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Max Borrow 3 L'odyssée des quatre de pokebat8



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Informations

» Auteur : pokebat8 - Voir le profil
» Créé le 12/01/2014 à 19:47
» Dernière mise à jour le 12/01/2014 à 19:47

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Stalgamin ?
Les falaises étaient escarpées. Le moindre faux-pas était fatal. Les rocs étaient très pointus. J'avais peur mais j'étais surtout très énervé que Grégory soit parti et ai mal prit notre geste. J'avais aussi beaucoup entraîné mes pokémons, au cas où je devrai me battre contre Jeremy. J'étais impatient de le voir, et qu'on puisse régler nos comptes. Plusieurs fois, ma colère était telle que je croyais apercevoir Jeremy alors qu'il n'en était rien, des mirages. Il y avait quelques petits sentiers permettant d'aller à certains endroits mais la plupart du temps je devais escalader les rochers.

Je me retournai souvent, tout ce qui était en bas devenait de plus en plus petit, voir invisible. A chaque fois que j'arrivais à un nouvel étage, je désespérais de ne rien voir. Je n'étais plus si loin du plus haut rocher. Mais au bout d'une heure d'escalade, j'atteins l'ultime roc, le bout du bout des falaises. Seule ma tête dépassait et je vis Jeremy. A l'unique vue de mon ancien ami, j'explosais intérieurement. Je me levai et me mis face à lui.

« Ah Max, je ne pensais pas que tu viendrais. Je suis très content que tu sois là, j'ai beaucoup de choses à te dire. »
« Moi aussi, par quoi commençons-nous ?! »
« Peut-être par le physique non ?! », me dit-il avec sa voix arrogante.

Je couru vers lui et l'agrippai. Je le plaquai au sol, il se débattait mais bizarrement ne me frappait pas. J'y allais de toutes mes forces. Finalement, je me retrouvai sur le bord de la falaise, quelques poussières et cailloux tombaient. Vu la hauteur, personne n'aurait pu survivre d'une chute. J'envoyai chimpenfeu en dernier recours avec son attaque roue de feu. Jeremy le prit en pleine côte et fut propulsé à terre. Chimpenfeu grossit bizarrement puis devint blanc translucide, il évoluait en simiabraz. Je le fis rentrer dans sa ball lorsqu'à bout de force, je lâchai la falaise. C'était le début de la fin pour moi. J'étais les yeux fermés, je me voyais mort mais comme un ange, une main me rattrapa. J'ouvris les yeux et vis Jeremy, accroché au bord de la falaise, me tenant fermement. Il me remonta à la surface.

« Pourquoi t'as fais ça ?! », lui dis-je.
« Max tu m'as tellement manqué, laisse moi parler. », me dit-il avec une voix normale, que je n'avais plus entendu depuis bien longtemps.

Cependant je n'étais pas décidé à lui laisser la parole.

« Laisse moi parler je te dis ! »

Finalement, je cédai.

« Max je suis désolé tout est de ma faute. »
« Pourquoi tu parles comme ça tout à coup hein ? Tu prends peur ? »
« Laisses moi te raconter s'il te plait. Tout a commencé lorsque ma mère a apprit qu'elle était gravement malade. Elle y est encore et elle risque la mort. Il fallait payer les soins, mais nous n'en avions pas les moyens. Mais un jour j'ai rencontré Bast.. Euh Buster Devils, qui m'a dit qu'il voulait devenir le plus puissant dresseur du monde. Ce type me faisait rire, mais je fus obligé d'accepter car c'était le seul moyen que je sois rémunéré. »

« Pourquoi tu ne m'as rien dit ! On n'en serait pas là ! Et Buster paie donc ses partisans ?! »
« Oui mais laisse moi finir. »

Il reprit son souffle et décrocha de son vêtement un petit appareil.

