Essais aux fanfics

Discutez des fictions Pokémon, ou toutes oeuvres écrites basées sur l'univers Pokémon.
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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » dim. 20 févr. 2011, 09:26

C'est difficile de juger sur un passage aussi court et quand on ne connait pas du tout le scénario. Mais je te donne quand même mes impressions :

- c'est bien écrit, sans fautes
- les descriptions sont bien intégrées au récit
- mais... la Guerre des Clans, avec la famille des Evoli, c'est un sujet qui a déjà été utilisé dans de nombreuses fanfics... Pour rendre ton histoire attractive, il va vraiment falloir qu'elle sorte de l'ordinaire :?

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PokéTrucages
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Début de ma fanfic le mystérieux pokémon

Message par PokéTrucages » dim. 20 févr. 2011, 09:40

Déjà bonjour a tous ^^

Le mystérieux pokemon

Je me suis réveiller et je suis en train de faire mon petit déjeuner...J'allume la radio puis j'écoute
"Bienvenue sur radio Sinnoh !C'est l'heure des infos!
-Un nouveau telepherique vient d'etre installer sur le mont couronné nous avons rencontré le professeur sorbier pour un peu plus d'informations .Professeur sorbier??Professeur sorbier???Bon aparrement il y a eu un problème avec la liaison
Au revoir et bonne matinée avec RadioSinnoh! J'éteignit la radio puis je finis de manger et je sortis.
J'entraine tous les matins mes pokémons et cela depuis 1 an mais je sentais ce jour allait étre spécial.J'entrainais comme d'habitude mes pokémons .Après cet entrainement matinal j'allais au parc discuter avec d'autres dresseurs et même quelquefois plus rarement avec des éleveurs.Mon ami m'adressa d'un air excité :«Hey salut Lucas! Je lui répondis ,Salut!
-T'as entendu parler du nouveau télephérique du mont couronné?
-Oui tu t'rends compte un télepherique sur le mont couronné du jamais vu!
-J'ai lus un article qui dis que le nouveau telepherique pourrait influencer le comportement des pokémons notamment les pokémons légendaires»
Puis un dresseur s'entremit dans la conversation et dit: « ce qu'il dit n'est pas faux les humains dans certains cas ont changé le comportement des pokémons »
Puis le dresseur s'en alla moi je salua mon ami et je m'en allai du parc .
Je rentris a la maison il était 10h00 .Je dit bonjour a ma mère et je montis dans ma chambre lire des livres et des bd tranquillement .
Aux alentours de midi on frappa a la porte je descendis les escaliers et ma mère ouvrit la porte.Un homme inconnu engagea la conversation en disant :
« J'ai quelque chose a confier a votre fils » Puis l'inconnu confia une mystérieuse malette a ma mère. Après l'inconnu s'en alla ma mère toute surprise me confia la malette et retournit faire les taches ménagères habituelles .Moi je remontait tous excité de cette étrange et mystérieuse rencontre.Je m'enfermis dans la chambre et fermait les volets.J'allumis ma lampe de bureau et j'ouvris la malette dedans il y avait un petit telephone du genre talkie-wolkie .

A peine j'eu touché le telephone un message défila la voix me semblait celle du professeur Sorbier « Lucas,accepte tu d'enquéter pour moi au sujet du telepherique et de la team galaxie ?
-Je répondis,Oui,mais mais cette demande est si immédiate je devrais peut-être réflechir puis je me suis aperçu que le message en direct
-Le professeur s'exclama ,C'est de la plus haute importance!!!Pardon je me suis un peu trop aller bon bref tu accepte ou pas
-Je lui répondis , j'accepte!
-Il me dit ,prochain message à 21h00 demain soir soit là sinon je te laisserai un message bon au revoir »
Le télephone fit «Tuut!,Tuut!» je rangis le télephone dans la malette . Je regardait la télé il n'y avait que des séries ou des documentaires.Je descendis et
je racontait le message du professeur Sorbier a ma mère elle me dit quel accepte seulement si je prends contact régulièrement avec elle.Je mangis , puis j'alla dans ma chambre .Je m'endormis tous fatigué de cette journée en pensant a cette mystérieuse rencontre et au message du professeur Sorbier.


C'est que le début et il ya quelque faute que je vais corriger pouriez vous donner des avis,des améliorations etc ...
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Drayker
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Re: Début de ma fanfic le mystérieux pokémon

Message par Drayker » dim. 20 févr. 2011, 11:33

Ben, déjà, y'a des fautes horribles, surtout dans la conjuguaison du passé simple U_u Fais aussi attention aux répétitions, en trois lignes t'as mis trois fois le mot téléphérique alors que ça aurait pu être allégé par un simple "ça". Autre chose, il y a toujours un espace après un point. Et évite les "Professeur Sorbier???", ça alourdit le texte. Un seul "?", ou "?!" au pire, mais après ça devient lourd ;)

Après, c'est assez court, tu devrais travailler les descriptions et faire gaffe à pas raconter de truc inutile (commencer ton chapitre par "je me suis réveillé et je suis en train de faire mon petit-déjeuner", par exemple, c'est pas top). Aère un peu ton texte, aussi ^^
Moi, il faudrait que je sache la suite pour accrocher (en tant que lecteur). Parce que tout ce qu'on a en gros, c'est le Prof.Sorbier qui demande à Lucas d'enquêter, on sait même pas d'où ils se connaissent les deux. Il manque un petit plus, le genre de détail accrocheur qui donne envie au lecteur de lire la suite ^^

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ShiroiRyu
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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » dim. 20 févr. 2011, 20:13

Une fiction que je pensais commencer ... Puisque j'en ai fini une autre.
Elle serait normalement plutôt courte (15-20 chapitres) et si elle marche, peut-être que j'en ferai des suites.
Je me lance dans le genre policier bien que je ne sais guère réellement comment faire. Peut-être que je me planterai en ne prenant comme héros qu'un simple policier sans rentrer dans le genre ... mais bon ... Voilà le début, j'espère que ça plaira ... Ainsi que la petite touche d'humour. (les noms sont réels)

-----

Chapitre 1 : Avec un ou deux sucres

*Bibibibip ! Bibibibip !* Hum … Il est quelle heure encore ? Ah … Six heures. C’est vrai. Mettant une main devant ma bouche, je me dirige hors de mon lit, éteignant ce foutu réveil qui continue de sonner à la même heure. Assez … Ce n’est pas de ça dont j’ai besoin mais d’une bonne douche. Me dirigeant vers ma modeste salle de bains qui fait aussi toilette, signe que je ne vis pas dans le grand luxe, je laisse l’eau froide s’écouler sur mon corps pendant une dizaine de minutes.

« Ah … Ca fait du bien ! » m’écris-je avant de passer maintenant à l’eau chaude. Les yeux verts grand ouverts maintenant que je suis parfaitement réveillé, je fini de me laver puis de raser les quelques poils apparus pendant la nuit sur mon visage. Ensuite, un peu de déodorant, de parfum, je m’habille correctement et me voilà prêt pour une nouvelle journée. Du moins, après pris un petit-déjeuner. Un verre d’eau et c’est parti. Je ne suis pas du genre à manger le matin de toute façon.

