Essais aux fanfics

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DimoniaK
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Re: Essais aux fanfics

Message par DimoniaK » ven. 24 févr. 2012, 19:31

Jeannin's a écrit :J'ai commencé à écrire ma deuxième fan fic, et je mets un extrait du chapitre unique ici pour avoir un avis ^^
Spoiler :
Il avait ouvert la fenêtre. Le vent qui soufflait faisait virevolter ses longs cheveux bruns, et la lumière du soleil qui entrait se reflétait sur ses beaux yeux de couleur émeraude. Mon dresseur... C’était l'un des êtres qui m’étaient le plus cher. Tous les jours, il me faisait voir l’extérieur, et me rassurait quand j’avais peur des bruits de la ville. Il me nourrissait tout le temps avec le meilleur de ce qu’il possédait. Il vivait pour moi, je vivais pour lui.
J’avais aussi une sœur jumelle, du nom de Hana. Elle me ressemblait tellement ; elle avait une robe blanche, des cheveux vert clair avec des sortes de petites lames rouges dedans. Mais le plus étonnant, c’était sa peau : Elle était incroyablement douce et blanche. Elle était pareille que moi en fait. Notre amour familial nous reliait, moi et Hana, et rien ne nous séparera jamais.


Hana aimait se réfugier dans les bras de Yoan, notre beau dresseur. Surtout quand on se promenait en ville, et que des bruits (de voiture par exemple) nous effrayaient. Comme moi. J’aimais faire ce qu’elle aimait faire, et tout simplement je l’aimais. Toutes ces ressemblances nous unissaient par un lien fort, indescriptible.

Toutes les semaines, au week-end, on faisait les courses, tous les trois, et on y allait en bicyclette.
Arrivés au magasin, on courait dans les rayons comme des fous, avec ma sœur. Yoan finissait toujours par nous rattraper, et on rigolait tous ensemble. Certains passants nous regardaient de travers, mais on ne leur prêtait pas attention. A la fin de la journée, on rentrait. Dès fois notre dresseur nous engueulait en voyant qu’il avait payé des bonbons qu’on avait discrètement mit dans le caddie. Mais ensuite il y goutait, et là plupart du temps il adorait et il en reprenait la semaine suivante.
***
Je me souviens encore de ce jour. C’était un Samedi comme les autres, l’après-midi. On revenait à la maison avec Hana et Yoan. J’étais prêt à ouvrir le paquet de chewing-gum que j’avais pris en douce, j’avais les mains posées sur l’ouverture et Hana me les caressait gentiment. On était tous les deux impatients de rentrer dans notre petite et belle maison, qui était très confortable à vivre, et qui n’était pas si petite en fait.

Puis soudain, un bruit de dérapage s’était fait entendre. J’avais fermé les yeux et je m’étais précipité sur mon dresseur. Mais j’avais ressentis une violente secousse et je me rappelle n’avoir plus rien senti après. J’avais l’impression d’être seul face à la mort, et tout d’un coup, je ne sais pas pourquoi, j’ai revu tous mes souvenirs heureux passés avec Yoan et Hana. Ce moment m’avait paru durer des heures mais quelques secondes plus tard, j’avais rouvert les yeux, et plus rien. Je voyais un peu flou, je crois que j’ai aperçu des petites taches rouges sur la route, éparpillées. Je me souviens avoir entrevu pour la dernière fois les cheveux de mon dresseur, encore avec cette vue floutée. Je m’étais frotté les yeux, et l’impression brumeuse avait disparu. Hana avait poussé un petit cri qui résonne encore aujourd’hui dans ma tête. Et puis elle était tombée sur Yoan. Et j’étais tombé sur elle.
En espérant que c'est pas "tro nul" :lol:
En rouge, les fautes de français.
-Ligne 2 : Apostrophe oubliée (faute de frappe je présume), m'étaient car le sujet est "les êtres".
-Ligne 4 : Pas de majuscule après un point-virgule. Ou alors c'est une considération supérieure, un peu comme certains écrivent Lui avec une majuscule pour parler de Dieu, et là je n'ai rien compris %)
-Ligne 8 : Nous effrayaient, car le sujet est "les bruits".
-Ligne 13 : "Caddie" s'écrit "ie". Après, peut-être qu'on écrit de deux façons, mais j'ai toujours écrit "ie", alors bon.

En bleu, les passages bien, mais mal formulés.
-Ligne 16 : Pour éviter une répétition du "j'avais" il faudrait peut-être mieux mettre par exemple "...Que j'avais pris en douce, les mains sur l'ouverture avec Hana qui me les caressait tendrement" mais bon c'est que mon humble avis ^^

En somme, c'est très bien, bien que courte l'histoire est accrocheuse et il y a relativement peu de fautes. Mais c'est une évaluation globale, donc j'ai sans doute oublié deux-trois trucs

Mais bien entendu, je laisse SuperDrayker faire l'évaluation plus approfondie o>
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Merci à Versus :D
Spoiler :
5/04/2022. La nostalgie est insoutenable. 600 caractères, c'est bien trop court pour remercier toutes les personnes géniales que j'ai pu rencontrer ici. Merci pour la sincérité, la diversité, la confiance, l'acceptation. On a toustes beaucoup appris ensemble. Prenez soin de vous.
une bouée spatiotemporelle

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Drayker
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Re: Essais aux fanfics

Message par Drayker » ven. 24 févr. 2012, 20:18

je laisse SuperDrayker faire l'évaluation plus approfondie
->
Spoiler :
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Plus sérieusement, j'ai corrigé les erreurs résiduelles en vert, je te laisse observer, relis-toi bien et ça devrait s'améliorer :
Spoiler :
Il avait ouvert la fenêtre. Le vent qui soufflait faisait virevolter ses longs cheveux bruns, et la lumière du soleil qui entrait se reflétait sur ses beaux yeux de couleur émeraude. Mon dresseur... C’était l'un des êtres qui m’étaient le plus cher. Tous les jours, il me faisait voir l’extérieur, et me rassurait quand j’avais peur des bruits de la ville. Il me nourrissait tout le temps avec le meilleur de ce qu’il possédait. Il vivait pour moi, je vivais pour lui.
J’avais aussi une sœur jumelle, du nom de Hana. Elle me ressemblait tellement ; elle avait une robe blanche, des cheveux vert clair avec des sortes de petites lames rouges dedans. Mais le plus étonnant, c’était sa peau : elle était incroyablement douce et blanche. Elle était pareille que moi en fait. Notre amour familial nous reliait, moi et Hana, et rien ne nous séparerait jamais.

Hana aimait se réfugier dans les bras de Yoan, notre beau dresseur. Surtout quand on se promenait en ville, et que des bruits (de voiture par exemple) nous effrayaient. Comme moi. J’aimais faire ce qu’elle aimait faire, et tout simplement je l’aimais. Toutes ces ressemblances nous unissaient par un lien fort, indescriptible.

Toutes les semaines, le week-end, on faisait les courses, tous les trois, et on y allait en bicyclette.
Arrivés au magasin, on courait dans les rayons comme des fous, avec ma sœur. Yoan finissait toujours par nous rattraper, et on rigolait tous ensemble. Certains passants nous regardaient de travers, mais on ne leur prêtait pas attention. A la fin de la journée, on rentrait. Dès fois notre dresseur nous engueulait en voyant qu’il avait payé des bonbons qu’on avait discrètement mis dans le caddie. Mais ensuite il y goûtait, et la plupart du temps il adorait et il en reprenait la semaine suivante.

***


Je me souviens encore de ce jour. C’était un Samedi comme les autres, l’après-midi. On revenait à la maison avec Hana et Yoan. J’étais prêt à ouvrir le paquet de chewing-gum que j’avais pris en douce, j’avais les mains posées sur l’ouverture et Hana me les caressait gentiment. On était tous les deux impatients de rentrer dans notre petite et belle maison, qui était très confortable à vivre, et qui n’était pas si petite en fait.

Puis soudain, un bruit de dérapage s’était fait entendre. J’avais fermé les yeux et je m’étais précipitée sur mon dresseur. Mais j’avais ressentis une violente secousse et je me rappelle n’avoir plus rien senti après. J’avais l’impression d’être seule face à la mort, et tout d’un coup, je ne sais pas pourquoi, j’ai revu tous mes souvenirs heureux passés avec Yoan et Hana. Ce moment m’avait paru durer des heures mais quelques secondes plus tard, j’avais rouvert les yeux, et plus rien. Je voyais un peu flou, je crois que j’ai aperçu des petites taches rouges sur la route, éparpillées. Je me souviens avoir entrevu pour la dernière fois les cheveux de mon dresseur, encore avec cette vue floutée. Je m’étais frotté les yeux, et l’impression brumeuse avait disparu. Hana avait poussé un petit cri qui résonne encore aujourd’hui dans ma tête. Et puis elle était tombée sur Yoan. Et j’étais tombé sur elle.
Ce que j'ai souligné est ce qui m'a paru maladroit. En général, c'est la syntaxe qui est remise en cause. "engueulait" tranche beaucoup trop avec le côté enfantin de l'écrit, le "Mais" n'a rien à faire dans la phrase (on ne commence généralement pas une phrase par mais de toute façon :p), et une "impression brumeuse" ça n'existe pas. Je te laisse corriger tout ça, si tu n'y arrives pas, demande.

Concernant les remarques générales, j'ai cru comprendre que le narrateur était une fille/un Pokémon de sexe féminin, mais c'est flou parce qu'il n'y avait aucune marque de féminin dans tes adjectifs. Ça manque également d'éléments du fandom ^^
Ah, et essaye de décrire plus, tu passes trop vite sur certains détails, je pense à l'accident qui n'émeut pas faute de détails. ;)

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Jeannin's
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Re: Essais aux fanfics

Message par Jeannin's » ven. 24 févr. 2012, 20:48

Merci des conseils ^^
Sinon celui qui raconte est un garçon, on va essayer de le montrer un peu plus ^^
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[Je sais, ma signature est nulle 8D]

Spoiler :
Martin de Koh-Lanta 2011 est trop beau Image

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Raishini
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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » dim. 26 févr. 2012, 11:43

Bon voilà, afin de bien faire comprendre aux éventuels futurs examinateurs que ma fic ne sera en rien une pale copie de voyage initiatique, je poste ici ce Prologue, dans l'espoir de le voir corrigé (et n'hésitez pas à être pointilleux ! ;) )
Spoiler :
Depuis des temps immémoriaux, les Pokémon ont sillonnés la vie des humains, partageant avec eux joie, amitié, souffrance et parfois haine... S'il est des choses encore inexpliquées chez ces incroyables créatures qui peuplent notre Terre, les hommes ne leur attachent cependant pas moins d'importance pour autant. Certains en vinrent même à les envier, jalousant leurs exceptionnels dons. Et justement, c'est l'histoire d'un de ces hommes que nous allons suivre présentement, en une époque indéterminée...


La nuit était sombre dans un ciel sans étoile. Illuminé de la faible lueur diffusée par le clair de lune, l'éther reluisait d'un éclat semblable à celui d'un saphir au bleu des plus profonds. L'air était glacial et la bruine s'installait progressivement sur la pelouse verte du parc, la rendant fraîche et glissante. Hormis un chemin de terre éclairé par le halo de lumière orangé d'un réverbère, on ne voyait rien dans cette obscurité insondable et totale.

Dans ce vaste espace de verdure chatoyante dissimulé par les ténèbres, un homme, seul, arpentait le sentier boueux de long en large, comme attendant quelqu'un. Il était de taille moyenne, athlétique ainsi que vêtu d'un treillis kaki, de Ranger noires et d'une cape gothique à capuche par-dessus une écharpe en soie et une tunique aux lisérés argentés, toutes deux noires. Son visage encadré par un rideau lisse de cheveux ébènes et mi-longs était osseux mais charmeur, avec son nez droit et mince ainsi que ses yeux verts émeraude, qui donnaient la saisissante impression de tout passer au crible.

