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Chroniques du Pokédex - Le souffle de Drad



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Informations

» Auteur : Drad - Voir le profil
» Créé le 25/11/2014 à 20:30
» Dernière mise à jour le 25/11/2014 à 21:03

» Mots-clés :   Action   Aventure   Hoenn   Organisation criminelle

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Chapitre 5 - Le matin
Le Bouclier, dont l'estomac gargouillait, arracha les feuilles, les broya avec ses dents. Un bruit dans les buissons le fit se retourner, alors que l'aube ne faisait que briller ses écailles humides de rosées. Ce moment où un rugissement éraillé, dans le ciel, d'une créature volante dans un ciel orange de bonheur, il s'en souvint, puisqu'il vit une femelle à l'instant.
Les mastications, les râles, les grognements, une grande assimilation, des conversions barbares, la boue des excrétions, à même le sol, à même l'eau. Elle se répandait, se diffusait, s'imprégnait dans l'air, attire les bêtes, fait palpiter les muscles ; de là germait l'espoir florissant. Le petit bipède, poussé par le Tyran, avait réappris à marcher.
Dans le sein du grand bleu titanesque, une large créature à mâchoire rocailleuse, qui avait nagé paisiblement jusqu'ici, fut baignée par le plaisir. La Longévité s'était laissée séduire par le miroitement des nageoires, et voilà qu'au sein d'une grotte étroite, à flanc de gouffre, elle délivra l'étincelle qui avait germée en son corps, héritée depuis l'aube.
Sur terre, une autre étincelle, elle, raya les cieux matinaux, et se refléta dans la pupille du carnivore qui surveillait l'herbivore.

Une quantité de continent, venue du ciel, s'abattit alors dans l'océan.

Une onde de choc destructrice. Une grande bouffée sulfurique, qui rasa et abattit, à son tour, en un éclair. Les éléments en prirent un coup. Plusieurs êtres aveuglés eurent leurs entités énucléées ; une forêt entière de conifères fut engloutie par un mur d'eau.

...Le cataclysme se calma. La mer frappa la terre, à nouveau.

Il y eut, par la suite, longuement, avec harassement, une extinction. De beaucoup. Pour une horrible fraction de seconde. La destruction... Il fallait faire quelque chose, afin d'être sûr.

Ça allait être des triplés.

Il se vit dans le miroitement de ses créations. Avoir un héritage... Se rassurer... Pour le futur, pour l'imprévisible, pour le hasard...

Mais... Est-ce qu'eux aussi, transmettront ? A leur image ? Est-ce bien, d'être à l'image d'autrui ? Et puis pour en faire quoi, des régisseurs, des gardiens ? De vie ?
Qu'il y avait-il à régir, à garder ?


***

Lorsqu'ils se réveillèrent, il pleuvait toujours. Ce n'est que lorsqu'ils arrivèrent à Cimetronelle que de grands vents se levèrent ; là, la canopée disparut, les nuages furent balayés, et un ciel laiteux, entre l'aigue-marine et la topaze, se découvrit. Il sembla aux deux humains que le monde entier s'ouvrait, d'un coup. Les grands houppiers se laissèrent se gonfler des courants d'air qui circulèrent entre les cabanes ; les toits de paille et de palme séchèrent sous les premiers rayons du matin.

Lydie avait ordonné qu'il restassent tous en dehors de la ville suspendue – Hellébore refusant de faire rentrer ses Pokémon, puisqu'il considérait que les avoir à ses côtés était une garantie de sécurité (bien que la chose soit chose discutable), et Registeel les accompagnant, une troupe de cette envergure, qui plus est otage, ne devait se faire voir de personne. La jeune femme, elle, s'éclipsa ; le jeune homme la vit grimper jusqu'à l'une des maisons perchées. Elle revint rapidement, sans que rien n'eut l'air de changer chez elle – ah, si, elle s'était débarbouillé, entre temps. Hellébore trouva cela égoïste de sa part, mais il dût se garder de répondre d'une manière qui ne conviendrait pas à un otage. Elle leur dit simplement qu'ils devaient attendre les ordres, désormais. Elle s'adossa à un tronc, croisa les bras, et ils attendirent ainsi, si près de la ville que l'on pouvait voir, là-bas, les premiers feuillages habités.