N’ayant pas de voiture bien que j’ai le permis, je me rendis à pied en direction du commissariat. Ca ne me dérange pas. Pourquoi ? Tout simplement car ça me permet d’avoir de très bonnes jambes. Un aspect de mon physique plutôt utile dans le métier que j’accomplis tous les jours, hahaha. D’ailleurs, je viens d’arriver à l’endroit où j’officie. La petite marche, le réveil, toutes ces choses font qu’il est maintenant sept heures du matin. Je pénètre à l’intérieur de l’imposant bâtiment, une voix féminine me disant :

« Bonjour Ric. Toujours aussi matinal visiblement. Tu veux un croissant ? Ils sont chauds. Je sais bien que tu n’aimes pas manger le matin à part ces viennoiseries. »

« Ah … Merci Jenny. J’en veux bien un. Ils ne sont pas encore présents ? Dommage. » dit-je en ironisant un peu bien que je souriais. Jennifer, plus communément appelée Jenny dans le service, est celle qui ouvrait le bâtiment chaque matin. Elle a une quarantaine d’années, était secrétaire et surtout très agréable avec quiconque. Au moins, ça donnait toujours une bonne impression lorsque l’on pénétrait dans le bâtiment.

« Oh … T’en fais pas, ils ne vont pas tarder. Tu veux déjà les attendre à côté de la machine à café ? » me demanda-t-elle en souriant de ses dents un peu jaunies.

« Jenny … S’il vous plaît … Pas vous quand même ? »

« Hahahaha. Ne t’inquiète pas, je m’amuse à tes dépends mais c’est toujours de façon très gentille. Mais quand même … Reconnais qu’avec un tel nom de famille … »

« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Ce n’est pas le nom de famille le problème mais le prénom. Je crois que mon père ne devait pas être très … « net » le jour où il m’a attribué celui-ci. » annonce-je en souriant à cette femme si gentille. Rapidement, elle fit un peu gênée, passant un doigt pour nouer ses cheveux bruns plutôt courts autour de celui-ci.

« Désolée … Je n’aurai pas dû lancer un tel sujet de con … »

« Ah mais ça ne fait rien. Je ne regretterai jamais mon nom de famille comme mon prénom. Et puis, dans le fond, c’est plutôt drôle n’est-ce pas ? Enfin, il vaut mieux le prendre avec humour que s’énerver inutilement. Je vais déjà dans la salle d’attente. »

Je ne veux pas l’embarrasser encore plus. Ces personnes autour de moi, elles étaient toutes sympathiques, bien trop sympathiques. Il faut dire que j’étais « son » fils. Et qu’en tant que tel, lorsque j’avais décidé de les rejoindre, ils avaient été émus, très émus même. Enfin bon … Ce n’était pas si important que ça. Et puis, de toute façon, j’aime cette façon qu’ils ont de m’appeler de la sorte. D’ailleurs, même quand ils n’étaient pas là, je pouvais entendre …

« Hey ! Ric Auré ! Tu me fais un café ? Deux sucres s’te plaît ! »

Je me retourne pour voir un homme aussi âgé que moi. Les cheveux noirs en bataille, signe d’une négligence capillaire au réveil du matin, il me regarde de ses yeux bruns rieurs tout en s’approchant de moi. Je lui répondis en soupirant, amusé :

« D’accord, d’accord. N’en profite pas trop. Visiblement, tu n’as pas eu le temps de te coiffer aujourd’hui. Encore une fois hein ? »

« Papa était déjà parti vers une petite tournée avant tout le monde et moi … Le réveil n’a pas sonné. Ah merci ! » s’écrit-il alors que je lui tend la tasse de café. Il commence à la boire devant moi, poussant un soupir de soulagement avant de se mettre à chantonner : « Mon soleil vient de se lever grâce à mon ami Ric Auré. »

« Alphonse … Arrête de te moquer de Ric. » annonça une nouvelle voix que je reconnu plus que facilement puisqu’il s’agissait de Loïc … Loïc Stein, père d’Alphonse mais aussi … le meilleur ami du mien. La cinquantaine à peine entamée, il avait quelques cheveux gris qui commençaient à paraître sur les côtés de son crâne, le centre étant dégarni de toute chevelure. Il avait une fine moustache dont on pouvait voir qu’il la travaillait chaque matin.

« Bonjour, monsieur Stein. Vous voulez aussi un café ? » demande-je en le regardant.

« Bien entendu. Un sucre pour moi. Laisse-moi deviner, tu étais le premier arrivé après Jenny, n’est-ce pas ? Je me disais bien. » répond l’homme d’âge mûr après que j’ai hoché la tête pour acquiescer à sa question.

« Papa, tu n’as toujours pas de travail pour nous ? Allez ! »

« Hum … Non … Pas aujourd’hui, Alphonse. Tu vas devoir encore faire une patrouille avec Ric. Je suis désolé pour toi. Je te promets qu’un jour, s’il y a une affaire, tu seras le premier au courant. Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Mouais … Je suis pas vraiment convaincu, Papa. Bon ! Ric ! Dès que tu as fini de servir tout le monde, on part tout de suite ! Les voyous et les bandits n’attendent pas le milieu de la journée pour agir ! » s’écrit Alphonse.

« Tout le monde … Tu ne crois quand même pas que je vais attendre qu’ils arrivent ? La cafetière est prête, les gobelets aussi. Ils savent se débrouiller que je sache. » réponds-je alors qu’Alphonse haussait les épaules. « Monsieur Stein, nous y allons. »

« Faites donc attention à vous … et prévenez-nous s’il y a un problème. »

« D’accord, papa ! Bon, tu te dépêches ou quoi ? »

Je ne réponds pas à Alphonse, ne faisant que l’accompagner alors que nous sortions du commissariat. Ah oui, peut-être que j’en avais pas parlé mais je ne fais pas un métier ordinaire, loin de là. Me plaçant du côté conducteur, je fis tourner la clé pour démarrer la voiture aux couleurs bleue et blanche. Rapidement, le véhicule sortit du parking où de nombreuses autres voitures se trouvaient.

« Ah … Vraiment, Alphonse, des fois, je me demande ce que mon père a en tête. On est quand même là depuis cinq ans ! Cinq ! Enfin, dans ton cas ! Moi, ça ne fait que quatre ans. »

« Tu ne voudrais pas non plus que nous assistions à une attaque terroriste ? »

« Tu ne trouverais pas ça excitant ? Ça serait toujours mieux que de tourner en rond dans la ville en attendant qu’un Miaouss chapardeur qui aurait volé le sac d’une grand-mère. »

« Je ne sais pas trop … De toute façon, je crois que … »

Je suis forcé de m’arrêter avant qu’une petite lumière rouge ne sorte de l’une de mes poches. Un petit aboiement sonore se fait entendre alors que sur les sièges arrière, un chien à la fourrure couleur crème, brune et bleue s’y trouve, sa queue frétillant avec joie. Rérox, l’autre « meilleur ami » de mon père. Son plus fidèle pokémon, le seul encore en vie d’ailleurs. Il suffit que je relève un peu sa fourrure bleue au niveau des hanches pour y voir plusieurs cicatrices, signe du nombre de balles que s’était pris Rérox sans pourtant mourir. Autant dire qu’en tant que dernière chose qui incarnait mon père, mon Ponchien a toute mon attention. La vie d’un jeune policier est souvent, au contraire de l’imagination fertile des citoyens, de tout repos. Du moins, la grande majorité du temps.

Deux heures passent sans que qu’un quelconque évènement ne vienne entraver la patrouille du matin. On n’a même eut le temps d’aller à la boulangerie, saluant la boulangère qu’Alphonse drague ouvertement. Un véritable tombeur ! Mais bon, j’ai déjà mangé alors ça ne me concerne pas. Je reste dans la voiture, caressant Rérox alors que j’attends qu’Alphonse revienne quelques minutes plus tard. Lorsque ce fut le cas, je redémarre la voiture alors qu’il me tendt un pain au chocolat.