En l'instant, il était nerveux, cela se voyait nettement aux traits crispés de son visage et à sa démarche chaloupée. De plus, ses divers signes manifestes d'impatience, -à savoir de récurrents soupirs et frottements d'yeux- ne prêtaient pas à confusion quant à son état d'esprit actuel. Chaque bruit suspect, -c'est-à-dire le moindre bruissement, craquement ou frôlement-, lui arrachait un sursaut immédiat, comme s'il était sur le qui-vive, en proie à un grand trouble intérieur. Puis...

- Ah, te voilà, Hyde, dit l'homme avec soulagement et satisfaction en se tournant fébrilement vers une masse d'arbre d'où venait d'émerger un second individu, l'air circonspect et tendu lui aussi. J'ai bien crû que tu n'arriverais jamais. Alors, comment avancent tes recherches sur les autres Pokéman ?

-Je dois dire que c'est assez difficile, déclara le dénommé Hyde en s'épongeant le front d'un revers de main. Tobias, même s'ils ont les pouvoirs des différents types de Pokémon, ils n'en restent pas moins prudents pour autant, et agissent à l'insu de tous. Cela fait que collecter des données sur eux est aussi facile que de grimper une falaise... Je me suis donc basé sur ce que je savais originellement d'eux, mais je t'avoue ne pas être arrivé à des déductions probantes.

Tobias jura haut et fort, en proie à une vive colère.

-Mince ! grogna-t-il en grimaçant. Comment peut-on espérer les arrêter un jour si nous sommes dans l'incapacité de se renseigner un minimum dessus ?

-Écoute Tobias, le raisonna Hyde, d'une voix fluette qui se voulait apaisante malgré tout. Je comprends ton mécontentement, mais nous nous sommes jurés de mettre fin à leurs actes de déprédations, et même si cela doit nous prendre des années de dur labeur... Tu sais à quel point je les hais moi aussi, malgré mon appartenance à leur caste ! Soyons donc patients, veux-tu. De plus, si je suis venu directement à toi, doutes-toi bien que ce n'est pas pour un motif futile...

Tobias dévisagea longuement son interlocuteur, scrutant ses pupilles à l'éclat jaune-vert sous ses lunettes rondes cerclées de fer. Il désirait plus que tout être un Pokéman, et le cacher à ce dernier lui était d'autant plus difficile qu'il considérait cela comme une ignominieuse trahison envers son ami... Mais en l'instant, son attention était toute droite tournée vers Hyde, dont les propos étaient dénués de tout faux-semblant et attestaient de sa sincérité. Le visage replet et bonhomme d'Hyde, mangé par une barbe naissante, était voilé par une cascade de cheveux bruns et bouclés. En dépit de cela, on constatait nettement qu'il paraissait soudain anxieux. Assujettissant ses lunettes sur son nez convexe d'un geste maladroit, il dit à Tobias, non sans avoir auparavant jeté des coups d’œils furtifs autour de lui, comme apeuré :

-Il est ici, à Hoenn ! J'... j'ai surpris une altercation en... entre lui et un de ses congénères ! Il a annoncé à ce dernier, avant d'en finir avec lui, qu'il comptait venir à Hoenn pour s'occuper de quelques personnes agaçantes. A... alors j'ai décidé de venir dans la région à mon tour, afin de limiter les dégâts. Mais, vois-tu...

Le reste de sa phrase se perdit, comme absorbée par l'effroi grandissant qui semblait gagner l'homme alors qu'il déglutissait. Ses yeux étaient quelque peu exorbités, roulant dans leurs orbites à en donner la nausée. Jamais, même pour quelqu'un d'un peu dodu comme lui, il n'avait autant sué sous sa chemise blanche, son gilet rouge et son pantalon de smoking noir, jamais. La peur, mais aussi le doute, se lisaient sur son visage blême, ce qui lui donnait l'air d'un insolite fromage de Hollande.

A l'instar de son camarade, Tobias parut inquiet, comme suffoqué. Il haussa brièvement les sourcils puis lui souffla, à l'image d'un docteur voulant raisonner un patient particulièrement perturbé :

-Voyons, cela ne se peux, tu as du mal comprendre, Hyde... Il est tout bonnement impossible qu'il nourrisse le projet de venir à Hoenn alors même que ses proies sont à Sinnoh ! Tu délires, tout simplement...

-Je ne crois pas, intervint une voix rocailleuse alors qu'Hyde s'apprêtait à répliquer vertement, offusqué par l'attitude condescendante de Tobias.

Les deux compères cessèrent toute discussion et firent brusquement volte-face pour se confronter visuellement à un nouvel arrivant. Ce dernier venait subrepticement de jaillir d'un fourré, ainsi que Hyde l'avait fait quelques secondes avant.

A vrai dire, même la nuit impénétrable qui régnait paraissait pale à côté de cet être tout de noir vêtu, et dont seuls les yeux rouge sang luisaient d'un quelconque éclat. A son arrivée, l'atmosphère avait semblé se figer, comme s'il asservissait les rouages du temps, gouvernait la nature même...

Plus encore que son apparence, ce fut l'aura maléfique émanant de lui qui immobilisa Tobias et Hyde dans une posture décontenancée. Ils paraissaient terrifiés et incapables du moindre geste, terrassés par les affres de la mort...

- Mon bon vieil Hyde, reprit l'inconnu pour couper court au silence pesant et angoissant qui s'installait, il se trouve que, lorsque tu m'as surpris en train d'accomplir ma basse besogne, tu ne t'es nullement soucié de brouiller les pistes afin de couvrir ta fuite. Grave erreur si je puis me permettre, étant donné que cela m'a permit de te suivre. Car oui, j'avais bien l'intention d'aller à Hoenn, ajouta-t-il d'une voix doucereuse après une brève pause. Mais vois-tu, s'il y a des personnes agaçantes que je cible actuellement... c'est bien toi et ton ami !

Tobias et Hyde s'entre-regardèrent de façon concise, -le visage défiguré par une appréhension fugitive-, tandis que les ténèbres se dissipaient, effacées par la silhouette de leur ennemi qui brillait à présent de milles feux en générant de véritables rafales d'énergie, tel un étrange phare à la lueur orangée. Le vent les cinglait affreusement et le sol tremblait sous l'impulsion d'une force démentielle, toute droit issue de l'antagoniste.

-Orion, tu ne perds rien pour attendre ! hurla Hyde pour couvrir le vacarme tempétueux du vent et le crépitement de la roche qui se morcelait autour du premier. Tant de personnes ont souffert par ta faute ! Je n'ai donc plus le choix que de t'affronter... et de te tuer !

Toute trace de peur avait disparu de son visage, remplacée par une expression déterminée et farouche. L'atmosphère devint aussitôt plus pesante encore et le sol se creusa légèrement sous les pieds d'Hyde, dont le corps raidit était nimbé par un halo bleu ciel et parcourut à intervalles réguliers d'étincelles grésillant bruyamment. Orion lui adressa alors un rictus, qui s'étira telle une affreuse cicatrice sur sa mine avide et folle. Il était heureux, à n'en pas douter. Observant son adversaire d'un œil torve, il leva la main pour le désigner et s'exclama :

- Hyde, si tu veux lutter face à moi, aies au moins l'audace de ne pas décevoir mes attentes et donne le meilleur de toi-même ! J'aime quand mes proies me résiste vaillamment, j'aime voir leur expression d'épouvante lorsqu'elles réalisent ma supériorité et surtout, j'aime voir leur sang couler tandis que moi, je contemple leur propre faiblesse dans le blanc des yeux ! Alors... ne sois pas fort pour le paraître, sois-le réellement !

- Je vais te montrer mon pouvoir, Orion ! éructa Hyde en serrant le poing avec rage. Pour tout ceux que tu as lâchement tué alors même qu'ils imploraient ta miséricorde... pour tout ceux que tu as rendu orphelin et enfin... pour tout les Pokémon, je vais te supprimer, ici et maintenant !

Tobias, stupéfait, observait avec horreur les deux belligérants se fustiger du regard, ayant pour sa part l'impression d'être inutile, impuissant et irrémédiablement dépendant du dénouement de l'affrontement qui s'annonçait. Son sort était présentement lié à celui de Hyde, son ami qui avait toujours été là pour lui... Et une fois encore, lui-même ne pourrait que le soutenir par de belles pensées. De belles pensées, certes, mais d'inutiles encouragements dans un tel contexte. Pour la énième fois, Tobias se sentait dérisoire, aussi efficace qu'une larve et plus que tout, spectateur de sa propre incompétence. Quelle déchéance ! Si seulement il pouvait agir, faire quelque chose, n'importe quoi qui puisse aider Hyde. Si seulement, lui aussi, il avait un pouvoir...

Les hostilités débutèrent sans laisser le temps à Tobias de conjecturer davantage sur son avenir et celui de Hyde, ce dernier se ruant telle une torpille vers Orion après s'être propulsé d'un coup de pied vigoureux. Brassant l'air avec force dans son sillage, il ne laissait derrière lui qu'une traînée céruléenne qui ondoyait comme une singulière aurore boréale aux contours vaporeux et monochromes. En face, Orion agissait de même, exhalant pour sa part cette horrible aura orangée qui était en l'occurrence signe de mort.

Les deux hommes se rencontrèrent finalement dans une kyrielle de flammes et d'éclairs, provoquant une détonation fantastique consécutive à leur collision. Jamais deux entités ne semblaient avoir livré une bataille si acharné ; et Tobias était le témoin abasourdi de ce duel haletant et tendu, dont la fin paraissait ne jamais devoir se profiler. Qui, d'Hyde ou Orion, l'emporterait ? Fatalement, non seulement le destin d'Hoenn, mais aussi celui de tout le monde Pokémon, se jouait actuellement.

- Orion, tu vas périr incessamment ! cria alors Hyde à gorge déployée au beau milieu des multiples déflagrations qui naissaient de leur confrontation destructrice.

Il y eut un grondement suivi d'un flash succinct, puis plus rien du tout qu'un nuage de poussière et de fumée. Hyde eut alors une seule et unique pensée, des larmes perlant aux coins de ses yeux :

« Pardonne-moi, Ève, je n'ai pu te sauver. Et aussi, pardonne-moi... mon frère. »


Kamisen, l'île aux cent divinités, c'est ainsi qu'elle se dénomme, depuis la nuit des temps. Enfin, la nuit des temps, c'est peu dire. Elle existait bien avant, depuis toujours à proprement parler, telle une relique éternelle protégée des dieux même, à l'abri de la convoitise et du vice.

Rares sont ceux dont on put assurer avec exactitude qu'ils savaient. Et l'injure du temps, associée à la mort, sa plus remarquable amie, en a fait des témoins à tout jamais silencieux, les fondant avec leurs secrets dans la terre mère lorsque la vie ne souhaita plus de ces êtres de l'ombre. Dès lors, leur souvenir fut emporté par les années, les siècles, les millénaires... et on entendit plus jamais parler d'eux, ni de l'île sacrée par ailleurs.

Néanmoins, la légende, -largement déformée par les mythes ancestraux-, raconte qu'il existe une clé. La Clé. Celle qui permettra « d'ouvrir » les portes de ce monde ostracisé, prohibé, et alors de connaître opulence et pouvoirs occultes.

Cette Clé, elle se trouve en chacun de nous, au fond même de notre cœur, et seul un esprit malsain tentera de la trouver ailleurs. Bien entendu, il ne la trouvera pas, car lui n'a pas de cœur...

