Essais aux fanfics

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ShiroiRyu
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Re: Essais aux fanfics

Message par ShiroiRyu » dim. 19 déc. 2010, 00:18

Bah en fait, y en a deux, j'ai mis de la couleur et de l'italique.
Vais voir en interne. XD

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fanmanga1401
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Re: Essais aux fanfics

Message par fanmanga1401 » jeu. 30 déc. 2010, 14:07

Avant ça il y a un chapitre pour la présentation des personnages

CHAPITRE 1 :Autour d'une tasse de thé

Je suis un Tiplouf,un pokémon de type eau,j'ai une vie tranquille,une maison,des amis, tout ce qu'il y a de plus banal.
J'étais en train de prendre une tasse de thé avec mes amis Miaouss et Vipelierre.

Nous discutions tranquillement quand soudain nous entendîmes un grand vacarme dehors et la terre se mit à trembler.

Nous sortîmes tous les 3 voir ce qui se passait,en se demandant ce qui se passait et quelle était la cause de ces êvenements. Nous vîmes à notre grande surprise:Giratina,le pokémon légendaire,il avait une carrure imposante et était au moins quatre fois plus grand que nous. Je sursautai en l'apercevant.

Il était suivi d'humains avec de drôles d'uniformes de couleur vert et noir.

«-Attrapez le!Et que ça saute!Bande de bon à rien!
-Oui chef!répondirent ses subalternes.»

D'après moi ce devait être une de ces nombreuses team qui tentent d'attraper les pokémon légendaires,cela est déjà arriver de nombreuses fois.

Pour leur échapper le grand Giratina ouvrit un passage lui permettant d'aller vers une autre dimension. De puissantes bourrasques de vent se mirent à souffler à son ouverture,nous nous accrochâmes à un gros arbre mais malgré nos efforts,nous fûmes tous les trois emportés: «Aaaaah!»
À ce moment je me disais intérieurement:#Mais dans quelle histoire tu t'est encore fourré?!J'étais tranquille à boire du thé et puis vlan!Il m'arrive des trucs vraiment incroyables!Purée,comment on va s'en sortir?On va atterrir où?Heureusement je suis pas seul n'empêche.#

J'eus l'impression de tournoyer très rapidement puis nous tombâmes dans une poubelle verte,de forme rectangulaire,les déchets amortirent notre chute.Par contre,une odeur nauséabonde s'en dégageait. Nous sortîmes de la poubelle en étant quelque peu étourdis.

«-Où sommes-nous?demanda Vipelierre
-On a qu'à visiter les environs,répondit Miaouss
-Ca va être dur de rentrer chez nous;on a vraiment pas de chance,on était tranquilles à prendre le thé et discuter et on est arrivés je ne sais où et on est tombés dans une poubelle dégoutante. Si c'était un rêve ça irait.Tiens,j'ai une idée et si on se pinçait ça se trouve c'est un rêve et que je vais me réveiller.
-Si tu veux,3,2,1... dit Miaouss et me pinça.
-Aaaïe!!Non je rêve pas,ça fait drôlement mal,vous auriez pu me pincer moins fort!
-C'est toi qui nous a demandé de te pincer!Te plains pas!dis Miaouss
-Vous auriez pu pincer moins fort même si je vous ai demandé!
-Arrêtez de vous disputer pour des broutilles!dit Vipelierre
-C'est lui qui a commencé!dit Miaouss
-C'est pas vrai!
-On dirait des gosses!Réfléchissez,on va se faire repérer avec tout votre boucamps!dit Vipelierre
-Toi on t'as pas sonné!Alors tu te tais!répliqua Miaouss très énervé.

La tension commençait à monter et ça dégénérait de plus en plus.Seul Vipelierre essayait de nous calmer tant bien que mal,il commençait lui aussi à être sur les nerfs et surtout exaspéré.

Miaouss et moi recommençâmes de plus belle à nous quereller.
-STOOOOOOOOP!
Nous nous arrêtâmes et nous nous tournâmes vers Vipelierre:
-Tout ça ne sert à rien,s'il vous plait écoutez moi .
-Oui il a raison,on se dispute pour rien et c'est une perte de temps,faisons la paix.
-Moui,accepta-t-il d'un air grognon.

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Arcegis
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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » lun. 03 janv. 2011, 19:36

Je me suis fait recaler cette fic, mais je ne comprends pas pourquoi. Trop court, qu'il dit. C'est une songfic, eh banane ! En plus, je ne peux rien écrire de plus dessus ! Ou alors, dites-moi ce qu'il y a à rajouter...
Spoiler :
Fuir {SongFic}

Je suis un grand Brasegali rouge. Je n'ai rien mangé depuis 4 jours. Du coup, j'ai usé de mes pouvoirs, lancé une Vive-Attaque et volé une baguette viennoise dans la devanture d'un boulanger. "Police, Police ! Au voleur !". Il a appelé la police, qui a immédiatement lancé ses Brasegalis à mes trousses. Nous courons. Fuir, fuir, se cacher. Ce n'est pas ma faute si le sort en a décidé ainsi. De toute facon, j'étais foutu. Je cours, ils courent, nous courons. Je saute, et passe par-dessus els toits, ils me suivent. Plus vite, plus vite ! Les semer. Nous retournons dans la rue. Ils me suivent toujours. Saletés ! Ils sont impossibles à semer. Je tourne à droite, puis de nouveau à droite. Je bouscule des passants ébahis, qui me laissent passer, sans comprendre. "Arrêtez-le ! Arrêtez-le !" Leurs cris résonnent dans le froid. Je mange la baguette en courant, elle me redonne des forces. Je tourne cette fois à gauche. NOOOOOOOOON ! La, à une cinquantaine de mètres...C'est une impasse ! JE suis coincé. Nooooon ! Je pile devant l'énorme mur qui me sépare de l'autre côté. Sauter ? oui ? Non ? Je saute, je regarde, c'est un jardin privé; au bout, il y a une maison. Je suis coincé ! Je retourne au pied du mur, me mets en garde. Les deux Brasegalis me font face, l'air méchant. "Ton heure a sonné. Rends-toi sans discuter." Non. J'ai trop faim, ce n'est pas juste. "Tant pis pour toi", murmura le plus grand des deux. J'observai chacun de ses gestes, prêt à lutter. Il sortit simplement un boîtier de sa poche et appuya sur l'unique bouton que celui-ci comportait. Une trappe s'ouvrit sous mes pas; je le compris un centième de seconde trop tard pour sauter. Je fus aspiré, la trappe se referma aussitôt. Je tombai, tombai, de plus en plus bas, m'écorchant au passage les coudes sur les arêtes vives des parois. Schblam. La fin de la chute. Owwwww. Le cri des articulations de mes jambes malmenées. Bon, faisons le point. Je suis entier. J'active une flamme pour m'éclairer, car tout est sombre. Je suis dans un long boyau, avec des rails au sol. Deux chemins, et le point d'où je viens. Je prends le chemin de gauche. Je marche prudemment, aux aguets.
Putain, non...J'entends un bruit de ferraille derrière moi. Qui se rapproche très vite. MEEEEEEEERDE ! J'eus juste le temps de jeter un œil, pour voir l'énorme masse d'une machine broyeuse industrielle, tous rotors en avant, s'avancer vers moi. Courir, de nouveau, lui échapper !! Je cours comme un dératé. Elle me suit toujours. elle suit les rails. PAs de sortie autre, juste courir devant soi.
PLAF. Le bout du chemin. Une paroi hérissée de picots, semblant épouser une certaine forme...La forme des rotors. Ils m'ont entraîné dans un piège dont je ne ressortirai pas. Je serai aspiré, broyé. Transformé en hachis vivant. Je me place face à la machine, tous les muscles tendus, paraît que ça aide à lutter.
CRRRRRRAC. Trop mal pour penser, trop mal pour crier. La souffrance muette et atroce. Tu ne sens plus rien de tes membres. D'ailleurs, tes membres ne sont plus rien. Mes jambes disparaissent lentement dans les entrailles de métal. La dernière image dont je me souvins, c'est mon bassin, ma vessie, le bas de mon dos éclatés. Puis tout devint noir.
Bonjour à tous !
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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 03 janv. 2011, 21:12

J'aime beaucoup l'atmosphère "d'urgence" du texte, avec les phrases courtes et percutantes.
Je n'ai pas entendu la musique, mais j'arrive presque à l'imaginer.

