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Garous de GalloViking



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Informations

» Auteur : GalloViking - Voir le profil
» Créé le 01/05/2015 à 01:52
» Dernière mise à jour le 08/11/2015 à 18:07

» Mots-clés :   Présence d'armes   Présence de transformations ou de change   Région inventée   Science fiction

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Chef de Meute (Volt, 28 Mars)
Debout devant le dortoir des officiers, au garde-à-vous, j'attendais avec patience que l'on m'autorise à entrer. Les deux gardes postés à l'entrée ne voulaient pas s'approcher de moi, ce que je comprenais parfaitement, mais ils restaient devant la porte, comme deux Pokémon dressés. Le commandant du fort voulait me voir seul, ainsi Bill et Chef étaient en plein entraînement. La crise de folie d'Isadore de la dernière fois avaient laissé des traces. Une odeur écœurante de chair carbonisée était toujours présente et refusait de partir. La plupart des êtres humains ici ne la sentaient pas, ou en tout cas plus, mais les nez très fins des Garous en souffraient. La rage d'Isadore, ou devrais-je dire sa folie destructrice, avait fait sept morts. Sept soldats, carbonisés en une dizaine de secondes, parce qu'ils avaient ouvert le feu sur la Mentali-Garou. Sans mon intervention, les dégâts auraient été bien pires que ça... Mais aussi robuste qu'il était, une décharge électrique l'avait envoyé au tapis. Mais le mal avait été fait : Isadore avait soufflé une gerbe qui avait englouti sept soldats, morts sous peu. Je secouai la tête pour enlever les images atroces de mon esprit. Même si la violence ne me dérangeait pas tellement, le souffrance extrême éprouvée par ces soldats, se calcinant sous mes yeux , hurlant et essayant d'enlever leurs vêtements qui fondaient sur leur peau, illuminant la nuit comme des Muciole en panique, ne ressemblant plus qu'à des poupées calcinées aussi raides que du bois l'instant d'après...

Un frisson me parcourut l'échine, hérissant encore plus ma crinière de Luxray hirsute. Ennuyé, je laissai tomber la garde-à-vous pour regarder ma main endolorie. Pour envoyer un coup de jus à Isadore, j'avais été obligé de le toucher, et sa fourrure était à ce moment-là en surchauffe. Je m'étais sur le coup brûlé, l'espace d'un instant heureusement pour moi... Isadore, pourquoi ? Comment avait-il pu perdre la raison à ce point ? Je savais que je ne devais plus y penser : il avait été embarqué dans le laboratoire suite à une injection supposée le calmer. Pour quelle raison était-il maintenant au laboratoire, je l'ignorais. Être euthanasié, examiné, disséqué, peut-être...

L'un des gardes me enfin fit signe d'entrer alors que j'étais toujours perdu dans mes pensées. Ne me faisant pas prier, je mis les pieds pour la première fois dans le quartier des officiers. Passant devant plusieurs tables et officiers de différents grades, je cherchai le commandant. Il était au fond, les deux mains posées sur une table, observant une carte stratégique du pays. Lorsqu'il m'aperçut, je me mis au garde-à-vous, attendant sa réaction.

« -Repos, Garou.
-Vous vouliez me voir, Commandant ? »

Même si appeler quelqu'un par un titre au lieu de son nom me rebutait, je me forçais à le faire. D'abord parce que personne ne savait quel était le nom du commandant, ou en tout cas n'avait eu l'idée de me le dire, et surtout parce que depuis le carnage causé par Isadore, nous trois Garous étions très mal vus. Voir haïs. Je n'allais pas leur donner une raison supplémentaire de nous détester.