Une autre fable, plus controversée encore, avance que le trio élémentaire, - à savoir Rayquaza, Groudon et Kyogre-, est la réincarnation des divinités régissant Kamisen, qu'il en est le dépositaire et a contribué à façonner ciel, terre et mer par-delà cette zone, inaccessible du commun des mortels. Ce pays où, prétendument, sommeillerait un grand et incommensurable pouvoir...

Cette fois-ci, nous allons nous intéresser au cheminement d'une autre personne que Tobias. Et, malgré tout ce qui les sépare, les oppose, jamais deux vies n'auront autant convergé vers une même concrétisation, ni même étés liées si étroitement. Car, l'un comme l'autre, ils aspirent à une même chose : le pouvoir.


Un homme crachota d'un air méprisant, les lèvres retroussées en un sourire dédaigneux, alors qu'il se tenait debout face à une sorte d'immense stèle de marbre d'un blanc pur. Sur celle-ci, on pouvait déchiffrer d'étranges inscriptions assimilables à du mandarin, et que l'individu venait de parcourir d'une traite sans rencontrer de difficulté à les traduire. Malgré l'obscurité ambiante qui rendait extrêmement ardue la lecture, il sondait le monument de ses yeux pers à l'éclat vif mais froid, comme si tout cela n'était pour lui qu'une formalité des plus fastidieuse.

La noirceur qui l'entourait tel un sinistre étau opaque ne laissait devenir de la pièce où il se trouvait que peu de choses. A vrai dire, si l'homme ne le savait déjà pas, il aurait difficilement pu concevoir être au sein même d'une crypte secrète. Ses murs et son autel, tous d'une teinte marmoréenne, luisaient toutefois d'un éclat sinistre et laiteux, sous la faible clarté diffusée ci et là par quelques cierges éparses à la flamme verte.

Rien, pas même le plus petit courant d'air, ni même un bruit quelconque, ne venait conférer un souffle de vie à cette salle dénuée de toute âme, si ce n'est la respiration lente et régulière de l'homme. Ses allures de tombeau étaient proprement oppressantes, et le moindre son se retrouvait amplifié par la démesure du lieu, dont le plafond en ogive culminait bien plus haut que l'on aurait été en mesure de l'imaginer.

Foulant calmement du pied le carrelage lisse comme au premier jour pour se rapprocher davantage encore de la stèle, l'individu posa sa main dessus et en effleura attentivement la surface, tel un archéologue auscultant méticuleusement sa découverte. Son visage dissimulé par un passe-montagne ne laissait deviner à nouveau que le reflet intense et dansant de ses yeux pers. Mais on sentait émaner de lui un intérêt vif, un désir profond et inextinguible...

A en croire ces écrits anciens, seule une personne à l'âme pure pourrait se procurer la Clé et s'affranchir des limites naturellement fixées par Kamisen pour se garantir de toute intrusion. Soit. Il changerait cela, lui, le futur souverain omniscient du monde Pokémon et maître incontesté des forces de la nature. Ah, si seulement il pouvait déjà être à l'aboutissement de son projet, et donc au faîte de son pouvoir...

Oui, à n'en pas douter, cela serait des plus agréables. Et quand bien même on élèverait entre lui et son rêve de grandeur les plus hautes barrières, il s'en rirait et les réduiraient aussitôt à néant, dusse-t-il pour cela arracher des vies et pervertir des innocents...

Effectivement, il ne tergiverserait pas. Il accomplirait son œuvre, car telle était sa destinée. Cette destinée, l'homme la connaissait depuis que son chemin et celui de Rayquaza avaient convergé, depuis l'instant où un oracle du Mont Mémoria lui avait annoncé entrevoir en ce qui le concernait un glorieux avenir.

Tout cela, il en avait conscience. Comme si cette vérité était inscrite dans les tréfonds de son être
depuis qu'il était né. Oui, un beau jour, il gouvernerait sans partage, car alors, il posséderait un don à nul autre pareil. Un don qui, éternellement, le rendrait inégalable, invincible et marquerait les prémices d'une nouvelle ère. Son ERE.

Seulement voilà, il est des choses que rien ne peux prédire, pas même le plus talentueux des oracles. Bien des années passèrent suite au récit de ces deux existences. De sombres événements se déchaînèrent dans le monde, causant souffrance et désolation.
Nombre d'humains tentèrent d'assouvir leur soif de domination. Mais jusqu'alors, aucun n'y était parvenu et avait été stoppé dans sa folie destructrice, que ce soient les membres des très connues Team Rocket, Aqua, Magma ou Galaxie. Quant à Tobias et l'homme aux yeux pers, nos deux précédents énergumènes ? Personne ne sut si, pour leur part, ils furent stoppés. Quoiqu'il en soit, rien n'indiquait qu'ils aient réussi à mener à terme leurs projets. Mais cela, c'est une autre histoire. Leur histoire. Celle que je vais vous narrer n'est toutefois pas sans un étroit rapport avec celles-ci.

Des fragments de rencontre, des encouragements qui poussent vers l'avant, des révélations qui fâchent et surtout, un destin unique... voilà le futur qui se dessine pour une troisième personne. La vie est un perpétuel recommencement, et il n'est pas de force plus grande que celle des sentiments. Au-delà de l'être humain se cache une vérité, celle de l'entraide, de l'amitié, de l'amour. Et si l'on tend suffisamment l'oreille, il se peut qu'elle nous parvienne...
Elle existe depuis des temps lointains, cette vérité cachée derrière les cœurs.

Bah snif, personne veux me corriger et me donner au moins un avis ? Je croyais qu'on pouvais compter un peu sur les autres (si la psychologie inversée marche pas, je vois vraiment plus quoi faire :jesors:)
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Electromignion
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Re: Essais aux fanfics

Message par Electromignion » lun. 27 févr. 2012, 20:10

Voila je débute une fic :
Hello ! Vous voici sur mon journal de bord. Si vous êtes trouillard, thank you de refermer la page. Bon, vous continuez, je m’appelle Erza :sisi: comme dans Fairy Tail quoi. Sauf que moi j’ai aussi les cheveux rouges. Ma meilleure amie, est assassinée par le terrible Grey, j’y peux rien il s’appelle Grey. J’ai décidé de me venger contre lui. Ah oui ! J’ai oublié de vous dire que je suis agent secret. Mais Chuut ! Personne doit le savoir appart vous et moi. Je commençai my avdventure, in the montagne. Oui mon ennemi se trouve dans la montagne glacée. J’emportai avec moi : Mon Super Picsou Géant, c’est parce que vous voyez que j’emporte ça que vous me demandez mon âge ? J’en ai 21 d’années. Trèves de bavardages, j’emporte des biscuits, une lampe de poche, des sachets de salade + un matériel corde d’escalade et Ski pour mes vacances. Je suis anglaise sur les bords. Je vais dire à ma mère que je pars au Ski avec une amie, comme cela elle ne se doutera de rien.
« - Chérie où vas-tu ? Dit ma mère
-Tu sais bien ! Je pars à la neige avec Julia !
-Fait attention à toi ! Je t’ai préparé un Sandwich comme tu les aime.
-D’accord à plus. M’man ! »
Facile ! Julia est aussi une espionne, mon amie, ma dernière amie. Aller on y va ! Je rejoins Julia dans le Bus partant pour le Mont Blanc. J’ai vomis dans le sac vide qui était accroché à la fenêtre, mais tout d’un coup, notre Bus s’arrêta violement.
« Tout le monde descends ! Dit le Chauffeur.
-Déjà ?! dis-je à voix basse à Julia
- Oui, nous sommes arrivées. La mission commence. Dit Julia »
On était arrivées. On devait escalader le Mont Blanc ! On marcha longuement à travers la neige, et on vit une montagne plus haute que la tour de Londres ! Le paysage était moche, triste, les arbres morts à cause de la neige, les oiseaux aussi maigre que des allumettes ! Puis nous voici au Mont Blanc, nous grimpâmes jusqu’à 2500m quand on vit une grotte. On était arrivées, droit au but. Je pris une épée (Si je vous avais dit que j’avais le pouvoir de faire apparaitre des épées vous ne me croiriez pas). C’était maintenant ou jamais, j’entrai dans la grotte, Julia m’attendait à l’extèrieur. J’ai vu Grey sur son fauteuil couleur glace, il ne m’avait pas entendue. Je profitai du moment pour le frapper mais il se retourna. Le combat était sans merci, et c’est moi qui l’acheva. Après tout était redevenu normal. Ah oui, vous êtes prié(e) de détruire le journal de bord après l’avoir lus.

Bye bye !
Je compte l'amélioré après conseil.
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Spoiler :
Kev a écrit : je te hais Elec
Je te hais
Merci, moi aussi ♥

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Re: Essais aux fanfics

Message par DimoniaK » lun. 27 févr. 2012, 20:17

Y'a quelques fautes de français, et c'est très (trop) court, mais le principal problème c'est qu'il n'y a pas du tout le fandom %)
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Merci à Versus :D
Spoiler :
5/04/2022. La nostalgie est insoutenable. 600 caractères, c'est bien trop court pour remercier toutes les personnes géniales que j'ai pu rencontrer ici. Merci pour la sincérité, la diversité, la confiance, l'acceptation. On a toustes beaucoup appris ensemble. Prenez soin de vous.
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Raishini
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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » lun. 27 févr. 2012, 21:56

Euh je vais peut être me répéter mais pourrais-je avoir une correc ? JE PRÉCISE QUE LE TEXTE EST DANS LE SPOILER DE MON POST PRÉCÉDENT SUR CE SUJET (parce que je crois que c'est pour ça que j'ai pas eu de réponses). Merci d'avance ! ;)
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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 27 févr. 2012, 23:07

Raishini13 a écrit :Depuis des temps immémoriaux, les Pokémon ont sillonnés (sillonné) la vie des humains, partageant avec eux joie, amitié, souffrance et parfois haine... S'il est des choses encore inexpliquées chez ces incroyables créatures qui peuplent notre Terre, les hommes ne leur attachent cependant pas moins d'importance pour autant. Certains en vinrent même à les envier, jalousant leurs exceptionnels dons. Et justement, c'est l'histoire d'un de ces hommes que nous allons suivre présentement, en une époque indéterminée...


La nuit était sombre dans un ciel sans étoile. Illuminé de la faible lueur diffusée par le clair de lune, l'éther reluisait d'un éclat semblable à celui d'un saphir au bleu des plus profonds. L'air était glacial et la bruine s'installait progressivement sur la pelouse verte du parc, la rendant fraîche et glissante. Hormis un chemin de terre éclairé par le halo de lumière orangé d'un réverbère, on ne voyait rien dans cette obscurité insondable et totale.

Dans ce vaste espace de verdure chatoyante dissimulé par les ténèbres, un homme, seul, arpentait le sentier boueux de long en large, comme attendant quelqu'un. Il était de taille moyenne, athlétique ainsi que et vêtu d'un treillis kaki, de Ranger noires et d'une cape gothique à capuche par-dessus une écharpe en soie et une tunique aux lisérés argentés, toutes deux noires. Son visage encadré par un rideau lisse de cheveux ébènes et mi-longs était osseux mais charmeur, avec son nez droit et mince ainsi que ses yeux verts émeraude, qui donnaient la saisissante impression de tout passer au crible.

En l'instant, il était nerveux, cela se voyait nettement aux traits crispés de son visage et à sa démarche chaloupée saccadée. De plus, ses divers signes manifestes d'impatience, -à savoir de récurrents soupirs et frottements d'yeux- ne prêtaient pas à confusion quant à son état d'esprit actuel. Chaque bruit suspect, -c'est-à-dire le moindre bruissement, craquement ou frôlement-, lui arrachait un sursaut immédiat, comme s'il était sur le qui-vive, en proie à un grand trouble intérieur. Puis...