– Je viens de Sinnoh, annonça soudainement Lydie.

– Pardon ?

– Je suis d'Unionpolis. Je ne connais Hoenn que depuis mon enrôlement dans la Team Magma.

Hellébore se souvint alors qu'elle répondait à la question qu'il lui avait posé, dans la jungle.

– Oh. D'accord.

Il laissa une seconde se passer, puis :

– Je connais Sinnoh; je suis à moitié de cette région, par ma mère. J'ai passé les vacances de mon enfance à Frimapic, chez mes grands-parents. C'est là que j'ai rencontré Stalgamin, d'ailleurs, en jouant sur les rives du Lac Savoir, ajouta-t-il sans vraiment de raison.

– Oh. D'accord.

– Vous n'avez jamais eu de Pokémon, vous ?

– Non, je ne les apprécie pas vraiment, objecta-t-elle.

"Ou alors, se sont eux qui ne doivent pas m'apprécier.", voulut-elle ajouter, mais elle ne le fit pas. Elle regarda sa montre machinalement, à la place, puis elle tressaillit. Elle porta d'un coup le doigt à son oreille.

– Ici Lydie ! Je suis avec le Professeur, oui ! Quoi ? Quoi ?! Répétez, je comprends rien !

La jeune femme s'énervait de plus en plus sur son oreille ; le Professeur supposa qu'elle avait dû aussi récupérer cette oreillette entre-temps. Ses Pokémon et lui n'eurent cela dit pas vraiment le temps de la voir se laisser s'agiter par la panique ; Registeel s'alluma vivement, toutes lumières confondues, se braqua vers l'ouest, et partit tout droit, à toute vitesse. Il reprenait l'état de folie dans lequel il avait quitté son Tombeau ; en le voyant fuser à travers la jungle dans des craquements de bois effroyables, Basile, désemparé par des évènements qui s'enchaînaient encore une fois trop rapidement à son goût, appela Lydie. Elle ne l'écoutait pas, et s'exclama plusieurs fois, en étant à chaque fois entrecoupée par son interlocuteur. L'humain s'écria finalement :

– Registeel ! Il se fait la malle, bordel !

Elle constata la situation avec des yeux apeurés, des lèvres serrées. Elle ne réagit pas plus que ça. Oniglali essaya de rattraper Registeel, mais c'était trop tard ; le bougre était animé d'une telle impétuosité et traça si bien à travers la nature que notre groupe le perdait de vue. Basile demanda des explications, et vite. La jeune femme l'informa, d'une voix tremblante :

– Ils... Ils ont trouvé Regirock, mais...

– Ils ? Tu veux dire la Team Anima ? Regirock ? Où ça ?

Le jeune homme s'était brusquement emporté. Cela surprit davantage Lydie, qui ne pensa même pas à ne pas répondre.

– C'est dans les Ruines du Désert, Route 111...

Le sang d'Hellébore sang ne fit qu'un tour. Il sortit ses Poké Balls de sa poche, rappela Flingouste et Oniglali, en les remerciant ; il s'élança vers Tropius, et bondit sur son dos. Il lança à Lydie que si elle voulait y aller, elle n'avait qu'à grimper, mais qu'elle se bouge, nom d'Arceus. Aussi franchement qu'elle lui avait répondu, la jeune femme, après avoir regardé le Pokémon Fruit secouer le cou et étendre ses palmes vertes, décida de monter sur ce dos ; elle manqua de se râper les paumes sur cette épiderme rugueux d'écailles et d'écorce. Sans plus attendre, le jeune Professeur s'exclama :

– En avant, Tropius !

