecteur, la créature promena alors un regard bleu électrique et impérieux sur son œuvre.

Voilà, les humains payaient leur insolence. Croyaient-ils vraiment pouvoir se débarrasser impunément de lui après le service salvateur qu'il leur avait rendu ? Ainsi, ses congénères ne mentaient pas en affirmant que l'homme n'avait d'yeux que pour son ego. Quels ingrats ! Mais qu'à cela ne tienne, cet affront leur serait mortel. Il avait la chance d'être né avec la puissance d'un quasi dieu. Et il n'allait pas se priver de faire subir aux humains le dur châtiment qu'ils méritaient pour leur conduite honteuse. Tous périraient sous ses flammes...

Une déflagration, plus vigoureuse que toutes les autres, acheva de consumer les maisonnettes de bois. Les habitants fuyaient en désordre, se couvrant le visage pour essayer d'éviter les projectiles brûlants qui voletaient de toutes parts. Les colonnes de fumée qui montaient au ciel étaient autant de signes avant-coureurs qui suggéraient une catastrophe imminente. Le destin était désormais tracé. Irrémédiablement.
* * * * * * *
Enchaînant un pas après l'autre avec empressement dans un cliquetis métallique, l'homme traversa une suite de couloirs. Sa cape virevoltait majestueusement au gré de sa marche. On le devinait plutôt massif sous son haubert de mailles noires et sa tunique colorée. Quelque chose chez lui évoquait un ancien guerrier robuste qui aurait perdu de sa superbe. Il n'en demeurait pas moins intimidant pour autant et affichait un maintien noble, voire arrogant.

- Majesté, attendez, j'ai une missive à vous remettre urgemment ! cria une voix révérencieuse dans son dos.

L'homme en armure ébène fit volte-face et jeta un regard impitoyable sur le messager en habit de toile beige qui accourait à son encontre. Ce dernier dérapa pour freiner et s'agenouilla si bas que son nez en bec de perroquet effleura le sol de pierre dallé.

- Quelle raison justifie votre arrivée impromptue ? demanda le roi avec un mépris à peine dissimulé. Cela ne peux donc pas m'être dispensé dans l'immédiat ?

- Veuillez accepter mes plus plates excuses, ô mon roi, mais cette nouvelle est d'une importance capitale, balbutia le messager en observant fébrilement la main du monarque.

En effet, ce dernier tâtait nerveusement le cuir d'un fourreau qu'il portait à la ceinture. La poignée saillante était incrustée d'émeraudes et façonnée d'or. Des motifs en forme de serpents formaient d'élégants entrelacs sur son pourtour. Les reptiles dorés étaient si réalistes qu'ils semblaient prêts à s'animer pour porter un coup de crochet mortel...

- Très bien, veuillez me la remettre ! maugréa le roi en entortillant son bouc couleur poivre et sel.

En un tour de main, le messager lui tendit un parchemin jauni fermé par un cordon, s'inclina profondément et s'effaça comme une ombre pour laisser son interlocuteur seul. Le monarque porta alors son regard d'ocre impitoyable sur la feuille et la délia. D'une traite, il parcourut les lettres fines et penchées qui constituaient le texte. Ses yeux s'écarquillèrent dès les premières lignes et il finit par jeter le parchemin pour le piétiner dans un concert de cliquetis épouvantables.

- Enfer et damnation ! hurla le roi en prenant appui sur un mur proche, son visage carré devenu livide et transpirant. Jamais je n'aurai pensé qu'on en viendrait si vite à de telles extrémités...

L'homme garda un instant le silence, méditatif. Puis il se redressa de toute sa grande taille, dégaina sa lame et trancha d'un geste sec une chandelle proche. Alors que celle-ci tombait dans un tintement aigu et que le roi rangeait nerveusement son arme, une porte s'ouvrit au bout du couloir. Un groupe d'homme en armure accourut aussitôt par-delà le seuil et vint s'enquérir de la situation :

- Mon roi, qu'y a-t-il donc ? Nous avons cru entendre...

- Peu me chaut, rétorqua le monarque d'un ton cinglant. Je veux réunir le conseil de guerre dans les plus brefs délais. Hâtez-vous de rassembler tous vos confrères et amenez-les moi.

- Si telle est votre volonté, nous nous y plierons, majesté.