- Ah, te voilà, Hyde, dit l'homme avec soulagement et satisfaction en se tournant fébrilement vers une masse d'arbre d'où venait d'émerger un second individu, l'air circonspect et tendu lui aussi. J'ai bien crû que tu n'arriverais jamais. Alors, comment avancent tes recherches sur les autres Pokéman ?

-Je dois dire que c'est assez difficile, déclara le dénommé Hyde en s'épongeant le front d'un revers de main. Tobias, même s'ils ont les pouvoirs des différents types de Pokémon, ils n'en restent pas moins prudents pour autant, et agissent à l'insu de tous. Cela fait que collecter des données sur eux est aussi facile que de grimper une falaise... Je me suis donc basé sur ce que je savais originellement d'eux, mais je t'avoue ne pas être arrivé à des déductions probantes.

Tobias jura haut et fort, en proie à une vive colère.

-Mince ! grogna-t-il en grimaçant. Comment peut-on espérer les arrêter un jour si nous sommes dans l'incapacité de se renseigner un minimum dessus ?

-Écoute Tobias, le raisonna Hyde, d'une voix fluette qui se voulait apaisante malgré tout. Je comprends ton mécontentement, mais nous nous sommes jurés de mettre fin à leurs actes de déprédations (déprédation), et même si cela doit nous prendre des années de dur labeur... Tu sais à quel point je les hais moi aussi, malgré mon appartenance à leur caste ! Soyons donc patients, veux-tu. De plus, si je suis venu directement à toi, doutes (doute)-toi bien que ce n'est pas pour un motif futile...

Tobias dévisagea longuement son interlocuteur, scrutant ses pupilles à l'éclat jaune-vert sous ses lunettes rondes cerclées de fer. Il désirait plus que tout être un Pokéman, et le cacher à ce dernier lui était d'autant plus difficile qu'il considérait cela comme une ignominieuse trahison envers son ami... Mais en l'instant, son attention était toute droite (tout droit) tournée vers Hyde, dont les propos étaient dénués de tout faux-semblant et attestaient de sa sincérité. Le visage replet et bonhomme d'Hyde, mangé par une barbe naissante, était voilé par une cascade de cheveux bruns et bouclés. En dépit de cela, on constatait nettement qu'il paraissait soudain anxieux. Assujettissant ses lunettes sur son nez convexe d'un geste maladroit, il dit à Tobias, non sans avoir auparavant jeté des coups d’œils (oeil) furtifs autour de lui, comme apeuré :

-Il est ici, à Hoenn ! J'... j'ai surpris une altercation en... entre lui et un de ses congénères ! Il a annoncé à ce dernier, avant d'en finir avec lui, qu'il comptait venir à Hoenn pour s'occuper de quelques personnes agaçantes. A... alors j'ai décidé de venir dans la région à mon tour, afin de limiter les dégâts. Mais, vois-tu...

Le reste de sa phrase se perdit, comme absorbée par l'effroi grandissant qui semblait gagner l'homme alors qu'il déglutissait. Ses yeux étaient quelque peu exorbités, roulant dans leurs orbites (leur orbite) à en donner la nausée. Jamais, même pour quelqu'un d'un peu dodu comme lui, il n'avait autant sué sous sa chemise blanche, son gilet rouge et son pantalon de smoking noir, jamais. La peur, mais aussi le doute, se lisaient sur son visage blême, ce qui lui donnait l'air d'un insolite fromage de Hollande.

A l'instar de son camarade, Tobias parut inquiet, comme suffoqué. Il haussa brièvement les sourcils puis lui souffla, à l'image d'un docteur voulant raisonner un patient particulièrement perturbé :

-Voyons, cela ne se peux (peut), tu as du mal comprendre, Hyde... Il est tout bonnement impossible qu'il nourrisse le projet de venir à Hoenn alors même que ses proies sont à Sinnoh ! Tu délires, tout simplement...

-Je ne crois pas, intervint une voix rocailleuse alors qu'Hyde s'apprêtait à répliquer vertement, offusqué par l'attitude condescendante de Tobias.

Les deux compères cessèrent toute discussion et firent brusquement volte-face pour se confronter visuellement à un nouvel arrivant. Ce dernier venait subrepticement de jaillir d'un fourré, ainsi que Hyde l'avait fait quelques secondes avant.

A vrai dire, même la nuit impénétrable qui régnait paraissait pale à côté de cet être tout de noir vêtu, et dont seuls les yeux rouge sang luisaient d'un quelconque éclat. A son arrivée, l'atmosphère avait semblé se figer, comme s'il asservissait les rouages du temps, gouvernait la nature même...

Plus encore que son apparence, ce fut l'aura maléfique émanant de lui qui immobilisa Tobias et Hyde dans une posture décontenancée. Ils paraissaient terrifiés et incapables du moindre geste, terrassés par les affres de la mort...

- Mon bon vieil Hyde, reprit l'inconnu pour couper court au silence pesant et angoissant qui s'installait, il se trouve que, lorsque tu m'as surpris en train d'accomplir ma basse besogne, tu ne t'es nullement soucié de brouiller les pistes afin de couvrir ta fuite. Grave erreur si je puis me permettre, étant donné que cela m'a permit (permis) de te suivre. Car oui, j'avais bien l'intention d'aller à Hoenn, ajouta-t-il d'une voix doucereuse après une brève pause. Mais vois-tu, s'il y a des personnes agaçantes que je cible actuellement... c'est bien toi et ton ami !

Tobias et Hyde s'entre-regardèrent de façon concise (brièvement), -le visage défiguré par une appréhension fugitive-, tandis que les ténèbres se dissipaient, effacées par la silhouette de leur ennemi qui brillait à présent de milles feux en générant de véritables rafales d'énergie, tel un étrange phare à la lueur orangée. Le vent les cinglait affreusement et le sol tremblait sous l'impulsion d'une force démentielle, toute (tout) droit issue de l'antagoniste.

-Orion, tu ne perds rien pour attendre ! hurla Hyde pour couvrir le vacarme tempétueux du vent et le crépitement de la roche qui se morcelait autour du premier. Tant de personnes ont souffert par ta faute ! Je n'ai donc plus le choix que de t'affronter... et de te tuer !

Toute trace de peur avait disparu de son visage, remplacée par une expression déterminée et farouche. L'atmosphère devint aussitôt plus pesante encore et le sol se creusa légèrement sous les pieds d'Hyde, dont le corps raidit (raidi) était nimbé par un halo bleu ciel et parcourut (parcouru) à intervalles réguliers d'étincelles grésillant bruyamment. Orion lui adressa alors un rictus, qui s'étira telle une affreuse cicatrice sur sa mine avide et folle. Il était heureux, à n'en pas douter. Observant son adversaire d'un œil torve, il leva la main pour le désigner et s'exclama :

- Hyde, si tu veux lutter face à moi, aies au moins l'audace de ne pas décevoir mes attentes et donne le meilleur de toi-même ! J'aime quand mes proies me résiste (résistent) vaillamment, j'aime voir leur expression d'épouvante lorsqu'elles réalisent ma supériorité et surtout, j'aime voir leur sang couler tandis que moi, je contemple leur propre faiblesse dans le blanc des yeux ! Alors... ne sois pas fort pour le paraître, sois-le réellement !

- Je vais te montrer mon pouvoir, Orion ! éructa Hyde en serrant le poing avec rage. Pour tout ceux que tu as lâchement tué (tués) alors même qu'ils imploraient ta miséricorde... pour tout ceux que tu as rendu orphelin (orphelins) et enfin... pour tout les Pokémon, je vais te supprimer, ici et maintenant !

Tobias, stupéfait, observait avec horreur les deux belligérants se fustiger du regard, ayant pour sa part l'impression d'être inutile, impuissant et irrémédiablement dépendant du dénouement de l'affrontement qui s'annonçait. Son sort était présentement lié à celui de Hyde, son ami qui avait toujours été là pour lui... Et une fois encore, lui-même ne pourrait que le soutenir par de belles pensées. De belles pensées, certes, mais d'inutiles encouragements dans un tel contexte. Pour la énième fois, Tobias se sentait dérisoire, aussi efficace qu'une larve et plus que tout, spectateur de sa propre incompétence. Quelle déchéance ! Si seulement il pouvait agir, faire quelque chose, n'importe quoi qui puisse aider Hyde. Si seulement, lui aussi, il avait un pouvoir...

Les hostilités débutèrent sans laisser le temps à Tobias de conjecturer davantage sur son avenir et celui de Hyde, ce dernier se ruant telle une torpille vers Orion après s'être propulsé d'un coup de pied vigoureux. Brassant l'air avec force dans son sillage, il ne laissait derrière lui qu'une traînée céruléenne qui ondoyait comme une singulière aurore boréale aux contours vaporeux et monochromes. En face, Orion agissait de même, exhalant pour sa part cette horrible aura orangée qui était en l'occurrence signe de mort.

Les deux hommes se rencontrèrent finalement dans une kyrielle de flammes et d'éclairs, provoquant une détonation fantastique consécutive à leur collision. Jamais deux entités ne semblaient avoir livré une bataille si acharné (acharnée) ; et Tobias était le témoin abasourdi de ce duel haletant et tendu, dont la fin paraissait ne jamais devoir se profiler. Qui, d'Hyde ou Orion, l'emporterait ? Fatalement, non seulement le destin d'Hoenn, mais aussi celui de tout le monde Pokémon, se jouait actuellement.

- Orion, tu vas périr incessamment ! cria alors Hyde à gorge déployée au beau milieu des multiples déflagrations qui naissaient de leur confrontation destructrice.

Il y eut un grondement suivi d'un flash succinct, puis plus rien du tout qu'un nuage de poussière et de fumée. Hyde eut alors une seule et unique pensée, des larmes perlant aux coins de ses yeux :

« Pardonne-moi, Ève, je n'ai pu te sauver. Et aussi, pardonne-moi... mon frère. »


Kamisen, l'île aux cent divinités, c'est ainsi qu'elle se dénomme, depuis la nuit des temps. Enfin, la nuit des temps, c'est peu dire. Elle existait bien avant, depuis toujours à proprement parler, telle une relique éternelle protégée des dieux même, à l'abri de la convoitise et du vice.

Rares sont ceux dont on put assurer avec exactitude qu'ils savaient. Et l'injure du temps, associée à la mort, sa plus remarquable amie, en a fait des témoins à tout jamais silencieux, les fondant avec leurs secrets dans la terre mère lorsque la vie ne souhaita plus de ces êtres de l'ombre. Dès lors, leur souvenir fut emporté par les années, les siècles, les millénaires... et on entendit plus jamais parler d'eux, ni de l'île sacrée par ailleurs.

Néanmoins, la légende, -largement déformée par les mythes ancestraux-, raconte qu'il existe une clé. La Clé. Celle qui permettra « d'ouvrir » les portes de ce monde ostracisé, prohibé, et alors de connaître opulence et pouvoirs occultes.

Cette Clé, elle se trouve en chacun de nous, au fond même de notre cœur, et seul un esprit malsain tentera de la trouver ailleurs. Bien entendu, il ne la trouvera pas, car lui n'a pas de cœur...

Une autre fable, plus controversée encore, avance que le trio élémentaire, - à savoir Rayquaza, Groudon et Kyogre-, est la réincarnation des divinités régissant Kamisen, qu'il en est le dépositaire et a contribué à façonner ciel, terre et mer par-delà cette zone, inaccessible du commun des mortels. Ce pays où, prétendument, sommeillerait un grand et incommensurable pouvoir...

Cette fois-ci, nous allons nous intéresser au cheminement d'une autre personne que Tobias. Et, malgré tout ce qui les sépare, les oppose, jamais deux vies n'auront autant convergé vers une même concrétisation, ni même étés liées si étroitement. Car, l'un comme l'autre, ils aspirent à une même chose : le pouvoir.


