Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

La voix de l'Aura, Tome 2: La source de Warlyok



Retour à la liste des chapitres


Evaluation de Ramius

Expression


On ouvre cette évaluation avec la section qui pose le plus problème, mais tout n’est pas négatif pour autant ! Pour commencer, je voudrais noter la bonne qualité des scènes de combat : il n’y a rien à redire là-dessus. Ça n’a l’air de rien, mais dans une fic qui se concentre sur ses personnages, une action mal maîtrisée va vite devenir un fardeau. Prenons l’exemple de Jack : tu nous propose, dès le début de la fic, une série de combats tous menés par le même Pokémon. Et c’est typiquement un scénario qui risque d’être très répétitif si le rythme est mal dosé, mais tu as su éviter ce piège, et c’est louable.

Maintenant, pour la partie qui fâche. L’orthographe de cette fic est un désastre.

Il n’y a pas de façon diplomatique de le dire, ton écriture souffre de défauts critiques et tu vas devoir travailler dessus. Et ce n’est pas une suggestion : acquérir une orthographe et une grammaire décentes est un passage obligé pour que tes textes soient pris au sérieux.

Je t’ai ajouté par MP un relevé de fautes très partiel, qui dépendait pas mal de l’attention que j’arrivais à y consacrer à chaque chapitre. Grosso modo, les erreurs récurrentes sont les suivantes.

— Coquilles : difficile de ne pas commencer par ça, il y a des fautes de frappe, des pluriels oubliés, des espaces manquants… au point qu’il peut être difficile de dire si tu te trompes sur l’écriture d’un mot ou si tu l’as juste mal tapé. La fic a besoin d’une relecture en profondeur et c’est un travail très demandant vu la longueur des chapitres. C’est un goût personnel, mais je te conseillerais de la découper en chapitres plus courts et plus nombreux : ça fatigue moins à la lecture et ça t’aidera à te relire. Après, ça c’est toi qui vois.
— Infinitifs et participes passés. Globalement, si un mot sur lequel tu as un doute est utilisé comme un adjectif, alors c’est un participe passé ; s’il renvoie à une action, c’est un infinitif. Je note au passage qu’il y a beaucoup de participes passés à l’orthographe incorrecte.
— Cohérence des temps : peut-être pas le problème le plus fréquent, mais vu que l’élément central d’une phrase est son verbe, c’est souvent ce qui fait le plus bloquer à la lecture, le temps de comprendre ce que tu as voulu dire. Chaque fois que ton lecteur doit s’interrompre pour réfléchir au sens de tes phrases, il a un peu moins envie de continuer de lire.
— Placement des signes de ponctuation : la règle générale est que tout est toujours suivi d’un espace. Les signes à un élément (virgule, point, étonnamment les points de suspension…) sont collés au mot qu’ils suivent ; les signes à deux éléments (points d’exclamation, points-virgules…) sont précédés d’un espace.
— Les nombres sont en toutes lettres, sauf dans le cas des années dans une date.

— Incises. L’un des deux problèmes majeurs, c’est ton usage bien trop complexe des incises. C’est un sujet sur lequel il n’y a pas autant de règles que les précédents, mais ça n’est pas un avantage, bien au contraire. Si tu as plusieurs choix, tu as tout à gagner à te fixer sur un seul et à ne pas en changer ensuite. En l’occurrence, tu aimes utiliser la structure d’incise qui retourne immédiatement au dialogue, sans placer de point. Fixe-toi des règles sur la façon dont tu l’emploie, afin qu’elle ait toujours la même forme et que ton lecteur puisse la reconnaître sans interruption. Je relève par exemple ceci au chapitre 7 :
- Je ne suis pas idiot, Ryla enflamma de nouveau ses poings, un instant! Commença le pokémon foudre.
Tu passes sur le discours d’un personnage différent. J’arrive à visualiser assez bien la scène, ce qui est à ton honneur parce que c’est un signe que tu rends l’histoire absorbante. Mais là, en lisant ça, je suis forcé de faire un arrêt sur image pour remplacer le personnage qui vient de parler, parce que ah non, ce n’est pas Ryla.
(Au passage, une incise ne prend pas de majuscule, ce qui fait que les points du dialogue (« dits » par les personnages en quelque sorte) deviennent des virgules dans le texte, par exemple.)

