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Par-delà les frontières (Second jet) de ShiroiRyu



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» Auteur : ShiroiRyu - Voir le profil
» Créé le 14/05/2015 à 00:28
» Dernière mise à jour le 14/05/2015 à 00:28

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Chapitre 36 : Un vol au lycée
Chapitre 36 : Un vol au lycée

« Hmm … Ecole … Lycée … Hum, je suis un peu fatigué mais il faut bien travailler. »

« Il faut te forcer, Ryusuke ! Un peu de motivation, c'est tout ce que je te demande. » dit calmement Sirénia alors que l'adolescent aux cheveux bruns se frotte les yeux.

« J'ai un peu de mal, il faut avouer. Mais bon … Oui … il faut que je continue. »

Ah … ! Il a du mal, vraiment ! Mais ce n'est qu'un problème mineur. Simplement, il ne se sent pas vraiment prêt à aller … au lycée. Une mauvaise prémonition ? Peut-être mais ce n'était pas pour maintenant. Le lycée n'allait pas venir à lui. Il quitta la maison, remarquant que Kasiopé n'était pas venue contrairement à d'habitude.

« Oh, pauvre Ryusuke, tu vas devoir marcher seul avec tes pokémon. Est-ce que tu penses pouvoir t'en remettre ou non ? C'est une chose très difficile, tu sais ? »

« Ne te moque pas de moi, vilaine Kirlia. Je suis tout à fait capable de me débrouiller seul. Comme il suffit simplement de marcher … »

Mais il pousse un soupir car il trouve cela vraiment dommage. Il a pris l'habitude de discuter avec Kasiopé donc bon, ce n'est pas le même genre de discussion qu'il peut avoir avec Sirénia. Non pas que ça ne l'embête mais … AIE ! Il se prend un petit coup de pied.

« Je te rappelle que je peux lire dans tes pensées, Ryusuke. Désolée de ne pas être aussi bien qu'une adolescente de ton âge, hein ? On ne peut pas tout avoir. »

« Je me doute, je me doute mais ne t'en fait pas, je ne pensais pas à mal. »

« Ce n'est pas une raison pour que je te pardonne aussi facilement. Mais c'est étrange, je ne vois pas de lycéen dehors. Pourtant, tu n'habites pas dans un coin perdu non ? »

Elle a entièrement raison. Aucune personne ne semble se rendre au lycée. Pourquoi cela ? Il regarde par la fenêtre encore une fois. Bon, le mieux, c'est de s'y rendre. Quittant la chambre avec un petit soupir, il finit par saluer ses parents pour partir de la maison.

Sur le chemin, Eleanor est autour de lui, doucement, comme à son habitude tandis que Sirénia marche à ses côtés. Vraiment, ne pas avoir Kasiopé est une chose étrange, très étrange. Peut-être qu'il s'est vraiment habitué à l'avoir à ses côtés

« Tu peux continuer à chouiner, ça ne la fera pas venir, Ryusuke. Alors, tu deviens un grand enfant et tu accélères, compris ? »

« Je vais le faire, je vais le faire … pfff … tu n'es vraiment pas aimable du tout. »

« Je me contrefous de savoir si je le suis ou non, Ryusuke. Pour les prochaines heures, je risque de te bouder et de t'en vouloir. Tu as une jolie fille pokémon qui marche avec toi et boom, tu préfères penser à d'autres, je le prends comment ? »

« J'aurais bien dit bien mais je ne pense pas que ça soit la bonne réponse. »

Il vaut mieux qu'il se taise oui. Le regard courroucé qu'elle lui lance ne laisse pas de place au doute. Elle est en mode pas contente et elle risque de bien le lui faire sentir s'il continue sur cette voie. Mais voilà, tout cela change après plusieurs minutes de marche.

« Non, ce n'est pas logique, Sirénia. Il n'y a vraiment personne. Je ne suis pas en retard quand même ? Je n'ai pas retardé ma montre ou autre ? »

« Pas du tout …mais pourtant, en fermant les yeux, j'arrive à sentir des présences mais elles … sont brèves. J'ai l'impression que des personnes courent. »

Et alors ? Courir, c'était logique pour les joggeurs. Mais elle lui signala que ce n'était pas à cause de cela mais que tous se réunissaient au même endroit … qui était le lycée ? Là, par contre, ce n'était pas du tout fait pour lui plaire ! Qu'est-ce que ça voulait dire ?