Pour rallonger :
- essaie d'aérer en faisant des sauts de ligne.
- éventuellement, ajoute un paragraphe au début, qui explique pourquoi le Brasegali a faim et comment il en est arrivé là (possible de faire un retour en arrière)
- tu peux davantage décrire le début (le Brasegali qui galère pour trouver un magasin de nourriture, qui salive devant la devanture, ce genre de détails...)
- peut-être aussi un autre paragraphe à la fin, une chute (dialogue entre les deux Brasegali poursuiveurs ou avec le PDG de la fabrique de hachis paf: )

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Arcegis
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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » lun. 03 janv. 2011, 21:17

Alors...La musique, c'est Celle-là !.

Merci pour tes gentilles précisions ! Je vais tâcher d'améliorer ça ^^
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 03 janv. 2011, 21:47

Ouiii ! C'est exactement ce que j'imaginais !

Alors... (prépare ses neurones)

Tu devrais mettre le lien de la musique seulement au moment où le Brasegali commence à courir.
Avant, tu peux mettre en place la scène, avec tous les détails, des descriptions, ce qui s'est passé avant etc... Du coup, tu n'es pas gêné par le rythme du morceau pour rallonger ton texte.

Pendant la course-poursuite, tu peux ajouter le sentiment de peur : il transpire, il halète, il se retourne fréquemment...

Dans le tunnel : rallonge sa course devant la machine, fais-le souffrir davantage (il s'essouffle, il s'épuise, son coeur est sur le point d'exploser, il n'en peut plus mais il continue, il sent le souffle du rotor dans son cou etc...)

J'en ai encore en stock hein, suffit de demander :D

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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » lun. 03 janv. 2011, 22:12

Dragibus, je te déclare ma déesse vivante *s'incline* Merci, merci ^^

Voici la version finale.
Spoiler :
Je suis un grand Brasegali rouge. Mon nom ? Il ne vous dira rien. Mon maître m'appelait "Slain". C'était un mendiant, un de ceux dont la société ne veut pas, ceux que la société ignore. Il n'a pas eu de chance.
Il a tout perdu. Un jour, son patron lui a dit ceci : "Désolé, Romain. Tu finis Vendredi. Une multinationale s'est offerte notre société...Pardon, mon vieux.". Ce jour-là, je m'en souviens, je l'ai vu pleurer pour la première fois. Il se blotissait dans mes plumes, il s'y est endormi ce soir-là, comme un enfant qui aurait tout perdu. Je le serrais contre moi. Je t'offrirais tout ce que j'ai, pour que tu retrouves un travail. Il n'en a pas retrouvé. Trop vieux, qu'ils ont dit à chaque fois qu'il postulait. 48 ans. Bandes d'hypocrites. Mon maîte est une tête. Un expert en comptabilité. Personne n'a son savoir. Et pourtant, personne n'en veut, parce qu'il est "trop vieux". Maudite société.

Quelques jours plus tard, il était sorti, je gardais la maison. Elle avait besoin d'un peu de ménage. Pendant que j'époussetais la table du salon, j'ai entendu un sifflement dans la cuisine. Non. Ca ne tient pas debout. Il avait oublié de fermer le gaz ! Lui, si attentif au moindre détail !
J'ai couru dans la cuisine. Le temps que je courre, j'ai allumé les flammèches de mes poignets. Grossière erreur. La maison a sauté. Je n'ai pas souffert, puisque j'avais lancé une Protection dès que j'avais senti l'explosion.
Il s'est retrouvé à la rue, mais il ne m'a jamais haï pour ça.

Ses maigres ressources ont fondu comme neige au soleil brûlant. Il mendie. Il m'aime. Mais, Il y a 4 jours, il a senti que c'était la fin. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il se privait pour me nourrir. Il y arrivait, les gens...lui donnaient le minimum vital. Et puis, il s'est allongé, dans le froid mordant. Personne ne passait par ici. Il a tout retiré. Il m'a dit ça : "Désolé mon vieux, je ne peux pas lutter. Qu'adviendra t-il de toi ? Je te souhaite une meilleure vie que la mienne...Au revoir, mon ami. A bientôt." Et il est parti vers Arceus. Je suis parti l'enterrer. Les gens me regardaient comme si j'étais un meurtrier. Je ne leur répondais pas. Au revoir, mon ami. Et je m'en suis allé, à mon tour.

Je n'ai rien mangé depuis 4 jours. J'erre, sans but, dans ces grandes rues vides. La faim me mord, me dévore, consume chaque partie de mes maigres forces. Nous sommes en temps de fêtes. Les gens font leurs courses, passent en détournant la tête, pour ne pas croiser mon regard. Il doit être vraiment celui d'un fou, pour qu'ils aient aussi peur de moi. J'admire, au fond de moi, les vitrines, tout cet étalage de richesses qui me sont inaccessibles. J'ai faim. Je lèche littéralement les vitrines. Un magasin de chocolats. A quelques pas, une boucherie. Les pièces, dans la vitrine...Cela me rappelle mon maître, quand il avait encore son travail. Il lui arrivait de m'acheter certaines pièces de viande que j'aimais beaucoup, et il aimait me regarder les manger. Non, il faut quelque chose...De plus nourrissant, dirais-je. Quoique...Je continue. Ah, une boulangerie, avec une devanture en plein air...Miam...Avec les pains exposés, encore chauds, brillants...Je me rapproche plus doucement. Je l'ai repéré. Un pain viennois. comme celui que mon maître trempait dans son thé. Les dés sont jetés.

"Vive-Attaque !"

TCHOP. Je l'ai. Le boulanger ne s'en est pas encore rendu compte...Je m'éloigne, toujours sous l'effet de ma Vive attaque. Mais...

http://www.deezer.com/listen-4602687

"Police, Police ! Au voleur !". Mince. Accélérer. PIUUUUUW. Ma vitesse décroît. Mince, c'est déjà fini. Je me mets à courir. Et...

"Brasegalis, en avant ! Rattrapez-le !". Ca y est. C'est parti. Le grand jeu.

Nous courons. Fuir, fuir, se cacher. Ce n'est pas ma faute si le sort en a décidé ainsi. De toute facon, j'étais foutu. Je cours, ils courent, nous courons. Je saute, et passe par-dessus les toits, ils me suivent. Plus vite, plus vite ! Les semer. Nous retournons dans la rue. Ils me suivent toujours. Saletés ! Ils sont impossibles à semer. Je tourne à droite, puis de nouveau à droite. Je bouscule des passants ébahis, qui me laissent passer, sans comprendre. "Arrêtez-le ! Arrêtez-le !" Leurs cris résonnent dans le froid. Je mange lle pain en courant, il me redonne des forces. Je tourne cette fois à gauche. NOOOOOOOOON ! La, à une cinquantaine de mètres...C'est une impasse ! JE suis coincé. Nooooon ! Je pile devant l'énorme mur qui me sépare de l'autre côté. Sauter ? oui ? Non ? Je saute, je regarde, c'est un jardin privé; au bout, il y a une maison. Je suis coincé ! Je retourne au pied du mur, me mets en garde. Les deux Brasegalis me font face, l'air méchant. "Ton heure a sonné. Rends-toi sans discuter." Non. J'ai trop faim, ce n'est pas juste. "Tant pis pour toi", murmura le plus grand des deux. J'observai chacun de ses gestes, prêt à lutter. Il sortit simplement un boîtier de sa poche, enfin, façon de parler, et appuya sur l'unique bouton que celui-ci comportait. Une trappe s'ouvrit sous mes pas; je le compris un centième de seconde trop tard pour sauter. Je fus aspiré, la trappe se referma aussitôt. Je tombai, tombai, de plus en plus bas, m'écorchant au passage les coudes sur les arêtes vives des parois. Schblam. La fin de la chute. Owwwww. Le cri des articulations de mes jambes malmenées. Bon, faisons le point. Je suis entier. J'active une flamme pour m'éclairer, car tout est sombre. Je suis dans un long boyau, avec des rails au sol. Deux chemins, et le point d'où je viens. Je prends le chemin de gauche. Je marche prudemment, aux aguets.

Putain, non...J'entends un bruit de ferraille derrière moi. Qui se rapproche très vite. MEEEEEEEERDE ! J'eus juste le temps de jeter un œil, pour voir l'énorme masse d'une machine broyeuse industrielle, tous rotors en avant, s'avancer vers moi. Courir, de nouveau, lui échapper !! Je cours comme un dératé. Elle me suit toujours. elle suit les rails. PAs de sortie autre, juste courir devant soi. Ne plus epnser à rien. Ne pas même écouter son crops, qui vous crie de toute sa puissance que la course doit se finir ici. Le manque d'oxygène hurle dans chacun de mes muscles. Je dois pourtant continuer ! Continuer, si je ne veux pas finir dans les entrailles de métal. Point de côté. Continuer. Je tombe. Me relever. Le bruit mme prend les nerfs. Continuer, encore, trouver une sortie !!