— Et on arrive enfin à la structure des phrases. Il t’arrive d’écrire des phrases à la structure pratiquement incompréhensible ; je suppose que c’est parce que tu trouves une formulation qui te plaît en cours de phrase, et que tu l’insères sans vérifier après-coup si la phrase est restée cohérente, mais je peux me tromper. (C’est comme ça que je fais ce type d’erreurs en tout cas !) Là encore, je préfère me baser sur un exemple, chapitre 13 :
Tester les jeunes dresseurs, les pousser au bord de leur limite pour voir s'il sautait pour dépasser leur limite et devenir plus fort ou les briseras devant leur faiblesse et défaut à surmonter.
L’idée générale est assez claire, mais ton lecteur va quand même chercher à deviner la phrase que tu as voulu écrire, au cas où il aurait raté quelque chose. C’est un réflexe quand on n’a pas l’habitude du style utilisé par quelqu’un, pas quelque chose qu’on peut se retenir de faire. Et ici, il est juste impossible de trouver… L’effort investi avant d’abandonner est dangereusement fatiguant, et ça a une mauvaise synergie avec la longueur des chapitres ! Quand tu trouves une phrase aussi complexe dans ton texte, n’hésite pas à essayer de la reformuler de plusieurs façons. Il n’y a pas de méthode universelle pour faire une bonne phrase, mais avec différents exemples tu pourras déjà choisir celle qui te semble la plus claire.

Pour reprendre le thème central dans cette partie de l’évaluation, parce que je pense qu’il mérite d’être répété : tu dois faire attention à ce que la lecture de ta fic ne devienne pas un effort pour ton audience, et pour ça le moyen universel est d’avoir la même orthographe que le reste du monde. C’est exaspérant, c’est ennuyant à apprendre et on a toujours envie de travailler quelque chose de plus intéressant quand on écrit un texte, mais il est impossible de sauter cette étape, et il est temps que tu t’y mettes.

Histoire


C’est le gros point fort de ta fic : les thèmes que tu abordes.

Pour commencer, rien que le concept du handicap est rarement traité, et c’est d’ailleurs un sujet qui peut vite devenir glissant. Tu l’explores avec sérieux et sans verser dans le cliché, et tu en profites pour y lier tout un tas d’idées non moins notables. La mort d’un Pokémon, la défaite, la dépression… C’est une prise de risque si on n’est pas capable de le traiter correctement, mais ça paie. J’aurais plus de reproches à faire sur les scènes de torture des souvenirs de Ryla : compare-les par exemple au passage où Sparks tue accidentellement son adversaire, ce n’est pas du tout un ressenti similaire. Mais je manque d’exemples sur lesquels me baser pour développer ma pensée sur cette scène précise, donc il est possible que ce soit moi qui me plante. Si tu as le temps, je t’encourage tout de même à revenir dessus, je pense qu’une révélation un peu plus progressive pourrait mieux marcher.

Ceci étant dit, c’est le seul passage où la présentation m’a embêté, donc globalement on reste sur une exécution bien maîtrisée de ton sujet. Tu prends parfois des risques plutôt osés ; la défaite de Warlyok est totalement inattendue, bien qu’on puisse en trouver quelques indices à l’avance. Mais là encore, ça paie, vu que c’est une occasion pour lui de rebondir et de s’approfondir en tant que personnage. Au passage, le rythme du tournoi est bien géré, ce qui est important dans un format qui a ses pièges. Tu as su doser l’action pour laisser de la place aux personnages, qui sont après tout l’axe sur lequel la fic se concentre le plus, et c’est une très bonne chose qu’on ne les perde pas de vue au profit des combats.