Un homme crachota d'un air méprisant, les lèvres retroussées en un sourire dédaigneux, alors qu'il se tenait debout face à une sorte d'immense stèle de marbre d'un blanc pur. Sur celle-ci, on pouvait déchiffrer d'étranges inscriptions assimilables à du mandarin, et que l'individu venait de parcourir d'une traite sans rencontrer de difficulté à les traduire. Malgré l'obscurité ambiante qui rendait extrêmement ardue la lecture, il sondait le monument de ses yeux pers à l'éclat vif mais froid, comme si tout cela n'était pour lui qu'une formalité des plus fastidieuse (fastidieuses).

La noirceur qui l'entourait tel un sinistre étau opaque ne laissait devenir (deviner ?) de la pièce où il se trouvait que peu de choses. A vrai dire, si l'homme ne le savait déjà pas, il aurait difficilement pu concevoir être au sein même d'une crypte secrète. Ses murs et son autel, tous d'une teinte marmoréenne, luisaient toutefois d'un éclat sinistre et laiteux, sous la faible clarté diffusée ci et là par quelques cierges éparses à la flamme verte.

Rien, pas même le plus petit courant d'air, ni même un bruit quelconque, ne venait conférer un souffle de vie à cette salle dénuée de toute âme, si ce n'est la respiration lente et régulière de l'homme. Ses allures de tombeau étaient proprement oppressantes, et le moindre son se retrouvait amplifié par la démesure du lieu, dont le plafond en ogive culminait bien plus haut que l'on aurait été en mesure de l'imaginer.

Foulant calmement du pied le carrelage lisse comme au premier jour pour se rapprocher davantage encore de la stèle, l'individu posa sa main dessus et en effleura attentivement la surface, tel un archéologue auscultant méticuleusement sa découverte. Son visage dissimulé par un passe-montagne ne laissait deviner à nouveau que le reflet intense et dansant de ses yeux pers. Mais on sentait émaner de lui un intérêt vif, un désir profond et inextinguible...

A en croire ces écrits anciens, seule une personne à l'âme pure pourrait se procurer la Clé et s'affranchir des limites naturellement fixées par Kamisen pour se garantir de toute intrusion. Soit. Il changerait cela, lui, le futur souverain omniscient du monde Pokémon et maître incontesté des forces de la nature. Ah, si seulement il pouvait déjà être à l'aboutissement de son projet, et donc au faîte de son pouvoir...

Oui, à n'en pas douter, cela serait des plus agréables. Et quand bien même on élèverait entre lui et son rêve de grandeur les plus hautes barrières, il s'en rirait et les réduiraient (réduirait) aussitôt à néant, dusse-t-il pour cela arracher des vies et pervertir des innocents...

Effectivement, il ne tergiverserait pas. Il accomplirait son œuvre, car telle était sa destinée. Cette destinée, l'homme la connaissait depuis que son chemin et celui de Rayquaza avaient convergé, depuis l'instant où un oracle du Mont Mémoria lui avait annoncé entrevoir en ce qui le concernait un glorieux avenir.

Tout cela, il en avait conscience. Comme si cette vérité était inscrite dans les tréfonds de son être
depuis qu'il était né. Oui, un beau jour, il gouvernerait sans partage, car alors, il posséderait un don à nul autre pareil. Un don qui, éternellement, le rendrait inégalable, invincible et marquerait les prémices d'une nouvelle ère. Son ERE.

Seulement voilà, il est des choses que rien ne peux (peut) prédire, pas même le plus talentueux des oracles. Bien des années passèrent suite au récit de ces deux existences. De sombres événements se déchaînèrent dans le monde, causant souffrance et désolation.
Nombre d'humains tentèrent d'assouvir leur soif de domination. Mais jusqu'alors, aucun n'y était parvenu et (il manque un autre sujet : tous ? --> si c'est le cas, accorder le verbe qui suit) avait été stoppé dans sa folie destructrice, que ce soient les membres des très connues Team Rocket, Aqua, Magma ou Galaxie. Quant à Tobias et l'homme aux yeux pers, nos deux précédents énergumènes ? Personne ne sut si, pour leur part, ils furent stoppés. Quoiqu'il en soit, rien n'indiquait qu'ils aient réussi à mener à terme leurs projets. Mais cela, c'est une autre histoire. Leur histoire. Celle que je vais vous narrer n'est toutefois pas sans un étroit rapport avec celles-(celle) ci.

Des fragments de rencontre, des encouragements qui poussent vers l'avant, des révélations qui fâchent et surtout, un destin unique... voilà le futur qui se dessine pour une troisième personne. La vie est un perpétuel recommencement, et il n'est pas de force plus grande que celle des sentiments. Au-delà de l'être humain se cache une vérité, celle de l'entraide, de l'amitié, de l'amour. Et si l'on tend suffisamment l'oreille, il se peut qu'elle nous parvienne...
Elle existe depuis des temps lointains, cette vérité cachée derrière les cœurs.
[/spoil]
J'ai signalé et corrigé l'orthographe en mauve.

Concernant l'histoire, j'ai peu à dire : tu sembles bien savoir où tu veux en venir, tu as semé pas mal d'indices mystérieux appâtant le lecteur et visiblement, tu revisites le fandom d'une manière originale.
La construction est à rebours, donc intéressante car non linéaire, mais me paraît quand même un peu complexe. (Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, même en relisant soigneusement. Il est possible que les chapitres suivants éclairent les passages ambigus, auquel cas, ne tiens pas compte de ma remarque...)

Ce qui pose vraiment problème, c'est le style : beaucoup trop lourd, trop ampoulé. Tu utilises des expressions redondantes ou alambiquées pour dire des choses finalement très simples. La syntaxe est très bonne, mais les phrases sont pour la plupart trop longues et trop savamment construites : on s'y perd, on est obligé de relire pour comprendre où tu veux en venir.

Le langage est très soutenu, trop à mon goût. Le vocabulaire recherché est correctement employé (tu connais parfaitement le sens des mots, pas de souci là-dessus), mais l'excès de mots savants rend paradoxalement ton texte froid et ne procure pas de véritable émotion au lecteur.

Mon conseil : faire des phrases plus courtes, en particulier dans les scènes d'action et dans les dialogues (pour coller à la rapidité des mouvements et du débit des paroles). Garder néanmoins quelques belles tournures de phrases pour les descriptions. Alléger le style en utilisant du vocabulaire plus courant et en évitant les redondances (répétions de plusieurs adjectifs de sens proche alors qu'un seul suffirait.)

Voilà, en espérant ne pas avoir brisé ton élan d'écriture %)

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » lun. 27 févr. 2012, 23:34

Non, ne t'en fais pas, au contraire j'apprécie ^^ Les remarques sur mon style sont récurrentes, tu n'es pas la seule à me le faire remarquer. On m'a toujours dit que j'avais du potentiel mais que mon emphase me perdrait ^^'Ça te dérangerait de me citer quelques (j'ai bien dit quelques =p) passages lourds (pas tout le texte par pitié ! XD), et de m'en proposer un remix version Dragibus ?

PS : le scénar est complexe je te le concède, mais il s'agit d'appâter le lecteur ainsi que tu l'as si bien dit. Je compte morceler les détails sous forme de flash-backs, histoire d'entretenir le suspense ^^ Sinon penses-tu objectivement que ma fic, si je l'allège, peut être validée ?
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 27 févr. 2012, 23:48

Même telle quelle elle peut être validée : les critères prioritaires sont la syntaxe/orthographe et le sujet. Pour le style, chacun est libre. Mais là je m'avance peut-être. Je vais te chercher une évaluatrice ;)

Quant à remodeler certains passages, je vais voir ça : peut-être pas ce soir mais demain.

EDIT : juste un exemple vite fait ce soir
"La nuit était sombre dans un ciel sans étoile. Illuminé de la faible lueur diffusée par le clair de lune, l'éther reluisait d'un éclat semblable à celui d'un saphir au bleu des plus profonds. L'air était glacial et la bruine s'installait progressivement sur la pelouse verte du parc, la rendant fraîche et glissante. Hormis un chemin de terre éclairé par le halo de lumière orangé d'un réverbère, on ne voyait rien dans cette obscurité insondable et totale. "
--> La nuit était sombre dans un ciel sans étoile, illuminée seulement par la faible lueur du clair de lune. L'air était glacial et la bruine couvrait progressivement la pelouse du parc, la rendant fraîche et glissante. Hormis un chemin de terre éclairé par le halo orangé d'un réverbère, on ne voyait rien dans cette obscurité insondable.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Srithanio » mar. 28 févr. 2012, 00:04

Je confirme les dires de Dragi : elle pourrait être validée, puisque nous faisons essentiellement le tri pour écarter les fanfic à la syntaxe/grammaire/orthographe douteuse, à la longueur insuffisante, ou au scénar' minimaliste.

Par contre, honnêtement, rebosse ça. Tu serais validé, oui, mais je ne te garantis rien au niveau des lecteurs avec un tel style... De mon point de vue, c'est ridiculement ampoulé et ça fait vite flancher l'attention, un truc pareil. Ce qui est dommage, parce que dans les cas où ce type d'expression pourrait apporter un sens supplémentaire, créer une émotion, rien ne passe tellement on y est habitué.
Apprends à t'exprimer simplement pour le texte tout venant, la narration ; garde par exemple ce style si tu dois passer en point devue interne d'un personnage précieux, ou si tu veux tenter quelques élans lyriques (j'ai bien dit "quelques", pas tout un chapitre !)

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » mar. 28 févr. 2012, 00:13

Ok, merci, va juste falloir que j'apprenne à faire la part des choses ^^ Et personnellement, je ne posterai pas tant que ce ne sera pas à la convenance générale. Je suis sûr que, si je m'applique, je serais en mesure de corriger ce sale défaut qui pourrit mes textes (vade retro satana !). Alors seulement, je pense que je pourrais produire quelque chose de bien ^^'
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Re: Essais aux fanfics

Message par ♣♦♣ » mar. 28 févr. 2012, 07:46

Raishini, tout a été dit ^^
electromignion a écrit : Hello ! Vous voici sur mon journal de bord. Si vous êtes trouillard, thank you de refermer la page. Bon, vous continuez, je m’appelle Erza :sisi: comme dans Fairy Tail quoi. Sauf que moi j’ai aussi les cheveux rouges. Ma meilleure amie, est assassinée par le terrible Grey, j’y peux rien il s’appelle Grey. J’ai décidé de me venger contre lui. Ah oui ! J’ai oublié de vous dire que je suis agent secret. Mais Chuut ! Personne doit le savoir appart vous et moi. Je commençai my avdventure, in the montagne. Oui mon ennemi se trouve dans la montagne glacée. J’emportai avec moi : Mon Super Picsou Géant, c’est parce que vous voyez que j’emporte ça que vous me demandez mon âge ? J’en ai 21 d’années. Trèves de bavardages, j’emporte des biscuits, une lampe de poche, des sachets de salade + un matériel corde d’escalade et Ski pour mes vacances. Je suis anglaise sur les bords. Je vais dire à ma mère que je pars au Ski avec une amie, comme cela elle ne se doutera de rien.
« - Chérie où vas-tu ? Dit ma mère
-Tu sais bien ! Je pars à la neige avec Julia !
-Fait attention à toi ! Je t’ai préparé un Sandwich comme tu les aime.
-D’accord à plus. M’man ! »
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-Déjà ?! dis-je à voix basse à Julia
- Oui, nous sommes arrivées. La mission commence. Dit Julia »
On était arrivées. On devait escalader le Mont Blanc ! On marcha longuement à travers la neige, et on vit une montagne plus haute que la tour de Londres ! Le paysage était moche, triste, les arbres morts à cause de la neige, les oiseaux aussi maigre que des allumettes ! Puis nous voici au Mont Blanc, nous grimpâmes jusqu’à 2500m quand on vit une grotte. On était arrivées, droit au but. Je pris une épée (Si je vous avais dit que j’avais le pouvoir de faire apparaitre des épées vous ne me croiriez pas). C’était maintenant ou jamais, j’entrai dans la grotte, Julia m’attendait à l’extèrieur. J’ai vu Grey sur son fauteuil couleur glace, il ne m’avait pas entendue. Je profitai du moment pour le frapper mais il se retourna. Le combat était sans merci, et c’est moi qui l’acheva. Après tout était redevenu normal. Ah oui, vous êtes prié(e) de détruire le journal de bord après l’avoir lus.