« Tu vois ça, c'est une caméra vidéo-audio de B.. Buster, il entend tout ce qu'on dit ! Je n'ai donc jamais pu t'expliquer, là tu viens de détruire cette caméra, ou plutôt simiabraz l'a détruit, c'est ce que je voulais. »
« Que diras-tu à Buster pour cette caméra, que c'était un accident ?! »
« Avec Buster c'est fini, maintenant je suis avec vous. »
« Non. Je ne peux pas ! Tu as failli me tuer ! »
« Tu as besoin de moi ! »
« Non, je peux très bien faire ça sans toi, et d'abord, tu ne connais rien à mon affaire. »
« J'en connais bien plus que toi là dessus, tu ne pourras pas finir ça sans moi ! »
« Bien sûr que si ! »
« Tu auras obligatoirement besoin de moi ! »

Je ne répliquai pas mais je ne voulais plus entendre parler de lui. Il me fixa puis dit :

« Je sais très bien que tu ne me crois pas mais tu finiras par comprendre, par un moyen ou un autre, que tu as besoin de moi, en attendant tient. »

Il me tendit alors une carte, un peu abîmée, ressemblant à une carte au trésor. Je le questionnai alors.

« C'est ce que Luc m'a donné avant que.. Je l'ai pris à Luc avant de le tuer. »

Mon sang fit alors trois fois le tour de mon corps.

« C'est toi qui a tué Luc ?! », lui dis-je, en m'approchant de lui.
« Oui. »

J'étais survolté, prêt à le tuer. Je lui bondis dessus.

« Arrête Max, tu comprendras tout ça un jour mais ce n'est pas mon rôle de te l'expliquer ! »
« Il n'y a rien à expliquer pour quelqu'un comme toi ! »
« Rend toi au lieu indiqué par la carte, Luc comptait sur toit pour y aller, ne le déçois pas ! »
« Arrête de parler de lui, tu t'en fous de lui ! »
« Je l'ai toujours apprécié arrête ! »
« Pourquoi as-tu fais ça alors ! »
« Tu verras ! »

Il me regarda alors une dernière fois et s'en alla en me poussant au sol. J'étais très énervé. Jeremy avait tué Luc. Je redescendis tous les rochers, j'étais désemparé. Jeanne qui mourrait, Grégory qui partait et Jeremy qui avait tué Luc, les catastrophes s'enchaînaient. Il devait pourtant bien avoir une raison à tout cela, mais je ne comprenais rien. En retournant au camp, je ne me répandis pas. Mes camarades enchaînaient les questions, et commençaient en parallèle à s'inquiéter pour Grégory.

« Il ne s'est rien passé d'extraordinaire, il m'a donné cette carte, regardez. »
« Ouah, c'est loin, au nord de la région ! »
« Peu importe que vous y alliez ou non, moi j'irai demain à Frimapic, j'irai pour Luc. »
« Pourquoi parles-tu de Luc, et ne t'inquiète pas, on sera toujours là pour toi. »
« Je ne sais pas, merci, bonne nuit. »

Je m'endormis alors, j'étais fatigué, exténué. Le lendemain matin, nous étions tous prêts pour partir à Fripamic. Ce que je ressentais était très bizarre, être parmi les plus jeunes du groupe, et en être presque le chef. Ils étaient tous face à moi. Je leur expliquai tout ce que je pouvais. Je leur dit que Grégory était partit, l'accumulation de tous les derniers évènements l'avait fait craquer. Ensuite que nous devions nous rendre à Frimapic, que c'était la dernière volonté de Luc.

Le chemin jusque Frimapic est extrêmement long, malgré les patrouilleurs, il fallait tenter d'y aller en volant. Nous étions tous déterminés, sur nos pokémons. J'étais sur un noarfrang, que Grégoire m'avait prêté. Nous commençâmes donc le vol mais très rapidement, des patrouilleurs arrivèrent. Nous esquivions les éclairs lorsqu'un d'entre eux toucha le roucarnage de Monsieur Dorg. Il perdit de l'altitude et tomba à toute vitesse. Nous ne maîtrisions plus rien. Je fixai un patrouilleur lorsque je vis un éclair partir dans ma direction, droit sur moi. BOUM.



« Comment va-t-il ?! »
« Il respire doucement à priori ça va aller. Mettez le au chaud. »
« D'accord, et que faisons nous maintenant ?! »
« Laissez-le reprendre son esprit, ensuite on verra. »

Je voyais trouble, de plus en plus net. Lorsque je vis Jim. Il me sourit.

« C'est bon, il s'est réveillé, tout va bien ? »
« Où suis-je, que s'est il passé, où est noarfrang, et les patrouilleurs ? »
« C'est bien ce que je pensai, tu as perdu connaissance, de quoi te souviens-tu ? »

J'avais du mal à parler, comme un enfant, je ne disais que les mots les plus importants.

