Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Requiem Seconde de Myschin



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Myschin - Voir le profil
» Créé le 03/06/2012 à 23:00
» Dernière mise à jour le 03/06/2012 à 23:00

» Mots-clés :   Aventure   Cross over   Région inventée   Science fiction

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Seconde 40 : Rinne no Yume to... (4/5)

/!\ ATTENTION ! Ce chapitre contient des scènes susceptible de choquer les lecteurs les plus sensibles /!\

Le titre de cette Seconde provient de la chanson suivante :

Rinne no Yume to... / Dreams of Rebirth and...

Nakanai Kimi to Nageki no Sekai - Rinne no Koku wa Kureyukedo - (You who Don't Cry and the World of Bewailing - Although the times of rebirth passes on -)

Ah kawaita itami kurushimi ga
Ah karamitsuite tojiru sekai


Sora takaku kodama suru
sabita higurashi no shirabe


Kageru hizashi sugisaru natsu no hi
utakata no saki ni mieru sorayume to
kasanariau nageki wo kikinagara
hitori ikusen no yoru wo koeteyuku


Asu wo terasu hito no negai sae
michite wa kaketeku tsuki no youde


Sashinobeta te no hira no
nukumori kieyuku kodoku


Tsunoru mayoi yowasa wo yurushite
douka hitotoki dake demo yasuragi wo
ureiobita konpeki no kokoro ni
fukaku surudoku hibiite sumiwataru


(Yuukyuu no ienu kizu wo kakaete)
Haruka tooi akogare kanawazu
toki no shijima e to kasumi chiriyukedo


Tojima hitomi kishimu inochi tsutau namida
(tsuka no ma) no yume odayakanaru inori wo


----------

D'où venait cet horrible mal de crâne ? Kat ne se souvenait pas de ce qui s'était passé avant d'avoir si mal à la tête. D'ailleurs, où était-elle ? Elle sentait qu'elle ne pouvait ni bouger ses mains ni ses jambes et qu'elle était assise... Que se passait-il ? Elle ouvrit les yeux.

Une pièce sale, sombre et sinistre. La jeune fille tourna la tête sur le côté et constata avec effroi qu'elle était entourée d'arbalètes chargées qui pointaient toutes dans sa direction... Elle était assise à l'extrémité d'une longue table dont elle ne parvenait pas à voir l'autre côté. Son regard se posa ensuite sur les chaînes qui retenaient ses poignées et ses jambes.

- Aaaah... Au secours ! Aidez-moi ! hurla la jeune adolescente
- Lucario !

Une lumière s'alluma aussitôt et Kat vit que Lucario était assis à l'autre extrémité de la table et qu'il était lui aussi entouré par plusieurs arbalètes chargées et qu'il ne pouvait pas bouger à cause des chaînes qui le retenait.

- AU SECOURS ! hurla la jeune fille.
- Inutile de crier, personne ne pourra t'entendre...

Cette voix ? Non, ce n'était pas possible... Kat entendit des bruits de pas puis la porte située sur sa droite s'ouvrit lentement. Les cheveux attachés en queue de cheval, Sakki pénétra dans la pièce.

- Mais ?! Qu'es-ce que ça veut dire ? demanda Kat d'une voix terrifiée.
- Tu sais ma petite, il est des choses qu'il vaut mieux ne jamais découvrir. Aussi notre père a décidé de vous faire disparaître.
- Disparaître… ? Comme dans cette fameuse rumeur ?
- C'est ça.
- Mais alors ça veut dire que vous avez tué des gens ?!
- Oui, toutes les personnes qui avaient tous plus ou moins un lien avec papa du temps où il était chercheur à la Poke-Search & Co. SA.
- Minute, c'est quoi la Pokemachin SA ? Je n'ai jamais entendu parler de ce nom.
- Pas grave... De toutes façons, tu vas disparaître toi aussi, mais d'une manière différente de Reina, Kuruu et Majinai...