PLAF. Le bout du chemin. Une paroi hérissée de picots, semblant épouser une certaine forme...La forme des rotors. Ils m'ont entraîné dans un piège dont je ne ressortirai pas. Je serai aspiré, broyé. Transformé en hachis vivant. Je me place face à la machine, tous les muscles tendus, paraît que ça aide à lutter.

CRRRRRRAC. Trop mal pour penser, trop mal pour crier. La souffrance muette et atroce. Tu ne sens plus rien de tes membres. D'ailleurs, tes membres ne sont plus rien. Mes jambes disparaissent lentement dans les entrailles de métal. La dernière image dont je me souvins, c'est mon bassin, ma vessie, le bas de mon dos éclatés. Puis tout devint noir.

"- A l'heure qu'il est, on ne devrait plus en entendre parler...
- Cher ami, je suis votre pensée. Nous le retrouverons bien...
- Dans notre pâtée de ce soir, sans doute. Quelle invention que cette trappe qui se place automatiquement sous les pieds du désigné ! Et dessous..."
Ils partirent tous deux d'un rire mauvais.
Bonjour à tous !
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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 03 janv. 2011, 22:58

Ah oui, c'est nettement mieux !

Je me suis permis de corriger quelques bricoles :
- quelques petites fautes
- j'ai rectifié certains temps que tu avais mélangés
- j'ai testé une présentation plus "hachée" (sans mauvais jeu de mots paf: ) qui colle un peu plus à la musique

Si ça ne te plait pas, pas de souci, hein ! C'est toi l'auteur %)
Spoiler :
Je suis un grand Brasegali rouge. Mon nom ? Il ne vous dira rien. Mon maître m'appelait "Slain". C'était un mendiant, un de ceux dont la société ne veut pas, ceux que la société ignore. Il n'a pas eu de chance.
Il a tout perdu. Un jour, son patron lui a dit ceci : "Désolé, Romain. Tu finis Vendredi. Une multinationale s'est offerte notre société... Pardon, mon vieux." Ce jour-là, je m'en souviens, je l'ai vu pleurer pour la première fois. Il se blottissait dans mes plumes, il s'y est endormi ce soir-là, comme un enfant qui aurait tout perdu. Je le serrais contre moi. Je t'offrirai tout ce que j'ai, pour que tu retrouves un travail. Il n'en a pas retrouvé. Trop vieux, qu'ils ont dit à chaque fois qu'il postulait. 48 ans. Bandes d'hypocrites. Mon maître est une tête. Un expert en comptabilité. Personne n'a son savoir. Et pourtant, personne n'en veut, parce qu'il est "trop vieux". Maudite société.

Quelques jours plus tard, il était sorti, je gardais la maison. Elle avait besoin d'un peu de ménage. Pendant que j'époussetais la table du salon, j'ai entendu un sifflement dans la cuisine. Non. Ça ne tenait pas debout. Il avait oublié de fermer le gaz ! Lui, si attentif au moindre détail !
J'ai couru dans la cuisine. Le temps que je courre, j'ai allumé les flammèches de mes poignets. Grossière erreur. La maison a sauté. Je n'ai pas souffert, puisque j'avais lancé une Protection dès que j'avais senti l'explosion.
Il s'est retrouvé à la rue, mais il ne m'a jamais haï pour ça.

Ses maigres ressources ont fondu comme neige au soleil brûlant. Il a mendié. Il m'aimait. Mais, Il y a 4 jours, il a senti que c'était la fin. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il se privait pour me nourrir. Il y arrivait, les gens... lui donnaient le minimum vital. Et puis, il s'est allongé, dans le froid mordant. Personne ne passait par ici. Il a tout retiré. Il m'a dit ça : "Désolé mon vieux, je ne peux pas lutter. Qu'adviendra t-il de toi ? Je te souhaite une meilleure vie que la mienne... Au revoir, mon ami. A bientôt." Et il est parti vers Arceus. Je suis parti l'enterrer. Les gens me regardaient comme si j'étais un meurtrier. Je ne leur répondais pas. Au revoir, mon ami. Et je m'en suis allé, à mon tour.

Je n'ai rien mangé depuis 4 jours. J'erre, sans but, dans ces grandes rues vides. La faim me mord, me dévore, consume chaque partie de mes maigres forces. Nous sommes en temps de fêtes. Les gens font leurs courses, passent en détournant la tête, pour ne pas croiser mon regard. Il doit être vraiment celui d'un fou, pour qu'ils aient aussi peur de moi. J'admire, au fond de moi, les vitrines, tout cet étalage de richesses qui me sont inaccessibles. J'ai faim. Je lèche littéralement les vitrines. Un magasin de chocolats. A quelques pas, une boucherie. Les pièces, dans la vitrine... Cela me rappelle mon maître, quand il avait encore son travail. Il lui arrivait de m'acheter certaines pièces de viande que j'aimais beaucoup, et il aimait me regarder les manger. Non, il faut quelque chose... De plus nourrissant, dirais-je. Quoique... Je continue. Ah, une boulangerie, avec une devanture en plein air... Miam... Avec les pains exposés, encore chauds, brillants... Je me rapproche plus doucement. Je l'ai repéré. Un pain viennois. Comme celui que mon maître trempait dans son thé. Les dés sont jetés.

"Vive-Attaque !"

TCHOP. Je l'ai. Le boulanger ne s'en est pas encore rendu compte... Je m'éloigne, toujours sous l'effet de ma Vive attaque. Mais...

http://www.deezer.com/listen-4602687

"Police, Police ! Au voleur !".
Mince. Accélérer. PIUUUUUW. Ma vitesse décroît. Mince, c'est déjà fini. Je me mets à courir. Et...

"Brasegalis, en avant ! Rattrapez-le !".
Ça y est. C'est parti. Le grand jeu.

Nous courons. Fuir, fuir, se cacher. Ce n'est pas ma faute si le sort en a décidé ainsi. De toute façon, j'étais foutu. Je cours, ils courent, nous courons. Je saute et passe par-dessus les toits, ils me suivent. Plus vite, plus vite ! Les semer. Nous retournons dans la rue. Ils me suivent toujours. Saletés ! Ils sont impossibles à semer. Je tourne à droite, puis de nouveau à droite. Je bouscule des passants ébahis, qui me laissent passer, sans comprendre.

"Arrêtez-le ! Arrêtez-le !"
Leurs cris résonnent dans le froid. Je mange le pain en courant, il me redonne des forces. Je tourne cette fois à gauche. NOOOOOOOOON ! Là, à une cinquantaine de mètres... C'est une impasse ! JE suis coincé. Nooooon ! Je pile devant l'énorme mur qui me sépare de l'autre côté. Sauter ? Oui ? Non ? Je saute, je regarde, c'est un jardin privé; au bout, il y a une maison. Je suis coincé ! Je retourne au pied du mur, me mets en garde. Les deux Brasegalis me font face, l'air méchant.

"Ton heure a sonné. Rends-toi sans discuter."
Non. J'ai trop faim, ce n'est pas juste.
"Tant pis pour toi", murmure le plus grand des deux. J'observe chacun de ses gestes, prêt à lutter. Il sort simplement un boîtier de sa poche, enfin, façon de parler, et appuie sur l'unique bouton que celui-ci comporte. Une trappe s'ouvre sous mes pas; je le comprends un centième de seconde trop tard pour sauter. Je suis aspiré, la trappe se referme aussitôt.
Je tombe, tombe, de plus en plus bas, m'écorchant au passage les coudes sur les arêtes vives des parois.
Schblam. La fin de la chute.
Owwwww. Le cri des articulations de mes jambes malmenées.

Bon, faisons le point. Je suis entier. J'active une flamme pour m'éclairer, car tout est sombre. Je suis dans un long boyau, avec des rails au sol. Deux chemins, et le point d'où je viens. Je prends le chemin de gauche. Je marche prudemment, aux aguets.

Putain, non...J'entends un bruit de ferraille derrière moi. Qui se rapproche très vite. MEEEEEEEERDE ! J'ai juste le temps de jeter un œil, pour voir l'énorme masse d'une machine broyeuse industrielle, tous rotors en avant, s'avancer vers moi.
Courir, de nouveau, lui échapper !!
Je cours comme un dératé.
Elle me suit toujours. Elle suit les rails.
Pas de sortie autre, juste courir devant soi.
Ne plus penser à rien. Ne pas même écouter son corps, qui vous crie de toute sa puissance que la course doit se finir ici. Le manque d'oxygène hurle dans chacun de mes muscles.
Je dois pourtant continuer !
Continuer, si je ne veux pas finir dans les entrailles de métal.
Point de côté.
Continuer.
Je tombe.
Me relever.
Le bruit me vrille les nerfs.
Continuer, encore, trouver une sortie !!