« Désolé mais je n’ai pas vraiment faim. J’ai déjà eu mon quota avant que vous arriviez. »

« Oh oui, j’oubliais. Tu es dans les petits papiers de Jenny. » murmure-t-il avant d’engloutir à moitié l’un des pains au chocolat.

« MIAOUSSSSS ! » s’écrit une voix derrière nous alors que le sachet se retrouve lesté d’un autre pain au chocolat. Cela n’avait été qu’une petite lumière rouge, un bref instant, mais un chat au pelage couleur crème et à la pièce dorée ovale plantée dans son front était apparu sur le siège arrière. Entre ses pattes se trouvait un pain au chocolat qu’il dévore goulument. Néanmoins, il en donne une partie à Rérox qui le remercie d’un petit aboiement.

« HEY ! Minouss ! Je t’ai déjà dit quelque chose à ce sujet ! Arrête de me piquer ma nourriture ! C’est bien compris ! »

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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » dim. 20 févr. 2011, 21:01

J'aime bien le sujet, ça change du fantasy (et j'ai aussi une petite préférence perso pour le polar :mrgreen: ).
C'est bien écrit, bien construit, avec la découverte des personnages au fur et à mesure que le récit avance (c'est la construction que je préfère :mrgreen: )
Petite remarque "linguistique" : tu mélanges passé et présent (tu démarres au présent, puis un passé simple se glisse dans le récit, puis de nouveau le présent et soudain tout le reste au passé...)

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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » dim. 20 févr. 2011, 21:07

J'avoue que je ne sais pas trop quel temps je dois employer.
Ca m'embête et me perturbe un peu.
Ensuite, faut que j'arrive à comprendre comment fonctionne le polar ...

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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » dim. 20 févr. 2011, 21:27

Moi j'ai une préférence pour le présent de narration, en particulier dans le polar, car ça donne plus de relief, de réalité aux actions. Mais c'est plus délicat à gérer, dans les retours en arrière par exemple...
A toi de voir %)

Sinon, il me semble qu'il existe des trames de polar toutes faites sur le net, tu devrais chercher de ce côté-là.

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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » dim. 20 févr. 2011, 21:40

J'ai essayé de changer avec du présent.
A voir ce que ça donne, dragibus ? ^^'

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Hotaru-San
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Re: Essais aux fanfics

Message par Hotaru-San » dim. 20 févr. 2011, 22:19

Bonjour à tous,
je suis toute nouvelle dans l'univers de la fanfiction. Après avoir lu et essayé d'assimiler les conseils du site Pokébip, j'ai décidé de commencer à rédiger ma toute première fic. Seulement voilà, je ne sais pas si l'idée est intéressante, et encore moins si ma façon de rédiger est correcte. J'aimerais donc qu'on me donne un avis sur le prologue de ma fic et aussi si possible corriger quelques éventuelles fautes d'orthographes... Ouïe non non non ne me tapez pas >.<

Donc voici déjà le résumé, la description de ma fic :

Trois mois après la mystérieuse chute d'une météorite en plein milieu du Sahara, des phénomènes inexpliqués apparaissent sur Terre comme l'apparition de créatures étranges dotées de pouvoirs extraordinaires. C'est à la suite d'une rencontre avec l'une de ces créatures qu'Anaïs, une jeune lycéenne tout à fait ordinaire, va décider de découvrir qui sont-ils exactement, d'où viennent-ils, quelle est l'étendue de leurs pouvoirs, pourquoi et comment sont-ils arrivés sur Terre et comment les aider à retourner chez eux.

Et voici le prologue :
Spoiler :
Je ne savais pas quoi faire. Nous étions en plein milieu des vacances d'été, un samedi après-midi d'août au moment où tout le monde voyage et rapporte des petits souvenirs plus ou moins amusant de leur lieu de vacances. Quand je dis nous, je parle des français en général, et je ne m'inclus pas dans ce lot de petits globe-trotteurs qui se sentent obligés de voyager pour avoir quelque chose à dire aux collègues à la reprise du boulot. J'étais seule chez moi. J'avais refusé de partir avec mes parents cette année car je préférais m'ennuyer ici plutôt que dans un bungalow sous une chaleur à crever ou je ne sais quoi d'autre. Les volets du salon étaient à demi clos, il faisait légèrement sombre dans la pièce et l'air était respirable. Bref, l'atmosphère était plutôt agréable.

Je m'étais assise sur le canapé, pensant à papa qui m'aurait dit, s'il avait été là : "Pour une fille de ton âge, t'affaler comme ça dans le canapé est assez lamentable". Il n'aurait pas eu tort. Mais je m'en fichais. Je n'avais personne a inviter, toutes mes amies étaient partis. Personnellement, cette sensation de solitude ne me déplaisait pas. Le calme, le silence, j'aimais vraiment ça. Par réflexe, et comme n'importe quelle personne cherchant a lutté contre l'ennui, je saisis la télécommande et alluma la télévision. Je tombai sur une chaîne d'infos diffusant un flash spécial comme quoi une météorite aurait été trouvée dans le Sahara. Il s'agirait de la plus grosse météorite tombée sur Terre jusqu'alors, si on met de côté celle qui a ravagé notre pauvre et misérable planète il y a environ trois millions d'années. Elle serait apparement tombée il y a une semaine, ce qui explique le bruit assourdissant entendu à des kilomètres du désert, bruit qui aurait résonné dans toute la savane. Enfin, c'est ce qu'ils disent. Je n'étais pas là-bas pour le vérifier. Quoiqu'il en soit, cette fameuse météorite venait d'être trouvée.

<< Une atmosphère étrange règne et un mystère semble s'être installé dans le Sahara. Certains membres de l'équipe envoyée sur place, dont un de nos plus fidèles journalistes, ont récemment été portés disparu. Mais où sont-ils ? Quel danger nous guête ? Certains nomades disent avoir rencontrés d'étranges créatures, serait-ce des extraterrestres ? >>

Et voilà comment transformer une simple découverte en phénomène surréaliste ! Ils n'avaient pas l'impression d'en faire un peu trop ? Voilà à quoi nous menait la course aux audiences des médias...

Je décidai de mettre un terme à ses fantaisies d'extraterrestes et de météorites. J'éteignis la télé et repartis dans ma chambre pour m'évader un peu dans mes rêves les plus profonds... Les vacances d'été se terminaient...
Je n'ai pas encore trouvé de titre pour ma fic... Si jamais vous trouvez des idées, je suis preneuse. :)
Modifié en dernier par Hotaru-San le lun. 21 févr. 2011, 10:13, modifié 2 fois.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Vivinana » dim. 20 févr. 2011, 23:49

Hotaru-San a écrit :Si jamais vous trouvez des idées, je suis prenante. :)
Ah bon %D tu es prenante ? J'ai peur de ne pas bien comprendre x) (PS : preneuse*)

Sinon pour la fic, je vois pas ce que tu pourrais mettre comme titre car on ne sait pas de quoi parle la suite %D !