Kat n'en revenait pas. C'étaient leurs amies qui étaient derrière les disparitions… Elle comprenait mieux pourquoi Reina avait la voix qui tremblait quand elle les a appelé pour la dernière fois.

- Passons à la description technique de votre situation. Vous êtes tous les deux assis à la table du Jugement Dernier. Je vais vous libérer de vos chaînes et vous serrez alors libre de vos mouvements, mais je vous recommande aussi d'écouter mes autres explications si vous tenez à la vie.

Le pokémon aura se doutait bien qu'il y avait un lézard car sinon il aurait égorgé cette humaine sans hésitation dès l'instant où elle l'aurait libéré. La jeune fille aux cheveux bleus glissa une clé dans une serrure et fit tourner une manivelle. Une à une, les chaînes qui retenaient Kat et Lucario s'ouvrirent et leur permettait de se lever de leurs fauteuils, mais à cause du bruit des arbalètes qui semblaient s'armer en même temps, aucun des deux ne fit un mouvement.

- Maintenant le choix n'appartient qu'à vous deux, annonça Sakki, celui qui veut vivre devra se lever en premier, et déclenchera les arbalètes qui feront disparaître celui resté assis. Ne pensez pas non plus à vous lever en même temps car les arbalètes couvrent tous les angles et se déclencheront quand même, vous tuant tous les deux en même temps. Vous avez le temps de choisir alors à vous de peser le pour et le contre pour savoir lequel de vous deux sera sacrifié.

Quoi ? Mais c'était immonde comme choix ! Une seule vie pourrait être épargnée grâce au sacrifice de l'autre ? Kat n'arrivait pas à réaliser ce que ça représentait.

- Bon, je vous laisse, je vais aller au festival après avoir règle un truc.

Sakki quitta la pièce, laissant Kat et Lucario face au plus gros dilemme de leur existence.

-----

Où était-il ? La première chose que vit Zen en ouvrant les yeux, c'était Gardevoir, puis une chaîne noire enroulée autour de la taille du pokémon psychique. Ladite chaîne était reliée à son propre pied par une menotte. L'adolescent se releva subitement. Pourquoi était-il attaché de la sorte avec le pokémon de sa mère ? Et où diable se trouvait-il ? Un rapide coup d'oeil autour de lui et il se rendit compte qu'il était dans une pièce fermée, un débarras sans doute, vu le nombre de cartons entreposés.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Où suis-je ?
- Gaaardevoir.

La pokémon psychique tentait d'utiliser ses pouvoirs psychiques pour briser la chaîne, mais elle n'y arrivait pas.

- Inutile de tenter quoique ce soit...

Cette voix paraissait familière. Zen crut reconnaître...

- Sasaki ?! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! s'écria-t-il.

L'adolescente aux cheveux bleus arriva par la porte du fond. Elle prit soin de fermer la porte à double tour.

- C'EST QUOI CE BORDEL ?!
- Inutile de crier, personne ne t'entendra ! Tu es ici dans l'un des sous-sols de notre maison et ce sera ta tombe. Le seul moyen que tu as pour t'échapper, c'est de récupérer la clé...
- C'est trop facile !

Zen se précipita vers Sasaki qui avait sortit une clé de l'une de ses poches mais la chaîne qui le reliait à Gardevoir était à peine assez longue pour que lui et la pokémon psychique puissent se tenir debout.

- Aide-moi Gardevoir !
- Inutile, cette chaîne est imprégnée de l'énergie de pokémons ténèbres. Lorsque cette chaîne a été forgée, un pokémon de type ténèbres avait été jeté auparavant dans le four qui servait à liquéfier le métal.
- C'est une histoire horrible !
- Mais pas autant que celle que tu vas subir !

Sasaki tendit le bras vers Zen. Il ne se passa rien sur le coup mais quelques secondes plus tard, l'adolescent se prit un coup violent dans le ventre et s'écroula au sol, haletant.