Un par un, les soldats s'éclipsèrent après une longue révérence, laissant leur dirigeant en pleine confusion.
* * * * * * *

Autour de l'immense table en bois massif, les visages étaient graves. L'assemblée du conseil de guerre ne lui avait jamais paru si austère, le roi si absorbé dans ses pensées. Qu'avait-il donc de tellement horrible à leur annoncer ?

Quelques chandelles à la flamme vacillante jetaient des ombres sinistres. Les rideaux pourpres étaient tirés, de sorte que l'ambiance s'en trouvait quasi crépusculaire. A cela s'ajoutait la pierre mâte et épaisse du château, qui ne rendait en rien le lieu plus accueillant.

Il observa la salle plongée dans la pénombre d'un air surpris. En tant que Commandant de la garde royale, il s'était toujours étonné du goût prononcé pour la mise en scène qu'avait son roi, Onida. Parallèlement, ce petit côté théâtral plaisait à nombre de sujets.

En revanche, il apparaissait évident que le monarque ne feignait nullement son inquiétude actuelle. Il était trop criant de vérité dans ce rôle de souverain miné par les problèmes pour jouer la comédie. Si bon acteur qu'il fut.

Aussi l'observa-t-il avec une rigueur inaccoutumée lorsque celui-ci déplia son mètre quatre-vingts-dix. Parmi tous les souverains qui s'étaient succédé sur le trône d'Unys, Onida était sans conteste le plus charismatique, le plus effrayant aussi. Sa toux parut déchirer l'air tandis qu'il s'éclaircissait la gorge pour parler :

- Mes loyaux serviteurs, peut-être avez-vous déjà eu vent de certaines rumeurs circulant un peu partout dans le royaume. Auquel cas, laissez-moi tout de même confirmer vos doutes comme vos certitudes, ou même éclairer ceux qui persistent dans l'ignorance. Nous sommes en temps de guerre.

Immédiatement, des exclamations outrées parcoururent l'assistance. Mais un geste sec du roi dispersa les rumeurs comme il l'aurait fait d'un grain de poussière. Le Commandant le savait pourvu d'un indiscutable don de persuasion et ne s'étonna donc pas. Ne prenant la peine de balayer la table du regard que brièvement, Onida reprit :

- Cependant, n'allez pas vous figurer de grotesques échauffourées contre quelque vassal dissident. Non, il s'agit là de bien pire. Car l'ennemi n'est pas humain. Cela étant, ajouta-t-il en haussant le ton alors que les protestations pleuvaient, je ne saurais permettre à quiconque, humain ou pas, de nuire à l'intérêt de mon territoire et donc à celui de mes sujets. Nous ferons tout pour enrayer cette menace nouvelle.

Se surprenant lui-même, il leva la main. Onida le dévisagea non sans étonnement, mais lui accorda d'un hochement de tête le droit à la parole :

- Oui, Sir Asley, vous désirez peut-être nous faire part d'un avis ?

- Effectivement, si cela ne vous gène pas, majesté. J'aimerais entre autre savoir une chose : quelle est donc la nature exacte de cette menace ?

A côté de lui, son voisin eut un petit rire presque inaudible :

- Allons Edward, ne force pas ta chance. Tu peux déjà t'estimer heureux d'être un privilégié auprès du roi, alors ne t'aventures pas à poser des questions auxquelles il n'a pourtant pas encore donné de réponse.

Edward désapprouva imperceptiblement, guettant la réplique d'Onida. Laquelle ne tarda pas à venir :

- Le monde est en passe de subir ses heures les plus sombres. De fait, je souhaiterais que vous ne communiquiez à personne ce que je vais vous révéler. Certes, l'information se diffusera de bouche à oreille, mais je préférerais la tenir secrète le plus longtemps possible. Conserver au plus haut degré le moral des troupes comme des sujets est primordial.

Sa voix n'était plus qu'un souffle parmi les souffles. Si le calme n'avait pas été total, l'entendre aurait été bien difficile. Edward transpirait légèrement sous son haubert à mesure que le roi parlait. Bien que le timbre de ce dernier fut égal, l'homme ne parvenait à écarter les doutes que ses propos insinuaient en lui. Ni à arracher de son esprit l'impression que le futur s'avérerait compliqué.

Pourtant, lui-même était à peu de choses près aussi valeureux et hardi que son souverain. Nombreuses avaient été ses batailles et ses victoires, de même que ses défaites et les revers qui s'y associaient. Peu importe l'obstacle, il l'avait toujours surmonté au moyen d'un stratagème ou d'un autre. Trouver des astuces pour pallier aux problèmes était d'une certaine façon sa marque de fabrique, ce qui lui avait érigé une notoriété.

