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Hakai No Rakuen : Le Paradis de la Destruction. de Coorjet



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Informations

» Auteur : Coorjet - Voir le profil
» Créé le 21/07/2010 à 18:39
» Dernière mise à jour le 17/07/2013 à 02:19

» Mots-clés :   Action   Présence d'armes   Science fiction   Suspense   Terreur

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Ikaku: la Menace [V]
Le soir commençait à tomber et Nozomi n'était pas encore arrivée à la ville la plus proche, Ikaku. Celle-ci voulait rendre un dernier hommage à son frère disparu dans l'explosion, en allant annoncer son décès à l'école du campus ou il travaillait. Mais le chemin était long, et la jeune fille n'était pas encore arrivée à destination. Les récents évènements et sa solitude faisaient apparaitre, de plus, une certaine angoisse quant au fait de voyager seule sur cette route déserte. Un bruit l'effraya. Elle poussa un cri strident : quelque chose venait de passer devant elle. Curieuse, la fille s'avança vers le buisson où la créature se cachait. Elle écarta les branches, et se fit piquer le doigt. Nozomi poussa un second cri en voyant ce qu'était la chose. Enfin plutôt les choses, des dizaines, même des centaines de Mimigal. Ils sautèrent sur la pauvre adolescente qui se débattait mais les bestioles restaient accrochées à elle. Nozomi se roula par terre en hurlant, et soudain, l'une des pokéballs accrochées à sa ceinture se détacha et une lumière en jaillit. Les insectes prirent soudain la fuite, sauf un, coincé à l'intérieur de la pokéball qu'il avait malencontreusement heurtée. Nozomi ramassa la ball et continua son chemin, mais elle n'était pas au bout de ses peines. Le son de l'entrechoquement de dards la fit se presser; pour ne pas revivre la même expérience, elle courut à toute vitesse. Cinq Dardargnans venaient de sortir d'un arbre, ils attaquèrent avec des Dard-venins rapides et fins. Elle esquiva du mieux qu'elle put. Nozomi arriva vite à la ville grâce à la poussée d'adrénaline que lui ont involontairement donné les guêpes; ceux-ci eurent peur de la luminosité environnante et ne continuèrent pas leur poursuite. Un énorme panneau sur une arche indiquait : IKAKU.
L'adolescente était enfin arrivée à destination

La ville était vaste et remplie de boutique toutes plus alléchantes les unes que les autres. En continuant son chemin pour arriver à l'école, elle vit un vieil homme mal habillé par terre avec un regard bizarre, l'adolescente prit peur et continua son chemin. Elle arriva près de l'école, sur un petit panneau disposé près d'un gymnase, on pouvait lire : UTAGAI. Nozomi partit devant le grand portail, celui-ci était énorme et possédait deux poignets de couleurs dorées, le bois ayant été travaillé avec soin, on aurait pu supposé que du vernis ornait la porte. La jeune entra et prit une grande inspiration, elle devrait dire à la maîtresse de son frère qu'il était décédé. Au rappel de celui-ci l'adolescente pleura un bon coup en repensant à ce qui c'était passé, sa mort et la disparition de sa mère, mais elle devait rester forte et continuer. Nozomi le devait pour son frère et pour sa mère !

La classe de la professeur concernée était assez petite, elle devait contenir environ une vingtaine de bureaux avec des chaises. La professeur du frère de Nozomi avait la peau pâle, très pâle, ses yeux marron et sa chevelure brune n'était pas là pour aider à la rendre plus foncée.

-Excusez-moi.... Dit Nozomi.
-Oui, qu'y a t-il ? Demanda la professeur.
-Puis-je vous parlez en privé ?
-Oui, certainement, bon, la permanence du soir n'est pas fini alors vous ne sortez pas sans mon autorisation !
-Oui, mademoiselle... Répondirent les élèves.

Les deux femmes sortirent de la classe et allèrent s'asseoir sur banc blanc.

-Je m'appelle Nozomi... Je suis la soeur de Maigo....
-Oh, a-t-il fait une bêtise ? Est-il malade ? Je ne le vois plus récemment....
-Non, j'aurais préféré...

Elle fendit en larmes, son chagrin était trop intense, elle avait du mal à respirer. La maîtresse se sentait mal à l'aise.

-En réalité....
-Oui ?
-..Il est mort... Continua-t-elle.
-Oh mon Dieu !

Étrangement, la professeur n'avait pas l'air aussi étonné qu'elle devrait l'être. Après un petit moment la conversation continua.

-J'avais... autre chose à vous demander.. Souffla l'adolescente.
-Oui ?

Nozomi sortit le tissu de soie qu'elle avait récupéré précédemment.

-Connaissez-vous ce sigle ? Questionna la jeune fille.
-Il me dit quelque chose... Répondit la maîtresse.
-C'est la sigle d'une organisation....
-Oh ! Serait-ce celui de la...
-Oui, coupa-t-elle. Celui de la Jigoku.
-Bon, arrêtons cette discussion, je vais annoncer le... Décès à la classe, allez vous rafraichir aux toilettes, réfléchir un peu... Ça vous changera certainement les idées.
-Merci....