« Noarfrang.. Roucarnage euh.. Eclair et ap.. Après j'ai vu tout.. Tout noir. »
« Ok, on va te dire ce qui s'est passé. Tu t'es prit un éclair en pleine tête et tu es tombé. On nous a encore attaqué et là on a tous chuté, ici. »
« Et on est où l.. Là ? »
« Juste avant Frimapic. Je me suis permis de lire ta carte, en tant que géologue, et je sais où tu dois te rendre. », me dit-il en souriant.

Je sortis ensuite de la petite cabane dans laquelle nous avions trouvé refuge.

« C'est loin d'ici ? »
« Non, c'est dans la petite forêt à l'entré de Frimapic, et on y est presque. »

Nous partîmes donc pour ce fameux endroit quand au loin, une fois dans la forêt, j'aperçu une petite cabane, mais toute petite. Je fixai alors la carte et vit qu'à l'endroit où j'étais, il était écrit de faire cent pas tout droit. Je les fis et tombai sur cette minuscule cabane, dans laquelle on pouvait mettre un petit enfant. Je la touchai mais je sentis quelque chose. Comme un signe de vie. Un cri intérieur qui m'appelait. Je regardai bien et vis qu'il s'agissait d'un stalgamin. Je me retournai lorsque je vis beaucoup de patrouilleurs, et Buster, face à moi.

« Que fais tu là Max Borrow ? », me dit-il avec sa voix sombre.
« Je vous retourne la question, vous voulez en finir maintenant ?! »
« Si cela peut te faire plaisir, je n'y vois pas d'inconvénients. »

Il leva alors ses mains au ciel très rapidement pour me foudroyer. Au moment où la foudre partit.

« Touche pas à mon pote ! »

Quelqu'un se projeta sur les mains de Buster, le tir fut dévié et une multitude de patrouilleurs furent plaqués au sol.

« Grégory ! », c'était bien lui

Buster, sous le coup de la colère, foudroya stalgamin mais Grégoire s'interposa et subit le choc. Buster s'en alla et dit aux patrouilleurs de nous poursuivre. Je pris stalgamin dans mes bras et Monsieur Dorg prit Grégoire. Nous courions à toute vitesse, sous l'avalanche d'éclairs. Tout à coup, nous vîmes une grotte, nous nous réfugiâmes à l'intérieur. Nous observions les patrouilleurs, ils nous avaient perdu de vue. Il s'en allèrent. Dans la grotte nous regardions l'état de Grégoire. Monsieur Dorg, qui était notre homme d'expérience, se pencha sur Grégoire. Une larme coula de ses yeux et nous dit :

« Son cœur ne bat plus. »

Un électrochoc se produisit dans ma tête. Je ne pleurai même pas tellement le choc était grand. Buster enchaînait les meurtres. Et comment moi j'avais survécu à un éclair alors, un coup de chance.

« Je m'excuse les amis. »

Nous nous retournâmes et vîmes Jeremy.

« Comment tu peux nous appeler ami ! Traître, tu nous donne une carte pour nous piéger, pour nous tuer ! »
« Je n'étais pas au courant qu'ils seraient là. Mais je vais te dire pourquoi je t'ai donné cette carte. Ce stalgamin, Luc allait le nourrir et le voir toutes les semaines, car il vit seul. Comme il savait qu'il allait mourir, il m'a dit de te donner cette carte. »
« Donc il savait que tu allais le tuer ?! »
« Oui. »
« Pourquoi, tu lui avait dit ?! »
« Pas vraiment, tu comprendras un jour ! »

Monsieur Dorg nous appela. Venez voir, des gouttes d'eau tombent dans une flaque. Nous nous approchâmes donc. Je posai donc mon sac à côté. Nous discutions, nous étions terrifiés par ce qui venait d'arriver à Grégoire. Nous allions repartir lorsque :

« Max, ton sac ! »
« Oui je vais le prendre. »
« Non, mais il n'est plus là ! »

Le sac avait disparu. Nous pensions qu'il était tombé dans la flaque. Anna alluma sa lampe de poche.

« Ouah, mais c'est un lac ! », s'exclama-t-elle.
« Un lac ?! Impossible, pas un lac ic..i ! »