Mais en tout cas, ça a l'air sympathique ^^ !
Tyriak a écrit :Ouais, mais c'est mon charme naturel qui me permet de rester potable même avec une tronche de mousse au chocolat oubliée au soleil. :sisi:

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Re: Essais aux fanfics

Message par Hotaru-San » lun. 21 févr. 2011, 10:10

:mrgreen: J'étais fatiguée x'D Excusez moi :lol:

Pour le titre j'y réfléchirai plus tard. Après avoir fait le premier chapitre par exemple. Mais en gros, ça va parler de mystérieuses créatures (les Pokémon) qui arrivent dans un monde qui ne connaissent pas (le nôtre) à cause d'une météorite (petit remix de l'histoire de la Pierre Lune, où le chercheur je-ne-sais-plus-quoi explique à nos héros que les Pokémon viennent de l'espace, dans la saison 1). Sauf que les pauvres et fragiles petits terriens ne connaissent rien à l'existence de ces créatures.
Vivinana a écrit :Mais en tout cas, ça a l'air sympathique ^^ !
Merci ^^

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Re: Essais aux fanfics

Message par Angela-0206 » mar. 22 févr. 2011, 18:18

Hotaru-San, ta fic a l'air géniale ! J'ai hâte de la lire ! :)
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Mysterious Flower ~ Yumi Matsutōya
レイトン教授と奇跡の仮面

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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » mar. 22 févr. 2011, 21:05

Bonjour à tous...Voici...Un truc. Un truc qui n'a pas de fin, ni de mileu construit, juste une suite de mots sans suite. Quelqu'un accepterait-il de me donner des idées pour terminer correctememnt cette fanfic ?
Spoiler :
"Ce monde est peuplé de créatures appelées Pokémon. Humains et Pokémon vivent en parfaite harmonie."
Balayez ces préjugés.
Dans certaines régions de ce monde, c'est le cas. Là où j'habite...Les Pokémon sont moins que des animaux domestiques. Ils vivent avec les animaux en harmonie. Mais les humains...Les traitent comme des animaux. Ils les asservissent, se servent d'eux pour répondre à leurs besoins de lutte perpétuelle. Ils les emmènent à la mort sans aucun remords et sans se salir les doigts. Les frontières se déplacent souvent, dans notre région. Les gouvernements ne sont jamais d'accord. Tous sont aveuglés par le pouvoir ou l'argent.
La population ne se plaint pas de ces guerres incessantes. De toute façon, ce n'est pas nous qui mourrons. C'est eux. Tous, autant qu'ils sont. Certains Pokémon rares ont totalement disparu. D'autres se sont déplacés en masse, ont migré à travers l'Océan pour rejoindre d'autres régions plus hospitalières. Ils ont compris. La guerre les tue à petit feu. Ces luttes fratricides doivent cesser.

Moi, je suis juste un civil. Je vis, dans ma grande ville de Léagard-Paaris. Ici, on est à peu près en sécurité, au centre, loin des frontières avec les autres départements en guerre. Le département de Léagard-Paaris est d'ailleurs le seul à avoir engagé un processus de paix avec ses voisins directs, le Val-de-Shour à gauche, le Marthe à droite. Cela a fonctionné.
De cette ville, on dit qu'un certain Benoît Degas s'est enfui pour aller on ne sait où...Ses parents avaient créé une levée de boucliers pour le retrouver, certains disent qu'il était parti fonder une pension à Bonville, dans la région de Sinnoh...Cela n'avait fait que renforcer l'aversion des gens pour les Pokémon, certains disaient que les côtoyer de trop près rendait fou.
Je ne suis pas d'accord. Mais je n'ai pas le droit de le dire. Qui ne pense pas comme la masse est aussitôt considéré comme un ennemi. On craint trop les trahisons, les incidents diplomatiques. Cette paix est vraiment fragile, malgré les traités.

Personne ne pense à les aimer. Tous ne voient en eux que le mauvais côté, le nuisible, l'animal. Pourtant, on a bien domestiqué des chiens ou des chats, alors, pourquoi pas eux ? Personne ne le sait. C'est une haine envers eux qui dure depuis toujours...Quelques esprits s'élèvent parfois pour demander leur protection et l'arrêt de toutes les guerres, mais la masse les rejette. Ils sont vendus comme esclaves, ou comme objets de plaisir, en cachette, pour les plus fortunés. J'en ai vu, de mes amis, qui faisaient fonctionner le trafic, j'en ai vu, des Pokémon violés, soumis, réduits à rien. Cela me dégoûte profondément. La nature humaine me dégoûte profondément. POurquoi, dans notre région, en arrive t-on ici ? Pfff...

Je suis vétérinaire. J'en ai soigné, des chiens, des chats, des chevaux, de toutes les races, de toutes les espèces. J'en ai parfois euthanasié, avec le cœur lourd. Personne ne devrait décider de la vie ou de la mort d'un animal ou d'un Pokémon. c'est la Nature qui choisit, qui sélectionne. Je connais ma systématique par cœur, et je ne me suis presque jamais trompé sur le diagnostic. Voilà mon métier. Les gens m'apprécient. Le jour. La nuit, pendant quelques heures, je soigne les Pokémon, que je recueille. J'ai fabriqué une machine, suivant les plans d'un homme de Kanto très respecté, un des assistants d'un certain professeur Chen. Elle émet certaines ondes qui referment toutes les blessures, même les plus graves. Elle fonctionne bien. Et la nouvelle s'est transmise dans la gent Pokémonesque. Même ceux qui n'ont pas l'air blessés en apparence, font parfois la queue -- oui, parfaitement, ils se mettent en rang, et se respectent entre espèces ! Qui a dit qu'ils étaient incivilisés ? -- pour passer sous les ondes de la machine. Et j'ai vu que certains souffraient beaucoup de voir leurs proches mourir au combat, dans les départements éloignés. J'ai suivi un couple de Roucarnage, bagués de Haute-Voltage, à l'autre bout du pays.
A force de les côtoyer, même quelques heures par nuit, j'ai fini par apprendre un certain langage gestuel, que toutes les espèces de Pokémon respectent entre elles. Le ton de leur voix aussi m'apportait certains messages.

C'est par une nuit où les nuages semblaient s'être retirés du ciel -- la lune était claire et les étoiles visibles malgré la pollution lumineuse --, et alors que je me rendais dans mon local à deux rues de mon cabinet, la journée finie, que je la vis. Elle, c'est une Lockpin, un peu plus grande que la moyenne. Elle me regardait avec insistance, j'en étais sûr, mais lorsqu'elle vit que je l'observais, elle bondit dans la direction opposée.

"Hé, attends ! S'il te plaît !"

Elle s'arrêta. Revint sur ses pas. Se rapprocha de moi.
"Ne t'inquiète pas. Je ne te veux aucun mal."

Elle se rapprocha encore. Me renifla, sur un tour complet. J'étais resté de marbre, l'esprit ouvert. Elle revint en face de moi. Et se jeta dans mes bras en ronronnant doucement.

"Que...!?" J'étais pris en tenaille par un maëlstrom d'émotions. Que faire ?? Que diraient mes amis ? Que diraient les autres sur moi ? J'aurais osé aimer un Pokémon ?? Tant pis. Je me fous des autres. ce qui compte, c'est elle. Et, je ne sais pourquoi, quelque chose en elle m'attire...Irrésistiblement. Son étreinte...Chaude et douce...Elle veut qu'on l'aime...Qu'on l'aime...Je l'aimerai.

"Écoute, viens me voir à cette adresse -- je la lui dictai -- après minuit. A tout à l'heure." Bizarrement un éclat s'alluma dans ses yeux. Et elle hocha la tête, signe , si j'ai bien compris, qu'elle a bien compris. Et elle repartit, en petits bonds. Bon.