PLAF. Le bout du chemin. Une paroi hérissée de picots, semblant épouser une certaine forme... La forme des rotors. Ils m'ont entraîné dans un piège dont je ne ressortirai pas. Je serai aspiré, broyé. Transformé en hachis vivant.
Je me place face à la machine, tous les muscles tendus, paraît que ça aide à lutter.

CRRRRRRAC.
Trop mal pour penser, trop mal pour crier.
La souffrance muette et atroce. Tu ne sens plus rien de tes membres. D'ailleurs, tes membres ne sont plus rien.
Mes jambes disparaissent lentement dans les entrailles de métal.
La dernière image dont je me souviens, c'est mon bassin, ma vessie, le bas de mon dos éclatés. Puis tout devient noir.

" A l'heure qu'il est, on ne devrait plus en entendre parler...
- Cher ami, je suis votre pensée. Nous le retrouverons bien...
- Dans notre pâtée de ce soir, sans doute. Quelle invention que cette trappe qui se place automatiquement sous les pieds du désigné ! Et dessous..."
Ils partirent tous deux d'un rire mauvais.

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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » lun. 03 janv. 2011, 23:03

OWI OWI OWI :nomnom: C'est exactement ça :D Bon, je la propose ! Merci beaucoup, beaucoup ^^
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » lun. 03 janv. 2011, 23:14

De rien !

8)

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Re: Essais aux fanfics

Message par fanmanga1401 » mar. 04 janv. 2011, 18:15

M'oybliez pas s'il vous plait. :|
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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » mar. 04 janv. 2011, 18:35

Ah oui, c'est vrai, j'étais en plein préparatifs du réveillon et je t'ai zappé :mrgreen:

Niveau style et orthographe, c'est pas mal du tout (il reste de petites fautes, mais rien de bien grave). ^^
Par contre, je suis moins emballée par le scénario :
- je trouve que tu ne piques pas assez la curiosité du lecteur, il n'y a pas assez de suspense
- le début, avec l'arrivée de Giratina pourrait être plus détaillé, plus spectaculaire, car c'est le noeud de l'histoire
- ensuite, il y a un long dialogue (la dispute) qui n'apporte pas grand chose

Je pense que tu devrais modifier ce dialogue, le raccourcir et en profiter pour présenter davantage tes personnages, avec des détails sur leur caractère, leur personnalité etc...
Ajoute aussi un rebondissement inattendu à la fin (que tu développeras dans le chapitre suivant) pour donner envie au lecteur de lire la suite.

Sinon je pense que tu as le potentiel pour écrire de bonnes fic' : ton expression est très bonne %)

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Re: Essais aux fanfics

Message par ze_gobou » mar. 04 janv. 2011, 18:47

fanmanga1401 :arrow: OK, alors je vois déjà plein de trucs à dire.
Déjà, un chapitre à part pour la présentation des personnages, ce n'est pas une bonne idée. Pour être plus efficace, la présentation des personnages doit intervenir au fur et à mesure, aux moments où un nouveau personnage apparaît dans l'histoire.
Ensuite, il y a beaucoup de dialogue et pas beaucoup de narration / description. Est-ce que tous les dialogues sont vraiment utiles ? Est-ce que dans certains cas il ne vaudrait pas mieux raconter ce qui se passe au lieu de le faire raconter par tes personnages ?
J'ai vu quelques petites fautes d'orthographe, aussi. Et n'oublie pas qu'on met un espace après les virgules et les points, et avant et après les deux-points, les points d'exclamation et les points d'interrogation.
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » mar. 04 janv. 2011, 18:58

Owi, la pwoissonne à pattes est de retour :D

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Re: Essais aux fanfics

Message par quebec-power » mar. 04 janv. 2011, 21:39

Maître Gobou a parlé. :jap:
Bénissions l'arme du maître Gobou.
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Re: Essais aux fanfics

Message par fanmanga1401 » mer. 05 janv. 2011, 12:27

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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » jeu. 06 janv. 2011, 22:57

Alors, rebonjour !
J'ai essayé de faire une fanfic qui s'inscrirait dans le cadre de la fanfic "A la pension" de Dragibus. Voici ce que cela donne.
Cependant, je n'arrive pas à écrire de fin potable...Quelqu'un accepterait de m'aider :? ?
Spoiler :
Note : J'estime le cours du Pokédollar comme suit : 100 Pokédollars = 1€. Ne vous étonnez donc pas des chiffres.

Appelez-moi Benoît. J'ai 21 ans. Dans mon corps, tout du moins. Parce que tout le monde dit que j'en ai beaucoup moins dans ma tête. Ce n'est pas juste ! Tout ça parce que j'ai un don. Je sais parler aux Pokémon, comprendre leurs sentiments, leurs pensées, leurs expressions. De l'empathie, les médecins appellent ça comme ça. Combien de fois il m'est arrivé de parcourir la nature sauvage, les routes, en chantant, pour moi-même, et combien de fois ai-je vu les Pokémon sauvages qui se suivaient dans mon chemin, s'arrêtant quand je m'arrêtais un peu, m'entourant, dansant parfois même autour de moi ! Je suis heureux comme ça. Lorsque j'avais un peu faim,les Pokémon m'apportaient des baies, quelques fruits. Ca me suffisait.
Mes parents considèrent les Pokémon comme de simples animaux. Sans âme, et bien incapables de penser. Ils me croient fou lorsqu'ils me voient discuter avec les Pokémon sauvages qui venaient parfois se coller à nos vitre dans mon ancienne maison. C'était la campagne. C'était bien.

Mais la société en a décidé autrement. Quand j'avais 13 ans, je suis parti vivre en ville. J'aime pas la ville. C'est sale, noir, y'a trop de buit. Les gens ne sont même pas aimables. Même mes parents en ont marre de me voir rêver, des heures durant, écouter le chant des Goélise et autres Altaria, les petits discours des Rattata creusant des galeries dans nos murs, suivre les Kurumiru et autres Cheniti grimper sur le lierre. Ils ont décidé de mon avenir : je travaillerais à la Devon ou à la Sylphe, en tant que chef comptable, comme mon père. Il fallait que je mette la nature de côté.
J'ai donc suivi une filière ES. J'ai eu mon bac, avec la moyenne juste. 10,54. Pour fêter ça, les parents m'ont permis d'acheter un Pokémon de mon choix, dont je m'occuperais. En allant au marché, j'ai trouvé un Poussifeu, tout triste, dans une cage minable. En lui parlant -- Les gens alentour me regardaient avec des yeux ronds -- j'ai appris qu'il avait éclos dans une Pension, mais que personne, pas même la propriétaire, ne voulait s'occuper de lui. C'était une femelle. J'ai discuté avec le vendeur, lui posant les mêmes questions, et obtenant les mêmes réponses. Bon.
"Combien ?"
"3000 [s]P[/s], il ne vaut sans doute pas plus."
"C'est convenu."
J'ai donné l'argent au vendeur, pris la cage. Chez moi, je l'ai ouverte, et ai laissé le temps au Poussifeu de s'habituer à l'espace, pouffant lorsqu'il se cognait contre un mur. Je sentais son désarroi, et tâchais de la rassurer. Puis, je m'assis. Elle bondit sur mes genoux.
"As-tu un nom ?"
"Nom ? Nom ? Nom, Déra ! Nom, Déra !"
D'accord, maintenant, tu t'appelleras Déra. Elle pioupiouta de bonheur.
"Piou piou ! Nouveau Dresseur gentil ! Nouveau Dresseur gentil !"
Je souris.
"Je serai gentil, je te le promets. Une nouvelle vie t'attend."
Elle sauta sur mon épaule et blottit sa tête contre moi.
"Tu me le promets ?"
Je lui rendis son câlin.
"Je le jure."
J'entendis alors son petit estomac gargouiller furieusement.
"Oups ! Que voudrais-tu manger ?"
"Miam miam insectes...", me répondit-elle, en se dirigeant vers la fenêtre. Je la pris dans mes mains et la mis à hauteur du lierre. Petite boule de plumes, si chaude...Elle mangea quelques Kurumiru imprudents qui avaient eu l'audace de passer par là, en grilla quelque autres avec ses flammèches. Nous passâmes la soirée à bavarder, à lire. Elle aimait les images que je lui montrais, des peintures et autres dessins récoltés sur le Net. Nous partîmes alors nous coucher, elle se roulant tout en boule contre moi.