La professeur partit dans la classe, tandis que Nozomi alla aux toilettes comme proposé.

***
Pendant ce temps là, une femme se réveilla, ses yeux verts foncés s'ouvrant péniblement, puis d'un coup en voyant la pièce où elle était. La pièce obscure seulement éclairée par une chandelle ne semblait pas accueillante. En effet, elle était recouverte de poussière et de grands tableaux horribles montrant des massacres de personnes, des pokémons assouvissant le monde. Cette pauvre femme qu'était Hakura, la mère de Nozomi. La porte en vieux bois située au fond de la pièce s'ouvrit en poussant un grincement horrible. Un homme entra dans la pièce.

-Bonjour madame la grande Coordinatrice.
-...
-Vous n'êtes pas très bavarde... Affirma l'homme.

Il attrapa ses cheveux en la tirant fortement.

-Bon, maintenant, pouffi***e, tu m'écoutes, tu vas me dire tout ce que tu sais ou sinon !
-Sinon.... quoi ?

Il la frappa d'une bonne claque dans la tête.

-C'est moi qui pose les questions, ici ! Hurla l'inconnu.
-...
-Voilà qui est mieux, y a-t-il eu des survivants à votre attaque ?
-Non.....

Il l'a frappa une seconde fois.

-Menteuse ! On sait qu'une personne a survécu ! Qui est-ce ?
-Je ne....
-Faux ! Dit-il en la claquant encore une fois.
-Ma fille....
-Qui s'appelle ?
-Gizou...

Elle se prit cette fois-ci un coup de poing.

-Tu ne sais faire que mentir, ma parole ! Hurla l'homme.
-Nozomi....
-Voilà, merci, grâce à toi, je vais éliminer une gêneuse ! Rigola-t-il.
-Non, pas ça ! Cria t-elle.

Hakura se leva et courut, un dernier coup de poing l'assomma.


***De retour vers Nozomi. La jeune fille réfléchissait toujours dans les toilettes, elle pensait surtout à sa mère, était-elle morte ? Ou simplement prisonnière ? Rien n'y personne ne pouvait lui dire pour l'instant. Soudain des cris d'enfants la réveillèrent de ses songes. L'adolescente sortit en quatrième vitesse et partit vers la classe. Une fois arrivée, elle vit la professeur avec une arme et un Bastiodon.

-Les enfants, veuillez attraper cette personne si vous voulez la vie sauve ! Hurla la maîtresse.

Une fille se mit à pleurer au bout de la salle de classe, la professeur agacée prit son arme, un révolver très performant, elle le pointa vers la poitrine de la jeune fille et finalement tira. Ce qu'elle vit alors restera gravé dans sa mémoire, la jeune qui pleurait venait de se prendre une balle en plein coeur.

-Maintenant vous savez à quoi vous en tenir, alors occupez-vous d'elle, exécution ! Hurla-t-elle.

Les élèves ayant peur de perdre leur vie lancèrent leurs pokémons. Ainsi Nozomi était poursuivie par un Octilley, un Machoc, un Héliatronc, un Donphan et pleins d'autres encore. L'adolescente courrait du mieux qu'elle pouvait pour éviter les pokémons des dresseurs de l'école. Le Donphan la bouscula, sans le vouloir, la pokéball de tout à l'heure s'était ouverte, laissant s'échapper le Mimigal capturé parmi la colonie.

-Oh, euh, ouille ! Euh Toile ! Cria Nozomi.

Tous les pokémons et dresseurs étaient pris dans la toile de la petite araignée. Alors, elle s'échappa de l'école et courut dans la rue à la recherche d'un peu d'aide, mais ne trouva qu'une seule personne, le vieil homme qu'elle avait vu tout à l'heure. L'adolescente courut lui implorer de l'aide malgré son regard à faire froid dans le dos. L'homme d'ailleurs semblait dormir par terre avec une sorte de casquette sur la tête.

-Monsieur, aidez-moi, je vous en supplie, aidez-moi, monsieur ! Cria-t-elle.

Aucune réponse. Elle le secoua, toujours rien. Alors Nozomi le secoua plus fort, faisant tomber sa casquette au passage. L'adolescente hurla sa surprise en voyant la tête de l'homme. En effet, son crane avait un trou de la taille d'une balle, son regard montrait la peur qu'il avait dû ressentir avant de... mourir.

Elle s'enfuit alors, Nozomi ne voulait plus rien avoir affaire avec cette ville, les morts qu'elle avait vues, l'attaque du professeur et le regard de cet homme. Tout cela suffit à la faire pleurer pendant qu'elle courait, maintenant tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était en danger et qu'il fallait à tout prix
que l'organisation soit éliminée.