Il accélère, du mieux qu'il le peut. Avec son corps, ce n'est pas vraiment possible. Vivement que ses membres cassés se rétablissent définitivement car il est déjà plus que lassé. Ce n'est pas la première fois qu'il pense de la sorte mais bon …

« Policiers ? Qu'est-ce qu'ils font là ? » se demande t-il en arrivant finalement devant le lycée. Des voitures sont là … mais aussi des dizaines d'élèves et certains passants intéressés par ce qui se passe. Ryusuke se rapproche, Kalista courant vers lui :

« Ryusuke ! Te voilà enfin ! Tant mieux … je peux enfin te parler … Tout d'abord, je suis vraiment désole de ne pas être venue te chercher mais on a contacté le conseil des élèves et je suis venue en vitesse. Ryusuke ? Bonjour sinon. »

« Bonjour Kasiopé. Comment est-ce que tu vas ? Et donc … euh … des explications ? »

« Disons qu'il semblerait que le lycée a été cambriolé cette nuit. »

« Le lycée ? Vraiment ? Alors qu'il n'a rien de spécial dedans ? Ce n'est pas comme si de base, nous avions des choses importantes, non ? Pourquoi est-ce qu'ils auraient fait ça ? Est-ce qu'ils ont donc réussi à voler quelque chose ? »

« C'est la grande question … et on n'a pas encore la réponse. Le principal est avec les policiers à l'heure actuelle, il faut donc attendre des nouvelles à ce sujet. »

Des nouvelles à ce sujet … ah oui, à ce point ? Il pousse un léger soupir. Ce n'était pas comme si cela le concernait directement mais en même temps, ça l'embêtait. Il a déjà du retard dans la cours donc si cela continuait … autant dire que ça n'allait rien arrange.

« Patience, Ryusuke. Patience. Tu sais parfaitement que ça n'arrangera rien non ? »

« Je le sais, je le sais … mais ça ne change pas que ça reste super agaçant. »

« Je ne te savais pas aussi motivé pour aller à l'école, Ryusuke. Comm quoi, ça me surprendra toujours. Mais bon … attends encore quelques minutes. »

« Je voudrais surtout … savoir ce qui s'est passé. Tu penses que … c'est à cause de moi ? »

« Hum ? Peut-être ? Tu penses encore à cette team ? Bon, tu sais quoi. Accompagnes-moi. Ne me quitte pas d'une semelle, d'accord ? »

D'accord, d'accord mais … qu'est-ce qu'elle va manigancer ? Il la voit qui se rapproche du barrage policier, commençant à leur parler. Comme il est à côté d'elle, il peut tout entendre. Oui, elle était du conseil des élèves. Oui, elle est de la plus haute autorité après le principal. Même les professeurs n'ont pas autant de pouvoirs. Oui, ils peuvent tenter de leur faire perdre son temps mais ce n'était pas conseillé.

Finalement, comme gêné, le policier la laisse passer, Kasiopé prenant la main de Ryusuke pour l'inciter à avancer. Voilà, c'était bien mieux ! Grumpf, des fois, ça doit être pas si mal que de posséder un tel rang. Il en est presque jaloux.

« Le principal doit être dans son bureau normalement. Par contre, ne regarde pas autour de toi comme un animal en cage, compris ? Sinon, les policiers présents sur la scène vont se poser des questions. Et si Junon nous voie, elle risque de me tuer. »

« Car au final, nous n'avons vraiment pas le droit de venir ici ? » demande Ryusuke. Pour toute réponse, Kasiopé émet un petit rire amusé. Bon ben, visiblement, il a sa réponse dès maintenant. Ah … Quelle source de problèmes cette jeune demoiselle aux cheveux verts. Mais bon, ça ne l'embête pas. Il murmure : « Au moins, je ne m'ennuie plus depuis que tu es là, Kasiopé. Je tenais à te le signaler. »

« Oh ? C'est vrai ça ? Tu es devenu bien plus sincère depuis que je te connais. Comme quoi, nous avons tous les deux gagné quelque chose, non ? »

« Je ne sais pas si c'est vraiment un cadeau que de m'avoir comme ami, Kasiopé. »

« Oh, c'est à moi d'en décider, non, tu ne crois pas ? »

Peut-être ? Il hausse les épaules pour bien montrer qu'il n'en sait trop rien. Il décide de la suivre, comme convenu, se dirigeant vers le bureau du principal. Bureau ouvert visiblement comme ils ne devaient pas s'attendre à avoir de la visite.