« -Ainsi donc, c'est vous qui avez été choisi comme chef ?
-Le plus vieux gagne le droit de diriger, répondis-je.
-Soit. Ce ne sont pas mes histoires tant que vous obéissez à MES ordres. Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là ?
-Pas vraiment, non, Commandant.
-Hum. Premièrement, vous avez mes remerciements pour la neutralisation du Feunard. Sans vous, il aurait fait d'énormes dégâts au Fort Aurora.
-...
-Ne faites pas cette tête, soldat. Vous avez fait votre devoir. Vous avez sauvez beaucoup d'hommes. Vous avez effectué rapidement un choix difficile mais nécessaire.
-Mais sept d'entre eux sont morts quand même, et il y a des blessés, répondis-je.
-Ne culpabilisez pas. Au final, si nous avons perdu trois Garous et sept hommes ce jour, ce n'est que la faute de l'Armée Progressiste. Ce sont leurs hommes qui ont infiltré notre fort et qui ont monté le Sujet 7D contre nous... Une très grosse perte, mais qui pourra être comblée. »

Comblée, hein ? Non, je ne le pensais pas. Ils avaient réussi à prendre trois Garous d'un coup. Sereina, et Isadore, par la même occasion. Mais ils avaient surtout pris un autre Garou. Miyu... Le regard dans le vague, je me revoyais dans la grande salle du laboratoire, en compagnie des autres Garous mâles. Même si je passais le plus clair de mon temps avec eux, j'avais toujours été attiré par la petite Noctali, si discrète, ignorée par tous les autres et pourtant si visible pour moi... À la fois sauvage et timide, elle passait tout son temps endormie dans un coin. J'avais toujours voulu me blottir contre elle pour lui tenir chaud, mais je n'avais jamais osé le faire. J'avais trop peur de lui faire du mal, ne maîtrisant pas toujours l'électricité qui parcourait mon corps. Je passais des nuits blanches à la regarder, la nuit, pleine de vie, grâce à mes yeux particuliers qui me permettaient de voir à travers la matière. En compagnie d'un scientifique qui jouait avec elle, lui apprenait à se servir d'une radio... Je la voyais jouer, rire, se concentrer, alors qu'ils se croyaient seuls. Elle était un trésor que je n'avais pas le droit de toucher, seulement de regarder. Et maintenant, elle était partie. Sauf que contrairement à Isadore, je n'avais pas laissé mon attirance pour Miyu prendre le dessus. Lui avait été complètement enivré par la présence de la Mentali : elle était vitale pour lui. Il avait refusé de nous l'admettre, mais nous avions tous compris qu'il était amoureux d'elle. Ironie du sort sans doute, seule Sereina ne l'avait pas remarqué... Ma peur de faire du mal à Miyu m'avait, au final, permis de ne pas finir comme mon ancien chef de meute.

« -Vous allez bien ? Me demanda le commandant. Vous avez l'air ailleurs.
-Hein ? Oh euh, ce n'est rien. Je réfléchissais.
-Donc, je disais que je voulais vous récompense pour avoir promptement agi et sauvé de nombreuses vies. J'ai eu deux jours pour y penser, et ma décision a été prise. Toutes mes félicitations, Sergent.
-Pardon ? Répondis-je, manquant de m'étouffer. Sergent ?
-Vous avez bien entendu.
-Je suis désolé, mais je ne peux pas accepter. On m'a assez répété de fois qu'un Garou n'avait pas le droit à un grade. »

J'évitais de lui dire que je voulais à tout prix éviter de m'attirer la jalousie de soldats ici depuis plus longtemps que moi.

« -Alors, que voulez-vous ? Les soldats doivent comprendre que les Garous sont un espoir pour nous et pas un danger. Ce qui est arrivé était un accident malencontreux. N'importe quel soldat équipé d'un fusil d'assaut aurait fait les mêmes dégâts que le Feunard, si il avait été dans le même état de santé mentale.
-Vous avez raison, mais je ne peux pas accepter un grade militaire. Cela remettrait en cause les Garous. Nous sommes des armes biologiques, pas des humains. »