Je note ensuite que tu m’as fait changer d’avis sur les concours. J’aime bien cette interprétation que tu en donnes, on pourrait penser qu’il n’y a quasiment pas de règles et que le seul objectif est de faire plaisir à l’audience. Rien à voir avec la vision d’une épreuve de style très codifiée et au final très répétitive, qui me faisait bouder cet aspect de l’entraînement de Pokémon (au point que j’ai levé les yeux au ciel en voyant que tu comptais faire Warlyok en passer un). Donc bravo ! J’en profite aussi pour noter que, bien qu’assez classique, l’idée de faire l’équipe se remettre de ses difficultés avec ce concours reste efficace, et d’autant plus que tu as assuré sur le concours.

J’ai aussi des reproches à faire dans cette section, mais plus situationnels. Allons-y pour le détail.

L’exposition est parfois maladroite. La description de Gorique, par exemple, est très détaillée, et pratiquement pas utilisée : essaie de capturer l’identité de la ville en seulement une ou deux phrases, et de lui donner un petit quelque chose de mémorable. Un rien suffit, Pierre Rouge et Millepieds par exemple sont beaucoup plus concrètes, juste grâce à leurs noms. Tu t’en sors mieux avec tes descriptions du continent, qui sont assez vagues mais suffisamment claires (et décrire une carte devient vite bien trop lourd).

Il y a plusieurs transitions de chapitres qui m’ont un peu étonné, je pense en particulier au passage du 12 au 13. C’est un endroit idéal pour laisser le lecteur en suspens, mais je me serais attendu à voir Néron apparaître dès le 12 (surtout qu’on l’a vu avant !), sans forcément agir. Il suffit qu’il soit là. Après, le choix de laisser la salle vide un instant peut se justifier : je pense à une ouverture du chapitre 13 où Néron serait présent, mais non visible, par exemple. Cette approche-là servirait plutôt à mettre en place un dialogue avec Warlyok pendant lequel Néron reste dissimulé, c’est un peu cliché mais quand même intéressant. Bref, il y a toujours plusieurs choix. Je note au passage qu’un épilogue est d’habitude présenté comme un chapitre séparé, c’est assez étrange de changer de narrateur aussi abruptement que tu le fais dans le 13.

Tu fais une ellipse de cinq ans. C’est long. (Certains des arguments que je donne s’applique à celle de quelques mois au chapitre 8, mais cette dernière souffre plutôt de la quantité d’autres éléments dans le chapitre, qui écrase ces quelques mois.) Il y a de bonnes raisons de le faire et tu en invoques plusieurs, que ce soit l’évolution de la préparation des Protecteurs, le cheminement de Warlyok dans sa vie privée et en tant que champion d’Arène ; reste que cinq ans, c’est long. Il faut que le lecteur puisse sentir ce qu’il s’est passé entre-temps, les changements apportés au contexte… Et ton texte laisse à désirer de ce côté-là.

Je râlerai à propos de Violette dans la section Personnages, mais Néron souffre aussi de cette ellipse, et vu sa position d’antagoniste ça a sa place dans l’histoire. Tu nous préparais à le rencontrer depuis le début du premier tome, mais… Au final, on a passé plus de temps (vingt-huit chapitres sur les deux tomes) à suivre les progrès de Lucas qu’à vraiment être dans le contexte d’un affrontement contre Néron (environ huit chapitres, si on compte depuis le 6, tome 2). Et vu le nombre de choses qui pourraient se passer pendant cette ellipse, je pense qu’il aurait été bon de passer plus de temps sur ces cinq ans. Je comprends que tu veuilles rester concentré sur le thème du handicap et tout ce qui s’y rapproche, plutôt que t’enliser dans la description d’une guerre, même souterraine. Mais il y a tout de même moyen d’exploiter la présence pas encore bien marquée de Néron. Une scène pourrait montrer la rencontre de Warlyok et Violette, par exemple ? L’Arène aura pris du temps à se mettre en place, qui peut être exploré avec des aperçus « de temps en temps, » et une ellipse plus discrète entre chaque. De cette façon, tu peux exploiter la présence de Néron (vu qu’il menace tout ce qu’on voit), sans trop attirer l’attention sur lui.