Et là, il se prenait à suer à l'annonce d'un danger dont il ignorait par ailleurs tout. Si ce n'était pas contradictoire...

Un raclement de gorge le détourna de ses pensées encombrées. Onida n'avait évidemment pas terminé son explication et il s'en voulut d'avoir laissé son esprit vagabonder. Par conséquent, il accorda au roi sa pleine attention :

- Pour en revenir à la menace qui plane sur nous, je n'aurai qu'un mot à dire : Pokémon.

Auparavant, le silence observé était respectueux. Désormais, il était de mort. Les faces devenues livides en une fraction de seconde ne pouvaient témoigner que d'un grand trouble. Trouble qu'Edward ressentait également dans chaque fibre de son être.

Des siècles durant, humains et Pokémon avaient cohabité étrangement. Tantôt leurs relations s'apparentaient à de l'amitié, tantôt elles se muaient en une aversion solide. Au demeurant, les échanges au cours des dernières années avaient été plus tendus que jamais. Dans les deux camps, personne ne semblait savoir sur quel pied danser ni quelle attitude adopter pour optimiser l'entente inter-espèce.

Songeant à ces conclusions accablantes, Edward soupira avec lassitude tandis qu'Onida humait l'air pour se donner contenance. Puis il annonça :

- Ce Pokémon, vous le connaissez peut-être du fait des légendes qu'il véhicule. Il n'est autre que... Pyrax, le papillon de feu !
Voilà, j'ai essayé de simplifier des choses sans enlever ce que je considère comme nécessaire à la description. Faut pas hésiter à me signaler précisément les passages qui alourdissent ^^
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Re: Essais aux fanfics

Message par MM-Blue » mar. 17 juil. 2012, 18:32

Spoiler :
Le torrent de flammes léchait le ciel d'un noir d'encre en le baignant de lueurs orangées. Sous le crépitement des matières incandescentes, une multitude de cris apeurés retentissaient. Les maisons en bois brûlaient allègrement, se consumant presque aussi vite que des feuilles mortes. Une forme indistincte, dissimulée par un véritable dôme ardent, flottait à mi-hauteur dans la nuit. Souveraine et indestructible, elle paraissait jeter un voile de feu argenté sur le village qu'elle dominait. Au travers de son brasier protecteur (destructeur, plutôt, non?), la créature promena un regard bleu électrique et impérieux sur son œuvre.

Voilà, les humains payaient leur insolence. Croyaient-ils vraiment pouvoir se débarrasser impunément de lui après le service salvateur qu'il leur avait rendu ? Ainsi, ses congénères ne mentaient pas en affirmant que l'homme n'avait d'yeux que pour son ego. Quels ingrats ! Mais qu'à cela ne tienne, cet affront leur serait mortel. Il avait la chance d'être né avec la puissance d'un quasi dieu. Et il n'allait pas se priver de faire subir aux humains le dur châtiment qu'ils méritaient pour leur conduite honteuse. Tous périraient sous ses flammes...

Une déflagration, plus vigoureuse que toutes les autres, acheva de consumer les maisonnettes de bois. Les habitants fuyaient en désordre, se couvrant le visage pour essayer d'éviter les projectiles brûlants qui voletaient de toutes parts. Les colonnes de fumée qui montaient au ciel étaient autant de signes avant-coureurs qui suggéraient une catastrophe imminente. Le destin était désormais tracé. Irrémédiablement.

* * * * * * *

Enchaînant un pas après l'autre avec empressement dans un cliquetis métallique, l'homme traversa une suite de couloirs. Sa cape virevoltait majestueusement au gré de sa marche. On le devinait plutôt massif sous son haubert de mailles noires et sa tunique colorée. Quelque chose chez lui évoquait un ancien guerrier robuste qui aurait perdu de sa superbe à l'injure du temps. Il n'en demeurait pas moins intimidant pour autant et affichait un maintien noble, voire arrogant.

- Majesté, attendez, j'ai une missive à vous remettre urgemment ! cria une voix révérencieuse dans son dos.

L'homme en armure ébène fit volte-face et jeta un regard impitoyable sur le messager en habit de toile beige qui accourait à son encontre. Ce dernier dérapa pour freiner et s'agenouilla si bas que son nez en bec de perroquet effleura le sol de pierre dallé.