Et, dans de puissants battements d'ailes, ils décollèrent dans une bourrasque de feuilles volantes, percèrent la canopée, et furent jetés dans le ciel.


Les cieux de Hoenn... de ce point de vue, l'incroyable variété géographique de la région leur était offert. Soufflés par la vitesse et les vents qui se mêlaient en forces aériennes ébouriffantes, la terre s'étendit sous eux, et se déploya une grande tache verte. Ils prirent de la hauteur, et filèrent vers l'ouest ; à l'horizon perçait un sommet, une montagne massive et décapitée, dont le collet fumait. Le Mont Chimnée était frappé d'un éclat ocre sous le soleil du début de journée, et sa face ombragée, qui se distinguait sur son flanc, semblait rappeler les ténèbres des sous-sols. Plein sud, au fond, les étendues turquoises des mers hoenniennes débordaient sur le continent, et fourmillaient de beautés bleutés – elles allaient jusqu'à se déverser dans l'horizon, qui prenait peu à peu sa teinte azur. Au-dessus d'eux, l'infini, sans la moindre brume, baigné de la lumière stellaire. Lydie s'accrochait comme jamais à Basile, qui, lui, faisait pleine confiance au grand sauropode ailé, et n'avait qu'en tête la lande rocailleuse et jaune de dunes, qui se dessinait, peu à peu, entre la jungle et le volcan.


Le beau temps avait fait tout son possible pour calmer les tempêtes de sable qui agitaient bien souvent la désertique Route 111. Lorsqu'ils survolèrent les pentes rocheuses du coin, ils n'eurent pas de mal à trouver le lieu d'agitation: au beau milieu du désert, à côté d'une construction antique qui parut effondrée, se détachait un gros point noir vrombissant : un aéronef avait atterrit près de la zone, et un carnage de sable et de roche, confondu dans des éclats de voix humaines, des bruits d'attaques Pokémon, et des gargouillis désordonnés, soulevait des nuages de poussières aux alentours. Sans plus tarder, Tropius piqua droit sur le site, se redressa d'un coup, amortit l'atterrissage en frappant vigoureusement l'air de ses feuilles, et laissa Basile bondir à terre ; à peine redescendu, il s'élança droit sur le tumulte. Il ne fallait pas perdre de temps.

Les cailloux fusaient entre les jets de sable et autres impacts sismiques. La terre tremblait donc quelque peu sous le combat, et Hellébore, qui arrivait tout juste, tira tout de même son Pokédex, et le pointa vers le désordre, masqué par les nuages de microlithes et les fumées des capacités.

- Regirock, Pokémon Pic Rocheux. Son corps est essentiellement composé de roches, et ne semble posséder ni cerveau ni cœur. Il reste un mystère pour les scientifiques.

Lorsque l'humain perçut enfin quelque chose de précis de la scène, il vit un golem, tout érigé de rochers, lutter aux prises d'humains portant le même sweat en blanc. Ceux-ci utilisaient quelques Chamallot, des Balbuto et des Nosferalto pour le cerner, et l'avaient ligoté à de longs câbles noirs, qui jaillissaient depuis la large soute de leur aéronef ; la rampe de chargement avait été abaissée, et l'on tirait sur les moteurs afin de traîner Regirock à l'intérieur. L'être animé, bien que ressemblant à Registeel par ses proportions, son allure, et sa conformation, avait cela de différent d'apparaître beaucoup plus brouillon et dérangé, tant les roches qui le composaient, des plus granitiques aux plus argileuses, étaient de tailles, formes, et dispositions inégales. Il repoussait des hordes de Grahyèna à grand coups de Marto-Poing, et écartait des Chovsouris en balançant des Pouvoirs Antiques dans les airs ; l'espace d'un instant, le jeune Professeur aperçut sept petites lumières, oranges celles-ci, disposées en "H", sur le sommet de sa face. Les bips et autres sons produits par le golem étaient plus graves, plus caverneux que ceux de Fer ; en faisant abstraction de ces notes qui sonnaient comme si elles étaient artificielles, le ton grave de Pic Rocheux, que ce que Basile considéraient comme des gargouillis jusqu'ici, le fit soudainement penser, à une plainte, lourde et profonde, de Wailord.