Bye bye !
Ok, electro', tu indiques bien que c'est un journal de bord. Alors pourquoi tu instaures un genre de dialogue entre le lecteur et le narrateur ?
Donc, on reprend. Ton style n'est pas adapté pour une fanfic, on dirait plus que tu rédiges un post pour le forum. L'anglais et les smileys genre ":sisi:" doivent être banni. Ensuite, quand tu écris un journal de bord de la sorte, on met le temps au passé (passé simple et imparfait), et on ne mélange pas les temps (présent =/= passé) mais je ne sais pas si tu peux savoir ce genre de choses (tu es en CM1).
Des fautes de tout genre subsistent dans ton texte, je t'enverrai une correction détaillée par MP si j'en ai le temps.
Mais si je résume, j'ai l'impression que ce genre de choses est d'un niveau trop élevé pour toi. Tente pour commencer la facilité, en écrivant des textes au présent à la première personne. Bonne continuation ^^

urs-v
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Re: Essais aux fanfics

Message par urs-v » mar. 28 févr. 2012, 21:54

bon, j'ai suivi vos conseils et j'ai corrigé mon début de fic.
Bang!
Il faut toujours qu’il y ait quelque chose qui cloche. En l’occurrence, ce qui clochait, c’était le pneu de cette roue de vélo, la roue arrière, bien entendu. Son propriétaire jura, soupira et regarda un moment la roue, comme s’il espérait que cette dernière se répare d’elle-même. En tout temps, une crevaison, c’est un manque de chance, mais au beau milieu de nulle part, seul et surtout sur cette foutue roue arrière, ce n’était plus de la malchance, c’était autre chose. Comme la roue ne se réparait toujours pas, son propriétaire, un jeune homme, entreprit de lui administrer lui-même les premiers soins.

Il se nommait Dan, Dan Terrien, 16 ans à peine et il venait tout juste de se lancer dans ce que beaucoup d’autres jeunes ont fait avant lui : un long périple loin de chez lui, histoire de voir à quoi le reste du monde ressemble, information d’autant plus précieuse que Dan vivait dans un village plutôt « paumé » selon l’expression populaire. Dans son cas, il avait simplement opté pour un banal voyage à vélo de deux mois – la durée de ses vacances scolaires -, un simple tour à vélo de quelques centaines de kilomètres… rien de plus… Juste faire le tour de sa région natale, Neweo*, et revenir ensuite…

Deux heures seulement après le grand départ, et voilà que la poisse le frappait au beau milieu de l’immense forêt qui sépare Bernier, le village perdu où Dan avait vu le jour et grandi, de Bengo-ville, la ville la plus proche. Après un autre soupir, Dan décrocha ses bagages et les déposa près de lui pour en sortir une boite à outils. Avec des gestes d’expert, entre deux soupirs exaspérés, il entreprit de démonter la roue, puis le pneu et constata les dégâts : chambre à air foutue. Un autre juron sonore, un autre soupir… Dan jeta un regard autour de lui pour trouver la cause de ce désastre et fini par trouver le coupable : une pierre coupante de la taille d’un dé à coudre qui gisait dans l’herbe. Il fallait beaucoup de malchance pour tomber dessus… Dan lui jeta un regard noir avant de la lancer au loin. Il poussa un autre soupir, qui l’aurait sûrement exaspéré encore plus qu’il ne l’était déjà si quiconque d’autre l’avait poussé et se tourna vers sa monture blessée dans le but de continuer son ouvrage. Il chercha un moment des yeux son démonte-pneu avant de l’apercevoir quelques mètres plus loin… dans la gueule du goupix qui l'avait chapardé!
et comme il en faut plus pour vraiment juger de la qualité d'une œuvre, les 4 pages suivantes du texte (environ le 2/3 de la nouvelle, soit tout ce que j'ai fini de relire et retravailler.)
Spoiler :

Il y a généralement très peu de chances de rencontrer un goupix ici, aussi loin de son habitat naturel. Il fallait évidemment que le démonte-pneu de Dan soit un des chanceux à en rencontrer un…

Cette fois Dan ne soupira pas, de peur d’effaroucher la créature et de perdre espoir de revoir son outil. Il fit doucement un pas vers le pokémon qui le regardait d’un air joyeux, ou plutôt espiègle.
- Ne t’éloigne pas, je t’en prie ne t’éloigne pas… supplia Dan tout en s’approchant d’un autre pas. Comme le renard de feu se contentait de lui jeter un regard ironique, l’humain fit encore quelques pas, avant de se figer en voyant le chapardeur reculer d’un pas.
- Non, ne t’en va pas!
Aucune réaction.
Un autre pas prudent, un autre, encore un… Le goupix restait figé dans une attitude de défi, un sourire ouvertement moqueur semblait se dessiner sur son visage. Dan fit un dernier pas, il était juste à côté du petit pokémon. L’humain et le pokémon se regardèrent un moment sans bruit ou mouvement. Puis, Dan se penchât lentement vers son démonte-pneu et commença à s’accroupir pour être à la hauteur du ravisseur de ce dernier.
- Tout doux, je ne te veux pas de mal, je veux juste récupérer mon démonte-pneu.
Dan tendit alors la main, timidement, en direction de l’outil quand le goupix ouvrit brusquement sa gueule et crachat un petit jet de flamme, brûlant la main de Dan qui recula aussitôt d’un bond. Le pokémon reprit alors le démonte-pneu entre ses dents et partit en arrière.
- Non! Reviens!
Le goupix s’arrêta, le temps de jeter un dernier regard ironique à l’humain et s’en fut dans la forêt.

Dans resta un moment à regarder l’endroit où la créature avait disparu, abasourdi. L’idée de courir à la poursuite du goupix lui traversa l’esprit, mais à quoi bon? La forêt était dense et mieux valait rester sur le sentier et surtout ne pas trop s’éloigner du vélo. Dan ferma les yeux un moment et poussa un autre soupir profond, comme s’il voulait pousser d’un coup tous les soupirs qu’il avait retenus depuis qu’il avait rencontré le petit pokémon renard. Tant pis, il pouvait remonter son pneu avec ses doigts, sans démonte-pneu.** Après, il connaissait un marchand de vélo à Bengo-ville, il achèterait un autre démonte-pneu pour la suite du voyage, c’est tout.

●●●
Alors que Dan reprenait son chemin avec un soupir de nostalgie, il se mit à repenser aux raisons de ce voyage loin de chez lui. Isolé du reste du monde par une grande forêt, le village portuaire de Bernier n’était relié au reste de la région que par des sentiers forestiers et une navette maritime avec la petite ville de Port-à-la-Dame. Dans ne connaissait de Neweo –et du monde en fait- que ces deux endroits, le premier où il vivait de puis sa naissance et le second où il étudiait, Bernier étant trop petit pour avoir une école. Dan était bien le seul enfant –peut-être même la seule personne- de la région à ne pas avoir de pokémon. On lui en avait quelques fois proposé un, mais à chaque fois, Dan avait poliment refusé, peu intéressé par ces étranges créatures et surtout par l’idée de devoir « s’occuper » de son pokémon. En fait le problème était là : rien n’intéressait vraiment Dan. Il s’était vaguement intéressé à certaine choses, sans développer de vraies passions, sans vraiment s’attacher à une activité ou une chose. Il avait donc pris la résolution de mettre à profit ces vacances d’été pour découvrir la région et –peut-être- se découvrir enfin une vraie passion et choisir le métier qu’il pratiquerais plus tard. À 16 ans, le temps pressait de choisir sa voie. Lorsqu’il lui avait fait part de son projet, son père s’était contenté de lui dire que « Les voyages forment la jeunesse. » avant de lui souhaiter bon vent et de lui confier un peu d’argent de poche. Dan était donc parti seul sur son vélo avec quelques bagages divers et une certaine joie à l’idée de partir à la découverte de l’inconnu.

Tout à ces réflexions, le jeune homme ne vit pas qu’il s’était légèrement écarté du sentier et qu’il se dirigeait avec une bonne vitesse vers une petite falaise. Quand il réalisa ce qui se passait, Dan tenta un freinage brusque. Sur le sol glissant, le vélo dérapa et Dan ne dut qu’à la chance de ne pas tomber. Le vélo, lui, eu moins de chance et, entraîné par son élan, continua sa course avant de s’écraser deux ou trois mètres plus bas dans un fracas métallique. Dan était complètement abasourdi, au point d’en oublier de soupirer. Après avoir réussi à descendre avec prudence, Dan put constater l’ampleur des dégâts : outre la chaîne qui pendait lamentablement, visiblement cassée en deux morceaux, de nombreuses pièces semblaient avoir pris un solide coup et étaient fracturées, tordues ou bosselés. Dans de telles conditions, impossible de réparer, surtout parce que Dan n’avait ni l’équipement ni l’expérience requise. Dan poussa un long soupir de découragement, il allait devoir marche jusqu’à Bengo-ville en poussant son vélo… Avant toute chose, il décida de prendre une pause, le temps de se remettre de ses émotions. En soupirant de plus belle, il s’assit dans l’herbe et sortit son dîner*** d’une sacoche.
●●●
Assis sur une souche, près de son vélo, Dan mastiquait tranquillement son repas. Il avait cessé de soupirer depuis un moment et se contentait de profiter d’un petit moment de repos, laissant à plus tard les tracas. Il entendit alors quelque chose remuer derrière lui dans les fourrés. Dan s’immobilisa entre deux bouchés et se retourna lentement pour regarder ce qui c’était approché.
-Oh non !
C’était le goupix.
Il regardait l’humain, ou plutôt sa nourriture, avec un regard suppliant.
-N’y pense surtout pas, tu n’auras rien !
Dan se remit à manger, en surveillant le chapardeur du coin de l’œil. Celui-si se contentait de regarder Dan d’un regard larmoyant. Au bout d’un moment, le jeune homme se fatigua et, dans un soupir exaspéré, se retourna brusquement vers le pokémon qui mendiait.
-Va-t-en ! Allez ! Pssshit ! Je te dis que tu n’auras rien ! Allez, ouste !
Pendant un bref instant, Dan eu l’impression de voir le renard de feu baisser misérablement les yeux. Puis, le pokémon s’en fut. Dan attendit un moment pour s’assurer que le goupix ne revenait pas avant de poursuivre son repas. Comme l’agaçant pokémon semblait avoir abandonné tout espoir de soutirer une part du casse-croûte de Dan, ce dernier repris la mastication du dit casse-croûte.

Il n’eut le temps de prendre que quelques bouchées, quand un bruissement se fit entendre dans les buissons derrière lui. Le jeune homme s’immobilisa de nouveau, ferma les yeux et retint héroïquement un soupir. En sachant ce qui se trouvait derrière lui, Dan se retourna lentement. Il eut une grande surprise en se retrouvant nez à nez avec son démonte-pneu ! Il resta figé un moment et observa le pokémon renard qui soutint sans aucune gène son regard, puis, qui déposa le démonte-pneu devant un Dan stupéfait; avant de reculer d’un pas et de s’asseoir pour contempler l’humain d’un regard suppliant.
Avec un regard halluciné, Dan regarda le goupix, puis le démonte-pneu, puis de nouveau le goupix, puis le démonte-pneu…
Le goupix…
Le démonte-pneu…
Et tout d’un coup, il éclata de rire avant de pousser un soupir mi-amusé mi-exaspéré tout en secouant sa tête.
-C’est bon petit sacripant, tu as gagné !
Dan pris alors les deux baies qu’il réservait pour son dessert et les jeta au petit pokémon feu qui les reçues volontiers et les engloutis aussitôt. Le goupix lanças un regard heureux à l’humain qui lui, le regardait avec amusement, et donna l’impression de faire un sourire de remerciement, provoquant de nouveau le rire de Dan. Puis la petite créature s’en retourna tranquillement vers la forêt avant de disparaître dans les buissons.