- Quelle raison justifie votre arrivée impromptue ? demanda le roi avec un mépris à peine dissimulé. Cela ne peux donc pas m'être dispensé dans l'immédiat ?

- Veuillez accepter mes plus plates excuses, ô mon roi, mais cette nouvelle est d'une importance capitale, balbutia le messager en observant fébrilement la main du monarque.

En effet, ce dernier tâtait nerveusement le cuir d'un fourreau qu'il portait à la ceinture. La poignée saillante était incrustée d'émeraudes au vert profond et façonnée d'or. Des motifs en forme de serpents dessinaient d'élégants entrelacs sur son pourtour. Les reptiles dorés étaient si réalistes qu'ils semblaient prêts à s'animer pour porter un coup de crochet mortel...

- Très bien, veuillez me la remettre ! maugréa le roi en entortillant son bouc couleur poivre et sel.

En un tour de main, le messager lui tendit un parchemin jauni fermé par un cordon, s'inclina profondément et s'effaça comme une ombre pour laisser son interlocuteur seul. Le monarque porta alors son regard d'ocre impitoyable sur la feuille et la délia. D'une traite, il parcourut les lettres fines et penchées qui constituaient le texte. Ses yeux s'écarquillèrent dès les premières lignes et il finit par jeter le parchemin pour le piétiner dans un concert de cliquetis épouvantables. Les parois de roche grise et polie répercutèrent ce vacarme dans un long écho qui semblait infini.

- Enfer et damnation ! hurla le roi en prenant appui sur un mur proche, son visage carré devenu livide et transpirant. Jamais je n'aurai pensé qu'on en viendrait si vite à de telles extrémités...

L'homme garda un instant le silence, méditatif. Puis il se redressa de toute sa grande taille, dégaina sa lame et trancha d'un geste sec une chandelle proche. Alors que celle-ci tombait dans un tintement aigu et que le roi rangeait nerveusement son arme, une porte s'ouvrit au bout du couloir. Un groupe d'homme en armure accourut aussitôt par-delà le seuil et vint s'enquérir de la situation :

- Mon roi, qu'y a-t-il donc ? Nous avons cru entendre...

- Peu me chaut, rétorqua le monarque d'un ton cinglant. Je veux réunir le conseil de guerre dans les plus brefs délais. Hâtez-vous de rassembler tous vos confrères et amenez-les moi.

- Si telle est votre volonté, nous nous y plierons, majesté.

Un par un, les soldats s'éclipsèrent après une longue révérence, laissant leur dirigeant en pleine confusion.

* * * * * * *

Autour de l'immense table en bois massif, les visages étaient graves. L'assemblée du conseil de guerre ne lui avait jamais paru si austère, le roi si absorbé dans ses pensées. Qu'avait-il donc de tellement horrible à leur annoncer ?

Quelques chandelles à la flamme vacillante jetaient des ombres sinistres. Les rideaux pourpres étaient tirés, de sorte que l'ambiance s'en trouvait quasi crépusculaire. A cela s'ajoutait la pierre mâte et épaisse du château, qui ne rendait en rien le lieu plus accueillant.

Il observa la salle plongée dans la pénombre d'un air surpris. En tant que Commandant de la garde royale, il s'était toujours étonné du goût prononcé pour la mise en scène qu'avait son roi, Onida. Parallèlement, ce petit côté théâtral plaisait à nombre de sujets.

En revanche, il apparaissait évident que le monarque ne feignait nullement son inquiétude actuelle. Il était trop criant de vérité dans ce rôle de souverain miné par les problèmes pour jouer la comédie. Si bon acteur qu'il fut.

Aussi l'observa-t-il avec une rigueur inaccoutumée lorsque celui-ci déplia son mètre quatre-vingts-dix. Parmi tous les souverains qui s'étaient succédé sur le trône d'Unys, Onida était sans conteste le plus charismatique, le plus effrayant aussi. Sa toux parut déchirer l'air tandis qu'il s'éclaircissait la gorge pour parler :

- Mes loyaux serviteurs, peut-être avez-vous déjà eu vent de certaines rumeurs circulant un peu partout dans le royaume. Auquel cas, laissez-moi tout de même confirmer vos doutes comme vos certitudes, ou même éclairer ceux qui persistent dans l'ignorance. Nous sommes en temps de guerre.