*
**


Cela fait un an que Déra est mon amie. Elle a évolué très vite en Galifeu, plus encombrante mais pas moins gentille pour autant, puis en Brasegali. Dans cette ville, je n'en avais encore jamais croisé. Mes camarades de classe ne la voyaient pas : j'avais acheté une Pokéball, et l'avais capturée, pour ainsi dire, pour que le transport soit plus facile. Eux n'aiment pas non plus les Pokémon : ils estiment que ce sont des créatures inférieures, qui ne rapportent pas d'argent. Seul les intéressent les colonnes de chiffres, les taux, les indices boursiers. J'estime quand à moi le niveau de Déra à 45. Pas facile à définir, quand on n'a jamais combattu pour de vrai; elle n'a pu gagner de niveaux qu'en se battant toute seule contre des Pokémon sauvages dans la ville et ses alentours.

Je suis à l'école. Je rêve. Le professeur étale sa science sur la macro-économie. Mon dieu que cela m'ennuie. Je ne rêve que de nature, de champs, de routes, de voyages...de Pokémon. Déra se sent mal aussi; elle me confie qu'elle voudrait bouger. Elle m'aime comme si j'étais son mari, elle me porte la même attention. Cela fait plusieurs mois que j'économise, que je travaille en parallèle de l'école, à faire du secrétariat, payé 60 000 [s]P[/s] par mois, à mi-temps. Plusieurs mois que je me constitue un équipement décent, une tente, du matériel de camping, quelques affaires. J'ai notamment déniché une arme plutôt rare. Un Stylo-plume qui, lorsqu'on appuie à un certain endroit du bouchon, lance une aiguille creuse contenant un somnifère endormant même les Pokémon Poison pour 3 heures. Mes parents sont sarcastiques lorsqu'ils me voient rentrer avec mes achats. Patience. Bientôt, je partirai.
La fin des cours. Enfin. Je note hâtivememnt le travail à faire, je sors. Une fois sur le chemin qui sépare ma maison du métro, je libère Déra. elle "parle" de mieux en mieux.
"Ces cours...Ne sont pas intéressants, pas vrai ? Toi, tu rêves...Mais attends un instant. Tu sais, on m'a parlé d'Arceus, le Pokémon qui dirige tout et qui dort là-haut. Il te voit, il régule ton destin. Ne t'inquiète pas, ton heure viendra, j'en suis sûre" , termina t-elle, un sourire au coin du bec. La soirée se passa sans histoires, puis nous partîmes dormir, Déra partageant mon lit (que j'avais la chance d'avoir King Size depuis mon emménagement).

*
**


"Est-ce que tu m'entends au moins ?
Je veux mourir.
Au secours. Je veux mourir.
Au secours. Aidez-moi à mourir.
Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours."
"Attends...Où es-tu ? Donne-moi ton nom, de quoi te retrouver !"
Elle se mura dans le silence.
"Je viendrai te sauver, je te le promets !" hurla ma voix.
"Tristana...Pension...Traitements horribles...Pension Bonville...Au SECOUUUUUUUUUURS !"

Je me réveillai en sursaut. Depuis sept nuits, je fais ce rêve angoissant. Quelqu'un m'appelle à l'aide. Qui, exactement ? Qui ? Pokémon ? Humain ? On a parlé d'une pension, je crois...Et l'appelant ? S'appelait comment déjà ? Je tente de rassembler mes souvenirs, mais c'est comme si je retenais de l'eau entre mes doigts. C'était elle...Elle s'appelait...Tristania ? Trista...NA ? Oui c'est cela, Tristana ! Et elle me demandait de la sauver ! Déra se réveille en sursaut, à son tour.
"Benoît ? Toi aussi, Tristana t'a appelé ?"
"Oui"
Elle sourit.
"Benoît...C'est le moment. Il nous faut partir. Va secourir Tristana. Je serai là, moi aussi."
Je lui rendis son sourire.
"Allons-y".

Le temps de s'habiller, de rassembler en hâte, mais sans précipitation, ses affaires, de laisser un mot. "Jai choisi ma propre voie. Pardon pour tout ce que vous souffrirez. Je pars suivre mon chemin. Benoît."
J'ai tout. Nous sommes partis, dans la nuit, comme deux voleurs, sans laisser de traces derrière nous. Le dernier bus pour l'aéroport, le dernier avion pour Sinnoh. Direction : Unionpolis. Durée du voyage : 3 heures. J'arriverai donc à 22H, heure locale.

*
**


Je suis arrivé à Unionpolis il y a un mois. J'ai installé ma tente sur un terrain réservé à cet effet, non loin des portes de la ville. Cela fait un mois que j'arpente les routes alentour, pour entraîner Déra. Elle n'a fait qu'une bouchée des Dresseurs alentour. Dans la ville d'Unionpolis, les gens sont mieux portants et plus polis que dans ma grande ville de Léagard-Paaris. Ils m'ont bien accueilli. Bonville ne se trovue qu'à quelques pas. Pourtant, je n'ose pas faire le petit voyage. J'ai peur des conséquences. Mais, un mois jour pour jour après mon arrivée...

"Quand tout cela va-t-il cesser ? Quand vas-tu enfin me faire sortir ?
Je rumine des pensées morbides. Auras-tu assez d'argent pour payer mon «séjour» ? Que fais-tu des œufs qui ne te conviennent pas ? Tu les jettes ...? Et ceux qui trouvent grâce à tes yeux, tu les élèves pour leur faire connaître ensuite le même sort que moi ?
Je crois que je ne pourrai plus jamais aimer, fonder un foyer, élever des petits.
Tu as brisé mon rêve d'amour.
Tu as détruit la fibre maternelle en moi.

Est-ce que tu m'entends au moins ?
Je veux mourir.
Au secours. Je veux mourir.
Au secours. Aidez-moi à mourir.
Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours."

NOOOOOOOON ! Déra et moi nous sommes réveillés en même temps, agités et nerveux. Bien. Demain, j'irai la sauver. Demain, c'est promis, Tristana, tu sortiras de cet endroit morbide. Je me suis rendormi, perdu dans de noirs songes.
Le lendemain, j'ai vérifié que le stylo à aiguille fontionnait toujours. Ce stylo...Il a une certaine valeur pour moi. Et un titillement derrière la tête me dit...Que j'aurai à m'en servir.
Je vais vers Bonville. Lle chemin se déroula sans encombre. J'avais choisi les hautes herbes, lorsque...
"Ro-zéééééééliaa !"
Nullement impressionné, je demandai à Déra de se mettre en posture de combat.
"Déra, Vive-Attaque !"
Swiiiiii...Schblam. Le Rosélia fut projeté sur un arbre où il s'effondra, inerte. Je sortis une HyperBall et la lançai.
Zwip.
Zwip.
Zwiiii....Bip.
Capturé. Bon, ça ! Les stats s'affichèrent sur la Pokéball. Rosélia, mâle, bon en Attaque et en Défense Spé. Un joli carton, ma foi !
"Voulez-vous donner un surnom au Pokémon capturé ?" Oui. Comme c'est un mâle, je vais l'appeler Rosélium.
J'administrai à la Pokéball une super Potion. La barre de vie redevint verte. Je libérai le Rosélia. Il me tourna autour, une fois, deux fois, me reniflant à certains endroits.
"Bonjour, nouveau maître !"
J'ai gagné sa confiance, c'est déjà un très bon point !
Bon, direction Bonville.
Jentre dans la Pension. Une maison proprette, tenue par deux gentils petits vieux.
"bonjour, jeune homme ! Pouvons-nous vous aider ?"
Euh...La question me prit au dépourvu. Je parvins pourtant à articuler : "Non merci, je n'ai besoin de rien."
Je furetai un peu, puis posai le quart d'une fesse sur une chaise. Déra se tendit.
"Écoute...Je perçois des gémissements..."
Je devinai alors, plus que je n'entendis, de petits cris s'échappant de la porte devant laquelle se tenait la vieille dame.
"Excusez-moi, madame, qu'y a t-il derrière cette porte ?"
"C'est notre lieu de travail, là où nous mettons les Pokémon des dresseurs en attente." Elle avait répondu très vite, et avec un certain malaise dans la voix. Bon.
"Me permettez-vous de voir ce qu'il ya derrière cette porte ?"
"Je vous l'interdis formellement, jeune homme". Le ton était sans réplique.
Bien. Voici une occasion de me servir de ceci. Je me levai et avançai lentement vers la vieille femme.
"Jeune homme, qu'est-ce que vous faites ?"
"Chère madame, il y a ici des Pokémon maltraités. J'ai bien l'intention de les libérer.", lui répondis-je d'un ton glacial.
J'appuyai sur le bouton. FZIP. Schpîc. La vieille s'effondra. Un obstacle de moins, pour 3 heures.
Je lui passai soigneusement par-dessus, suivi de Déra et Rosélium, et entrai.
La première chose qui me frappa, ce fut l'odeur. Épouvantable. Sang, sueur, carnage, Déjections. Je me trouvai dans un pièce circulaire, dans laquelle se trouvaient des dizaines de cages minuscules pouvant à peine contenir leur Pokémon. Je sentis aussitôt la profonde détresse émanant de l'endroit. JE faillis me mettre à pleurer. Déra serrait le bec.
"Quelle horreur...Et ça se prétend Pension Pokémon..."
"Déra...Libérons-les tous et brûlons cet horrible endroit !"
Elle approuva.
Bonjour à tous !
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Je ne te connaissais pas bien, mais...Repose en paix auprès d'Arcéus.