- Oh ? Aurais-je oublié de mentionner le fait que pour récupérer la clé, tu dois livrer un combat à mort contre moi ?

Quoi ? Un combat... À mort ?! Mais alors, ça voulait dire qu'elle utiliserait son Keckleon invisible et qu'elle pourrait l'attaquer directement ?!

- Gardevoir ! Il y a un pokémon invisible dans la pièce ! Ressent et cherche sa présence !
- Je ne t'en laisserais pas le temps !

Sasaki envoya alors une poké-ball. Le pokémon qui apparut alors rendit livide Zen et Gardevoir. C'était un Tyranocif.

- Mon petit Tyranocif va se charger de vous tuer tous les deux... Tranche-les en deux !

Le pokémon ténèbres se jeta sur ses adversaires avec furie et donna un violent coup de griffe, mais Zen et Gardevoir avaient eut un mauvais réflexe et chacun des deux avait voulut esquiver en bondissant dans une direction différente. Résultat, ils avaient pu esquiver le coup de griffes, mais s'étaient étalés au sol, devant Tyranocif.

- Ahahah ! Quel nul ! Ca va être rapide de vous tuer !

-----

Lorsqu'elle se réveilla, la première chose que vit la mère de Zen et de Kat était une énorme lame pendulaire qui était fixée au plafond.

- Ah ?! Mais qu'est-ce que ?

Elle remarqua aussi que ses jambes, ses bras et sou cou étaient immobilisés par des menottes. Elle était allongée sur une table et il y avait également deux appareils étranges situés de chaque côté de la table au niveau de ses mains.

- Oh ? Vous êtes réveillée ? C'est parfait, nous allons pouvoir commencer.

Cette voix, d'où venait-elle ? La mère des deux adolescents était paniquée.

- Calmez-vous, je vais vous expliquer ce qui se passe. Toute votre famille a été droguée et séparée en plusieurs points du village. Vous, vous situez actuellement dans une cabane abandonnée située au sud du village. Votre mari doit être au nord. Vos enfants sont dans notre maison, qui est située à l'est. Savez-vous quel jour nous sommes ? Le jour du Festival de la Lune. Dans quelques instants, le festival commencera et vous... Vous aurez peut-être l'occasion d'y participer qui sait ?

La femme ne répondit rien, se souciant davantage de trouver un moyen de s'extraire de ces liens qui la retenait clouée sur la table.

- Inutile de vous débattre, il n'y a qu'un seul moyen de se sortir de votre situation. Vous voyez ces appareils de chaque côté de la table ? Tout ce que vous avez à faire, c'est de mettre vos mains dans ces appareils et d'appuyer sur les boutons. Vos mains seront alors écrasées et broyées, mais vous serez en même temps libérée. L'inconvénient, c'est que vous ne pourrez plus jamais saisir une poké-ball. Mais n'allez pas croire que je vais vous laisser le temps de réfléchir.

Elle vit celui qui parlait, un homme en blouse blanche, se diriger vers un levier.

- Lorsque j'actionnerai ce levier, vous aurez exactement une minute pour vous décider, et je vous conseille de vous dépêcher car si vous choisissez de préserver vos précieuses mains, je crains que le pendule ne vous sectionne en deux...
- Vous... Vous êtes un taré ! Pourquoi faites-vous tout ça ?
- Pourquoi ? Pourquoi ? Par vengeance ! Pour me venger de ces abrutis de la Poke-Search qui m'ont viré car ils trouvaient que les études que je menais sur le comportement des pokémons étaient trop dangereuses. Et vous, vous êtes sur le point de disparaître, tout simplement à cause du fait que votre beau-frère Kotaro travaillait autrefois pour la Poke-Search... Maintenant si vous me le permettez, j'ai une expérience à mettre en pratique.

Il quitta la pièce sans oublier d'actionner le levier. La lame pendulaire se mit en marche, et la mère de Zen et de Kat était encore plus terrifiée à l'idée de devoir se décider en une minute sur sa vie.