« Kasiopé ? Ryusuke ? Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Je peux savoir ? » demande le principal, surpris par l'arrivée des deux adolescents.

« Nous venons vous aider par rapport aux dégâts. Savoir ce qui a été volé et si on a une idée des coupables. Vous comprenez, j'espère ? »

« Ce n'est pas une question de comprendre ou non. Simplement, votre place n'est pas ici. C'est bien trop dangereux. Il semblerait qu'une équipe de déminage est dans l'école. »

« Déminage ? Vous plaisantez, n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce que l'on voudrait faire exploser l'école ? C'est complètement absurde ! »

« Les raisons sont parfois invisibles aux yeux de beaucoup … sauf ceux qui sont à l'origine du problème causé, Ryusuke. » répond calmement le principal tandis que Ryusuke se gratte l'oreille de sa main valide, un peu confus.

« Je tente de comprendre ce que vous venez de dire mais là … désolé je ne vois pas. »

« Ce n'est pas bien grave, Ryusuke. Néanmoins, sachez qu'avec ces soucis de prétendues bombes, je préfère que vous restez dans le bureau … même si au départ, vous ne devriez pas être présents. S'il s'avère que la présidente du conseil t'en veuille, Kasiopé, je préfère te signaler que je ne ferais rien pour intervenir en ta faveur. »

« Je prends le risque de sa colère. Je laisserai Ryusuke dire qu'il voulait rentrer dans le lycée pour savoir ce qui s'était passé. A partir de là, ça sera très simple de la garder calme. »

Hum ? Il ne voit pas pourquoi est-ce qu'elle dit ça mais vu qu'elle est en train de sourire, il doit alors s'imaginer que ce n'est pas chose aisée. Mais surtout qu'elle compte bien profiter de lui, comme à son habitude. Ah … Les femmes, même adolescentes. Il pousse un soupir presque désabusé avant de marmonner :

« On va dire ça comme ça. Junon est du genre à être moins intimidante quand je suis dans les barrages … ou presque. »

« Parages, Ryusuke. Parages. Je ne crois pas qu'être dans les barrages t'aide beaucoup. »

Blablabla ! Sa langue avait fourché ! C'était pas vraiment le moment de s'amuser à lui dire ça hein ? Mais voilà qu'elle rigole à moitié alors que le lieutenant de police se met à tousser. Des personnes travaillent dans le bureau ! Il ne faudrait peut-être pas l'oublier. L'adolescent murmure quelques excuses avant de plonger dans le silence, comme Kasiopé.

« Bon, reprenons donc alors, si vous le voulez bien. Qu'est-ce que vous avez à nous dire ? »

« D'après mes contacts, nous sommes toujours à la recherche de diverses bombes. Pour l'heure, aucune réponse positive. A croire qu'il s'agit d'une plaisanterie. »

« De très mauvais goût mais qui serait mieux que si cela s'avérait véridique. A partir de là, je vous remercie pour l'excellent travail accompli. »

« Attendez qu'il soit terminé avant de vouloir considérer qu'il soit excellent … Je vais quitter le bureau pour voir directement sur le terrain. Je vous laisse avec vos élèves. »

Pfiou. Il ne se sent pas vraiment à sa place actuellement. Il regarde l'homme partir, sans un mot alors que Kasiopé se gratte la joue, un peu gênée et embêtée visiblement. Ce n'était pas dans ses habitudes de faire cela …

« Pardon encore pour la gêne occasionnée, principal. » s'excuse la jeune demoiselle.

