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A l'aube du Désespoir de Un Laggron Dominant



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Informations

» Auteur : Un Laggron Dominant - Voir le profil
» Créé le 17/11/2016 à 17:14
» Dernière mise à jour le 17/11/2016 à 17:14

» Mots-clés :   Johto   Kanto   Présence d'armes   Suspense

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Ne nous quittons pas ainsi...
CHAPITRE VIII : Ne nous quittons pas ainsi…

L'homme venait de sauver les deux jeunes personnes avait le teint noir ébène, de yeux assez grands, marrons, et était coiffé d'un bonnet avec un signe -le même que celui qu'arborait l'Organisation, un « Φ »- avec une croix dessus, sûrement pour indiquer qu'il ne concevait en aucun cas ce que faisait l'Organisation. L'homme paraissait avoir une trentaine d'années maximum. Sur le chemin vers la soute, Louis remarqua que l'homme avait une énorme cicatrice au bras droit, partant du haut de son épaule (c'est du moins ce qu'il pensait vu qu'il ne pouvait pas en voir plus à cause du tee-shirt et du gilet pare-balles du type) jusqu'à la paume de sa main. Avait-il été torturé ? D'un seul coup, l'homme vira à droite, dans un couloir étroit, sans lumière et sans issues. Louis s’inquiéta, puis l'homme lui somma de se dépêcher et lui indiqua qu'ils étaient suivis. Le jeune homme entra donc dans le couloir et posa délicatement Lucy au sol, qu'il portait depuis tout à l'heure.

Ils passèrent bien cinq minutes qui parurent cinq longues heures dans ce couloir sombre. Quand l'homme jugea bon de se remettre en route, il se leva et demanda à Louis d'en faire de même. Il s’exécuta pendant que leur sauveur prit Lucy sur son dos.

-La soute n'est pas loin -il tendit à Louis un pistolet- il suffit d'aller tout droit, puis à un moment je te dirait d'aller à gauche, il y aura des escaliers. On descendra et on sera à la soute.

-Et on fera quoi ensuite ?

-Ça, mieux vaut pas que je te le dise. Et puis, je ne sais pas moi-même, ça dépendra de beaucoup de choses.

Louis prit l'arme et passa devant, et courut tout droit. Il ne semblait plus y avoir un seul sbire -dans sa tête, Louis disait mercenaires ou bien soldats- dans les parages et la suite du chemin allait sans doute être plus facile. Et elle le fut. La voix grave de l'homme résonna : A gauche, disait-il. Louis tourna et fit face à une porte métallique, jaune avec marqué « ░▒■■ ». Louis resta bloqué là, devant la porte. Il regarda l'arme, puis la serrure de la clenche, bizarrement très vulnérable par rapport au blindage apparent de la porte. L'homme lui cria un « non » ferme, mais c'était trop tard : Louis venait de tirer sur la serrure, ouvrant ainsi la porte, mais rameutant également tout les sbires vers la soute. Peu lui importait. Les deux hommes descendirent les escaliers en métal trois à trois. Une fois en bas, l'homme prit une batte de base-ball posée au coin d'une salle avec plein d'appareils de musculation, des baby-foot… et brisa une vitre teintée, révélant ainsi un véhicule blindé.

-Voici notre carrosse.

L'homme brisa la fenêtre, ouvrit le véhicule et y installa Lucy et l'attacha. Louis lui, couvrait l'homme pendant qu'il volait le véhicule blindé en réalisant de choses qui dépassaient Louis. Lorsque le moteur gronda, le jeune homme courut à toutes jambes vers le 4x4 et attacha sa ceinture avant de fermer la porte côté passager. Lorsqu'elle claqua, une dizaine d'homme de l'Organisation, armés de M4 et d'AK-47 sortirent de nul part. L'homme qui les avait sauvés regarda Louis :

-C'est le moment, cette porte, on va l'enfoncer. Ce bijou fait du zéro à cent en une seconde vingt.

-Quoi !? On est à plus de huit mille mètres d'altitude là !

L'homme ne l'écouta pas et démarra en trombe. Une fois que les pneus avaient finis de crisser, le véhicule avança vite sur les sbires qui tirèrent partout sur le 4x4 qui semblait renvoyer les balles. Louis regardait attentivement le compteur de kilomètres par heures sans prêter attention à la fusillade et vit ce compteur s'affoler : cent, cent vingt, cent-cinquante. Les sbires s'écartèrent. La porte de la soute n'était plus que leurs seul obstacle. Il écarquilla les yeux pendant que l'autre hurlait un « wouhouuuu » venant du cœur. Louis regarda Lucy, peut-être pour la dernière fois, lui toucha la jambe :

-Pas comme ça… souffla t-il.

La porte blindée se fit enfoncer par le 4x4. Pleins de lumières rouge clignotaient dans la soute avec sûrement une alarme. Ils s'étaient échappés. Louis expira doucement avant que ses yeux ne regarde le pare-brise. Là, il manqua de s'étouffer : le monde. Les arbres, la route, les maisons… Il voyait tout ça… d'une voiture.