Des sbires virent alors que ce jeune homme était apparu, et arrivait comme un grain de sable dans l'engrenage ; on cria, on le désigna, et certains d'entre eux furent désigné d'office pour l'arrêter. Basile, comme nous l'avons dit, était pris d'une vivacité nouvelle depuis qu'il avait su que la Team Anima avait osé poursuivre ses projets – ni une ni deux il brandit sa Super Ball, et l'envoya dans la bataille.

– Oni ! Vient nous aider !

La Face gelée surgit de la lumière technologique, et une voix de jeune femme s'époumona :

– NON ! ARRÊTE !

Lydie avait courut après lui, s'était étonné du spectacle qui se déroulait ici, mais n'avait pas perdu plus de temps en contemplations, et s'était ruée sur le jeune homme. Celui-ci allait ordonné d'attaquer, mais elle lui tomba dessus et le mit à terre ; ils roulèrent dans le sable.

– LAISSE-LES ! rugissait-elle.

– LAISSEZ-LE ! s'écriait-il.

Ils se battaient tous deux, l'une poussée par la rage, et l'autre poussé par le courage ; Oniglali, qui avait attendu l'ordre, se retourna, et vit son Dresseur se débattre. Lui aussi, son sang ne fit qu'un tour, aussi glacé qu'il pouvait être. Un court instant, et il brilla d'une lueur bleuté. Il chargea avec toute la force que son Retour put lui donner, et atteignit Lydie ; la jeune femme fut envoyée bouler. Les sbires se rapprochaient, et on envoya de nouveau des Grahyèna. Basile se releva, avec peine à cause de son bras blessé. Il trébucha sur ce sol mouvant ; il ordonna d'utiliser Laser Glace. Oni tourna sur lui-même en un quart de seconde, et d'entre ses cornes onyx naquit une tache d'énergie bleu givre ; des rayons à la ligne brisée furent tirés depuis ce foyer, et allèrent frapper les Pokémon ennemis. Cependant, l'avantage du nombre était dans leur camp ; certains esquivèrent, et poursuivirent leur course ; de là, un rugissement mélodieux fut poussé, et une tornade de feuilles luisantes balaya la zone. C'était Tropius, qui arrivait tout juste.

– Merci, mon gars !

La gueule casquée de chlorophylle acquiesça, mais ne perdit pas sa détermination. De l'autre côté, les humains en blancs ragèrent d'observer une telle résistance, mais leurs Pokémon purent se relever. L'un des Pokémon Morsure sauta sur le Professeur ; Oni l'en empêcha, avec un nouveau Retour bien placé ; Tropius essayait de se débarrasser tant bien que mal des opposants à grandes volées de Phytomixeur. Pendant ce temps, Regirock luttait de son côté, et, depuis l'aéronef, on tirait d'autre grappins qui venaient lui attraper les pattes ; les plantes, la glace et la roche déflagraient de tous côtés.