Il fronça les sourcils. J'avais touché un point délicat et je le savais. Le commandant du fort prenait vraiment les Garous pour des armes, mais au moins il faisait preuve d'un peu de délicatesse. Il soupira profondément et se retourna pour regarder la carte. Quelques secondes plus tard, il se tourna vers moi et me dit :

« -Alors si vous refusez un grade humain... Acceptez un grade Garou. Vous êtes officiellement Chef de Meute. C'est le nom que votre ancien ami s'amusait à se donner.
-Je, euh... Merci, mon Commandant.
-Très bien ! Maintenant, entrons dans le vif du sujet : la guerre. Les six premiers Garous envoyés font un travail admirable, mais ils ont leurs limites. Ils se battent avec acharnement, sont obéissants, se remettent rapidement des blessures, et ils font peur à l'Armée Progressiste. Mais cela ne suffit plus.
-Je vous écoute, dis-je, voyant qu'il attendait ma réaction.
-Voilà le problème, me dit le commandant. Au début, ils agissaient surtout dans les lignes ennemies. Ils attaquaient les patrouilles de quatre, ne laissaient que de la charpie derrière eux, et retournaient sur notre territoire. Mais rapidement, les patrouilles sont passées de quatre à douze. Dans un sens, c'est bien, cela fait moins de soldat sur le pont...
-Le pont ? Demandai-je, curieux. »

Il se poussa et montra une des cartes.

« -Voilà la carte du champ de bataille principale : la capitale. Pendant cinq ans, cette ville autrefois magnifique a été bombardée, et a été le théâtre de combats sanglants. Aujourd'hui, il y a très peu de bâtiments encore debout.
-Hum...
-Un fleuve part du lac Édion et traverse toute la ville. Jusqu'à la mer. »

Il me montra une étendue bleue à droite de la capitale en question, et du doigt décrivit me montra le trajet, presque une ligne droite, du fleuve vers la mer, à l'ouest du pays.

« -Il y avait à l'origine trois ponts pour le traverser en ville, deux ont été détruits, continua-t-il.
-Pourquoi ne pas avoir détruit le dernier ?
-Détruire ce pont forcerait nos troupes à faire un très long détour pour reprendre la ville, ce qui est limite impossible. Du bord de lac jusqu'à l'orée de la forêt de Zvigold, ces fumiers ont déployés un gigantesque champ de mines. Passer par Zvigold ? Certainement pas. Traverser en bateau ? Très mauvaise idée : le fleuve est très large et nous nous ferions couler. La situation est la même pour l'Armée Progressiste : ils ne peuvent pas traverser leur propre champ de mines, ne passeront pas par Zvigold faute de véhicules, et nous coulerons leurs bateaux. L'armée qui finira par contrôler la ville gagnera la guerre, car elle aura un accès direct et rapide sur le territoire ennemi. Pendant un très long moment, la guerre se déroulait partout en ville, mais avec la destruction de tous les ponts par l'armée ennemie, la guerre a concentré la guerre sur ce point précis.
-Donc, si j'ai bien compris, qui contrôle le pont gagne la guerre.
-Exactement. Ou alors, celui qui arrivera traverser un champ de mine large de 3 kilomètres.
-Comment peuvent-ils avoir fait ça ? Demandai-je, curieux.
-Oh, c'est simple : ils ont bombardé la zone de mines pendant trois ans et demi. Car ils savaient que c'était un point de passage facile. C'est d'ailleurs là que la plupart de leur carburant est passé, rigola le commandant du fort. »

J'essayais de m'imaginer combien de milliers de tonnes d'explosifs se trouvaient plantés dans le sol. Et même, après la guerre, comment feraient-ils pour s'en débarrasser ? Peut-être qu'avec l'aide des Garous, ça serait faisable, me dis-je.