Le véhicule tombait à une vitesse folle. On entendit plusieurs choses vibrer. Au début, Louis pensait que c'était juste lui qui tremblait un peu trop fort. Mais un rétroviseur, puis le deuxième s'arrachèrent. La voiture tombait en miettes. Le pare-brise se fissurait à cause du changement brusque de pression atmosphérique. Les oreilles du jeune homme souffraient elles aussi. Des acouphènes se créèrent dans chacune de ses oreilles, lui provoquant un mal de tête intense par la même occasion. Le pare-brise explosa, un morceau de verre manqua de s'enfoncer dans l’œil de Louis mais, comble de « chance » s'enfonça finalement dans son épaule, faisant gicler quelques gouttes de sang. Quelques secondes après et deux mille mètres plus bas, l'homme avec le bonnet saignait du nez et les fenêtres vibraient. Louis était bien content que Lucy n'avait pas à subir ça. Le conducteur luttait pour garder le 4x4 un maximum droit, pour avoir le moins mal possible au moment de l'atterrissage. L'atterrissage. Justement. Il fut brutal. Lucy se fit propulser à travers le pare-brise -enfin, ce qu'il en restait-, Louis se frappa la tête sur la boîte à gants, s'ouvrant l'arcade et l'autre homme manqua de se briser la nuque sur le volant.

-
Deux jours plus tard, Endroit Inconnu

Louis se réveilla pour la troisième fois dans cet espèce de bunker. Il prenait toujours des nouvelles de sa compagne, ou de son amie. Il ne savait plus. Chaque jour, les gens qui s'en occupait disait la même chose : « Elle est dans un état critique... », « On ne peut pas se prononcer... », « Repasse demain... ».

-Alors, ça va garçon.

Il reconnut cette voix grave. C'était Jack Morgan, l'homme qui les avait sauvés deux jours auparavant. Son teint noir reflétait étrangement la lumière à ce moment-là.

-Jack -Louis s'assit en tailleurs sur son lit- ça va mais, c'est toujours pareil pour Lucy.

-Elle est pas sortie du coma.

-Toujours pas, non.

Jack essayait de ne pas le montrer, mais malgré ses airs de dur, il avait un cœur, comme tout le monde, et Louis avait mis presque deux jours à s'en rendre compte. Morgan avait servi dans la PAE (Poké-Armée d'Élite), luttant contre les ennemis sur le front avec armes et pokémons. Il avait vu beaucoup de ses amis et de ses hommes mourir, c'est ce qu'il l'avait forgé. Sur le front, on l'appelait le « Sergent Froid », parce qu'il n'avait aucune émotion. Du moins, il ne les montrait pas. Louis avait rit au moment de cette anecdote sur Jack, et ce dernier en riait aussi. Le jeune homme savait que l'ex-militaire avait trente ans depuis peu.

-Tu sais Louis, ici, elle est en sécurité. Il y a les meilleurs dans chaque domaines.

-Alors, tu es le meilleur ? -Il y mit un ton sarcastique, mais il savait que c'était vrai-

-On va dire ça ! -L'ex-militaire rigola aux éclats-

-Et en fait, tu ne m'as pas dit… C'est quoi cette organisation qui nous a recueillit ?

Louis avait reprit un ton sérieux. Jack Morgan ne rigolait plus non plus. Il prit une chaise et s'installa.

-La Résistance est là pour faire face à l'Organisation. Je l'ai créé avec le docteur Mitchell, qui n'est plus parmi nous, malheureusement. À la base, ce n'était pas pour vaincre les méchants ou repousser l'oppression, enfin tu vois quoi… On voulait faire un hôpital qui permettait aux gens qui n'avait pas les moyens de se payer les frais médicaux. Ça marchait fort. Oh ça oui. On demandait à chaque fois aux patients pourquoi ils avaient eu leurs blessures, et à un moment un type nous à dit que c'était l'Organisation. On ne l'a pas cru, enfin si, mais il était diagnostiqué fou, alors on l'a envoyé à l'asile.

-Et après ?

-Après ? Plusieurs autres personnes sont arrivés et ont tous dit exactement pareil que le fou. Deux fous, trois fous… On veut bien, mais là ça s'étendait sur cent voire deux cents personnes. Alors on a commencé à chercher des pistes sur cette fameuse Organisation. J'ai réussi, avec mes connaissances de l'armée, à remonter jusqu'à Asgård, et j'ai réussi à m'infiltrer. Quand j'allais partir, je suis allé dans la salle de contrôle du vaisseau où nous étions. Je vous ai vu. Je ne pouvais pas laisser des innocents, ou, même si vous n'êtes pas innocents, des ennemis de nos ennemis se faire tuer. Alors je suis venu et la suite, tu la connais.

Louis était admiratif. Lucy voulait bien faire face à cette Organisation, mais elle voulait rallier des gens à cette cause. Leur rencontre avec Jack était une opportunité. Ils n'étaient plus seuls désormais. Le jeune homme déballa tout ce qu'il savait sur l'Organisation, histoire de montrer que l'ex-militaire n'était pas seul, et que Louis lui faisait confiance, et par conséquent, lui aussi pouvait lui faire confiance. Le jeune homme lui demanda si lui et Lucy pouvait se joindre à sa cause. Jack accepta avec joie et le briefa. Maintenant, il fallait attendre que Lucy se réveille.

-Lucy…

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-Chef ! Chef vous êtes vivant ?

-Oui Sofia, tout va bien, ce p'tit enfoiré ma tranché la jugulaire ce n'est rien.

-Ils sont partis avec le 4x4 blindé.

-Ne t'inquiète pas, je sais qui il est et où il est allé… Sergent Froid.