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Voyage à travers les mondes de Folly



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Informations

» Auteur : Folly - Voir le profil
» Créé le 11/11/2009 à 17:46
» Dernière mise à jour le 08/01/2010 à 18:59

» Mots-clés :   Action   Aventure   Sinnoh

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Chapitre 5 : Réaction
Le lendemain matin, le professeur Sorbier réveilla les trois dormeurs vers dix heures du matin. Les pilotes avaient insisté pour rentrer seuls plus tôt, en laissant un petit message de remerciement. Après quelques grognements et des « encore cinq minutes », les adolescents finirent par se lever. Ils prirent un copieux petit déjeuner puis Steph se mit en route.

- Pourquoi tu pars maintenant ? demanda Syllia alors que Steph se dirigeait vers la route 202.
- Il faut que j'aille à Unionpolis, pour faire mon rapport au prof Pressand, lui répondit le Ranger.
- Tu veux pas que je t'y emmène à dos de Tropius ? demanda Louka en sortant une pokéball.
- Non, ça ira. Merci pour l'hospitalité, professeur Sorbier.
- Mais c'était tout naturel, lui répondit le moustachu.
- Bon, ben si tu t'en vas, on va faire pareil ! dit Syllia en s'étirant.
- On commence par quelle base ? lui demanda Louka.
- Pourquoi pas par celle de Rivamar ? proposa la jeune fille.
- Depuis quand tu connais Rivamar ? s'étonna Steph.
- Bah depuis le début de la soirée, il y avait une carte de Sinnoh dans ma chambre !
- On y va ? demanda Louka qui commençait à s'impatienter.
- Ouais, ouais. Aïe ! s'exclama Syllia alors qu'elle s'étirait.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? demanda Steph.
- J'ai des courbatures à cause d'hier soir, lui répondit Syllia.
- Ouf, j'ai cru que c'était ta blessure qui s'était rouverte, souffla Louka.
- Pourquoi tu t'inquiètes autant ? Je vais pas en mourir !
- Bon, on y va ? s'énerva Steph.
- Oui, c'est bon ! termina Louka.

Finalement, les trois ados sortirent et se dirent « bonne chance », puis Steph partit. Louka sortit son Tropius de sa pokéball et invita Syllia à grimper sur le dos de la bestiole. Mais elle avait quelques réticences en voyant les ailes de la bestiole, qui semblaient plutôt fragile.

- T'es sur qu'il va tenir le coup ? demanda Syllia.
- Mais oui, ne t'en fais pas. Vas-y, grimpe !

La jeune fille grimpa derrière Louka et s'agrippa à lui, et le Ouisticram l'imita. Louka donna un petit coup sec avec ses mollets et le Pokémon bondit et commença à battre des ailes. Syllia ouvrit alors les yeux, qu'elle avait fermés sous le coup de la frayeur, et vit alors les arbres de la route 202 devenir tout petits. Elle parvint même à distinguer Steph qui agitait la main. Louka lui répondit et Syllia serra un peu plus son ami. Soudain, le Tropius vira de bord et les deux amis se retrouvèrent presque à l'horizontale. Les paysages défilaient sous les yeux des adolescents et ils filèrent à toute allure vers Rivamar. Ils finirent par atterrir devant le centre Pokémon. Louka remercia sa bestiole et la ramena dans sa ball puis se tourna vers Syllia. Elle était toute décoiffée et avait les genoux qui tremblaient alors que son petit Pokémon, paraissait tut heureux de ce voyage dans les airs.

- Ça va, Syllia ?
- Je remonte plus jamais là-dessus ! s'exclama-t-elle.
- T'as peur du vide ? dit Louka en pouffant de rire.
- Ce… c'est pas la question ! La prochaine fois j'y vais à pied !
- Les voila !
- Oh non, encore des sbires, soupira Syllia.

En effet, derrière eux se tenaient une vingtaine de sbires de l'Assemblée Cauchemar. Sauf que cette fois-ci, ils avaient de l'artillerie lourde. Louka et Syllia déglutirent avec difficulté et finirent par lever les mains. Même Ouisticram se cacha derrière sa dresseuse. Les sbires sortirent deux paires de menottes, plaquèrent les deux ados au sol et les menottèrent les mains dans le dos. Le petit Ouisticram voulut cracher une flamme, mais un sbire sortit une sorte de pistolet qui tira une décharge électrique qui mit K.O la petite bête. Syllia se débattit pour retrouver son Pokémon, mais c'était peine perdue. Les hommes prirent le sac de Syllia et celui de Louka puis trainèrent de force les adolescents jusqu'à un bâtiment sinistre qui semblait être leur base. Mais au moment de rentrer, les sbires mirent un bandeau sur les yeux de Louka et de Syllia. Ils furent trainés encore un peu, puis jetés sur un sol froid. Syllia secoua sa tête pour faire tomber son bandeau et vit qu'ils étaient tous les deux dans une cellule.