« -Nous avons beaucoup de troupes, continua d'expliquer l'officier, mais eux ont de bonnes défenses, un équipement largement supérieur, et le pont est à découvert. Nous attendons le bon moment pour envoyer l'assaut final.
-Et les Garous, dans tout ça ? Demandai-je, curieux.
-La situation stagne, répondit-il. Les Garous sont capables de traverser le fleuve à la nage, grâce à leur résistance au froid inouïe, et à harceler l'armée ennemie, mais ils ne sont que six. Avec le renforcement des patrouilles, ils ne peuvent plus.
-Donc vous attendez d'avoir plus de Garous ? Demandais-je.
-Vous comprenez vite. Lentement mais sûrement, nous allons avoir de plus en plus de Garous. Quand nous en aurons assez... Nous gagnerons cette guerre, ou nous mourrons tous en essayant. (Il mit le poing sur sa poitrine en prononçant cette phrase.)
-Je vois. Donc ce n'est plus qu'une question de temps avant la victoire, si je comprends bien ? Qu'en est-il du char d'assaut que nous avons capturé ?
-Ah ! Celui-là, parlons-en. Nous l'avons complètement approvisionné en carburant. Il va avoir du mal à aller en ville malheureusement. Il servira à patrouiller dans la campagne.
-Hum...
-La campagne n'est pas en reste. Il y a peu de combats, mais régulièrement, l'Armée Progressiste arrive à envoyer quelques soldats de l'autre côté du fleuve. Un génie peut construire un pont en moins d'une heure. Ils attaquent les villages et pillent des ressources, et repartent comme ils sont venus, en détruisant le pont. Le char servira à les en dissuader, sans parler des soulèvements de civils qui arrivent de temps en temps...
-Je vois. Quand partirons-nous au combat ?
-Très bientôt, me répondit le commandant. Très bientôt. Quand nous aurons assez de Garous. Les six au front servent surtout à maintenir le moral des soldats. Ils ne combattent pas sur le pont, ils sont trop précieux pour être perdus. Nous avons perdu trop de Garous, actuellement. Contentez-vous de continuer votre entraînement. Si vous n'avez pas de question, vous pouvez disposer, Chef de Meute. »

Je le saluai, avant de sortir aussi vite que possible. L'atmosphère était étouffante dans ce bâtiment. Il était temps de retrouver Bill et Chef, probablement en train de s'entraîner je ne sais où... Bill passait le plus clair de son temps à se battre dans le gymnase, alors que Chef préférait utiliser des armes à feu, à l'armurerie. Il devait être dans les environs de 17 heures, j'avais largement le temps d'aller voir les deux. En route vers la destination la plus proche, le gymnase, je me demandai si Bill arrivait à trouver des adversaires ou non...

Après avoir traversé le vestiaire, je vis que Bill avait en réalité beaucoup de compagnie. Le Lucario, au milieu d'un ring, semblait entraîner des volontaires. Pour m'être battu plusieurs fois contre Bill, je savais qu'il était vraiment coriace. Sa lecture de l'aura, comme il disait, lui permettait de prévoir à l'avance les coups de ses adversaires. Le seul moyen de porter un coup contre lui était de frapper plus vite qu'il ne pouvait parer ou esquiver, ce qui n'était pas du tout une mince affaire. Là, il avait choisi de ne pas faire comme Isadore. Le Feunard se contentait d'envoyer tout le monde au tapis, ce qui était inutile, selon moi. Il n'apprenait rien, et ne faisait qu'énerver les soldats. Bill, au contraire, enseignait ce qu'il savait aux combattants. Ne souhaitant pas le déranger, je sortis pour me diriger vers l'armurerie.

Le Gueriaigle-Garou était bien là, mais il n'était pas aussi enjoué que d'habitude. Assis à une table, il tenait une balle dans sa main et la faisait tourner. De temps en temps, des soldats qui s'entraînaient au tir passaient et le regardaient, mais il ne semblait pas les voir. M'asseyant à côté de lui, je demandai :

« -Chef... Tu te sens bien ?
-Oh, salut... Non, ça ne va pas. Pas du tout.
-Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Il me fit signe de le suivre dehors. Silencieusement, il m'amena sur le stade, et finalement juste devant la zone d'herbe complètement calcinée. L'odeur me faisait tourner la tête tellement elle était horrible.