-----

Argh ! Il avait vraiment mal dormi... Une minute ! Non, il n'était pas dans un lit. Le père de Zen et de Kat ouvrit les yeux subitement. Il était ligoté les pieds et les mains ensembles à environ un mètre du sol. Il essaya de se débattre mais rien à faire, il était complètement paralysé. Une porte s'ouvrit cinq minutes plus tard et il releva la tête, voyant entrer Sakki, qu'il ne connaissait pas vu qu'il ne l'avait jamais vue.

- Alors m'sieur, vous vous êtes enfin réveillé ?
- LIBÉREZ-MOI !
- Ne criez pas, ça ne servira à rien... Personne ne peut vous entendre.
- DÉTACHE-MOI SALE GARCE !

Sakki tilta des yeux. Elle se saisit d'une grosse lame de cutter posée sur une table et se dirigea vers l'homme suspendu.

- BON SANG ! JE NE PEUX MÊME PAS ME DÉFENDRE !
- Relevez la tête si vous tenez à la vie.

Quoi ? Mais, qu'est-ce qu'elle fabriquait ? Il vit la fille aux cheveux bleus attraper deux barres de métal fendues à leur extrémité. Elle plaça ces deux barres de part et d'autres du visage du père de Zen et de Kat.

- Relevez la tête !

Il s'exécuta, n'ayant pas trop le choix. Il vit alors avec effroi qu'elle plaça la grosse lame de cutter dans les fentes. Résultat : la lame était placée à un niveau trop élevé pour pouvoir rabaisser la tête. Sakki plaça deux petits appareils au pied des barres en métal et régla un minuteur. L'inscription 300"00 s'afficha alors sur les appareils et commença à descendre.

- Voila votre épreuve m'sieur : serrez-vous capable de tenir pendant cinq heures dans cette position très désagréable sans baisser la tête ? Autrement, vous risquez de vous enfoncer la lame de cutter dans la gorge...
- VOUS ÊTES CINGLÉE !
- Ne gaspillez pas votre énergie...

Et Sakki quitta la pièce comme si de rien n'était... Cinq heures... Il devait tenir cinq heures !

-----

- Bon assez rigolé ! Achèves-le Tyranocif !

Le pokémon ténèbres se jeta sur Zen et Gardevoir toutes griffes en avant. Ces derniers roulèrent sur le côté au dernier moment pour esquiver le coup de griffe du pokémon. Il y eut un bruit de chaîne brisée.

- Quoi ? s'étonna Sasaki.
- Héhéhé, maintenant, on va avoir une chance, annonça Zen en montrant la chaîne coupée en deux.

-----

- Huuu ! Je peux pas choisir ! C'est trop difficile !

Kat observait avec terreur les arbalètes qui s'enclencheraient si jamais Lucario ou elle venait à se lever...

- Non ! Il doit y avoir un autre moyen !

Elle observa les environs mais rien ne semblait pouvoir l'aider.

- Papa, maman, Zen... Aidez-moi...

Elle fondit en larmes. Lucario semblait méditer quelque chose.

- LUCARIOOO !

Kat releva la tête.

- Lucalucario !
- Quoi ? Mais c'est de la folie !
- Lucario !
- Non, c'est trop dangereux !
- LUCARIO !

Il était fermement décidé à mettre son plan en action.

- Même si tu es un pokémon Acier...
- LUCA !

La jeune fille vit dans les yeux du pokémon qu'il ne changerait plus d'avis. Elle savait à quel point les Lucario étaient fiers de leurs compagnons.

- D'accord... Prépares-toi.

Lucario se concentra et une aura bleue commença à se développer autour de lui. À contrecœur, Kat se leva de sa chaise, ce qui déclencha instantanément les arbalètes qui pointaient le pokémon Aura. Mais ce dernier résista aux tirs grâce à son aura qui fit rebondir tous les carreaux.

- Incroyable... Il a réussi à rendre son corps aussi solide ?