- Ça va Louka ? demanda Syllia.
- Mmmmgnnn…
- Oh pardon, fit Syllia en remarquant qu'elle était assise sur lui.
- Merci ! T'es pas si légère que ça, lui fit remarquer Louka.
- Dis tout de suite que j'ai des grosses fesses ! cria Syllia.
- Arrêtez de vous chamailler, les amoureux ! ordonna un sbire à l'entrée.
- Toi, on t'a pas sonné ! hurlèrent Louka et Syllia en même temps.

Louka fit exactement comme Syllia, et sa vue fut bientôt dégagée. La pièce était dans la pénombre, mais le jeune homme distingua quelque chose qui remuait derrière Syllia. Soudain, deux grands yeux rouges se mirent à luire dans le noir. Louka commença à paniquer.

- Ben qu'est-ce que t'as ? T'es tout pâle ! remarqua Syllia.
- Derrière toi…
- Quoi, « derrière moi » ?

La jeune fille se retourna et frémit de terreur en voyant ces yeux qui les fixaient, elle et Louka. Elle recula tant bien que mal et soudain, la chose bondit vers eux. Ils fermèrent les yeux en attendant le choc et furent surpris lorsqu'ils ne sentirent qu'un léger bruissement. Les deux amis levèrent les yeux et virent un Pokémon violet avec d'immenses yeux passer à travers le mur.

- Ouf ! Ce n'était qu'un Ectoplasma, fit Louka.
- Ça commence à m'énerver, ces menottes ! grogna Syllia.
- Si seulement on avait un moyen de les enlever… hé ! Y'a un truc que j'ai vu dans un film ! Tu roules sur le dos et pliant les jambes et tu passes tes mains par-dessus ! Vas-y, essaie !

Syllia s'exécuta et parvint à mettre ses mains devant elle. Puis elle rentra le plus possible son pouce dans la paume de sa main et tira. Au bout d'un court instant, elle ôta sa main droite de sa menotte. Malheureusement, elle la remit précipitamment lorsque des bruits de pas se firent entendre. La porte s'ouvrit avec fracas et deux sbires pénétrèrent dans la geôle. Le premier rajusta le bandeau de Louka sur ses yeux puis le traina dehors. Syllia tenta de s'interposer, mais le second sortit un pistolet et plaqua le canon contre la tempe de la jeune fille.

- Tû tût, ma jolie… je ne compte pas te laisser partir après ce que tu nous a fait à Vestigion…
- T'étais avec ceux que j'ai bastonnés ?
- Oui, et je me sis fait humilier par une gamine. Une petite gamine insignifiante !

L'homme frappa Syllia avec le flingue. Celle-ci tomba par terre sous le coup et le sbire la saisit par la chemise, la releva puis lui assena un coup de genou dans le ventre. La jeune fille cracha un peu de sang et retomba par terre. Le sbire attrapa Syllia et la redressa encore une fois avant de lui dire :

- Alors, ça te fait quoi ?
- Va te faire …
- Va te faire quoi ?
- Tu peux le deviner, non ? A moins que tu sois trop bête pour !

Le sbire frappa sa victime avec force et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la pièce. Il se rapprocha d'elle et lui murmura à l'oreille « j'espère que tu as compris la leçon » et sortit de la geôle. Il n'avait pas remarqué que Syllia tenait un petit trousseau de clés.

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Syllia courait à toute vitesse dans les couloirs. D'après sa pokémontre, il s'était écoulé quatre minutes depuis que Louka avait été emmené. Elle avait neutralisé les gardes de sa cellule et les avait bâillonnés et attachés avec une corde qui trainait. A présent, elle cherchait l'endroit où était retenu Louka. Son signal était visible sur la pokémontre avec l'application du Vocogramme, mais elle ne savait pas exactement à quel étage. Soudain, elle entendit des éclats de voix et se cacha derrière un distributeur de boissons boueuses et sinistres.

- Il était pas facile à maitriser, ce môme !
- Tu l'as dit ! Mais le Ouisticram non plus, à vrai dire. Quand je pense qu'il attaque même dans son sommeil…
- Peut-être qu'il sentait qu'on l'avait séparé de sa dresseuse… c'est beau, l'amitié…

