Kasumi & Haruka's night de Mitashi

La pénombre de la nuit. Rien que cela et le silence de la foret pour bercer ses habitants dans un sommeil nocturne – ou éternel -. Comme seul bruit, les battements d'ailes de Cornebre au loin qui ne tardait pas à disparaitre derrière la ligne d'horizon. Se tenait ici une température supérieure à 30 degrés Celsius.

Les troncs et branches de chênes étaient alors peuplés de divers insectes et volatiles allant du Chenipan au Papilord égarés. Ce dernier ayant trouvé une faille dans l'écorce pour s'installer le temps de quelques heures, attendait innocemment que Cresselia le prenne dans ses bras et l'emmène dans son monde chimérique.

Le calme actuel régnait partout aux alentours et ne faisait pas mine de se dissiper comme pour faire le bonheur de tous, même à quelques kilomètres de-la, au dessus d'une clairière de pelouse verte possédant pour seule et unique lumière les rayons bleus de la Lune et n'abritant que deux sacs de couchages habités par deux jeunes et belles adolescentes.

L'une portait sur son crane une courte chevelure rousse éparpillée de-ci de-la sur son oreiller et son corps droit se trouvait alors vêtit d'un caleçon noir accompagné d'une PokeBall cousu à même le tissu et un T-shirt tout ce qu'il y a de plus banal. L'autre fille, quant à elle, semblait avoir chaud de part sa tenue et sa posture - sans oublié une potentielle transpiration tout le long du corps - : comme substitut de pyjama, elle arborait un soutien-gorge blanc et une culotte de même couleur - un kit parfait -. Avec les 32 degrés Celsius, nous étions obligés de la comprendre.

Soudain, d'un vif geste, elle se prouva à elle-même qu'elle ne dormait pas. Elle commença alors une suite de mouvements ayant pour but premier de l'aider a dormir. Tantôt allongée sur son profil droit, tantôt sur le dos, la tête au pied du sac de couchage, elle ne cessait de remuer mais son excitation dut à la chaleur et à la saison lui empêchait toute somnolence. Ouvrant les yeux et s'essuyant la sueur du front, elle décida de se lever.

Elle tourna plusieurs fois aux abords du bois en espérant se fatiguer et pouvoir s'endormir, en vain. Ne voyant plus quoi faire, elle s'approcha de son amie encore endormie. Elle ne savait pas ce qu'elle fasait, ce qui lui arrivait. Son corps ne lui répondait plus et agissait seul. Elle s'étendit ensuite au bas du matelas de sa camarade et lui caressa doucement les jambes d'un mouvement lent. Elle descendit la bouche et embrassa son mollet de ses douces lèvres rouges.

Un mouvement. Un petit grognement signalant un réveil.

"Flora ? Tu fais quoi ?"
Une petite voix fatiguée dont l'auteur ne comprenait pas ce qui se déroulait a côté.
"Tu en as envie toi aussi, je le sais."

D'un coup de hanche démesuré, cette dénommée "Flora" se projeta prêt de la tête de son amie qui semblait dormir encore à moitié et la contempla de ses beaux yeux bleus. Elle rapprocha sa bouche de ses lèvres et commença par lui faire un baiser sensuel. Malheureusement, la "victime" ne pensa pas tout comprendre et repoussa son amie avec difficulté.

"Ondine... Tu en as envie. On en a toutes les deux envie. Laisse-toi faire maintenant."

Tout en disant cela, Flora fit glisser sa main gauche jusqu'au caleçon d'Ondine, le souleva et caressa ce qui s'offrait à elle juste en dessous. La rousse attrapa alors Flora par les cheveux et l'embrassa à son tour. Voila que maintenant, toutes deux étaient déchainées et que leurs hormones allaient prendre un sacré coup.

Des baisers le long du corps, quelques caresses et culbutes. Le tout mouilla un peu les sacs de couchage mais toutes les deux s'amusèrent un moment sans se soucier de l'état de leur amitié à l'issue de cette aventure inhabituelle. La nuit se finit et, au milieu de la clairière, se trouvaient maintenant les deux adolescentes en sous-vêtements, souriantes.

Comme quoi une relation n'en gâche pas forcément une autre.