« Ce n'est pas grave bien que je préférerai que cela ne devienne guère trop récurent. Est-ce bien compris ? Je ne peux pas vous surveiller. »

« Ne vous inquiétez pas, je vous promets que nous ne serons plus un problème. N'es-ce pas, Ryusuke ? C'était juste une erreur de notre part. »

« De ta part, plutôt. J'aimerai plutôt savoir ce que les voleurs auraient voulu dérober ici. »

« Hum … J'ai ma petite idée mais cela reste du domaine du personnel. Ryusuke, quant à toi, comment vas donc ton corps ? Est-il non encore guéri ? »

« Je ne sais pas, j'imagine que c'est pour bientôt. Mais après, il faut avouer que ça n'a pas facilité la réparation de me faire encore casser les membres … avec ce dingue. »

« Je n'en doute pas un instant. Heureusement, j'ai entendu que Kasiopé se chargeait de te faire rattraper les cours avec un entrain bien à elle. »

« Elle vient me chercher tous les jours et oui, je n'ai pas une minute à moi. Enfin, je ne vais pas vraiment m'en plaindre, je dois vous avouer. » dit tout simplement l'adolescent aux cheveux noirs avant de hausser les épaules, le faisant gémir de douleur.

« Hey, hey, hey, ne force pas trop sur tes épaules, Ryusuke ! » s'exclame l'adolescente aux cheveux verts, le vieil homme bedonnant faisant un petit sourire devant ce spectacle. Il finit par se lever de son fauteuil, tapant dans ses mains :

« Suivez-moi donc. Maintenant que vous êtes là, autant faire que vous restiez près de moi pour ne pas avoir d'ennuis avec la police. »

« Oui, oui … enfin … pfiou … je pensais que ça serait une journée tranquille. Je me suis visiblement bien trompé. »

« Nous essayerons de rouvrir dans l'après-midi, Ryusuke. Tu n'as donc pas à t'en faire par rapport aux cours. Nous ne voudrions pas qu'un élève aussi assidu ne puisse pas nous abreuver de ses connaissances en cours. »

« C'est un peu d'ironie ou je rêve, non ? »

« Je pense que tu dois rêver, Ryusuke. » répond aussitôt le principal, toujours avec un sourire aux lèvres. Est-ce qu'un dirigeant d'école doit parler ainsi avec ses élèves ? Ryusuke trouve cela étrange mais pas forcément déplaisant. Une sorte de confiance mutuelle.

Mais voilà, ils quittent tous les trois le bureau du principal, Ryusuke marchant un peu plus lentement que les autres mais ça ne dérange pas ces derniers. Ah … Quelques policiers se rapprochent d'eux mais ne les questionnent pas pour leur présence.

« Donc … au final, on aura juste eut une matinée pour se reposer, n'est-ce pas ? »

« Oh ? Changement de discours, Ryusuke ? Tu penses donc juste à te reposer maintenant ? »

« Je me dis que j'aurai bien profité de quelques heures en plus dans mon lit, voilà tout. Et encore, Sirénia n'est pas venue car je lui ait interdit car c'était peut-être dangereux. » déclare l'adolescent. C'est vrai, le principal avait remarqué ce petit détail mais avait préféré ne pas le signaler, demandant tout simplement :

« Il vaut mieux éviter de la mettre en colère, n'est-ce pas ? »

« Oh ça, vous savez, c'est une vraie petite boule de nerfs. »

« Je n'en doute pas un seul instant, Ryusuke. Pas un seul instant. »

Hahaha. Il a une drôle d'impression, comme si discuter avec le principal était une chose des plus naturelles. Même parler de Sirénia ne lui paraissait pas étrange. Il n'arrivait pas à expliquer pourquoi par contre mais bon … ce n'était pas vraiment ça qui l'embêtait.

C'est juste une sensation un peu nostalgique. Même avec Kasiopé à côté de lui, comme quoi, il est étrange, vraiment très étrange comme garçon. Il le remarque peut-être que maintenant mais bon, il n'est jamais trop tard pour ne pas être comme les autres !

Pfff, à quoi est-ce qu'il pense ? Juste … C'est qu'il se sent bien actuellement. Une chaleur familière et plaisante. Peut-être que l'après-midi sera alors très tranquille, il n'en sait trop rien. C'est lorsque Sirénia se téléporte auprès de lui, poursuivie par des policiers qu'il soupire, amusé. Rapidement, la situation est réglée mais bon … il se sent encore mieux maintenant. Oui … il est apaisé. Etrange comme sentiment à ce moment précis.