Dan fit un autre sourire, termina son sandwich et se dit qu’il était temps de se remettre en marche. Sa bonne humeur fut à peine diminuée à la triste vision de son vélo blessé et il repris sa progression en poussant le vélo, le pas conquérant, un sourire optimiste aux lèvres et avec la certitude que rien ne pouvait entamer son bonheur.
Il se trompait.

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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » jeu. 01 mars 2012, 12:34

Raishini13, voici 2 autres exemples de paragraphes modifiés :
En l'instant, il était nerveux, cela se voyait nettement aux traits crispés de son visage et à sa démarche chaloupée. De plus, ses divers signes manifestes d'impatience, -à savoir de récurrents soupirs et frottements d'yeux- ne prêtaient pas à confusion quant à son état d'esprit actuel. Chaque bruit suspect, -c'est-à-dire le moindre bruissement, craquement ou frôlement-, lui arrachait un sursaut immédiat, comme s'il était sur le qui-vive, en proie à un grand trouble intérieur. Puis...
--> En l'instant, il était nerveux, cela se voyait nettement aux traits crispés de son visage et à sa démarche saccadée. Il soupirait souvent, se frottaient les yeux, signes manifestes d'impatience. Le moindre bruissement, craquement ou frôlement le faisait immédiatement sursauter, comme s'il était sur le qui-vive, en proie à un grand trouble intérieur.
- Ah, te voilà, Hyde, dit l'homme avec soulagement et satisfaction en se tournant fébrilement vers une masse d'arbre d'où venait d'émerger un second individu, l'air circonspect et tendu lui aussi. J'ai bien crû que tu n'arriverais jamais. Alors, comment avancent tes recherches sur les autres Pokéman ?
--> Soudain, un second individu à l'air circonspect émergea d'un bosquet. Tendu lui aussi.
- Ah, te voilà, Hyde, dit le premier homme soulagé et visiblement satisfait. J'ai bien cru que tu n'arriverais jamais ! Alors, comment avancent tes recherches sur les autres Pokéman ?

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » jeu. 01 mars 2012, 17:39

Bon, j'ai essayé (je dis bien "essayé) de remodeler mon Prologue plus simplement, notamment en raccourcissant les phrases. Après voilà, je ne sais pas vraiment si ce nouveau texte saurait plaire. Je pense qu'il y a une amélioration, mais j'aimerais bien savoir si c'est effectivement le cas. Alors je le poste à nouveau en spoiler ^^
Spoiler :
Depuis des temps immémoriaux, les Pokémon ont sillonné la vie des humains, partageant avec eux joie, amitié, souffrance et parfois haine... S'il est des choses encore inexpliquées chez ces incroyables créatures qui peuplent notre Terre, les hommes ne leur attachent cependant pas moins Depuis des temps immémoriaux, les Pokémon ont sillonné la vie des humains, partageant avec eux joie, amitié, souffrance et parfois haine... S'il est des choses encore inexpliquées chez ces incroyables créatures qui peuplent notre Terre, les hommes ne leur attachent cependant pas moins d'importance pour autant. Certains en vinrent même à les envier, jalousant leurs exceptionnels dons. Et justement, c'est l'histoire d'un de ces hommes que nous allons suivre présentement, en une époque indéterminée...
* * * * * * *
La nuit était sombre dans un ciel sans étoile, illuminé seulement par la faible lueur du clair de lune. L'air était glacial et la bruine s'installait progressivement sur la pelouse du parc, la rendant fraîche et glissante. Hormis un chemin de terre éclairé par le halo orangé d'un réverbère, on ne voyait rien dans cette obscurité insondable.

Dans ce vaste espace de verdure chatoyante dissimulé par les ténèbres, un homme, seul, arpentait le sentier boueux de long en large, comme attendant quelqu'un. Il était de taille moyenne et athlétique. Il revêtait un treillis kaki, des Ranger noires et une cape gothique à capuche par-dessus une écharpe en soie et une tunique aux lisérés argentés, toutes deux noires. Son visage encadré par un rideau lisse de cheveux ébènes et mi-longs était osseux mais charmeur, avec son nez droit et mince ainsi que ses yeux verts émeraude, qui donnaient la saisissante impression de tout passer au crible.

En l'instant, il était nerveux, cela se voyait nettement aux traits crispés de son visage et à sa démarche saccadée. Il soupirait souvent, se frottaient les yeux, signes manifestes d'impatience. Le moindre bruissement, craquement ou frôlement le faisait immédiatement sursauter, comme s'il était sur le qui-vive, en proie à un grand trouble intérieur.

Soudain, un second individu à l'air circonspect émergea d'un bosquet, tendu lui aussi.

- Ah, te voilà, Hyde, dit le premier homme soulagé et visiblement satisfait. J'ai bien crû que tu n'arriverais jamais. Alors, comment avancent tes recherches sur les autres Pokéman ?

- Je dois dire que c'est assez difficile, déclara le dénommé Hyde en s'épongeant le front d'un revers de main. Tobias, même s'ils ont les pouvoirs des différents types de Pokémon, ils n'en restent pas moins prudents pour autant, et agissent à l'insu de tous. Cela fait que collecter des données sur eux est aussi facile que de grimper une falaise... Je me suis donc basé sur ce que je savais originellement d'eux, mais je t'avoue ne pas être arrivé à des déductions probantes.

Tobias jura haut et fort, en proie à une vive colère.

- Mince ! grogna-t-il en grimaçant. Comment peut-on espérer les arrêter un jour si nous sommes dans l'incapacité de se renseigner un minimum dessus ?

-Écoute Tobias, le raisonna Hyde d'une voix fluette qui se voulait apaisante malgré tout. Je comprends ton mécontentement, mais nous nous sommes jurés de mettre fin à leurs actes destructeurs, et même si cela doit nous prendre des années de dur labeur...

Tobias paraissait dubitatif, manifestement tiraillé entre plusieurs de ses principes. Devant ce triste spectacle, Hyde se hâta d'ajouter :

- Tu sais à quel point je les hais moi aussi, malgré mon appartenance à leur caste ! Soyons donc patients, veux-tu. De plus, si je suis venu directement à toi, doute-toi bien que ce n'est pas pour parler de la pluie et du beau temps...

Tobias dévisagea longuement son interlocuteur, scrutant ses pupilles à l'éclat jaune-vert sous ses lunettes rondes cerclées de fer. Il désirait plus que tout être un Pokéman, et le cacher à ce dernier lui était d'autant plus difficile qu'il considérait cela comme une ignominieuse trahison envers son ami... Mais en l'instant, son attention était tout droit tournée vers Hyde, dont les propos étaient dénués de tout faux-semblant et attestaient de sa sincérité.

Le visage replet et bonhomme d'Hyde, mangé par une barbe naissante, était voilé par une cascade de cheveux bruns et bouclés. En dépit de cela, on constatait nettement qu'il paraissait soudain anxieux. Il jetait des coups d’œil furtifs autour de lui, comme apeuré. Assujettissant ses lunettes sur son nez convexe d'un geste maladroit, il se décida à s'expliquer :

- Il est ici, à Hoenn ! J'... j'ai surpris une altercation en... entre lui et un de ses congénères ! Il a annoncé à ce dernier, avant d'en finir avec lui, qu'il comptait venir à Hoenn pour s'occuper de quelques personnes agaçantes. A... alors j'ai décidé de venir dans la région à mon tour, afin de limiter les dégâts. Mais, vois-tu...

Le reste de sa phrase se perdit, comme absorbée par l'effroi grandissant qui semblait gagner l'homme. Il déglutit dans un même temps, tressaillant nerveusement. Ses yeux étaient quelque peu exorbités, roulant dans leur orbite à en donner la nausée. Même s'il était un peu dodu, jamais il n'avait autant sué sous sa chemise blanche, son gilet rouge et son pantalon de smoking noir, jamais. La peur, mais aussi le doute, se lisaient sur son visage blême, ce qui lui donnait l'air d'un insolite fromage de Hollande.

A l'instar de son camarade, Tobias parut inquiet, comme suffoqué. Il haussa brièvement les sourcils puis lui souffla, à l'image d'un docteur voulant raisonner un patient particulièrement perturbé :

- Voyons, cela ne se peut, tu as du mal comprendre, Hyde... Il est tout bonnement impossible qu'il nourrisse le projet de venir à Hoenn alors même que ses proies sont à Sinnoh ! Tu délires, tout simplement...

Hyde s'apprêtait à répliquer vertement, offusqué par l'attitude condescendante de Tobias. Mais une voix rocailleuse lui coupa soudainement la parole :

- Je ne crois pas.

Les deux compères cessèrent toute discussion et firent brusquement demi-tour pour faire face à un nouvel arrivant. Ce dernier venait de jaillir silencieusement d'un fourré, ainsi que Hyde l'avait fait quelques secondes avant.

A vrai dire, même la nuit impénétrable qui régnait paraissait pale à côté de cet être tout de noir vêtu. Seuls ses yeux rouge sang luisaient d'un quelconque éclat. A son arrivée, l'atmosphère avait semblé se figer, comme s'il asservissait les rouages du temps, gouvernait la nature même...

Plus encore que son apparence, ce fut l'aura maléfique émanant de lui qui immobilisa Tobias et Hyde dans une posture décontenancée. Ils paraissaient terrifiés et incapables du moindre geste, terrassés par les affres de la mort...

- Mon bon vieil Hyde, reprit l'inconnu pour couper court au silence pesant et angoissant qui s'installait. Il se trouve que, lorsque tu m'as surpris en train d'accomplir ma basse besogne, tu ne t'es nullement soucié de brouiller les pistes afin de couvrir ta fuite. Grave erreur si je puis me permettre, étant donné que cela m'a permis de te suivre. Car oui, j'avais bien l'intention d'aller à Hoenn, ajouta-t-il d'une voix doucereuse après une brève pause. Mais vois-tu, s'il y a des personnes agaçantes que je cible actuellement... c'est bien toi et ton ami !

Tobias et Hyde s'entre-regardèrent brièvement, le visage défiguré par une appréhension fugitive. Les ténèbres se dissipèrent, effacées par la silhouette de leur ennemi qui brillait à présent de milles feux. Tel un étrange phare à la lueur orangée, ce dernier générait de véritables rafales d'énergie.

Le vent cinglait affreusement Tobias et Hyde, le sol tremblait et se morcelait sous l'impulsion d'une force démentielle, issue de l'antagoniste...

- Orion, tu ne perds rien pour attendre ! hurla Hyde pour couvrir le vacarme tempétueux du vent. Tant de personnes ont souffert par ta faute ! Je n'ai donc plus le choix que de t'affronter... et de te tuer !

Toute trace de peur avait disparu de son visage, remplacée par une expression déterminée et farouche. L'atmosphère devint aussitôt plus pesante encore et le sol se creusa légèrement sous les pieds d'Hyde. Son corps à présent raidi était nimbé par un halo bleu ciel et parcouru à intervalles réguliers d'étincelles grésillant bruyamment.

