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Max Borrow 3 L'odyssée des quatre de pokebat8



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Informations

» Auteur : pokebat8 - Voir le profil
» Créé le 25/04/2012 à 17:58
» Dernière mise à jour le 25/04/2012 à 17:58

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Scorvol est parti
A peine la journée venait de commencer, nous étions déjà prêts, sur le quai de gare, à attendre le train. Il n'y avait aucun bruit, plusieurs fois Grégory se retournait, pas convaincu du silence qui régnait. Il était très tôt, il faisait encore noir. Grégory cria très fort :

« Max !! Vite Max à l'aide... »

Pourtant, il n'y avait rien, mais catastrophé, je m'approchai de lui quand moi aussi je sentis quelque chose. Sans consigne, scorplane sortit de sa pokeball et mordit dans le vide plusieurs coups. Nous fîmes lâchés.

« Max, ce sont les patrouilleurs ! », hurla Grégory.

Je reçu un coup très violent dans le ventre quand l'incident tourna au drame. Au moment où la silhouette de la personne se détacha encore plus et allait me frapper, scorplane s'interposa. Nous entendîmes le train arriver à toute vitesse, la silhouette donna un très grand coup à scorplane qui s'envola et fut prit dans l'aspiration du train, j'eu tout juste le temps de pleurer de rage, la silhouette s'en alla, je compris que je ne reverrais plus jamais scorplane, qui se débattait sur le carreau du train.

Dans un élan de folie, je lui lançait le croc rasoir, il évolua immédiatement, grâce à sa nouvelle forme, il était plus puissant, il parvint à casser le carreau au moment où le train s'en alla, c'était fini.

Je pleurais à grandes gouttes, comment pouvait-on faire ça à un pokémon, qui voulait juste aider son dresseur. J'étais perdu, désespéré.

Toute l'existence de scorvol défilait dans ma tête, depuis le jour où je l'ai reçu, à l'école de la Céladopole, je l'avais vu grandir, apprendre à voler. Un pokémon qui à la base étais censé m'handicaper, m'avait fait grandir.

Pourtant je persistais à croire qu'il était encore là, quelque part, je faisais comme pour le faire rentrer dans sa pokeball mais en vain. Grégory vint me voir :

« Tu sais Max, je suis aussi triste que toi. Mais en nous lançant dans cette folle aventure, il fallait s'attendre à perdre des choses, scorvol est grand maintenant, il sait voler, ne t'en fait pas, il sait où aller. »

Ces paroles me remontèrent le moral, nous attendîmes encore une dizaine de minutes l'arrivée de notre train, nous montâmes à bord. Pendant le trajet, nous discutions du patrouilleur qui avait abandonné scorvol et nous avait agressé, sans vraiment obtenir plus de précisions...

Arrivés à Kanto, le jet nous emmena à l'entré de la forêt de Vestigion. En descendant, je vis beaucoup de monde, je n'y prêtai pas attention lorsque j'en reconnu une, deux, trois, toutes les personnes qui étaient là, je les avait déjà vu.

« Tu vois Max ce que je faisais hier ! J'ai réuni toutes les personnes qui peuvent nous aider à bâtir notre force, pour lutter contre Buster ! »

J'étais sous l'effet de surprise mais les gens avaient l'air déterminés. Nous étions prêts à entamer notre périple.

Parmi les personnes, il y avait Delphine, la maîtresse d'école d'Unionpolis, Jeanne Every, Jim, Clément, Monsieur Dorg, Anna, et Grégoire.

« Un long périple nous attend les amis ! Merci d'être là, nous avons besoin de vous pour que le monde retrouve sa sérénité. » dit Grégory.

« Nous sommes prêts à mourir pour toi Max, ne t'inquiètes pas. »
« Non, vous ne.. »
« Max, tout s'est assombrit depuis le début, ce n'est pas qu'une histoire d'objets, il faut le tuer, et tu es le seul à pouvoir le faire ! »
« EN AVANT ! », cria Grégory.

Voilà donc notre troupe lancée dans la forêt, j'allais parler aux personnes venues m'aider dans ma mission quand Grégory me reprit :

« Ne perd pas une seconde de concentration, il est tard, les patrouilleurs de Buster ne vont pas tarder. »

Nous marchions tranquillement lorsqu'un patrouilleur, en vol sur un pokémon, dans l'obscurité me fonça droit dessus. Je n'eu pas le temps de l'éviter, il me laissa un papier et s'en alla. Grégory arriva frustré :

« Max ! Reste concentré, tu as eu de la chance qu'il ne te voulait pas de mal celui-là, tu fais encore ça et on ne te reverra plus jamais ! »
« Excuse-moi Grégory. »

Je dépliai la lettre et commençai à la lire :

« Max Borrow, vient me retrouver, moi, Jeremy, au sommet de la côte Ouest du mont Couronné, au dessus de la rivière, demain soir, je dois te voir absolument »

« Demain soir, j'irai au rendez-vous ! »
« Non Max tu n'iras pas ! », rétorqua Grégory.
« Si ! »
« C'est bien trop dangereux ! »
« Tu es le premier à dire qu'il faut prendre tous les risques et qu'on n'a plus le choix ! »
« Oui.. Mais pour moi... Je ne veux pas te perdre ! »

Il tomba alors dans mes bras et versa quelques larmes. Depuis le début de l'aventure, c'est lui qui pensait à tout, qui supportait la plus lourde pression, ces larmes le soulageraient. Après un court instant, il releva la tête et me dit :

« Vas-y Max, c'est ton destin ! »