« -Voilà ce qui ne va pas ! Finit-il par dire.
-Je ne comprends pas... On en a déjà parlé.
-Non, je ne parle pas de ça. Le problème, c'est moi. J'ai déjà tiré un trait sur ce qui c'est passé, dit-il en secouant la tête.
-Je ne te comprends pas. Tu peux t'expliquer un peu mieux ? »

Il arracha sa veste et montra son torse nu, recouvert de plumes bleues et rouges. Il en arracha une et me la donna.

« -Tu comprends maintenant, ce qui ne va pas, Volt ? Je suis un oiseau ! Et je ne suis même pas foutu de voler ! Donc non, ça ne va pas, et ça n'ira probablement jamais !
-Mais...
-Il n'y a pas de mais ! Si j'avais été capable de voler ce jour-là, j'aurais sans peine sauvé une dizaine de personnes ! Sept soldats, trois Garous. Mais je ne peux PAS voler ! Tu peux m'expliquer à quoi elles me servent, toutes mes plumes ? Un Pokémon de type vol, recouvert de plumes, qui ne peut même pas voler ?
-Calme-toi. Tu vas finir comme Isadore.
-Non, ça n'arrivera pas. Pas tout de suite. Mais... (Il soupira.) J'ai l'impression d'être un handicapé.
-...
-Que suis-je, sans le ciel ? Même si je ne me souviens pas de ce que l'on ressent quand on vole... Pour une raison que j'ignore, ça me manque cruellement... Dans le laboratoire, je m'en fichais, vu que je ne voyais pas le ciel. Mais maintenant... La transformation ne m'a pas encore brisé, Volt. Mais dans combien de temps, cette envie qui me ronge m'aura fait perdre la raison ?
-Je ne sais pas. Mais je pense que tu trompes.
-Vraiment.. ? »

Une petite lueur d'espoir se lisait dans ses yeux. Je comprenais très bien Chef. Ce qui lui arrivait été cruel. En le transformant, les humains l'avaient privé de quelque chose de très important, ils n'y avaient pas pensé avant, et maintenant il était trop tard.

« -Tu peux encore voler. N'importe quel humain peut voler, tu sais ?
-Je sais ça. Avion ou encore hélicoptère... Mais je n'aurai jamais la chance d'en piloter un. Il y en a trop peu...
-Tu te souviens de tout ce qui nous a été promis, si nous gagnons la guerre, non ? Ils nous ont promis un avenir.
-Tu veux dire, faire de moi un pilote ? Je ne veux pas. Je veux sentir le vent contre moi, pas être à l'abri derrière un cockpit.
-Non. Je parle de te guérir.
-Ah ! C'est impossible. (Il sembla sourire.)
-Oh, tu crois ? Et transformer un Pokémon en être humain, ça ne te semble pas absurde ? Pourquoi l'inverse serait-il impossible ?
-Pourquoi feraient-ils ça ? Même si je le leur demande, ils refuseront.
-Chef. Même si tu suis un type vol handicapé comme tu le dis, tu as toujours une vision incroyable. Avec un pistolet, tu vises mieux qu'un humain qui tient un fusil de précision, ou que n'importe quel Garou.
-Tu as raison. Je vais continuer à faire de mon mieux. Comme ça, ils ne pourront pas refuser de me guérir. Merci de m'avoir parlé un peu... Bon, partons d'ici, l'odeur m'insupporte. »

Et même s'ils refusent, me dis-je... Je suis le Chef de Meute. Tous les Garous m'obéiront jusqu'à la mort. Une promesse nous avait été faite, elle a été faite à tous les Garous. S'ils refusaient de tenir leur promesse qui est de nous offrir un avenir, je leur ferai payer. Si nous, Garous, pouvons gagner une guerre, nous pouvons en gagner une autre.