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Fic en préparation ou le truc violet qui voulait être aimé
[center]
J'avais commencé une nouvelle fic, parce que mon histoire de Natu rame (mais j'avance !). La new fic serait l'histoire d'un Tadmorv qui aimerait être autre chose qu'une flaque visqueuse. Il a un jour la possibilité de devenir un Evoli durant un an.
Un extrait ? :
La pluie ruisselait sur la ville abandonnée. Les maisons aux volets éternellement clos suintaient de petite gouttes. Des journaux voletaient le long des trottoirs, illisibles tant ils étaient gorgés d’eau. Dans les boîtes aux lettres, les minuscules Roucools se serraient les uns contre les autre, tremblants de tout leur corps.
La ville abandonnée avait une véritable allure de ville fantôme. Les kiosques fermés, le square à l’herbe si haute qu’elle devait atteindre un mètre, les bancs sales, les poubelles renversées, les déchets un peu partout… et l’orage qui martelait le ciel.
Sortant lentement d’une bouche d’égout, la masse visqueuse d’un mauve prononcé prit la forme d’une créature sans jambes, seulement deux bras et une bouche s’ouvrant sur une langue bleue. Le Tadmorv avança lentement vers la Grand-place, dans un « sssss » répugnant. Il savait pourquoi les gens avaient fuis cette ville. Au début, on n’en avait repéré que quelques-uns, puis les Tadmorvs et Grotadmorvs avaient finalement pris d’assaut la cité. Le Tadmorv revoyait défiler les femmes pleurantes à chaudes larmes, les hommes qui préparaient les armes, les enfants qui couraient en hurlant… et cela avec une indéfinie mélancolie. Ce pauvre Pokémon violet ne voulait que de l’affection. Il voyait avec une jalousie maladive les filles qui serraient dans leurs bras leur Pokémon poilu aux yeux de biches. Lui-même n’avait même pas de nom. Ni de parents. La Grotadmorvs ne pondaient pas. Comment auraient-ils fait, de toute façon ?
Non, un Tadmorv naissait de l’accumulation de déchets. Comme ça. Une flaque visqueuse dans laquelle poussait un cœur.
Le Tadmorv s’était lui-même surnommé « Pavel. » Il avait entendu des humains appeler leur fils ainsi.
« Pavel » glissa devant la fontaine-qui-ne-fonctionnait-plus, rempli à ras bord d’eau de pluie. Dedans jouaient quelques Carapuces qui prirent peur en voyant le Tadmorv et s’enfuirent.
« Je ne vous veux pas de mal ! » aurait-il voulu hurler.
J'avais commencé une nouvelle fic, parce que mon histoire de Natu rame (mais j'avance !). La new fic serait l'histoire d'un Tadmorv qui aimerait être autre chose qu'une flaque visqueuse. Il a un jour la possibilité de devenir un Evoli durant un an.
Un extrait ? :
La pluie ruisselait sur la ville abandonnée. Les maisons aux volets éternellement clos suintaient de petite gouttes. Des journaux voletaient le long des trottoirs, illisibles tant ils étaient gorgés d’eau. Dans les boîtes aux lettres, les minuscules Roucools se serraient les uns contre les autre, tremblants de tout leur corps.
La ville abandonnée avait une véritable allure de ville fantôme. Les kiosques fermés, le square à l’herbe si haute qu’elle devait atteindre un mètre, les bancs sales, les poubelles renversées, les déchets un peu partout… et l’orage qui martelait le ciel.
Sortant lentement d’une bouche d’égout, la masse visqueuse d’un mauve prononcé prit la forme d’une créature sans jambes, seulement deux bras et une bouche s’ouvrant sur une langue bleue. Le Tadmorv avança lentement vers la Grand-place, dans un « sssss » répugnant. Il savait pourquoi les gens avaient fuis cette ville. Au début, on n’en avait repéré que quelques-uns, puis les Tadmorvs et Grotadmorvs avaient finalement pris d’assaut la cité. Le Tadmorv revoyait défiler les femmes pleurantes à chaudes larmes, les hommes qui préparaient les armes, les enfants qui couraient en hurlant… et cela avec une indéfinie mélancolie. Ce pauvre Pokémon violet ne voulait que de l’affection. Il voyait avec une jalousie maladive les filles qui serraient dans leurs bras leur Pokémon poilu aux yeux de biches. Lui-même n’avait même pas de nom. Ni de parents. La Grotadmorvs ne pondaient pas. Comment auraient-ils fait, de toute façon ?
Non, un Tadmorv naissait de l’accumulation de déchets. Comme ça. Une flaque visqueuse dans laquelle poussait un cœur.
Le Tadmorv s’était lui-même surnommé « Pavel. » Il avait entendu des humains appeler leur fils ainsi.
« Pavel » glissa devant la fontaine-qui-ne-fonctionnait-plus, rempli à ras bord d’eau de pluie. Dedans jouaient quelques Carapuces qui prirent peur en voyant le Tadmorv et s’enfuirent.
« Je ne vous veux pas de mal ! » aurait-il voulu hurler.
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