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dragibus
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Re: Essais aux fanfics

Message par dragibus » ven. 07 janv. 2011, 08:08

Mmm... Voyons... *retrousse ses manches

Il est vrai que tu te retrouves coincé par la fin :
- si ton héros libère tous les Pokémon, le problème de la Pension ne sera pas résolu pour autant
- même s'il obtient de meilleures conditions d'hébergement des Pokémon, il restera quand même le problème de la reproduction "forcée"

La reproduction est nécessaire dans le jeu, il faut donc trouver une autre alternative que la Pension :
- une reproduction avec "consentement mutuel" de chaque Pokémon ?
- l'insémination artificielle ?
- une invention nouvelle, une machine mise au point par ton héros, qui permet de générer des oeufs de façon artificielle ?

Je vais encore réfléchir à la question...

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Arcegis
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Re: Essais aux fanfics

Message par Arcegis » ven. 07 janv. 2011, 14:16

dragibus a écrit :Il est vrai que tu te retrouves coincé par la fin :
- si ton héros libère tous les Pokémon, le problème de la Pension ne sera pas résolu pour autant
- même s'il obtient de meilleures conditions d'hébergement des Pokémon, il restera quand même le problème de la reproduction "forcée"

La reproduction est nécessaire dans le jeu, il faut donc trouver une autre alternative que la Pension :
- une reproduction avec "consentement mutuel" de chaque Pokémon ?
- l'insémination artificielle ?
- une invention nouvelle, une machine mise au point par ton héros, qui permet de générer des oeufs de façon artificielle ?
J'avais beaucoup réfléchi à la reproduction avec consentement mutuel, et elle pourrait etre mise en œuvre étant donné que mon héros a un don d'empathie...LA 3e solution est intéressante, mais farfelue dans le contexte, étant donné que mon héros, bien que très intelligent, n'est pas tellement une flèche en ce qui concerne les sciences...L'insémination artificielle pourait être appliquée aussi...Les deux, insémination artificielle et consentement mutuel. Bon, je vais essayer. Mici ^^ :nomnom:

EDIT : Voici la version finale, on peut lire la fin à partir de [Nouvelle fin] ^^

Spoiler :
Note : J'estime le cours du Pokédollar comme suit : 100 Pokédollars = 1€. Ne vous étonnez donc pas des chiffres.

Appelez-moi Benoît. J'ai 21 ans. Dans mon corps, tout du moins. Parce que tout le monde dit que j'en ai beaucoup moins dans ma tête. Ce n'est pas juste ! Tout ça parce que j'ai un don. Je sais parler aux Pokémon, comprendre leurs sentiments, leurs pensées, leurs expressions. De l'empathie, les médecins appellent ça comme ça. Combien de fois il m'est arrivé de parcourir la nature sauvage, les routes, en chantant, pour moi-même, et combien de fois ai-je vu les Pokémon sauvages qui se suivaient dans mon chemin, s'arrêtant quand je m'arrêtais un peu, m'entourant, dansant parfois même autour de moi ! Je suis heureux comme ça. Lorsque j'avais un peu faim,les Pokémon m'apportaient des baies, quelques fruits. Ca me suffisait.
Mes parents considèrent les Pokémon comme de simples animaux. Sans âme, et bien incapables de penser. Ils me croient fou lorsqu'ils me voient discuter avec les Pokémon sauvages qui venaient parfois se coller à nos vitre dans mon ancienne maison. C'était la campagne. C'était bien.

Mais la société en a décidé autrement. Quand j'avais 13 ans, je suis parti vivre en ville. J'aime pas la ville. C'est sale, noir, y'a trop de buit. Les gens ne sont même pas aimables. Même mes parents en ont marre de me voir rêver, des heures durant, écouter le chant des Goélise et autres Altaria, les petits discours des Rattata creusant des galeries dans nos murs, suivre les Kurumiru et autres Cheniti grimper sur le lierre. Ils ont décidé de mon avenir : je travaillerais à la Devon ou à la Sylphe, en tant que chef comptable, comme mon père. Il fallait que je mette la nature de côté.
J'ai donc suivi une filière ES. J'ai eu mon bac, avec la moyenne juste. 10,54. Pour fêter ça, les parents m'ont permis d'acheter un Pokémon de mon choix, dont je m'occuperais. En allant au marché, j'ai trouvé un Poussifeu, tout triste, dans une cage minable. En lui parlant -- Les gens alentour me regardaient avec des yeux ronds -- j'ai appris qu'il avait éclos dans une Pension, mais que personne, pas même la propriétaire, ne voulait s'occuper de lui. C'était une femelle. J'ai discuté avec le vendeur, lui posant les mêmes questions, et obtenant les mêmes réponses. Bon.
"Combien ?"
"3000 [s]P[/s], il ne vaut sans doute pas plus."
"C'est convenu."
J'ai donné l'argent au vendeur, pris la cage. Chez moi, je l'ai ouverte, et ai laissé le temps au Poussifeu de s'habituer à l'espace, pouffant lorsqu'il se cognait contre un mur. Je sentais son désarroi, et tâchais de la rassurer. Puis, je m'assis. Elle bondit sur mes genoux.
"As-tu un nom ?"
"Nom ? Nom ? Nom, Déra ! Nom, Déra !"
D'accord, maintenant, tu t'appelleras Déra. Elle pioupiouta de bonheur.
"Piou piou ! Nouveau Dresseur gentil ! Nouveau Dresseur gentil !"
Je souris.
"Je serai gentil, je te le promets. Une nouvelle vie t'attend."
Elle sauta sur mon épaule et blottit sa tête contre moi.
"Tu me le promets ?"
Je lui rendis son câlin.
"Je le jure."
J'entendis alors son petit estomac gargouiller furieusement.
"Oups ! Que voudrais-tu manger ?"
"Miam miam insectes...", me répondit-elle, en se dirigeant vers la fenêtre. Je la pris dans mes mains et la mis à hauteur du lierre. Petite boule de plumes, si chaude...Elle mangea quelques Kurumiru imprudents qui avaient eu l'audace de passer par là, en grilla quelque autres avec ses flammèches. Nous passâmes la soirée à bavarder, à lire. Elle aimait les images que je lui montrais, des peintures et autres dessins récoltés sur le Net. Nous partîmes alors nous coucher, elle se roulant tout en boule contre moi.

*
**


Cela fait un an que Déra est mon amie. Elle a évolué très vite en Galifeu, plus encombrante mais pas moins gentille pour autant, puis en Brasegali. Dans cette ville, je n'en avais encore jamais croisé. Mes camarades de classe ne la voyaient pas : j'avais acheté une Pokéball, et l'avais capturée, pour ainsi dire, pour que le transport soit plus facile. Eux n'aiment pas non plus les Pokémon : ils estiment que ce sont des créatures inférieures, qui ne rapportent pas d'argent. Seul les intéressent les colonnes de chiffres, les taux, les indices boursiers. J'estime quand à moi le niveau de Déra à 45. Pas facile à définir, quand on n'a jamais combattu pour de vrai; elle n'a pu gagner de niveaux qu'en se battant toute seule contre des Pokémon sauvages dans la ville et ses alentours.