Lucario ouvrit les yeux et vit Kat se précipiter vers lui, les larmes de joie aux yeux. Mais au moment où Kat s'était décalée de son siège pour se précipiter vers le pokémon acier, ce dernier remarqua qu'un laser situé sur le siège où était assise Kat pointait son front. Kat et Lucario ne se rendirent compte que trop tard qu'il y avait cet autre mécanisme et d'autres arbalètes se déclenchèrent, décochant des carreaux dans le dos du pokémon à toute vitesse, l'empalant violemment. Le pokémon Aura cracha du sang et observa avec les larmes aux yeux Kat qui continuait à s'approcher, cette fois-ci avec un visage tristement joyeux, avant de succomber pour de bon.

- Lucario...

Kat se précipita vers le pokémon.

- Lucario ! T'es bien vivant n'est-ce pas ? Tu es bien vivant ?

Elle se serra contre le corps du pokémon renard qui ne bougeait plus, empalé de nombreux carreaux d'arbalète et toujours assis dans son siège. Ses yeux étaient blancs et vides, signe qu'il n'était plus de leur monde.

- Allez s'il te plaît, on rentre à la maison avec Zen, papa et maman !

Elle avait beau crier, pleurer toutes les larmes de son corps, elle ne voulait pas admettre qu'il était mort. Il s'était sacrifié pour elle, mais à quel prix !

- Nooon ! hurla-t-elle de toutes ses forces.

Tout ça, au final, c'était de leurs fautes, à elles, Sakki et sa soeur. Elles allaient le payer ! Kat alla s'emparer de l'une des arbalètes qui pointait son propre siège et se dirigea vers la sortie.

-----

Il devait tenir encore sept minutes ! Il pouvait le faire. Il n'en pouvait plus mais il devait continuer à relever la tête pour éviter que sa gorge ne soit entaillée par la lame de cutter. Tenir, tenir ! Ca faisait déjà plus de quatre heures et demie d'après le minuteur qu'il forçait pour garder la tête relevée. Il pensait à Zen, à Kat et à sa femme en priant mentalement pour qu'ils aient échappé à cette bande de fous. Son teint était aussi rouge qu'une tomate mais il essayait de se concentrer uniquement sur le fait qu'il ne devait surtout pas baisser la tête.

Mais, inexorablement, il sentait ses forces l'abandonner. Il eut un instant de relâchement, mais quand sa gorge effleura la lame, il releva la tête tout en sentant que quelques gouttes de sang s'échappaient de son corps par une légère taillade. Six minutes ! Plus que six minutes, il devait tenir coûte que coûte ! Il ne pensait plus qu'à ça intérieurement. Son esprit était fixé sur l'idée d'avoir la tête hors de portée de cette foutue lame de cutter.

Cinq minutes. Il était à bout, il n'en pouvait plus et avait l'impression que ça faisait trop longtemps qu'il était dans cette situation. Son cou arriva au niveau de la lame...

- Aaaah !

A peine le morceau de peau avait-il touché la lame qu'il ressentit une vive douleur. Il releva brusquement la tête, trop brusquement même. Mais il était mort de fatigue, sa tête retombant aussi vite qu'elle s'était relevée. Il vit alors toute sa vie défiler devant lui en une fraction de seconde quand son cou fut entaillé par la lame de cutter.

- Argh...

Il ne pouvait plus respirer, il suffoquait, et l'odeur du sang qui s'écoulait était insupportable. Il ne restait que quatre minutes, mais il avait échoué. Personne ne pouvait le voir, mais c'était encore mieux ainsi. Que se serait-il passé si quelqu'un avait été témoin de la scène ? Quatre minutes plus tard, les deux appareils se mirent en marche et poussèrent les barres de métal, qui tombèrent par terre, faisant chuter la lame de cutter par terre. Une flaque de sang se forma au-dessous du désormais cadavre suspendu par les mains et les pieds liés ensembles.