Syllia attendit que les deux sbires aient dépassé le distributeur, puis se précipita vers la salle d'où semblaient provenir les hommes. Elle ouvrit la porte et assomma du même coup un scientifique qui se situait derrière. Elle s'approcha de Louka, endormi et ficelé à une table d'opération. Elle le détacha puis libéra son Ouisticram qui dormait dans une cage juste à coté. Finalement, elle prit son Ouisticram et le mit sur son épaule puis hissa Louka sur son dos et mit les voiles. Elle en profita pour récupérer son sac et celui de Louka qui étaient entreposés dans une pièce à coté.
Soudain, une sirène retentit. Syllia comprit que quelqu'un avait découvert qu'elle s'était échappée. Elle courut le plus vite qu'elle le put, mais les sbires la rattrapaient. A bout de souffle, elle tenta d'accélérer, mais elle fut complètement cernée au bout de quelques instants. Elle se croyait perdue lorsqu'un Ectoplasma surgit d'un mur et projeta une épaisse fumée. Lorsque la vue des sbires se dégagea, Syllia avait disparu. En réalité, elle avait profité de la confusion pour sortir de la base et courrait dans les rues de Rivamar. Soudain, un gamin interpella Syllia qui le suivit à travers les ruelles.

- Venez, ils n'ont pas pu aller bien loin !
- C'est bon, ils sont partis, dit le petit garçon.
- Merci beaucoup, lui répondit Syllia. Tu n'as pas peur de te faire prendre ? je suis sure que tu risque de te faire punir, si on sait que tu m'a aidée.
- En t'aidant, c'est Sinnoh que j'aide. J'ai bien compris que tu t'opposais à l'Assemblée Cauchemar. Et je ne suis pas le seul, tous les habitants veulent vous aider !
- Merci, ça fait chaud au cœur de savoir qu'on est pas seuls.
- Viens, on n'est pas en sécurité ici. Je vais t'emmener au camp de résistance de Rivamar !

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Après un dédale de ruelles, Syllia et le petit garçon finirent par arriver dans une ruelle avec une barrière blanche te ce l'autre coté, quelques rochers et la mer. Le petit garçon, qui s'appelait Victor, grimpa sur les rochers sans aucun problème, mais Syllia eut un peu plus de mal avec Louka, son Ouisticram et les deux sacs sur le dos. Apres cette grimpette, ils arrivèrent sur un rocher beaucoup plus gros, vraiment immense. Il y avait une petite plate-forme d'où partait un chemin tellement escarpé qu'il était à la limite du praticable. Syllia eut un mal fou à grimper mais elle et Victor finirent par arriver à une petite entrée derrière le rocher. Il y avait quatre personnes à l'intérieur : une vielle femme, un homme d'une vingtaine d'années avec des lunettes, une femme blonde et un homme plutôt âgé.

- Maman, papa, papy, mamy, j'ai ramené une résistante ! Elle s'appelle Syllia !
- Je suis contente de voir que la jeunesse a du cran ! s'exclama la « mamy » de Victor.
- Dis-moi, jeune fille, qu'est-il arrivé à ton ami, demanda le grand-père.
- Je ne sais pas, je l'ai retrouvé attaché à une table d'opération, mais je me demande ce qu'ils ont pu lui faire…

Syllia déposa son ami contre la paroi de pierre et remarqua alors que la respiration de Louka était extrêmement rapide et que celui-ci transpirait à grosses gouttes. Le petit Ouisticram, lui, n'avait rien et dormait paisiblement.

- Mais qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?
- Oh, non, murmura la vielle dame, ils l'ont aussi expérimenté sur lui…
- De quoi vous parlez ? demanda Syllia qui s'inquiétait vraiment.
- Ils lui ont injecté un poison dans le sang, dit le père de Victor. Ce poison agit très vite, ce qui ne te laisse pas beaucoup de temps pour agir. L'Assemblée Cauchemar a un antidote qui doit être dans la même pièce que celle où tu as trouvé ton ami. Dépêche-toi, c'est un poison mortel.

Syllia posa le sac de Louka par terre et se précipita dehors. Elle descendit le rocher, revint sur la terre ferme, puis se précipita vers la base en passant par les ruelles. Mais une fois arrivée, elle vit plusieurs gardes devant la porte et elle ne pouvait donc pas passer par la. Elle passa derrière le bâtiment et escalada le grillage, puis, arrivée en haut, sauta contre le mur. Elle se rattrapa à un rebord de fenêtre et se hissa avec peine. Elle vit qu'elle était arrivée au bon étage, mais il y avait deux sbires devant la porte. Lorsqu'elle vit soudain l'Ectoplasma sortir du mur et lancer encore une fois une attaque de fumée noire, elle grimpa à l'intérieur du bâtiment, assomma les deux gardes puis se précipita dans la pièce. Il y avait deux mallettes blanches. L'une, ouverte avec une seringue et quatre flacons dont un qui avait un peu moins de liquide à l'intérieur, devait contenir les poisons. Le flacon entamé avait un petit symbole qui ressemblait à une fleur. La seconde mallette avait aussi une seringue et quatre flacons, mais ils étaient tous pleins. Syllia déduisit qu'il contenait les antidotes et mit la mallette dans son sac. Elle se précipita dehors suivie de l'Ectoplasma, sauta par la fenêtre et se rattrapa au grillage. Syllia sauta de l'autre coté du grillage et se mit à courir le plus vite possible vers la mer, sauta par-dessus la barrière et plongea dans l'eau. Elle nagea jusqu'au rocher et grimpa jusqu'à la cavité. Elle pénétra à l'intérieur, trempée. La grand-mère de Victor avait mis un linge humide sur le front de Louka. Celui-ci avait le teint blême et respirait comme s'il venait de courir un marathon. Syllia ouvrit son sac et sortit la mallette.