Je suis à l'école. Je rêve. Le professeur étale sa science sur la macro-économie. Mon dieu que cela m'ennuie. Je ne rêve que de nature, de champs, de routes, de voyages...de Pokémon. Déra se sent mal aussi; elle me confie qu'elle voudrait bouger. Elle m'aime comme si j'étais son mari, elle me porte la même attention. Cela fait plusieurs mois que j'économise, que je travaille en parallèle de l'école, à faire du secrétariat, payé 60 000 [s]P[/s] par mois, à mi-temps. Plusieurs mois que je me constitue un équipement décent, une tente, du matériel de camping, quelques affaires. J'ai notamment déniché une arme plutôt rare. Un Stylo-plume qui, lorsqu'on appuie à un certain endroit du bouchon, lance une aiguille creuse contenant un somnifère endormant même les Pokémon Poison pour 3 heures. Mes parents sont sarcastiques lorsqu'ils me voient rentrer avec mes achats. Patience. Bientôt, je partirai.
La fin des cours. Enfin. Je note hâtivememnt le travail à faire, je sors. Une fois sur le chemin qui sépare ma maison du métro, je libère Déra. elle "parle" de mieux en mieux.
"Ces cours...Ne sont pas intéressants, pas vrai ? Toi, tu rêves...Mais attends un instant. Tu sais, on m'a parlé d'Arceus, le Pokémon qui dirige tout et qui dort là-haut. Il te voit, il régule ton destin. Ne t'inquiète pas, ton heure viendra, j'en suis sûre" , termina t-elle, un sourire au coin du bec. La soirée se passa sans histoires, puis nous partîmes dormir, Déra partageant mon lit (que j'avais la chance d'avoir King Size depuis mon emménagement).

*
**


"Est-ce que tu m'entends au moins ?
Je veux mourir.
Au secours. Je veux mourir.
Au secours. Aidez-moi à mourir.
Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours."
"Attends...Où es-tu ? Donne-moi ton nom, de quoi te retrouver !"
Elle se mura dans le silence.
"Je viendrai te sauver, je te le promets !" hurla ma voix.
"Tristana...Pension...Traitements horribles...Pension Bonville...Au SECOUUUUUUUUUURS !"

Je me réveillai en sursaut. Depuis sept nuits, je fais ce rêve angoissant. Quelqu'un m'appelle à l'aide. Qui, exactement ? Qui ? Pokémon ? Humain ? On a parlé d'une pension, je crois...Et l'appelant ? S'appelait comment déjà ? Je tente de rassembler mes souvenirs, mais c'est comme si je retenais de l'eau entre mes doigts. C'était elle...Elle s'appelait...Tristania ? Trista...NA ? Oui c'est cela, Tristana ! Et elle me demandait de la sauver ! Déra se réveille en sursaut, à son tour.
"Benoît ? Toi aussi, Tristana t'a appelé ?"
"Oui"
Elle sourit.
"Benoît...C'est le moment. Il nous faut partir. Va secourir Tristana. Je serai là, moi aussi."
Je lui rendis son sourire.
"Allons-y".

Le temps de s'habiller, de rassembler en hâte, mais sans précipitation, ses affaires, de laisser un mot. "Jai choisi ma propre voie. Pardon pour tout ce que vous souffrirez. Je pars suivre mon chemin. Benoît."
J'ai tout. Nous sommes partis, dans la nuit, comme deux voleurs, sans laisser de traces derrière nous. Le dernier bus pour l'aéroport, le dernier avion pour Sinnoh. Direction : Unionpolis. Durée du voyage : 3 heures. J'arriverai donc à 22H, heure locale.

*
**


Je suis arrivé à Unionpolis il y a un mois. J'ai installé ma tente sur un terrain réservé à cet effet, non loin des portes de la ville. Cela fait un mois que j'arpente les routes alentour, pour entraîner Déra. Elle n'a fait qu'une bouchée des Dresseurs alentour. Dans la ville d'Unionpolis, les gens sont mieux portants et plus polis que dans ma grande ville de Léagard-Paaris. Ils m'ont bien accueilli. Bonville ne se trovue qu'à quelques pas. Pourtant, je n'ose pas faire le petit voyage. J'ai peur des conséquences. Mais, un mois jour pour jour après mon arrivée...

"Quand tout cela va-t-il cesser ? Quand vas-tu enfin me faire sortir ?
Je rumine des pensées morbides. Auras-tu assez d'argent pour payer mon «séjour» ? Que fais-tu des œufs qui ne te conviennent pas ? Tu les jettes ...? Et ceux qui trouvent grâce à tes yeux, tu les élèves pour leur faire connaître ensuite le même sort que moi ?
Je crois que je ne pourrai plus jamais aimer, fonder un foyer, élever des petits.
Tu as brisé mon rêve d'amour.
Tu as détruit la fibre maternelle en moi.

Est-ce que tu m'entends au moins ?
Je veux mourir.
Au secours. Je veux mourir.
Au secours. Aidez-moi à mourir.
Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours. Au secours."