Orion lui adressa un rictus, qui s'étira telle une affreuse cicatrice sur sa mine avide et folle. Il était heureux, à n'en pas douter. Observant son adversaire d'un œil torve, il leva la main pour le désigner et s'exclama :

- Hyde, si tu veux lutter face à moi, aies au moins l'audace de ne pas décevoir mes attentes et donne le meilleur de toi-même !

Il gloussa à gorge déployée, tel un mégalomane. Jamais il n'avait parut si dément, si porté à commettre l'irréparable...

- J'aime quand mes proies me résiste vaillamment, j'aime voir leur expression d'épouvante lorsqu'elles réalisent ma supériorité ! hurla-t-il, plus fou encore. Et surtout, j'aime voir leur sang couler tandis que moi, je contemple leur propre faiblesse dans le blanc des yeux ! Alors... ne sois pas fort pour le paraître, Hyde, sois-le réellement !

- Je vais te montrer mon pouvoir, Orion ! éructa Hyde en serrant le poing avec rage.

Il brûlait d'une colère vive. Ce misérable ne s'en tirerait pas à si bon compte !

- Pour tout ceux que tu as lâchement tués alors même qu'ils imploraient ta miséricorde... pour tout ceux que tu as rendu orphelins et enfin... pour tout les Pokémon, je vais te supprimer, ici et maintenant !

Tobias, stupéfait, observait avec horreur les deux belligérants se fustiger du regard. Il avait pour sa part l'impression d'être inutile, impuissant... Il était irrémédiablement dépendant de l'issue de cet affrontement. Son sort était lié à celui de Hyde, son ami qui avait toujours été là pour lui... Et une fois encore, lui-même ne pourrait que le soutenir par de belles pensées. De belles pensées, certes, mais d'inutiles encouragements dans un tel contexte.

Pour la énième fois, Tobias se sentait dérisoire, aussi efficace qu'une larve et plus que tout, spectateur de sa propre incompétence. Quelle déchéance ! Si seulement il pouvait agir, faire quelque chose, n'importe quoi qui puisse aider Hyde. Si seulement, lui aussi, il avait un pouvoir...

Les hostilités débutèrent sans laisser le temps à Tobias de conjecturer davantage sur son avenir et celui de Hyde. Ce dernier se rua telle une torpille vers Orion après s'être propulsé d'un coup de pied vigoureux. Brassant l'air avec force dans son sillage, il ne laissait derrière lui qu'une traînée bleu qui ondoyait comme une singulière aurore boréale. En face, Orion agissait de même, exhalant pour sa part cette horrible aura orangée.

Les deux hommes se rencontrèrent finalement dans une gerbe de flammes et d'éclairs, provoquant une détonation fantastique consécutive à leur collision. Jamais deux entités ne semblaient avoir livré une bataille si acharnée. Les coups et les parades s'enchaînaient à une vitesse folle. Rien que le simple fait de les suivre des yeux relevait du miracle...

Tobias était le témoin abasourdi de ce duel haletant et tendu, dont la fin paraissait ne jamais devoir se profiler. Qui, d'Hyde ou Orion, l'emporterait ? Fatalement, non seulement le destin d'Hoenn, mais aussi celui de tout le monde Pokémon, se jouait actuellement.

- Orion, tu vas périr ! cria alors Hyde au beau milieu des multiples déflagrations qui naissaient de leur confrontation destructrice.

Il y eut un grondement suivi d'un flash succinct, puis plus rien du tout qu'un nuage de poussière et de fumée. Hyde eut alors une seule et unique pensée, des larmes perlant aux coins de ses yeux :

« Pardonne-moi, Ève, je n'ai pu te sauver. Et aussi, pardonne-moi... mon frère. »
* * * * * * *
Kamisen, l'île aux cent divinités, c'est ainsi qu'elle se nomme, depuis la nuit des temps. Enfin, la nuit des temps, c'est peu dire. Elle existait bien avant, depuis toujours à proprement parler. A l'abri de la convoitise et du vice, Kamisen attend.

Rares sont ceux dont on put assurer avec exactitude qu'ils savaient. L'injure du temps, associée à la mort, sa plus remarquable amie, effectuèrent toutefois leur travail. Les fondant avec leurs secrets dans la terre mère, elles en firent des témoins à tout jamais silencieux.

En effet, la vie ne désirait plus de ces êtres de l'ombre. Dès lors, leur souvenir fut emporté par les années, les siècles, les millénaires... et on entendit plus jamais parler d'eux, ni de l'île sacrée par ailleurs.

Néanmoins, la légende, -largement déformée par les mythes ancestraux-, raconte qu'il existe une clé. La Clé. Celle qui permettra « d'ouvrir » les portes de ce monde écarté, prohibé, et alors de connaître opulence et pouvoir.

Cette Clé, elle se trouve en chacun de nous, au fond même de notre cœur. Et seul un esprit malsain tentera de la trouver ailleurs. Bien entendu, il ne la trouvera pas, car lui n'a pas de cœur...

Une autre fable, plus controversée encore, avance que le trio élémentaire, - à savoir Rayquaza, Groudon et Kyogre-, est la réincarnation des divinités régissant Kamisen. Elle suggère qu'il en est le dépositaire et a contribué à façonner ciel, terre et mer par-delà cette zone, inaccessible du commun des mortels. Ce pays où, prétendument, sommeillerait un incommensurable pouvoir...

Cette fois-ci, nous allons nous intéresser au cheminement d'une autre personne que Tobias. Et, malgré tout ce qui les sépare, les oppose, jamais deux vies n'auront autant convergé vers une même concrétisation, ni même étés liées si étroitement. Car, l'un comme l'autre, ils aspirent à une même chose : le pouvoir.
* * * * * * * * * *
Un homme crachota d'un air méprisant, les lèvres retroussées en un sourire dédaigneux. Il se tenait debout face à une sorte d'immense stèle de marbre d'un blanc pur. Sur celle-ci, on pouvait déchiffrer d'étranges inscriptions assimilables à du mandarin. L'individu venait de parcourir ce texte ancien d'une traite sans rencontrer de difficulté à le traduire. Malgré l'obscurité ambiante qui rendait extrêmement ardue la lecture, il sondait le monument de ses yeux pers à l'éclat vif mais froid. Tout cela ne semblait être pour lui qu'une formalité des plus fastidieuses...

La noirceur qui l'entourait tel un sinistre étau opaque ne laissait deviner de la pièce où il se trouvait que peu de choses. A vrai dire, si l'homme ne le savait déjà pas, il aurait difficilement pu concevoir être au sein même d'une crypte secrète.

Les murs et l'autel central étaient tous d'une blancheur de craie. Ils luisaient toutefois d'un éclat sinistre et laiteux sous la faible clarté diffusée ci et là par quelques cierges éparses. Avec leur flamme verte, elles faisaient particulièrement froid dans le dos.

Rien, pas même le plus petit courant d'air, ni même un bruit quelconque, ne venait conférer un souffle de vie à cette salle dénuée de toute âme. Seule retentissait la respiration lente et régulière de l'homme. La crypte, avec ses allures de tombeau, était proprement oppressante. Chaque son se retrouvait amplifié par la démesure du lieu, dont le plafond en ogive culminait bien plus haut que l'on aurait été en mesure de l'imaginer.

Foulant calmement du pied le carrelage lisse comme au premier jour, l'homme se rapprocha davantage encore de la stèle. Il posa sa main dessus et en effleura attentivement la surface, tel un archéologue auscultant méticuleusement sa découverte. Son visage dissimulé par un passe-montagne ne laissait deviner à nouveau que le reflet intense et dansant de ses yeux pers. Mais on sentait émaner de lui un intérêt vif, un désir profond et inextinguible...

A en croire ces écrits anciens, seule une personne à l'âme pure pourrait se procurer la Clé. De fait, il pourrait s'affranchir des limites naturellement fixées par Kamisen pour se garantir de toute intrusion. Soit. Il changerait cela, lui, le futur souverain omniscient du monde Pokémon et maître incontesté des forces de la nature. Ah, si seulement il pouvait déjà être à l'aboutissement de son projet, et donc au faîte de son pouvoir...

Oui, à n'en pas douter, cela serait des plus agréables. Et quand bien même on élèverait entre lui et son rêve de grandeur les plus hautes barrières, il s'en rirait et les réduirait aussitôt à néant, dusse-t-il pour cela arracher des vies et pervertir des innocents...

Effectivement, il ne tergiverserait pas. Il accomplirait son œuvre, car telle était sa destinée. Cette destinée, l'homme la connaissait. Depuis que son chemin et celui de Rayquaza avaient convergé, depuis l'instant où un oracle du Mont Mémoria lui avait annoncé entrevoir en ce qui le concernait un glorieux avenir...

Tout cela, il en avait conscience. Comme si cette vérité était inscrite dans les tréfonds de son être depuis qu'il était né. Oui, un beau jour, il gouvernerait sans partage, car alors, il posséderait un don à nul autre pareil. Un don qui, éternellement, le rendrait invincible et marquerait les prémices d'une nouvelle ère. Son ERE.

Seulement voilà, il est des choses que rien ne peut prédire, pas même le plus talentueux des oracles. Bien des années passèrent suite au récit de ces deux existences. De sombres événements se déchaînèrent dans le monde, causant souffrance et désolation.
* * * * * * *


Nombre d'humains tentèrent d'assouvir leur soif de domination. Mais jusqu'alors, aucun d'entre eux n'y était parvenu et avait été stoppé dans sa folie destructrice, que ce soient les membres des très connues Team Rocket, Aqua, Magma ou Galaxie. Quant à Tobias et l'homme aux yeux pers, nos deux précédents énergumènes ? Personne ne sut si, pour leur part, ils furent stoppés. Quoiqu'il en soit, rien n'indiquait qu'ils aient réussi à mener à terme leurs projets. Mais cela, c'est une autre histoire. Leur histoire. Celle que je vais vous narrer n'est toutefois pas sans un étroit rapport avec celle-ci.

Des fragments de rencontre, des encouragements qui poussent vers l'avant, des révélations qui fâchent et surtout, un destin unique... voilà le futur qui se dessine pour une troisième personne. La vie est un perpétuel recommencement, et il n'est pas de force plus grande que celle des sentiments. Au-delà de l'être humain se cache une vérité, celle de l'entraide, de l'amitié, de l'amour. Et si l'on tend suffisamment l'oreille, il se peut qu'elle nous parvienne...
Elle existe depuis des temps lointains, cette vérité cachée derrière les cœurs.
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » jeu. 01 mars 2012, 18:17

Oui, c'est nettement mieux ^^

Il faudra constamment garder à l'esprit cette façon de décrire les faits simplement mais précisément.
Astuce : chaque fois qu'il te prendra à nouveau l'envie d'une de ces lourdes envolées lyriques, mets 10€ dans une cagnotte. Je te garantis que ton style va s'améliorer ;)

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Re: Essais aux fanfics

Message par Raishini » jeu. 01 mars 2012, 18:25

Ah c'est sûr que dans ce cas là je vais m'améliorer 8) Je garderais mes envolées lyriques pour une vraie occasion (genre le type se rappelle de quelque chose avec nostalgie...)
Et franchement, merci de l'aide, c'est super de pouvoir se frotter à l'avis de plus expérimentés que soi ^^
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Re: Essais aux fanfics

Message par Srithanio » jeu. 01 mars 2012, 19:07

Pour info, si tu veux te frotter à plus expérimentés que toi et avoir des critiques de textes, regarde sur le forum, on a des concours de fic' officieux... T'auras le droit de concourir aux coté de Domino et dragibus cette fois ci et trois personnes pour te donner un avis sur ton texte...

Enfin, je dis ça, je dis rien, hein ?

Et surtout, ne clique pas ici...

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Re: Essais aux fanfics

Message par urs-v » jeu. 01 mars 2012, 19:25

trop tard! j'ai cliqué!
cactus... (fait marcher son cerveau) ouais, j'ai peut-être une idée...

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