Un autre élément ne tarda pas à les rejoindre, en surgissant de nulle part et en entrant sur scène comme une fusée, à grands coup de bip électroniques et de loupiotes rougeoyantes. Registeel déboula, à la grande surprise de tous les humains présents ; fila droit sur son homologue de pierres, stoppa net, et se mit à asséner de violents Marto-Poing sur les câbles. Un Chamallot finit par avoir raison de Tropius, qui avait déjà tout un Vol à deux places derrière lui ; le Pokémon Fruit s'écroula par terre, et fut rappelé par son Dresseur. Oniglali luttait vaillamment, et Basile ne pensa plus à sortir Flingouste lorsqu'il entendit lâcher les câbles profanateurs. La puissance du golem salvateur eut raison d'eux, et ils se détendirent violemment en fouettant l'air électrique ; la Team Anima se concentra alors sur les deux statues qui stridaient en les arrosant de nombres de Ball'Ombre et de Lance-Flammes, dans une tentative désespérée de les affaiblir.
Cela n'empêcha pas la libération de Pic Rocheux, qui se mit à émettre des bips de plus belle une fois avec Fer. Ceux-ci coururent de concert vers l'aéronef, et, à la grande stupeur de Basile et d'Oni, ils se jetèrent dans la soute. On ordonna de "cesser le feu" et de "rentrer" ; les sbires encapuchonnés rappelèrent leurs Pokémon aussitôt, mettant fin au combat. Ils firent demi-tour, et galopèrent pour rejoindre la rampe de chargement, qui se soulevait déjà, et l'aéronef, qui allumait ses moteurs, s'apprêtant à quitter les lieux avec les golems à bord. Basile ne réfléchit plus, et se rua lui aussi vers l'appareil ; il ordonna à Oniglali d'utiliser Laser Glace afin de geler la porte, et de retarder sa fermeture ; Face fila vers l'aéronef, et l'ordre fut exécuté. Le Professeur courait à toute jambes, arrêté de nouveau par un corps en furie qui lui tomba dessus : Lydie, qui s'était relevée, encore.

– Pas si vite, Professeur !

Cette folle ne le lâcherait donc jamais ?! Il se débattit, et lui décocha un crochet du bras disponible qu'il avait ; elle resta ferme sur ses talons, la bougre, et continua de lui faire perdre son temps en revenant à la charge ; elle lui attrapa son bras ankylosé, et le lui tordit. Il hurla, eut le malheur de se courber, et elle lui envoya un coup de genou dans l'estomac. Il tomba à terre, au moment où le vrombissement des réacteurs de l'aéronef redoublèrent d'intensité. Elle lui arracha sa sacoche, et, en mettant son index à l'oreille, prévint qu'elle remonterait avec le colis, mais sans le Professeur. Elle courut vers leur base qui décollait, cria qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait ; Oniglali, concentré jusque là sur la rampe qu'il devait maintenir ouverte, mais qui gardait toujours un œil sur son Dresseur, s'aperçut de l'état de celui-ci, et de la venue de celle-là. Il arrêta aussitôt son attaque, et, loin de s'en prendre à Lydie, il vola jusqu'à Basile ; il lui grogna des syllabes pressées, le poussa, l'incita à essayer de se relever. L'humain gémit, et réussit à se mettre à ramper ; avec une corne qu'il passa sous son buste, Oniglali le releva, le porta. Basile comprit qu'il devait s'accrocher, ce qu'il fit ; et Face Gelée, en lévitant avec son Dresseur, se redirigea vers l'aéronef.

Lydie grimpa dans la soute, la glace qui maintenait la porte craquait, et l'aéronef s'éleva de quelques mètres. Dans un ultime effort, la boule de glace fonça tête baissée, et parvint à atteindre la rampe de chargement ; son Dresseur, dans un effort surhumain, se hissa à l'intérieur, mais la soute se referma sur le Pokémon Glace. Il rugit de douleur, et très rapidement quelques bouts de son corps s'esquintèrent contre les parois. Plus de matière était rentrée que de masse n'était coincée ; la soute força sur le Pokémon, la pression augmenta ; et l'on entendit un croc. Il se décoinça violemment. La large porte se referma derrière eux en un claquement bref et sourd : le vacarme des réacteurs, les cris, les ordres, les attaques ; tout son extérieur fut soudain étouffé. Oni chuta sur le sol de métal, le jeune homme avec. La coque de glace frappa les dalles d'acier, de la glace ricocha ; le choc retentit dans l'enceinte ; il rebondit, roula, puis le mouvement se perdit, et le corps alla toquer contre une caisse du fond.

Silencieusement, tout décolla.