Personnages


Ton personnage principal porte ton nom d’auteur… et assez étonnamment, il reste plutôt en retrait de l’histoire. On parle bien plus des rêves et des ambitions de son équipe que de celles de Warlyok, ce qui est une façon plutôt maligne de ne pas exagérer ses talents de dresseur ou sa personnalité, comme c’est le risque avec un self-insert. Donc une bonne surprise de ce côté-là, d’autant que ce n’est pas non plus un personnage vide : tu as su trouver un équilibre.

Et la même chose peut se dire de chacun de ses Pokémon. Ils ont tous trouvé une façon complètement inhabituelle de contourner leurs handicaps avec de nouveaux pouvoirs, qui sont en général suffisamment justifiés. La vision d’Aura de Lucas est présentée comme un talent natif des Lucario, l’amplification de Sparks est une cause de son incapacité à utiliser de l’électricité plutôt qu’une conséquence, et Jack a assez de mal à s’intégrer à l’équipe pour qu’on ne s’interroge pas trop sur son contrôle inhabituellement bon de l’eau et de la glace. Je dirais que Darkness est celle qui pose le plus question, vu que son jeu de modifications sur Vibrobscur est vraiment disproportionné par rapport à l’attaque de base. Globalement, cependant, ton message passe sans erreur : tu nous présente plus des Pokémon luttant pour s’adapter que des Pokémon trouvant spontanément des pouvoirs qui leur conviennent parfaitement et effacent toute trace de difficulté, ce qui était le danger principal d’une fic sur le handicap à mon avis. Donc c’est un bon point d’avoir évité ce piège.

Au niveau des personnages secondaires, je remarque qu’ils sont nombreux et que c’est parfois difficile à suivre, mais je n’ai pas eu une impression de déborder pour autant. Tu prends garde à doser leur importance pour éviter de noyer ton lecteur, notamment en mettant Pierre Haltir pas mal plus en retrait qu’on aurait pu s’y attendre pour un père qui suit les aventures de son fils. C’est un choix qui fonctionne, puisqu’on arrive du coup à partager le sentiment d’absence peu douloureuse (mais un peu) de sa femme et de son fils.

J’ai quand même des défauts plutôt graves à reprocher à Néron et Violette, ce qui est assez embêtant vu que la fic repose principalement sur ses personnages.

Tout d’abord, Violette. Je ne peux pas vraiment donner un avis sur un personnage qui est aussi peu présente, et je trouve ça plutôt choquant vu que c’est quand même la petite amie du héros. Passons. Je l’ai mentionné plus tôt, son rôle dans l’histoire souffre d’une très mauvaise synergie avec l’ellipse de cinq ans : son introduction sort de nulle part, et si c’est une tactique assez valide pour introduire un love interest, ça souligne quand même beaucoup la brusquerie de l’ellipse. On est donc laissé sur notre fin sur ce personnage dès son apparition et c’est très dommage, parce qu’elle occupe une place importante dans une histoire de guerre : le soldat qui monte au front a besoin d’un foyer (ou de la possibilité d’un foyer, ici) à laisser derrière lui. C’est un coup classique et tu le remarques, d’ailleurs, puisque Warlyok mentionne qu’il ne veut pas s’engager plus sérieusement avec Violette aussi longtemps qu’une guerre menace. Mais… Violette est présente pendant deux dialogues. C’est bien trop peu pour demander à ton lecteur d’investir cette affection supplémentaire : son existence décuple les risques que prend Warlyok aux yeux de l’audience, et on n’a rien pour compenser vu qu’elle n’est pas présente.