La soirée se passa. Je n'arrêtais pas de penser à cette rencontre. Elle...me hantait l'esprit.
A minuit moins dix, tous les Pokémon étaient passés. J'éteignis la machine et rentrai du local vers ma maison, située au-dessus de mon cabinet. Elle m'attendait devant la porte, en avance. Hé bé ! Ce serait à rajouter à mes observations. Je lui ouvris la porte et entrai. Elle hésita, puis entra à son tour, le nez en l'air et la tête à l'affût. Elle visita la maison, de haut en bas, je l'accompagnais. Bien qu'elle fût sauvage, elle semblait adopter des manières humaines. Cela m'amusa. Non, décidément, qui avait bien pu vouloir dire que les Pokémon étaient inintelligents ?
Elle s'assit sur l'un des fauteuils du salon. Sans vraiment savoir ce que je faisais -- quelque chose en moi me disait de le faire, cependant --, je lui allumai la télévision, et lui mit la chaîne des dessins animés. Cela la fit rire, puis elle se concentra sur l'écran. J'entrepris alors de prendre ma douche en quatrième vitesse et de me mettre en pyjama. Lorsque je revins dans le salon, elle avait éteint la télévision -- Cela me fit écarquiller les yeux, l'espace d'une seconde --, s'était levée de son fauteuil et me dévisageait avec insistance.
"Tu veux quelque chose ?"

J'entendis un tout petit "Nyu!". Elle vint se blottir contre moi, de nouveau, en ronronnant. Sa main se posa alors sur mon entrejambes.

"MAIS !!?"

Elle continuait de ronronner. Je la repoussai alors doucement.

"Je vois ce que tu veux. Mais les humains ne veulent pas de cela. Je ne peux pas te l'accorder..."

Elle se renfrogna, mais la seconde suivante, son visage était de nouveau lumineux.
"Nyu!"
Je montai l'escalier qui menait à ma chambre. Elle me suivit. Je me couchai alors. Elle monta sur mon lit et me regarda dans les yeux. Tout son corps tremblait.
"Nyu? Nyuuuuu..."

Elle mit un doigt sur mes lèvres.
Tant pis. J'ai pesé le pour et le contre. Je n'avais jamais connu de femme. Mais elle, je la connaîtrais.
Je la regardai de nouveau dans les yeux.
"Oui."
Après, je ne me souviens plus. Trop de bonheur. Trop d'émotions. Je me rappelle juste m'être endormi dans ses bras, tandis qu'elle ronronnait.

*
**


Cela fait deux semaines qu'elle vient. Deux semaines que nous nous aimons. Elle vient parfois me voir dans mon cabinet, ce qui a fait jaser les mauvaises langues. Mais personne ne savait la liaison que nous entretenons ensemble. Je me trompais.
Un matin, alors qu'elle était partie moins de vingt minutes auparavant...
On frappa à la porte.
BOUM BOUM ! BOUM BOUM !

"Hein ? Quoi ?"

Je m'habillai en hâte, et descendis ouvrir. Sur le pas de la porte, trois policiers me dévisageaient d'un air mauvais.

"Bonjour messieurs, que puis-je pour vous ?"

"Vous êtes en état d'arrestation. Veuillez nous suivre."

Je blanchis.

"Quels sont les chefs d'accusations portés contre moi ?"

"Zoophilie, ça te suffit ?" me lança à la figure le plus grand des trois, une asperge dégingandée.

!!! Qui avait eu l'audace de me dénoncer ? Que s'était-il passé ?

"Je vous suis".

Au revoir, jeune Lockpin. Tu ne me reverras peut-être jamais.

*
**


"Le jury a délibéré. Julien Verlain, vous êtes condamnés à deux ans de prison ferme et 300 000 Pokédollars d'amende, pour zoophilie. Accusé, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?"

Je lui hurlai en pleine figure : "LA SEULE CHOSE QUE J'AI A VOUS DIRE, C'EST : CESSEZ DE MALTRAITER LES POKÉMON ! CE SONT NOS AMIS !"

"SUFFIT ! LES POKÉMON NE SONT QUE DES ANIMAUX !"

"CE SONT BIEN PLUS QUE DES ANIMAUX !"

"SILENCE OU JE FAIS ÉVACUER LA SALLE !"

Cela me fit bouillir de rage.

"Vous serez transféré à la maison d'arrêt de Fleur-sur-Gis ! L'audience est levée !"
Tout le monde commença à quitter la salle. Avant de partir, je criai : "JE REVIENDRAI, ET VOUS PROUVERAI QUE VOUS VOUS TROMPEZ !". Quelques personnes me fixèrent d'un air mauvais, d'autres se signèrent.

*
**


LA maison d'arrêt de Fleur-sur-Gis. De l'extérieur, cela ressemble à une gigantesque école, en béton, avec ses fenêtres grillagées, et une immense porte en acier. Là où je passerais les deux prochaines années de ma vie. A ce qu'on dit, la discipline règne à cet endroit. Ils ont un truc. Un certain truc pour calmer les détenus, de sorte qu'il n'y a jamais eu de révolte. Rien n'a filtré à propos de ceci. On me distribua un emploi du temps. Bon. Comme j'avais certaines compétences en informatique, en plus de mon doctorat de médecine animale, je serais chargé de la sécurité et de l'entretien du parc informatique de la prison. J'avais des horaires relativement corrects. Le jeudi était le jour de la douche -- comment ? Un seul jour par semaine !? --, d'accord, le dimanche, celui de la messe, à laquelle, sans doute, personne ne venait. Un truc m'intrigua. La récréation du Vendredi était surlignée en vert. Je demandai pourquoi. Ils ne me répondirent que par un sourire narquois.

Je fis vite connaissance avec mes compagnons d'infortune. L'un d'entre eux, sous l'emprise de l'alcool, avait tué sa femme, un autre avait participé à un braquage qui avait mal tourné. Ils voulaient tous changer, tout refaire; ils s'en voulaient. Ils m'avaient désigné un autre, un peu gros, la trentaine, à qui personne ne parlait, en m'enjoignant de ne jamais lui parler. C'était un pédophile, conscient de ses pulsions, qui avait séduit une fille sur Internet, l'avait entraînée chez lui. Il ne voulait pas lui faire l'amour, simplement avoir une relation d'amitié avec elle. Le Diable avait mis sa queue dans ces affaires. Une pulsion subite l'avait fait violer la fille. Il avait écopé de sept ans. Il était ravagé par le chagrin.

Nous étions cinquante en tout dans notre unité. Nous étions des criminels "légers", conscients de nos actes, avec la volonté de s'en sortir. Voilà pourquoi on nous avait attribué un métier. Les criminels "lourds" étaient dans l'autre unité. On m'apprit qu'ils étaient cent, pour une surface deux fois plus petite que nous.
J'avais une cellule seule. D'autres étaient par deux, par affinités.
Nous étions Lundi 28 Février 20FV. Ma peine commençait aujourd'hui.

*
**


Je me suis vite habitué à ces horaires. Le rythme lent de la journée, les petits évènements ponctuels, à surveiller les serveurs de 9H à 20H, avec une pause de 90 minutes pour déjeuner en même temps que les autres, plus une récréation de 20 minutes, dehors, au milieu de l'après-midi. J'avais interrogé mes compagnons au sujet de ce "Vendredi Vert", comme je l'appelais. Ils m'avaient tous répondu par des sourires, des rires en coin, des haussements d'épaules. Je n'avais aucune réponse.

Le Vendredi arriva vite. La récréation. Enfin.
On nous demanda de nous mettre à la file. L'excitation dans l'air était palpable. Il y eut des disputes pour les places. Comme je ne savais pas ce qui allait se passer, j'acceptai de me mettre en bout de file. Un frisson parcourait ma colonne vertébrale. Je ne savais pas pourquoi, mais ce que je verrais dans les prochaines secondes serait horrible.
Il y eut un frisson général, lorsque les portes s'ouvrirent. Il se passait quelque chose, que je ne voyais pas, étant en bout de file. C'est alors que j'eus un choc.

"GUYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARG !"