Immédiatement, des exclamations outrées parcoururent l'assistance. Mais un geste sec du roi dispersa les rumeurs comme il l'aurait fait d'un grain de poussière. Le Commandant le savait pourvu d'un indiscutable don de persuasion et ne s'étonna donc pas. Ne prenant la peine de balayer la table du regard que brièvement, Onida reprit :

- Cependant, n'allez pas vous figurer de grotesques échauffourées contre quelque vassal dissident. Non, il s'agit là de bien pire. Car l'ennemi n'est pas humain. Cela étant, ajouta-t-il en haussant le ton alors que les protestations pleuvaient, je ne saurais permettre à quiconque, humain ou pas, de nuire à l'intérêt de mon territoire et donc à celui de mes sujets. Nous ferons tout pour enrayer cette menace nouvelle.

Se surprenant lui-même, il leva la main. Onida le dévisagea non sans étonnement, mais lui accorda d'un hochement de tête le droit à la parole :

- Oui, Sir Asley, vous désirez peut-être nous faire part d'un avis ?

- Effectivement, si cela ne vous gène pas, majesté. J'aimerais entre autre savoir une chose : quelle est donc la nature exacte de cette menace ?

A côté de lui, son voisin eut un petit rire presque inaudible :

- Allons Edward, ne force pas ta chance. Tu peux déjà t'estimer heureux d'être un privilégié auprès du roi, alors ne t'aventures pas à poser des questions auxquelles il n'a pourtant pas encore donné de réponse.

Edward désapprouva imperceptiblement, guettant la réplique d'Onida. Laquelle ne tarda pas à venir :

- Le monde est en passe de subir ses heures les plus sombres. De fait, je souhaiterais que vous ne communiquiez à personne ce que je vais vous révéler. Certes, l'information se diffusera de bouche à oreille, mais je préférerais la tenir secrète le plus longtemps possible. Conserver au plus haut degré le moral des troupes comme des sujets est primordial.

Sa voix n'était plus qu'un souffle parmi les souffles. Si le calme n'avait pas été total, l'entendre aurait été bien difficile. Edward transpirait légèrement sous son haubert à mesure que le roi parlait. Bien que le timbre de ce dernier fut égal, l'homme ne parvenait à écarter les doutes que ses propos insinuaient en lui. Ni à arracher de son esprit l'impression que le futur s'avérerait compliqué.

Pourtant, lui-même était à peu de choses près aussi valeureux et hardi que son souverain. Nombreuses avaient été ses batailles et ses victoires, de même que ses défaites et les revers qui s'y associaient. Peu importe l'obstacle, il l'avait toujours surmonté au moyen d'un stratagème ou d'un autre. Trouver des astuces pour pallier aux problèmes était d'une certaine façon sa marque de fabrique, ce qui lui avait érigé une notoriété au gré de ses multiples prodiges.

Et là, il se prenait à suer à l'annonce d'un danger dont il ignorait par ailleurs tout. Si ce n'était pas contradictoire...

Un raclement de gorge le détourna de ses pensées encombrées. Onida n'avait évidemment pas terminé son allocution et il s'en voulut d'avoir laissé son esprit vagabonder. Par conséquent, il accorda au roi sa pleine attention :

- Pour en revenir à la menace qui plane sur nous, je n'aurai qu'un mot à dire : Pokémon.

Auparavant, le silence observé était respectueux. Désormais, il était de mort. Les faces devenues livides en une fraction de seconde ne pouvaient témoigner que d'un grand trouble. Trouble qu'Edward ressentait également dans chaque fibre de son être.

Des siècles durant, humains et Pokémon avaient cohabité étrangement. Tantôt leurs relations s'apparentaient à de l'amitié, tantôt elles se muaient en une aversion solide. Au demeurant, les échanges au cours des dernières années avaient été plus tendus que jamais. Dans les deux camps, personne ne semblait savoir sur quel pied danser ni quelle attitude adopter pour optimiser l'entente inter-espèce.

Songeant à ces conclusions accablantes, Edward soupira avec lassitude tandis qu'Onida humait l'air pour se donner contenance. Puis il annonça :

- Ce Pokémon, vous le connaissez peut-être du fait des légendes qu'il véhicule. Il n'est autre que... Pyrax, le papillon de feu !
Bon, à la relecture, les mots paraissent toujours plus simple donc je ne peux pas vraiment te dire ce qui rend les phrases compliquées! %) Je ne pense pas qu'enlever des bouts de phrase soit le meilleur moyen, j'ai donc remis ce qui ne dérange pas, selon moi.