NOOOOOOOON ! Déra et moi nous sommes réveillés en même temps, agités et nerveux. Bien. Demain, j'irai la sauver. Demain, c'est promis, Tristana, tu sortiras de cet endroit morbide. Je me suis rendormi, perdu dans de noirs songes.
Le lendemain, j'ai vérifié que le stylo à aiguille fontionnait toujours. Ce stylo...Il a une certaine valeur pour moi. Et un titillement derrière la tête me dit...Que j'aurai à m'en servir.
Je vais vers Bonville. Lle chemin se déroula sans encombre. J'avais choisi les hautes herbes, lorsque...
"Ro-zéééééééliaa !"
Nullement impressionné, je demandai à Déra de se mettre en posture de combat.
"Déra, Vive-Attaque !"
Swiiiiii...Schblam. Le Rosélia fut projeté sur un arbre où il s'effondra, inerte. Je sortis une HyperBall et la lançai.
Zwip.
Zwip.
Zwiiii....Bip.
Capturé. Bon, ça ! Les stats s'affichèrent sur la Pokéball. Rosélia, mâle, bon en Attaque et en Défense Spé. Un joli carton, ma foi !
"Voulez-vous donner un surnom au Pokémon capturé ?" Oui. Comme c'est un mâle, je vais l'appeler Rosélium.
J'administrai à la Pokéball une super Potion. La barre de vie redevint verte. Je libérai le Rosélia. Il me tourna autour, une fois, deux fois, me reniflant à certains endroits.
"Bonjour, nouveau maître !"
J'ai gagné sa confiance, c'est déjà un très bon point !
Bon, direction Bonville.
Jentre dans la Pension. Une maison proprette, tenue par deux gentils petits vieux.
"bonjour, jeune homme ! Pouvons-nous vous aider ?"
Euh...La question me prit au dépourvu. Je parvins pourtant à articuler : "Non merci, je n'ai besoin de rien."
Je furetai un peu, puis posai le quart d'une fesse sur une chaise. Déra se tendit.
"Écoute...Je perçois des gémissements..."
Je devinai alors, plus que je n'entendis, de petits cris s'échappant de la porte devant laquelle se tenait la vieille dame.
"Excusez-moi, madame, qu'y a t-il derrière cette porte ?"
"C'est notre lieu de travail, là où nous mettons les Pokémon des dresseurs en attente." Elle avait répondu très vite, et avec un certain malaise dans la voix. Bon.
"Me permettez-vous de voir ce qu'il ya derrière cette porte ?"
"Je vous l'interdis formellement, jeune homme". Le ton était sans réplique.
Bien. Voici une occasion de me servir de ceci. Je me levai et avançai lentement vers la vieille femme.
"Jeune homme, qu'est-ce que vous faites ?"
"Chère madame, il y a ici des Pokémon maltraités. J'ai bien l'intention de les libérer.", lui répondis-je d'un ton glacial.
J'appuyai sur le bouton. FZIP. Schpîc. La vieille s'effondra. Un obstacle de moins, pour 3 heures.
Je lui passai soigneusement par-dessus, suivi de Déra et Rosélium, et entrai.
La première chose qui me frappa, ce fut l'odeur. Épouvantable. Sang, sueur, carnage, Déjections. Je me trouvai dans un pièce circulaire, dans laquelle se trouvaient des dizaines de cages minuscules pouvant à peine contenir leur Pokémon. Je sentis aussitôt la profonde détresse émanant de l'endroit. JE faillis me mettre à pleurer. Déra serrait le bec.
"Quelle horreur...Et ça se prétend Pension Pokémon..."
"Déra...Libérons-les tous et brûlons cet horrible endroit !"
Elle approuva.
[Nouvelle fin]
"Déra, Griffe Acier ! Libère-les tous !"
KCHING. KCHING. KCHING. Morsure des griffes dans l'acier. Tous les barreaux tombèrent en peu de temps. La plupart des Pokémon me regardaient avec des yeux ronds, ou suivaient des yeux Déra qui coupait les barreaux. Soudain, l'ambiance eut raison de moi. Je chancelai. Me retins. Repris mon souffle. Quelque chose explosa dans mon crâne. Je hurlai, sans même réfléchir :
"VOUS ÊTES LIBRES ! PARTEZ, RETROUVEZ VOS DRESSEURS, SI ÇA VOUS CHANTE ! OU RETOURNEZ A LA VIE SAUVAGE...JE NE SAIS PLUS, JE SUIS PERDU !"
Je m'effondrai sur le sol, en pleurant, vaincu par l'odeur et les dizaines de cris qui me répondaient.
"Ca y est ?"
"On peut sortir ? Enfin ?"
"Mais où sont nos maîtres ?"
"Reviendrons t-il ?"
"SORTEZ ! VITE ! LES RÉPONSES VIENDRONT PLUS TARD !"
"Quest-ce qui se passe, ici ?" hurla une voix aigre.
Meeeerde, le propriétaire ! Comment nous avait-il entendu ? Par les fenêtres ? Je me relevai à toute vitesse. Agrippai mon stylo. Tirai, sans réfléchir. FZIP. Schpîc. La flèche l'avait touché à l'épaule droite. Il s'effondra. J'ai honte de faire ça à deux personnes âgées, mais tant pis, il le faut. Je me dépêchai de l'enlever du passsage et de le déposer à côté de la dame, qui dormait toujours. Je vidai la bouteille de vin de la table dans l'évier, et la reposai. Ils croiront avoir fait ça en buvant trop. Déjà les Pokémon affluaient vers la sortie, chancelant pour la plupart sur leurs pattes ankylosées.
Déra vint me rejoindre.
"Il y a un problème...Dans une des cages. Viens voir."
Je la suivis. Et dans la cage devant laquelle elle s'arrêta...
Un Rosélia était étendu de tout son long, le visage gris et marqué par une souffrance atroce. Souffrance mentale. Le minuscule cri qu'il poussa suffisait à exprimer toute cette souffrance.
"Es-tu Tristana ?"
"Oui...Plus envie de vivre...Plus envie de souffrir...S'il te plaît, est-ce que tu m'entends ? Je veux mourir. Au secours...Au...se...cours..."
Sa voix s'éteignit.
"Déra, veille à ce que tous les Pokémon sortent convenablement. Je m'occupe d'elle."
Elle opina du chef.
Je m'approchai de Tristana, et, avec une douceur infinie, la pris dans mes bras.
"Tristana...La vie vaut encore la peine d'être vécue. Même après les plus noires souffrances. Je vais te prouver qu'on peut changer le destin. Je suis venu te sauver. Viens avec moi...Ne t'inquiète pas, jamais plus on ne te maltraitera. J'en fais le serment, par Arceus le Tout-Puissant."
Elle eut un très pâle sourire. Les fleurs de ses mains, fermées, se rouvrirent légèrement.
"Oublie ton ancien Dresseur. Pour t'avoir laissé ici, il n'a pas de cœur. Il ne te regrettera pas. Je le sais."
"Je viens avec toi."
"Je vais te lancer une Pokéball." Ce que je fis, très vite.
Zwip.
Zwip.
Zwiiiii...Bip.
Tant pis. C'est du vol. Mais elle a trop souffert.
Déra me rejoignit.
"Ils sont tous sortis ! Il faut que nous partions d'ici !"
"Non. Je veux laisser un message fort."
J'écrivis sur un bout de carton que j'avais dans mon sac, un message. Déra était partie veiller les deux vieux. Mais elle revint inquiète.
"Benoît..."
Le trouble sur son visage était visible.
"Leur cœur ne bat plus. Ton produit les a tués, il était dosé trop fortement."
Non. Ce n'est pas possible. Je partis vérifier, en vins à la même conclusion. Poura voir sauvé quelque Pokémon maltraités, j'avais tué. Comment faire, nom de nom ? Que faire ? Appeler la police ? Ils me mettraient tout de suite en prison. J'eus alors une idée. une idée folle, mais une idée : j'allais prendre la succession des deux vieux. Je regardai dans leur bibliothèque : une dizaine de livres sur la reproduction, les types d'Œufs. Il fallait d'abord déclarer que les deux vieux étaient morts d'une crise cardiaque. D'après ce que je compris en relisant la notice, le poison se dissolvait en trois heures de lui même, sans laisser de trace. Espérons que cela fonctionne...Je téléphonai donc à la Police, qui prit les mesures nécessaires. On me posa quelques questions, auxquelles je répondis de façon à tourner les éléments à mon avantage. Ils n'approfondirent pas le sujet. J'avais détruit le message que je comptais livrer aux vieux, il était trop risqué de le montrer.
Bon. La nuit était tombée lorsque les démarches furent terminées. Les vieux allaient être enterrés à la fosse commune, n'ayant pas de famille proche. Quand à moi, j'étais parti démonter ma tente. J'investirais les lieux.

*
**


Deux ans se sont passés. Les personnes ne se sont pas étonnées que cela de la mort des propriétaires. En quelques jours, j'avais appris tous les livres de leur bibliothèque. J'avais décidé d'adopter une nouvelle méthode d'élevage : j'avais racheté le jardin immense derrière la propriété, avais abattu un pan du mur de la pièce circulaire. C'était au choix. Aucun Pokémon n'avait de cage : j'étais toujours là pour régler les conflits.
Et pour ce qui est de la reproduction...Mon don me sert beaucoup.
Un nouveau Dresseur me présente ses deux pokémon et me dit ce qu'il attend d'eux. Je passais alors dans la pièce circulaire et les interrogeait sur leurs vélléités d'accouplement. Ils se sont toujours, jusqu'à maintenant, mis d'accord; même les plus réticents finissaient par se mettre d'accord. Ils me faisaient toujours confiance. Je leur faisaient confiance, même si ce n'étaient pas mes Pokémon. J'attendais plusieurs jours avant que le mâle ou la femelle ne s'accouplât de nouveau. J'ai d'ailleurs mis un panneau prévenant les Dresseurs : "Élevage dans le respect des Pokémon. Vos Œufs peuvent mettre plus de temps à arriver, mais vos compagnons ne seront pas blessés."
Je suis heureux. Je veux continuer comme cela toute ma vie. J'ai toujours l'impression de facturer le juste prix, et personne n'a jamais protesté.
Tristana s'est lentement remise. Elle garde de profondes cicatrices dans son cœur, mais Rosélium a su lui prodiguer les meilleurs soisn et els mots les plus doux. Ils ont fait un Œuf ensemble. Cela semble incroyable. Pourtant c'est vrai. La vie peut continuer, même après les plus noires blessures.
Bonjour à tous !
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Je ne te connaissais pas bien, mais...Repose en paix auprès d'Arcéus.

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Angela-0206
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Re: Essais aux fanfics

Message par Angela-0206 » sam. 19 févr. 2011, 23:04

Je vais me lancer...

Ceci est une ''parodie'' non-marrante du livre ''La Guerre des Clans''. J'ai pris pour idée des Clans, 7, tous composés d'EVOLI qui ont évolué selon leur Clan. (Ex : Clan de l'Eau, AQUALI. Clan du Tonnerre, VOLTALI)

Ceci est le début du chapitre 2.


Les paroles de Patte de Soleil résonnaient encore dans ses pensées. Jamais un ancien n’avait prononcé de telles choses. Ils étaient tous respectables et assagis par l’âge. Nuage de Feuille n’était pas de son avis. Etre un Clans-mêlés est soi-disant bien, car on peut ensuite choisir son habitat, puis son évolution. Si le jeune EVOLI avait le choix, il irait dans le Clan des Mentis. Les MENTALI sont beaux et ils possèdent la grâce. Les AQUALI, eux, ne l’ont pas. Ils savent juste pêcher et nager. Nuage de Feuille ne veut pas être comme ça. Mais ce serait renier son identité. Que faire ? Comme l’a dit un Bipède : ‘’ To be or not to be. That is the question *’’. Il avait entendu ces mots de la bouche de Patte de Soleil, qui a lui-même entendu un ancien, qui l’a lui-même entendu, etc…

En ce temps-là, les Bipèdes étaient drôlement couverts de plumes de PIJAKO, de poils colorés et ils avaient dompté les grands chevaux, les GALOPA. Maintenant, ils étaient dans des monstres de fer, et hurlaient tout le temps. Nuage de Feuille continuait de penser à eux, et avançait. Une patte devant l’autre et... BAM ! La tête dans les flancs* d’Etoile de Brume.



Z'en pensez quoi ??
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Mysterious Flower ~ Yumi Matsutōya
レイトン教授と奇跡の仮面

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