NON ! Quel était ce cri ? Je me décalai de la file, paniqué. Ce que je vis me souleva le cœur.
Enchaîné sur une table roulante, sur le ventre, les jambes écartées, une femelle Zoroark se débattait de toutes ses forces, remuant ses chaînes, en hurlant de douleur, tandis que le premier homme de la file s'avançait, un sourire malsain aux lèvres. Son pantalon était baissé, révélant son sexe en érection. Je n'eus aucun mal à deviner la suite, et à additionner deux et deux. C'était donc ça, le moyen qu'ils utilisaient pour calmer les détenus ! Ils leur faisaient violer des Pokémon, afin d'empêcher qu'ils ne se violent entre eux !
Le premier homme pénétra l'anus de la Zoroark.

"GUYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARG !"

Je perdis contenance.

"NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !"

Je courus vers le lieu de la scène. Adimnistrai un magistral coup de pied aux burnes du premier homme, qui, assommé de douleur, boula à trois mètres. Déjà les autres cassaient la file.

"Ca suffit !"
"Il est fou ?"
"Non mais quoi ?"

"CESSEZ DE MALTRAITER LES POKÉMON !", hurlai-je à plein poumons.
VLAM. Le choc brûlant. Des étoiles dansèrent devant mes yeux. La dernière phrase que j'entendis, confusément, fut celle-ci : "Puisqu'il aime tant les Pokémon...On va lui faire ça...Amenez-le.". Puis ce fut le noir total.

*
**


J'ai mal...J'ai mal...Ma tête explose...Où suis-je ?...
Tiens, j'ai le nez qui me chatouille...C'est agréable...
Il faut ouvrir les yeux...
MAINTENANT !


Je me réveillai lentement. Ma tête endolorie cria sa douleur. Des points rouges commencèrent à danser devant mes yeux. Se transformèrent en points jaunes, puis blancs. Plus faibles, plus espacés. Je reprends lentement mes sens. La première chose qui me frappa, ce fut l'odeur étouffante, lourde. Excrétions naturelles, saleté organique. Je respirai par à-coups, puis plus calmement, mon corps s'habituant à ces effluves animales. Ma vue revint. Je me relevai alors, et estimai ma situation.

J'étais dans une cellule d'environ neuf mètres carrés. Fermée par une porte blindée. Dans un coin, un siège à la turque. Et en face de moi...
La femelle Zoroark violée. Dressée sur ses pattes arrières, elle me regardait dans les yeux. Je lui rendis son regard, et lui murmurai : "Je ne te veux pas de mal. Je ne suis pas comme les autres."
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je l'entendis grommeler, difficilement articulé : "Je...savoir."
Je bondis. Me calmai. La dévisageai avec insistance.

"Comment un Pokémon peut-il parler comme un humain ?"

Elle sourit. Se rapprocha de moi. Me montra son bras. Toute une zone de l'avant-bras était constellée de points de piqûre.

"Liquide...biolet. Bloquer...pou-voirrrs."

Ah...L'antipossine. Ce fichu liquide découvert en 20FA par une équipe de scientifiques, en mélangeant plusieurs doses de morphine avec d'autres substances chimiques. C'est censé arrêter le fonctionnement de la glande pinéale, siège des énergies spirituelles des Pokémon; cette énergie leur permettant d'utiliser leurs pouvoirs. Mais visiblement, cela augmentait le fonctionnement d'autres zones du cerveau responsables de l'apprentissage, on dirait. De sorte qu'à force d'écouter les humains parler, elle avait fini par se constituer une base de mots. Bon, son système articulatoire et laryngique était différent du nôtre, mais c'était déjà un bel effort que d'essayer de prononcer nos mots.

Il me revint en tête que j'étais vétérinaire, et que le système des Pokémon ne différait que de peu pour certains, de celui des animaux. Elle était trop maigre pour sa taille. Sa fourrure était en désordre, elle sentait mauvais.

"Je suis vétérinaire. Je peux t'aider. S'il te plaît, laisse-toi faire."

Je l'examinai de plus près, m'attardant sur le bas-ventre et le bassin. Elle portait des marques visibles des mauvais traitements qu'on lui faisait subir. L'anus était complètement tuméfié, rouge et gonflé. Ils avaient forcé l'entrée, mais pas au point de rompre le sphincter anal.
"Je vais palper cette zone. Allonge-toi sur le ventre, les genoux dessous". Elle grogna.
Heureusement que, dans mon cursus, il y avait des cours de proctologie appliquée. Je crachai dans mes mains, n'ayant aucun autre moyen de me les laver. Touchai la zone. Elle gémit. Je procédai à de petits massages de l'anus. Cela fonctionna. Petit à petit, je la sentis se détendre. La zone se dégonfla.
Modifié en dernier par Arcegis le mar. 22 févr. 2011, 21:51, modifié 1 fois.
Bonjour à tous !
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Je ne te connaissais pas bien, mais...Repose en paix auprès d'Arcéus.

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Drayker
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Re: Essais aux fanfics

Message par Drayker » mar. 22 févr. 2011, 21:40

Hotaru-San :arrow: D'abord, bienvenue sur 'Bip! ^^
Ensuite, ton prologue m'a l'air intéressant. L'idée me rappelle légèrement une autre fic, mais ça reste original, bien écrit (j'ai dû relever deux ou trois fautes négligeables).
Juste, peut-être, faire un peu plus long et essayer d'accrocher un peu plus le lecteur; lui donner un peu plus envie de lire la suite. ^^

Arcegis :arrow: J'ai un peu lu en diagonale, aère un peu le texte. Sinon, c'est pas mal du tout, ça m'a l'air très sombre et mature, alors trouver des idées pour la finir.. Peut-être que le héros pourrait s'évader de prison, à l'aide de la Zoroark, et "militer" plus ou moins clandestinement pour la liberté des Pokémon? On pourrait suivre sa purge en prison? Ou bien même faire de l'histoire avec la Lockpin une "obsession amoureuse"? Je ne sais pas...

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Hotaru-San
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Re: Essais aux fanfics

Message par Hotaru-San » mar. 22 févr. 2011, 22:29

Angela-0206 a écrit :Hotaru-San, ta fic a l'air géniale ! J'ai hâte de la lire ! :)
Merci beaucoup :D
Drayker a écrit :Hotaru-San :arrow: D'abord, bienvenue sur 'Bip! ^^
Ensuite, ton prologue m'a l'air intéressant. L'idée me rappelle légèrement une autre fic, mais ça reste original, bien écrit (j'ai dû relever deux ou trois fautes négligeables).
Juste, peut-être, faire un peu plus long et essayer d'accrocher un peu plus le lecteur; lui donner un peu plus envie de lire la suite. ^^
Merci ! ^^
Oui, j'ai eu peur que l'idée ai déjà été proposée. En me relisant tranquillement et à tête reposée, j'ai remarqué et corrigé quelques fautes. Je vais essayer de m'améliorer pour la longueur du texte, trouver des idées à ajouter, etc. ...
Merci beaucoup en tous cas :)

Arcegis, ton "truc", comme tu dis (^^), m'a bien plu ! Certes pas très joyeux mais j'aime bien ;)

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ShiroiRyu
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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » dim. 06 mars 2011, 17:15

Un petit O-S que je suis en train de préparer. :)
Ca sera basé sur Fragilady. ^^

-----

En des temps médiévaux, là où la noblesse et le clergé avaient tous les pouvoirs, joints à ceux de la royauté, il était difficile pour les personnes de basse classe et les grandes cités de vivre correctement. C’était son cas … Du moins, il ne se plaignait pas vraiment non plus. Des cheveux bruns crasseux, des guenilles déchirées de même couleur, il avait deux petits yeux verts assez malicieux tandis qu’il ne devait avoir que sept ou huit ans.