Ensuite… Néron. J’ai besoin d’une petite tangente avant de parler de lui : l’un des pires conseils qu’on puisse donner à un auteur est d’être original. L’histoire que tu as écrite n’a pas besoin d’un antagoniste original ; je pense même qu’elle n’a pas besoin d’antagoniste tout court, comme c’était le cas durant le premier tome. Néron est une approche assez classique du thème du Pokémon qui souhaite se rebeller contre l’Humanité et voit le dressage comme un esclavage, mais tu n’oublies pas de lui donner du relief avec les liens à Isaac, ce qui suffit à donner un personnage intéressant. D’autant plus que tu subvertis pas mal des concepts associés à cette idée de base : ici notre rebelle est déjà un tyran, capable de contrôler d’autres Pokémon. Et d’un point de vue plus métatextuel, on ne s’attend pas du tout à ce que ce thème soit abordé dans une fic qui est, à la base, sur le handicap. Ce qui justifie de le faire : il crée un contraste avec le reste du récit, et ça peut être utilisé pour mettre en relief les thèmes sur lesquels tu te concentres.

Mais Néron ne remplit pas sa part du contrat, pour un certain nombre de raisons. Tu as cherché à le nuancer, mais tu as aussi voulu t’assurer qu’il soit aussi antipathique que possible, en lui attribuant une lourde liste de crimes. La balance penche clairement du second côté : Néron est caricatural dans son ambition et son égoïsme, et il a peut-être un passé douloureux, mais je n’ai pas senti un gramme de regret pour lui. Je ne vois pas comment quelqu’un qui commet autant d’horreurs peut encore se considérer comme un héros ou un libérateur : c’est en partie lié à mes propres préjugés, mais je pense tout de même que Néron aurait bénéficié d’être moins contradictoire. Il n’avait pas besoin de l’histoire triste si tu voulais seulement un monstre, et elle n’est pas suffisante si tu voulais justifier qu’il soit un monstre. En bref, la fic aurait pu se passer de lui et c’est trop sensible.

J’en profite pour revenir sur le problème de rythme lié à cette ellipse de cinq ans : Néron est vaincu à vitesse grand V. Et c’est normal à l’intérieur de l’histoire, parce qu’il a commis l’erreur de se rendre indispensable à son armée et donc d’inviter ses ennemis à le retirer en premier, mais ça aggrave le problème posé par l’ellipse. Que Néron tombe en une seule bataille est presque attendu à partir du moment où on sait qu’il contrôle la volonté de ses sbires, mais ça veut dire que la partie intéressante de l’histoire va être la montée en tension qui mène à cette bataille unique. Je le répète, tu as choisi de ne pas écrire une guerre et c’est plutôt bien vu parce que ce type de scénario aurait vite fait de prendre trop d’ampleur et de remplacer le concept de départ de la fic. Mais du coup, eh bien, on n’a rien à la place, et on le sent d’autant plus que Néron est une déception en tant qu’antagoniste.

Avis


Beaucoup des remarques que je fais sont déjà présentes dans l’évaluation de Soundlowan, ce qui est normal puisque tu n’as pas retravaillé le second tome pour appliquer ses conseils (et avec un tome 4 en cours d’écriture, c’est plutôt compréhensible). Du coup, la fic est dans la continuité de la première : il y a des défauts et en particulier l’orthographe est déplorable. De nouveaux problèmes sont apparus avec la résolution trop facile de la menace posée par Néron.

Mais d’un autre côté, tu restes dans l’idée de montrer le handicap dans Pokémon et d’explorer des pistes d’adaptation, et ce n’est pas un sujet souvent abordé. Tu as le courage de traiter des thèmes très complexes et très glissants, en faisant somme toute assez peu de fautes : notamment le thème principal n’est pas perdu de vue, puisque les blessures des Pokémon de Warlyok restent un combat de tous les instants. Et je veux le mentionner une seconde fois, ton traitement des concours est un gros point fort, complètement inattendu et qui m’a convaincu de rehausser la note.

Le résultat est assez mitigé… La fic est intéressante, mais difficile à lire. Et c’est d’habitude parce qu’un auteur n’a pas suffisamment respecté son sujet : toi, au contraire, tu es capable de le développer de façon satisfaisante. C’est donc d’autant plus dommage de devoir ranger ton texte dans le même panier à cause de son orthographe trop contraignante.

13 chapitres lus, évalué en 02/2024

Note : 10 / 20