Et je suis sur que The Forty-second sera très heureux de voir que quelqu'un prend pour base son travail! :)

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » mar. 17 juil. 2012, 19:14

En fait ça m'est venu depuis le dernier concours de fic. Pour les descriptions, merci quand même, mais c'est vrai que situer les lourdeurs est dur ^^'
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Re: Essais aux fanfics

Message par Pikoudi » mer. 18 juil. 2012, 14:28

Je pensais ré-écrire une fanfiction incluant la Team Galaxie dedans, en plus original, mais j'aurais besoin d'un avis pour voir si c'est intéressant ou pas.

En résumé, après une explosion dans le quartier général de la Team, qui libère des vapeurs toxique, Hélio, les sbires et les commandants sont obligés de quitter les lieux et de cesser leurs activités pour quelques temps, car l'incident a été remarqué par les forces de l'ordre. En explorant le sinistre, l'agent Jenny trouve le carnet de bord d'un sbire intact, qui se trouvait dans une aile du QG, qui n'a presque pas été touchée par l'explosion. Elle peut découvrir alors que ce sbire menait une rébellion contre Hélio et ses idées. Quelques jours plus tard, cette agent est retrouvée morte, le carnet à la dernière page, qui s'arrête brusquement après que le sbire ai écrit : "On a retrouvé des documents personnels d'Hélio."

Alors ? C'est vrai, ça peut paraître bizarre mais c'est le résumé d'une idée... Je n'ai pas encore écrit l'histoire !
J'aime le piment d'Espelette. J'aime.

Mais elle est-où, Jeanne ?

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Re: Essais aux fanfics

Message par Gouka » mer. 18 juil. 2012, 22:25

Personnellement je trouve cette idée pas mal du tout. Mais le carnet intacte, je trouve ça un peu bizarre, parce qu'avec l'explosion ... Tu aurais pu faire durer le suspens avec le carnet, mais bon, c'est le point de départ de ton scénario, donc ok ^^ Après c'est subjectif :D
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Re: Essais aux fanfics

Message par Evil Angel » lun. 27 août 2012, 17:35

Merci a Däkushirubä,MM-Blue et Raishini13 de m'avoir d'avoir pris le temps de m'aider a améliorer ma fic sa me fait vraiment plaisirs merci beaucoup en tous cas ^^
Ma devise préféré a dire aprés avoir fait une connerie: Courage fuions! :p

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Re: Essais aux fanfics

Message par Serkat » mer. 10 oct. 2012, 13:15

J'ai une idée de OS de Donjon Mystère :hum:
J'édite et je poste une partie du truc en question que j'ai commencé à écrire.


Edit:
Spoiler :
Le soir tombait lentement sur Bourg-les-Oies. Les Pokémon fermaient leurs volets, le Leveinard de la garderie rajoutait une couverture sur le petit landau des œufs. Le petit village s'endormait peu à peu, et le soleil s'enfoncait dans le ciel acre, accompagné d'un vent doux.

La Lune montait tranquillement, sans se presser; les derniers commerces fermaient, et la guilde Grodoudou, fermait les lumières. Le sage Xatu fut le dernier à fermer boutique. Il en avait vu de belles: des baies, des objets poussiéreux et parfaitement inutiles, des Pokédollars, un coupillage de Moustillon, et j'en passe et j'en oublie. Il alla s'allonger sur son petit nid, prit un livre sur les antiquités, mit ses lunettes et étudia.

Enfin, le sommeil le gagna après avoir appris ce qu'était un miroir chez nous, miroir qu'ils appellaient "Objet étrange montrant des têtes qui font la même chose que nous et qui allume des feux". Il s'arracha donc une plume, la mit en marque-page, et s'endormit.

"...
-Ça...Ça va ? Tu...tu vas bien?
-...Hum?
Xatu se réveilla en sursaut. Il était allongé dans l'herbe fraîche, au bord d'une forêt.
-Que...Qu'est-ce que je fais là ?! Mais...Mais...C'est quoi cette tenue bizarre?!
-Ah, toi aussi tu roupillais au fond quand ils parlaient...soupira le Pokémon. "

Le Pokémon psy secoua la tête, puis alla se rincer les yeux dans le ruisseau qui coulait a une dixaine de mètres de là. Il revint, et reconnut un Pachirisu. A moins que ce ne soit un Pikachu? Le pauvre voyant ne voyait pas clair, il avait laissé ses lunettes chez lui.
les taux se resservent

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