Oh … Un orphelin comme les autres. Quand on devenait trop encombrant pour une famille soit trop nombreuse, soit qui n’avait pas les moyens de nourrir une bouche de plus, et bien, on était tout simplement jeté et abandonné dans une ruelle. C’était ainsi que ça se passait et il savait parfaitement qu’il n’était pas le seul dans ce cas précis. Loin de là même … D’ailleurs, il en était de même pour bon nombre de pokémons. Sauf que …

« Revient par ici, Chacripan ! C’est mon morceau de pain ! »

Voilà. Les pokémons n’étaient pas des alliés pour les gens de la rue, ils étaient de redoutables adversaires, prêts à se battre bec et ongle pour de la nourriture. Le jeune garçon s’était mis à courir derrière le chat au pelage violet. Celui-ci se retourna, ses deux petits yeux le regardant avec tendresse et affection. Pourtant, le jeune garçon murmura :

« Même pas en rêve … Ce ne marchera pas avec moi ! Espèce de voleur ! »

« Roh ! Mais arrête ça, Salomon ! Tu vois bien qu’il fait ça que pour se nourrir ! »

« Ouais et pendant ce temps, c’est moi qui meure de faim ! » cria l’enfant en se retournant vers un homme aussi sale que lui mais qui devait avoir une cinquantaine d’années.

AH ! NON ! Il reposa son regard vers le Chacripan mais celui-ci était déjà en train de gambader et de s’enfuir une nouvelle fois. ET ZUT ! Il allait encore le perdre de vue ! Mais cette fois, il ne se ferait pas avoir ! Il recommença à courir à toute allure derrière le Chacripan, voulant absolument éviter de le perdre de vue. Où est-ce qu’il l’emmenait ? Oh non ! Pas dans la montagne d’ordures ! Il n’avait que ça à faire ou quoi ? Cet endroit … Dans cette magnifique ville … C’était là où étaient déposées toutes les ordures de tout le monde.

« FOUTU CHACRIPAN ! Ne crois pas que j’abandonne ! » hurla Salomon.

Il en était même hors de question ! Sans être effrayé par les montagnes d’ordure qui s’étalaient sur plusieurs dizaines de mètres, le jeune garçon aux cheveux bruns commença son escalade. Des chandeliers, des sacs poubelles, des objets contendants et coupants, il y avait de tout et n’importe quoi ici.

« Chachacha ! Chacripan ! CHACHA ! » s’écria le chat au pelage violet au sommet d’un mont constitués de déchets. IL SE FOUTAIT DE SA GUEULE ? Il allait le crever ! Il grimpa à toute vitesse vers le sommet, sautant en direction du Chacripan qui fit un bond sur le côté. Oh … me … Le jeune garçon commença à dévaler le mont à toute allure, poussant un cri en pensant que sa dernière heure était arrivée. Puis ensuite … Plus rien du tout. Il était encore conscient mais sûrement recouvert d’entailles. Enfin, il n’avait rien de cassé … et le gémissement qu’il entendit n’était pas du tout le sien.

« Chlo … Chlo … Chloro … »

Hein ? Quoi ? Comment ça ? Il posa son regard à côté de lui, remarquant la petite créature qui s’y trouvait. Un bulbe de couleur vert ? Mais vivant ? Avec trois petites feuilles qui semblaient se faner sur le sommet du crâne. Une Chlorobule ? Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Dans un tel endroit ? HEY ! C’était pas normal !

« Ca n’a pas l’air d’aller … Bon, CHACRIPAN ! Où est-ce que tu es ?! »

Le jeune garçon s’était relevé, prêt à repartir pour chasser le Chacripan. Néanmoins, celui-ci éclata d’un miaulement sonore, signe qu’il se moquait de lui. Sale… SALETE ! Il allait lui faire payer tout ça ! Il allait …

« Chlo … Chloro … Ch… »

Hum ? MAIS ZUT ! BON ! Il allait s’en occuper plus tard ! Il prit la Chlorobule dans ses bras, dévalant une nouvelle fois les petits monts de déchets avant de quitter cette décharge. Il se dirigea à toute allure vers une fontaine, aspergeant doucement la pokémon avec de l’eau. La petite créature d’une cinquantaine de centimètres rouvrit ses yeux bruns, le regardant.

« Pfiou … Tu es enfin réveillée … Tu sais que tu m’as fait quand même peur ? Bon … Qu’est-ce que tu faisais là-bas hein ? Je ne crois pas qu’une Chlorobule habite généralement ce genre d’endroits non ? Bon … Dès que tu vas mieux, tu t’en vas. »

« Chloro ? Chlorobule … Chloro … » murmura la petite créature qu’il continuait d’asperger. Les feuilles sur son crâne reprirent peu à peu un bel éclat tandis qu’il disait :

« Et non … Je n’ai pas de quoi me nourrir. Alors nourrir un pokémon en plus, pas que ça à faire ! Aller … T’as l’air de pouvoir marcher correctement … ou je ne sais quoi. »

Il déposa la Chlorobule sur le sol, la saluant avant de faire quelques pas. La Chlorobule poussa un cri, le forçant à se tourner vers elle. Elle essayait de se mouvoir en sa direction mais n’y arrivait pas. Quelques passants les regardèrent, certains issus de la haute société murmurant avec dédain :

« Comment est-ce qu’un misérable comme lui peut avoir une Chlorobule et décider de l’abandonner ? Tsss … Vraiment, ces sales va-nu-pieds … ne méritent que la mort. »

QUOI ? Bon … Garder son calme … Il revint vers la Chlorobule, la soulevant et la prenant à une main avant de récupérer une pierre. Avec violence, il la projeta vers celui qui avait osé l’insulter, le frappant à la joue. Rapidement, des cris fusèrent tout autour de lui tandis qu’il s’enfuyait à toute allure à travers les ruelles. Même si la milice tentait de lui mettre la main dessus, ils pouvaient toujours courir. Ils n’y arriveraient pas !

« Ah … Ah … Ah … Vraiment ! Toi ! Tu me causes que des ennuis ! »

Il disait cela alors qu’il était assis contre un mur, une main posée sur son cœur. Il avait besoin de reprendre son souffle mais il était à l’abri. La Chlorobule le regarda de ses petits yeux bruns, poussant un petit cri avant de se loger contre son torse. Non mais … Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’elle allait rester avec lui ? Dès qu’elle irait réellement mieux, il allait la remettre à quelqu’un d’autre ou l’abandonner. Il n’était pas fait … pour ça.





« Alors … Pour élever une Chlorobule, il faut lui donner de l’engrais ? Ou alors, trouver des zones où la terre a été irriguée ? Et remplie de nutriments ? Comme les champs en-dehors de la ville ? Ou alors à l’intérieur … Euh merci beaucoup. »

« Et maintenant que tu as eu tes réponses, va-t’en. Tu fais fuir mes potentiels clients. »

C’est bon ! Il avait parfaitement compris qu’il n’avait pas sa place ici. Mais bon … Il gardait la Chlorobule entre ses mains alors qu’il quittait la boutique de fleurs. Le vendeur lui avait donné quelques conseils sur comment s’occupait d’une créature aussi fragile qu’elle. Il fallait dire qu’après deux à trois mois, il n’avait pas réellement appris comment bien l’élever. En même temps, il n’avait pas réussi à s’en débarrasser malgré le fait qu’elle allait beaucoup mieux. Elle s’était attachée à lui … ce qui était particulièrement stupide.