- C'est quel flacon ? demanda la vielle dame.
- Je pense que c'est celui-là, dit Syllia en montrant un flacon avec un symbole qui ressemblait à une fleur.

La vielle dame prit la seringue, la planta dans le bouchon et tira sur le piston. Le liquide remonta dans la seringue, puis la dame remonta la manche de Louka et enfonça doucement l'aiguille dans le bras du jeune homme. Elle appuya sur le piston et l'antidote coula dans les veines de Louka. La dame enleva la seringue et la rangea.

- J'espère que je suis arrivée à temps, dit Syllia en se mordant la lèvre.
- Ne t'en fais, tu as été vraiment rapide, lui dit la grand-mère. Au fait, je m'appelle Anita.
- Enchantée, lui répondit Syllia, un peu rassurée.

A ce moment-la, l'Ectoplasma rentra. Victor se précipita vers le Pokémon et le serra dans ses bras. Chose étonnante, les bras du petit garçon ne traversèrent pas le corps du fantôme.

- Spirit ! Tu es revenu !
- Alors il était à toi ? demanda Syllia.
- Oui, répondit Victor, je lui avais demandé d'aider les gens qui s'opposaient à l'Assemblée Cauchemar, mais il n'était pas revenu depuis, et j'ai fini par croire qu'il s'était fait prendre…
- Ouisticram !
- Hein ? fit Syllia.

Soudain, la petite bestiole lui sauta dans les bras et se frotta contre sa dresseuse. Syllia lui caressa la tête pendant que le petit Pokémon se roulait en boule contre Syllia. Victor sortit de la grotte en disant qu'il avait quelque chose d'important à faire. Au bout d'un moment, le Ouisticram se releva et s'ébroua car il était plein d'eau.

- Il a raison, Syllia, tu devras te sécher, tu es trempée, lui dit Anita.
- C'est vrai, je commence à avoir un peu froid, dit Syllia en riant.

Syllia se releva et prit la serviette que lui tendait la mère de Victor. Elle se sécha les cheveux, enleva son gilet et sa chemise et les essora dehors. Elle releva les yeux et vit le bâtiment sinistre où elle était il n'y a pas si longtemps. Soudain, elle vit plusieurs personnes en sortir, sûrement des sbires qui partaient à sa recherche. Quelques instants plus tard, la base explosait. Syllia écarquilla les yeux et vit une petite forme qui courrait vers le rocher, suivie d'une petite forme violette. Elle comprit immédiatement que c'étaient Victor et son Ectoplasma qui avaient fait sauter le bâtiment. Au bout d'un petit moment, Victor arriva et en voyant Syllia qui n'en croyait pas ses yeux, il lui fit un grand sourire.

- Alors, impressionnée, hein ? Comment tu as trouvé le feu d'artifice ?
- Mais comment tu l'as fait péter ?
- C'est Ectoplasma, il a utilisé une attaque Ball' Ombre surpuissante !
- C'était quoi, ce boum ? demanda la mère de Victor.
- C'est Victor qui a fait péter la baraque, répondit Syllia.

La mère écarquilla les yeux. Apparemment, elle n'en revenait pas. Syllia en profita pour s'éclipser à l'intérieur car elle avait deviné que Victor allait se faire remonter les bretelles. Elle rentra à l'intérieur et s'assit à coté de Louka, qui commençait à ouvrir les yeux. Il regarda Syllia puis tout autour de lui et finit par demander :

- Syllia ? On est où ?
- Comment tu vas ? J'ai vraiment cru que t'allais pas t'en sortir…
- On est toujours à Rivamar ?
- Oui, dans une sorte de camp de réfugiés. Je pense qu'on va devoir rester ici cette nuit, le temps que tu sois sur pied.
- Qu'est-ce qui c'est passé ?
- Apparemment, il t'on empoisonné. Je t'ai ramené ici et je suis vite fait repartie là-bas pour chercher l'antidote, on te l'a donné, Victor a explosé la base des crétins et voila.
- C'est qui, Victor ?
- C'est un petit garçon qui m'a montré comment faire pour venir ici. C'est sa famille qui s'est occupée de toi. Si tu veux mon avis, tu devrais te reposer…
- Ouais, tu as sûrement raison, fit Louka avant de s'endormir.