Car bon … Il ne mangeait que très peu et elle aussi. Mais en même temps, elle ne se plaignait pas du tout, c’était même tout le contraire. Elle semblait parfaitement bien le vivre. Cela l’avait surpris … mais il n’allait rien dire. Et puis, il ne trouvait pas ça si déplaisant d’avoir une pokémon avec soi. Oh … Il n’avait pas les moyens d’obtenir de quoi l’élever correctement et bon … Voilà quoi …

Mais bon … Si ça lui plaisait de rester avec lui, autant lui … de son côté en même temps. Ce n’était pas forcément la meilleure chose. Il se sentait un peu déboussolé par tout ça. Il fallait dire qu’il pourrait peut-être essayer de gagner de l’argent en faisant combattre Lilia. Oui … Car il était vraiment plus pauvre que tout. Il n’avait jamais un sou en poche … Enfin, c’était avant de connaître Lilia. Maintenant, il essayait de trouver un petit travail pour avoir un peu d’argent et surtout nourrir convenablement Lilia.

Faire cirer des chaussures ? Faire le livreur ? Même si certaines choses pouvaient être plus dangereuses que d’autres, il ne se privait pas pour cela. Il n’avait pas vraiment le choix. Mais il était si content de voir un sourire chez Lilia que même le travail ne semblait pas si dur. Et pourtant, à chaque fin d’après-midi, les courbatures étaient là pour lui rappeler le triste destin qui l’attendait depuis plusieurs années.

Mais au moins, Lilia allait particulièrement bien. Contrairement à ce qu’il pensait de sa vie de mendicité, la petite Chlorobule ne semblait pas perdre ses pétales ou son énergie. Oh … Bien entendu, maintenant, il évitait de l’emmener dans les endroits les plus sales de la ville mais ce n’était pas pour ça qu’il trouvait les meilleurs endroits pour elle. Ah … Loin de là même. Mais tant … qu’elle se plaisait … Pourquoi est-ce qu’il se répétait ça ? Car il avait peur que ça ne soit pas le cas ? Car elle n’était peut-être pas heureuse ? Ou alors, lui-même, il ne l’était pas ? Assis contre un mur alors qu’il avait réussi à récupérer un morceau de tissu noir pour s’en faire une petite couverture, il serrait la Chlorobule contre lui, fermant les yeux.

« Bonne nuit, Lilia. Demain sera un autre jour. Ne t’en fait pas … J’économise toujours de l’argent … Ne t’en fait pas … »

« Chloro … bule. » murmura la pokémon comme pour lui dire qu’elle n’y portait aucun intérêt. Tant qu’elle restait auprès du jeune garçon qui lui avait sauvé la vie, ça lui suffisait amplement contrairement à ce qu’il croyait.

Le lendemain matin, une nouvelle journée reprit comme à son habitude. Bien entendu, il avait mal au dos, sacrément mal au dos même mais … c’était ça de dormir dehors. Il toussa un peu à cause de la poudre qui flottait au-dessus des déchets non-loin de lui. Lilia tendit sa tête, lui demandant par-là de prendre l’une des feuilles sur son crâne. Il tira très faiblement dessus, en arrachant une avec délicatesse avant de se mettre à la mâcher. Il émit un petit rictus de dégoût à cause du goût amer mais il se releva aussitôt.

« Prêt pour une nouvelle journée, Lilia ? »

« Chloro ! » s’écria la pokémon avec joie alors qu’il semblait aller beaucoup mieux. La fatigue et la douleur avaient complètement disparues tandis qu’il souriait à la pokémon. Il ne pensait pas « sa » pokémon car il savait que ce n’était pas le cas. Il avait évité que Lilia le remarque mais il s’était quand même renseigné sur les Chlorobule. Ces créatures étaient souvent liées à des personnes de la haute société. Oui … Très haute même. Ce n’était pas une pokémon faite pour lui … Il le savait parfaitement.

Mais bon … Pourquoi est-ce qu’elle s’était retrouvée ici ? Pourquoi ? Il n’avait pas d’explications à ce sujet. Et il n’était pas sûr que la petite Chlorobule veuille lui en parler. Il avait remarqué à quel point, elle évitait les personnes d’une certaine noblesse. Peut-être qu’elle avait vécu une histoire horrible avec ces derniers ? Enfin … Non … Pour l’heure, il devait surtout réfléchir à travailler correctement pour avoir une baguette mais surtout un peu de nourriture pour Lilia. Du bon engrais … Des vitamines … De quoi la nourrir convenablement car c’était le plus important.

Ce n’était pas le plus important … Ce n’était pas le plus important … Sa propre existence n’était pas la plus importante. Par contre … La petite Chlorobule .... Car elle devait retourner un jour parmi la noblesse, c’était le plus important. L’importance … Quelle importance est-ce qu’il avait hein ? Il ne savait pas écrire, il ne savait pas lire, il n’avait pas de famille, il n’avait aucune relation. Et généralement, les miliciens qui le voyaient avec la Chlorobule dans ses bras venaient l’arrêter. Il fallait souvent une dizaine de minutes pour qu’ils comprennent que Lilia ne voulait pas quitter ses bras.

Oh … Mais ce n’était pas la seule chose qui était source d’ennuis. Avoir un pokémon aussi « rare » dans ses mains, c’était se faire prendre au piège par quelques mendiants peu scrupuleux qui voulaient se faire de l’argent. Heureusement pour lui, Lilia arrivait toujours à utiliser une fine poudre qui pouvait endormir ou paralyser les autres. Et c’était ainsi que se passait la majorité de ses journées. Il était malade le matin, elle le soignait au réveil et ainsi de suite. Au moins, même si chaque jour se ressemblait, il était heureux … très heureux même.

« Lilia ? Est-ce que tu crois que je suis heureux ? »

« Chloro ? » murmura la petite créature verte, un peu intriguée par les paroles du jeune garçon aux cheveux bruns. Avec tout ce qu’il avait dedans, il valait mieux attendre que la pluie arrive … pour qu’il puisse se laver.

« Oh … Rien du tout … Est-ce que tu crois que tu es heureuse ? »

« CHLOROBULE ! Chlochlo ! » s’écria Lilia alors qu’il émettait un petit sourire Oui … Bien entendu. Elle était heureuse … ou du moins, elle croyait l’être. Il n’était pas sûr que ça soit la vérité en fin de compte. Loin de là même … Mais elle ne pouvait pas le savoir, elle n’était qu’une simple pokémon et rien d’autre.

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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 07 mars 2011, 19:39

Voilà, j'ai lu :D

Vu que je n'arrive pas à accéder à l'espace membre à cause des "problèmes techniques", je ne sais pas si tu l'as déjà publié, donc je commente ici.

J'ai bien aimé, la meilleure preuve, c'est que j'ai envie de connaître la suite et la fin ^^
L'univers de la misère est bien décrit et les Pokémon que tu as choisis font partie de mon top ten de la nouvelle génération.
Dans ton texte, le Chacripan est vraiment un sacripan/chenapan et la Chlorobule trop craquante %)

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ShiroiRyu
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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » lun. 07 mars 2011, 19:51

Ah zut ... Je peux te donner la suite et fin si tu veux. XD
Mais merci beaucoup. :p

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Re: Essais aux fanfics

Message par rabicat22 » mar. 08 mars 2011, 03:43

Bonsoir!
J'ai juste une petite question: quel âge pour un évoli est équivalant à 11 ans en âge humain?
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Image <- petit clic svp !

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ShiroiRyu
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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » mar. 08 mars 2011, 09:28

Je me pose pas de questions : même âge. ^^

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